- Théâtre contemporain
- Théâtre Gaîté-Montparnasse
- Paris 14ème
Des journées entières dans les arbres

- Fanny Ardant
- Nicolas Duvauchelle
- Agathe Bonitzer
- Jean-Baptiste Lafarge
- Théâtre Gaîté-Montparnasse
- 26, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Une vieille dame revient des colonies pour passer un séjour à Paris. Elle va y retrouver son fils qu'elle n'a pas vu depuis plusieurs années.
Ce fils, qu'elle aime d'un amour exclusif, aveugle, dévorant, est un minable flambeur qui vit avec une entraîneuse plus jeune que lui.
Que peut-elle encore attendre de celui qui, enfant, passait des journées entières dans les arbres à chasser les oiseaux plutôt que d'aller à l'école ?
Que peut-elle encore attendre de celui, l'orgueil de sa vie, qui ne changera plus jamais ?
Sans doute rien, si ce n'est cette passion folle, qui jusqu'au bout liera mère et fils, au-delà de tout.
Marguerite Duras est une intellectuelle écrivaine et dramaturge née en 1914 et décédée en 1996. Ses oeuvres les plus réputées sont "L'amant" (Prix Goncourt 1984) et "Hiroshima mon amour". Sa pièce de théâtre "Des journées entières dans les arbres" avait également été adaptée en film en 1977 et avait alors remporté le prix Jean Cocteau.
La pièce Des Journées Entières dans les Arbres a été récompensée de la Tomate AuBalcon 2014 de la pièce qui se croit plus intelligente qu'elle ne l'est vraiment.
L'avis de la rédaction : Une pièce sur les relations parent-enfant et les rêves déchus d'une mère qui se rend compte que son fils ne suit pas la voie qu'elle aurait voulue. Névrosée, dans l’attente de la mort, elle nourrit une relation compliquée, à la fois tendue et fusionnelle avec sa progéniture.
Dans cette adaptation les décors d’après guerre, assez simples, nous transportent dans une autre époque. On se réjouit de la belle mise en scène, notamment de la soirée arrosée en boite de nuit qui délie les langues.
Si vous aimez la jolie plume de Marguerite Duras, si vous avez toujours rêvé de la lire sans jamais vous lancer ou si vous avez envie de découvrir cet auteur, le théâtre de la Gaité Montparnasse vous en offre une occasion rêvée.
Fanny Ardant et Nicolas Duvauchelle (entre autres) s'emparent de la langue de Duras avec une maestria telle qu'on les croirait liés par les liens du sang. Leur relation presque incestueuse...
Fanny Ardant, toujours aussi belle, toujours aussi...
Fanny Ardant, toujours aussi belle, toujours aussi rayonnante, toujours aussi sensuelle, mais aussi toujours tellement Fanny Ardant !
Aucune surprise, Fanny Ardant ne sait faire QUE du Fanny Ardant ! Résultat : elle ne colle pas au personnage et tout comme un Nicolas Duvauchelle qui ne bouleverse pas le spectateur. Rajouter à cela quelques petits défauts de connaissance du texte de la part d'une grande actrice que nous ne nommerons pas pour ne pas vexer la susceptibilité de Fanny Ardant... Oups !
Un texte de Duras et une mise en scène qui vous met mal à l'aise dès le début à cause de la proximité malsaine entre une mère et son fils et qui ne vous permet pas de rentrer dans l'histoire, au même titre que le jeu décevant des acteurs.
La seule bonne surprise c'est le jeune Jean-Baptiste Lafarge que j'avais déjà remarqué dans le film "Les yeux de sa mère" (avec Deneuve et Duvauchelle). Cet acteur est le seul à vraiment intégrer la mesure de son rôle et à en rendre toute les nuances.
Fanny Ardant et Nicolas Duvauchelle (entre autres) s'emparent de la langue de Duras avec une maestria telle qu'on les croirait liés par les liens du sang. Leur relation presque incestueuse est traitée avec amertume et passion, et l'ambiance parfois pesante est restituée avec intelligence dans la mise en scène de Thierry Klifa.
A voir.
La pièce et le texte de Duras sont sympa mais j'ai moyennement accroché parfois même j'ai eu des absences.
Et la fin est bizarre comme si il manquait une dernière scène.
Coup de chapeau aux musiques interprétées par Alex Beaupain.