Connexion
Déconnexion
Déjà inscrit ?
Connectez-vous !
Pas de compte ? Créez le maintenant
Créez votre compte !
 
 
 
  • Accueil
  • La crème des critiques
  • Les pièces géniales
  • Les Expos
  • écrivez une critique
  • Visitez un balcon
Merci de sélectionner la pièce, l'expo que vous voulez critiquer dans la liste ci dessous.
Tapez une partie du nom du spectateur dont vous voulez visiter le balcon !
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Mordue de Théâtre
Mordue de Théâtre
Théâtrholic
27 ans
55 espions
espionner Ne plus espionner
"Dans le grand ordre des choses, le spectacle le plus médiocre a sans doute plus de valeur que notre critique qui le dénonce comme tel."
Son blog : http://mordue-de-theatre.com/
  • Son Balcon
  • Son Top 5
  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions

Ses critiques

205 critiques
Opéraporno

Opéraporno

8/10
13
Immense joie lors de la présentation de saison : on annonce le retour d’un spectacle musical de Pierre Guillois dans la veine du Gros, la vache, et le mainate. Or pour moi, ce spectacle découvert en 2012 au même Théâtre du Rond-Point est simplement un chef-d’oeuvre. Politiquement incorrect, constamment surprenant, impeccablement joué, j’avais été totalement emporté par la folie et le culot de la troupe qui livraient une prestation incroyable et prometteuse d’une superbe soirée. Place fut donc prise pour ce nouvel opus qui devait s’avérer toujours plus trash… Une belle soirée.

Vous ne pourrez arguer d’avoir été trompé : le nom est clair et annonce bien le thème du spectacle, et vous devez être prêt à voir des fesses dès les 5 premières minutes du spectacle. Ceci dit, je rejoins tout à fait Pierre Guillois dans ce qu’il écrit dans sa bible : « Les amateurs d’opéra trouveront que ça manque de musique et les amateurs de porno que ça manque de sexe. » Le spectacle n’est pas entièrement chanté et ne présente finalement que 5 scènes que l’on pourrait qualifier de porno, même si le sujet reste omniprésent dans le spectacle. On se retrouve au coeur du week-end campagnard d’une famille : la grand-mère, le fils remarié à une jeune femme, et le petit-fils, et tout devient excuse à une partie de jambe en l’air. Oui, vraiment tout.

Je pense que l’exercice était vraiment délicat par rapport aux fans du Gros, la vache et le mainate, dont je suis. Impossible pour moi de ne pas comparer, tant le spectacle est encore présent à mon esprit. Deux petites déceptions sont donc à souligner : la première concerne la musique. Contrairement à sa précédente opérette, les airs sont bien moins entraînants et emballent moins mon oreille. D’autre part, en annonçant clairement le thème de la pièce, on perd en surprise. Là où on était constamment étonné, ahuri, choqués dans le premier spectacle car tout n’était sur surprise, ici, même si le propos semble encore plus culotté, il reste attendu, et l’effet y est donc amoindri.

Cependant, le pari est réussi. D’abord, si les airs ont quelque chose de moins folklorique, il, je suis aussi obligée de reconnaître qu’en recrutant Flannan Obé et Lara Neumann, Pierre Guillois réalise un coup de maître. Les deux voix résonnent très harmonieusement et leur lyrisme ajoute un décalage comique évident avec le sujet de la pièce. De plus, on retrouve quand même le Pierre Guillois tant adulé, et surtout dans les scènes parlées : l’inattendu, le côté hardcore, l’impression qu’on a atteint une limite qui rapidement sera à nouveau dépassée, sont autant de choses qui font sa spécificité et que j’ai plaisir à redécouvrir ici.

Et il faut bien avouer que son thème reste truculent et qu’on se surprend avec plaisir à conférer une forme de lubricité à tous les objets présents sur scène. J’ai été étonnée de constater que la salle, bien plus hétéroclite que je ne l’aurais imaginé, riait unanimement. C’est vraiment chouette de partager ce moment de complicité salace sans la moindre gêne ni aucune pudeur liée à l’âge. On ne voit ça qu’au Rond-Point, et je les en remercie franchement.

Là où une des grandes forces des spectacles de Guillois ne s’est en aucun cas amoindri, c’est sans nul doute dans sa distribution. Si les deux chanteurs alternent avec brio les parties chantées et parlées, les deux autres comédiens, dont la voix est sans doute moins préparée à l’exercice, ne restent pas en retrait. François-Michel Van Der Rest est éclatant dans un running gag sans fin, toujours plus dépité – et plus drôle – à chaque entrée en scène.

Et quel immense bonheur de retrouver Jean-Paul Muel dans le rôle de la grand-mère ! Le comédien ne boude pas son plaisir à incarner à nouveau ce genre de personnage et y est succulent. Chacun de ses gestes, chacune de ses mimiques, chacune de ses fins de phrase à l’accent si particulier est un véritable délice. Son discours à la fin du spectacle est dans la tonalité de la pièce : piquant, saugrenu, et drôle. Bravo.

Un spectacle… à se trouer le cul !
Signaler
Hamlet (Théâtre 14)

Hamlet (Théâtre 14)

6,5/10
10
Toujours dans le cadre de mon abonnement au Théâtre 14 – et l’un des spectacles qui m’a vraiment décidée à reprendre ma carte du Théâtre – cet Hamlet de Xavier Lemaire avec Grégori Baquet dans le rôle titre – comédien que je suis depuis plusieurs années maintenant. Spectacle qui m’intriguait et m’inquiétait aussi un peu en vérité, car à mon humble avis, le metteur en scène comme le comédien n’avaient pas forcément les épaules pour soutenir la célèbre pièce de Shakespeare. Un pressentiment vérifié… en partie.

Hamlet est triste : son père, le roi du Danemark, est mort. A son grand dam, sa mère s’est remarié avec son oncle qui a pris la place de feu son frère sur le trône. Hamlet ne voit pas d’un bon oeil cette reconversion si rapide et continue seul de pleurer son père quand le royaume semble célébrer la nouvelle union. Mais si Hamlet est si sévère avec son oncle c’est qu’il a un pressentiment : il n’est pas pour rien dans le meurtre de son père. Cette intuition se verra vérifiée en tout début de spectacle, quand un étrange phénomène lui permet de discuter avec le spectre de son père… Alors, Hamlet est-il fou ? L’apparition du spectre semblait pourtant bien réel et a touché les gardes autant que lui…

C’est mon troisième Hamlet. Jamais totalement convaincue, la question se pose donc : peut-on réellement monter cette pièce de Shakespeare ? J’attends avec impatience le metteur en scène qui me démontrera cette possibilité. Cependant, je reconnais volontiers que Xavier Lemaire a soigné son travail. Certaines idées fonctionnent très bien : je pense notamment au spectre dont le costume blanc déchiqueté évoque des entrailles peu engageantes sous les lumières UV. Grande réussite aussi, la scène des comédiens transformée en cabaret et qui crée un réel clivage avec le reste de la pièce.

Cependant, je regrette que le rythme instauré lors de ces scènes ne gagne pas plus de terrain. On sent des méthodes de remplissage malheureusement trop visibles avec ces déplacements incessants, ces constantes montées et descentes de marches qui n’ajoutent rien, ne signifient rien d’autre qu’une agitation incessante et non une montée en tension comme on pourrait l’espérer. Certes, ces escaliers emboîtés différemment évoquent des lieux multiples, mais ils auraient peut-être gagné à rester des éléments de décor et non des appuis mécaniques pour les comédiens.

Et c’est d’ailleurs le point faible du spectacle. Les comédiens. On le sentait arriver, le rôle d’Hamlet écrase un peu Grégori Baquet, dont la folie n’explose pas tant qu’il le souhaiterait. Limité par sa tonalité parfois plaintive et son caractère profondément humain, entre gentillesse et naïveté, on a fondamentalement du mal à croire à son personnage. Les deux comédiennes sont également décevantes : si, après une première scène désastreuse, Pia Chavanis parvient à redynamiser un peu son Ophélie, elle n’en reste pas moins peu convaincante dans le rôle.

De son côté, Julie Delaurenti est une Gertrude, Reine de Danemark bien fade et dont la seule beauté ne suffit pas à porter tout le rôle. Cette fadeur se retrouve également chez Manuel Olinger, qui incarne le nouveau roi du Danemark : sa carrure imposante ne comble pas la monotonie de sa composition. Seul Didier Niverd semble avoir perçu toutes les facettes de son personnage, présentant un Polonius de premier ordre.
Signaler
Deux Mensonges et une Vérite

Deux Mensonges et une Vérite

8,5/10
94
Je dois avouer que quand j’ai vu l’affiche, je n’ai pas tout de suite sauté au plafond. C’est bête hein, mais cela me faisait un peu penser à un jeu télévisé, et ne m’attirait pas franchement énormément. Néanmoins, l’atout-charme – j’ai nommé Raphaëline Goupilleau – faisait quand même son effet, et le spectacle est resté dans un coin de ma tête… Quand j’ai vu que la pièce récoltait des bons retours de manière unanime, je n’ai plus hésité bien longtemps, et réservation fut faite pour mon retour au Rive Gauche. Sage décision.

Le teaser dévoile assez bien la trame et j’étais donc préparée : lors de leur soirée anniversaire fêtant leurs 28 ans de mariage, Philippe a la maladresse de dire à Catherine que plus rien ne pourra le surprendre venant d’elle, qu’ils se connaissent par coeur et que c’est en quelque sorte le témoin ultime d’un amour que rien ne peut plus écorcher. Grosse erreur : pour Catherine, rien n’est pire que d’imaginer qu’elle ne peut plus étonner son mari. Pour lui prouver qu’il a raison, il lui propose un jeu : dans les trois événements de sa vie qu’il va lui donner, deux sont des mensonges et le dernier est une vérité. Elle devine tout de suite. En revanche, les trois propositions qu’elle lui fait sont beaucoup moins évidentes, et le doute s’insinue alors chez Philippe…

Ce n’est pas la première pièce de Nicolas Poiret et Sébastien Blanc que je vois. J’avais souvenir d’une écriture basée en grande partie sur les punchlines, misant son aspect comiques sur des répliques percutantes et bien rythmées plus que sur des situations en elle-même. Ici, c’est bien moins le cas, et c’est véritablement l’histoire qu’on suit avec un vrai plaisir. Jusqu’à la fin, le suspense est à son comble et l’écriture comme les comédiens parviennent à nous tenir en haleine. Face à un spectacle aussi réussi, une crainte potentielle était de rater la fin : écueil évité avec succès.

Évidemment, plaisir immense de retrouver Raphaëline Goupilleau. Toujours aussi piquante, sa voix inimitable, malicieuse, parfois maternante et un rien péremptoire crée chez moi une sensation proche de la béatitude. Lorsque le texte suit, c’est encore plus délicieux. D’autant que ses partenaires sont tout aussi convaincants : à commencer par Lionnel Astier, mari confiant débordant de tendresse sous ses maladresses, et dont le potentiel comique se développe au fil de la pièce. Le trio est complété par un Frédéric Bouraly en grande forme, ami gaffeur loin d’être godiche et qui s’impose en contrepied du couple avec un sens du rythme aiguisé, sans jamais s’imposer. Une belle brochette de comédiens !
Signaler
The Prisoner

The Prisoner

9,5/10
5
Le spectacle s’ouvre avec un homme occidental. Est-ce nous ? Est-ce Peter Brook ? Qu’importe. Cet homme, en voyage dans une contrée lointaine qui ne sera jamais décrite précisément, fait la rencontre d’un homme du pays, Ezekiel. Il va lui conter l’histoire de son neveu, Mavuso, qu’il pourra rencontrer dans un désert puisqu’il y reste chaque jour, assis devant une prison, « pour réparer ». Réparer quoi ? La réponse immédiate serait la suivante : réparer le crime indicible qu’il a commis en tuant son père après l’avoir découvert dans le lit de sa soeur. Et pourtant cela ne colle pas… entièrement.

Ma relation avec ce Théâtre est assez particulière. J’ai mis du temps à apprivoiser le lieu. Je me souviens de ma première venue ici, c’était pour un Claudel et j’ai eu peur de cette salle. C’est tellement niais et pourtant tellement vrai ici : le lieu est hanté, il est habité, il porte les marques du temps grâce à des restaurations qui ont pris soin de le laisser en l’état. Il est d’une beauté à couper le souffle et, lorsqu’il est aux mains de Peter Brook, le résultat est simplement époustouflant.

Il est sans aucun doute celui qui connaît le mieux le théâtre. Réunissez le maître de l’épure et son lieu de prédilection et le résultat n’en sera que plus magistral. Sur scène, quelques rochers, quelques buissons. Aucun décor. Ici, le lieu est personnifié. Pour moi qui ai si peu voyagé, ces lumières projetées sur ces murs au rouge si particulier, intense et marqué par le temps, créent un paysage qui ne correspond sans doute à rien dans la réalité mais qui me permet de m’évader loin.

Voilà un spectacle qui pose des questions de manière à la fois simple et poétique. Un spectacle qui aborde la question de la justice et, d’une manière plus globale, la société dans ce qu’elle a de plus normatif. Cette orientation se faire de manière extrêmement naturelle, passionnante, jamais explicative, simplement en racontant une histoire sans prendre parti. Et cette fin. Cette fin. Il y a quelque chose de très humble dans la manière de poser les questions, d’aborder cette histoire, et une véritable authenticité, comme un besoin de prendre du recul face à un propos trop intériorisé pour être compris par une simple introspection. On ressent la nécessité de porter ce sujet sur une scène.

S’il est un scénographe de talent, Peter Brook n’en délaisse pas moins la direction d’acteurs. Exemplaire. Chaque comédien a une aura monstrueuse et amène avec lui une histoire, un passé, une âme qui respire à ses côtés. Ils font partie du décor, littéralement, et dans le bon sens du terme : ils ne s’y adaptent pas, il le forment avec eux. Pas besoin de musique, pas besoin d’artifice : ils créent réellement l’univers autour d’eux, en échangeant des mots simples, des regards profonds, des pensées nécessaires.
Signaler
Ithaque

Ithaque

9,5/10
42
J’ai découvert Christian Jatahy dans sa première mise en scène à la Comédie-Française. C’est peut-être grâce à ça que j’ai pu apprécier pleinement le spectacle, ce soir. Parce que, quelque part, je savais que j’allais voir quelque chose de très spécial, quelque chose qui sortait de mes habitudes théâtrales. Mais connaissant déjà un peu son travail, je savais aussi que je pouvais faire confiance. Face à ce spectacle déroutant, mon passé avec la metteuse en scène m’a ainsi permis de lâcher prise et de vivre à nouveau une expérience forte, unique, extraordinaire.

Chers puristes, lâchez vos armes. Reconnaissez à Christiane Jatahy que, contrairement à d’autres, elle ne reprend pas simplement un titre en ajoutant un « d’après » qui lui confère tous les droits. Honnête jusqu’au bout, le titre était clair : Ithaque, notre Odyssée. Notre Odyssée. Peu d’Homère dans ce spectacle, prétexte aux premières parties qui verront s’opposer d’une part Calypsos et Ulysse, la veille du départ de ce dernier, et de l’autre Pénélope et ses prétendants, les affrontant vaillamment un à un dans l’éternelle attente du retour de son époux. Deux points de vue présentés sur une scène bifrontale séparée en deux, chaque histoire étant proposée à une partie du public à la fois – ce dernier étant invité à changer de place au tiers du spectacle.

Ô désagréable impression ! Moi qui ai toujours prôné un théâtre de texte, voilà que je me retrouve devant une scène presque vide textuellement et bien obligée de me rendre à l’évidence : je ne m’y ennuie pas. Les peu de mots qui sont jetés, crachés – car tout ici est nécessaire et douloureux – évoquent mon quotidien de manière brutale, et peu à peu prennent une grandeur inattendue pour révéler le monde. Au-delà des mots, Jatahy parvient à nous saisir en créant une atmosphère, un monde en mutation où quelque chose se passe constamment et qui répète, inlassablement, la grande tragédie des hommes.

Ce n’est que mon 2e spectacle de la metteuse en scène mais j’ai l’impression que sa patte y est perceptible. Déjà dans La Règle du Jeu, la caméra était utilisée de manière agressive, arrivant pour la première fois sur scène avec beaucoup de violence. Ici, on franchit une nouvelle barrière. Cette fois, la caméra est une arme et se confond parfois, tant symboliquement que matériellement, avec un véritable fusil.

De plus, j’ai parlé à l’instant du texte, qui ne semble pas représenter chez Jatahy la sève de son travail. Le texte, peut-être pas. Les mots, en revanche, continuent d’avoir une grande importance. S’ils ne passent pas par des partitions importantes chez les comédiens, ils sont quand même très présents à travers les musiques diffusées tout au long du spectacle. Comment ne pas avoir le coeur serré en écoutant Barbara entonner les premières notes de Dis, quand reviendras-tu ? On sent – peut-être est-ce dû à son point de vue de brésilienne en France ? – que les sonorités l’interpellent au moins autant que le sens des mots. Et quel bonheur pour d’entendre tantôt ce français que je comprends, tantôt ce brésilien que je chérie. L’alternance des langues est encore une belle réussite, et l’utilisation du portugais, si chanté, lors de scènes de crises a quelque chose de désorientant.

Mon mot pour les comédiens sera rapide, mais il n’en sera pas moins admiratif : un grand bravo s’impose. Pour parvenir à nous maintenir ainsi fascinés par une action à peine perceptible, il faut une sacrée aura. Possédés par leur rôle, ils se donnent corps et âme et ne se contentent pas de figurer la violence : ils la vivent devant nous, spectateurs impuissants.

La grande réussite de ce spectacle réside dans une scénographie hors du commun. D’une beauté et d’une intelligence impressionnantes, et qui déploiera peu à peu toute sa puissance évocatrice, c’est bien cette occupation particulière de l’espace qui donne une âme à ce spectacle. Tout ce qui, au début, pouvait étonner, fait sens petit à petit, et même le changement de place questionne la docilité du spectateur face à cet élément perturbateur.

Et l’eau. L’eau qui monte et qu’on n’avait pas forcément vue venir. L’eau qui sépare les époux tout d’abord, l’eau qui empêche de retrouver son foyer, l’eau qui crée ces deux rives de spectateurs aux points de vue différents. L’eau qui me menace, moi qui suis au premier rang, et me rend si vulnérable. L’eau dans laquelle les corps évoqueront une détestable actualité. L’eau dans laquelle se traînent les personnages, noyés, poussés, entraînés, et loin de laquelle on voudrait s’enfuir.

En définitive : quelle soirée ! Je serai passée par de nombreux états. Au sortir, ma curiosité reste entière : sur ce que j’ai vu, sur ce qui viendra après. Voilà un spectacle qui gagne à la revoyure, car Jatahy a l’art de disséminer des clés partout sur sa scène, et qui ne sont pas forcément accessibles tout de suite. Et je pourrai allonger et allonger encore cette critique, tant ce spectacle a soulevé de réflexions en moi, autant sur les sujets qu’il évoque que sur mon rapport au théâtre. J’avais dit qu’il y aurait un avant et un après La Règle du Jeu : je suis bien dans l’après. Et heureuse d’y être.
Signaler
  • 17
  • 18
  • 19
  • Que pensez-vous du site ?
  • Plan du site
  • Écrire sur une pièce non référencée
  • Écrire sur une pièce plus jouée
  • Critiques de théâtre
  • Quel site de réservation choisir ?
  • Interviews et articles de la Rédaction
  • Comédie Française
  • Avis de spectateurs
  • Les Tomates AuBalcon 2015
  • Expositions Temporaires
  • Les meilleures pièces
  • AuBalcon.fr dans la presse
  • Qui sommes nous ?
  • Les Triomphes AuBalcon 2016
  • Contactez-nous
Design By Sistart - Intégré par iKadoc