Connexion
Déconnexion
Déjà inscrit ?
Connectez-vous !
Pas de compte ? Créez le maintenant
Créez votre compte !
 
 
 
  • Accueil
  • La crème des critiques
  • Les pièces géniales
  • Les Expos
  • écrivez une critique
  • Visitez un balcon
Merci de sélectionner la pièce, l'expo que vous voulez critiquer dans la liste ci dessous.
Tapez une partie du nom du spectateur dont vous voulez visiter le balcon !
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Dominique Poncet
Dominique Poncet
Novice
60 ans
espionner Ne plus espionner
Depuis plus de 30 ans, la scène dans tous ses états et dans tous ses éclats !

Et sans aucune lassitude. Avec une curiosité intacte...
Son blog : https://dominiqueponcet.wordpress.com/tag/dominique-poncet/
  • Son Balcon
  • Son Top 5
  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions

Ses critiques

15 critiques
Racine ou la leçon de Phèdre

Racine ou la leçon de Phèdre

9/10
37
Elle avait disparu de l’affiche, sans crier gare. Et à dire vrai, confusément, elle nous manquait, Anne Delbée. Car elles sont peu nombreuses les interprètes de sa trempe qui se vouent à leur art, avec une telle force, une telle vérité, une telle intelligence et une telle fièvre.

Chic ! Revoici sur les planches, Anne la Magnifique, dans un texte, dont elle est l’auteur, aussi puissant que poétique, et qu’elle a tressé autour de la vie et de l’œuvre d’un dramaturge qui l’a toujours taraudée et qu’elle n’a jamais cessé de monter et de jouer sur scène durant toute sa vie, Jean Racine.

Portée par sa passion, la comédienne avait fini par tout connaitre, de celui qui a composé parmi les plus belles tragédies françaises, tout, c’est-à-dire aussi bien ses pièces que sa vie, publique et intime. Un jour, la grande interprète qu’elle est, a eu envie de transmettre, par le biais de la scène, ce que, dans sa vie d’artiste, cet homme, et bien sûr sa poésie, lui avaient apporté, d’ivresse, d’enchantement, de rigueur et de liberté. C’est ainsi qu’est né ce texte, au titre sans doute un peu trop sévère en regard de sa richesse et de sa flamboyance, « Racine, la leçon de Phèdre ».

Pendant une heure trente, dans un décor minimaliste, vêtue, à la garçonne d’un pantalon gris tenu par des bretelles, Anne Delbée va nous faire partager son admiration inconditionnelle pour l’auteur de « Phèdre ». Son audace de jeu va laisser pantois. Car, elle va tout oser dans ce spectacle, tout : rire, pleurer, chuchoter, déclamer, confesser, chanter, slamer, oui, slamer (avec le vers racinien, si pur, si simple, ça marche !) et même danser (sur la musique du Lac des Cygnes !). On la sent possédée par son sujet, entièrement habitée par lui. Ce qu’elle nous apprend de la vie de Racine est passionnant et ce qu’elle nous dit de son écriture et de sa poésie, d’une prodigieuse intelligence. Pas un instant, même dans les passages les plus biographiques (On en apprend beaucoup sur la vie du poète !), elle n’aura le ton professoral d’une donneuse de « leçon ». Elle ne sera que dans l’émotion, et le désir aussi de nous faire entendre et comprendre que Racine compte parmi les plus grands stylistes de tous les temps. A certains moments, notamment, quand, sans effets, presque à plat, la tragédienne interprète quelques alexandrins de « Phèdre », on acquiert soudain la conviction que la langue française est la plus belle langue du monde. Quelle leçon de théâtre, de littérature et de poésie! Quel beau moment de vie !

Le premier qui prétend que Racine est démodé, ou inaudible pour les oreilles d’aujourd’hui… envoyez-le écouter Anne Delbée…
Signaler
Acting

Acting

9/10
76
C’est une pièce sur le théâtre. Une pièce qu’il faut entendre, entre ses lignes, comme un hommage fou à cet art millénaire, qui mêle inné, acquis, grâce et mystère, auquel certains se brûlent et se consument, et qui est, pour d’autres, plus rares heureusement, comme un simple gagne-pain. « Acting » a été écrit par un homme qui, pour l’avoir pratiqué pendant de longues années, d’abord comme acteur, puis comme metteur en scène et auteur, connaît tout, ou presque, de cet art là et de ceux qui s’y adonnent.

Une pièce sur le théâtre, direz-vous ? La belle affaire ! Ce n’est pas la première ! Certes, mais celle-là, signée Xavier Durringer, a une force singulière, explosive, qu’elle tire de la personnalité de ses protagonistes.

Nous sommes dans une cellule de prison. A jardin, le coin cuisine et les toilettes. A cour, des lits superposés, dont deux seulement sont occupés. L’un par un dénommé Gepetto (Kad Mérad), un petit escroc écervelé qui gratte maladroitement une guitare en rêvant de paillettes. L‘autre par Horace (Patrick Bosso), un hurluberlu muet et inquiétant qui, jour et nuit, affûte des brosses à dents pour en faire des armes redoutables.

Un matin, cliquetis de clefs, grincement de porte, un nouveau détenu fait son entrée. Il s’appelle (Robert). C ‘est un acteur de théâtre de haut vol. Il a été condamné pour meurtre.

Entre Gepetto et Robert va s’engager un dialogue surréaliste. Parce qu’il pense que cette profession n’est qu’un tremplin qui permet d’accéder rapidement à la notoriété, le premier va demander au second de l’aider à devenir acteur. Hiatus ! Car Robert, dont les grands textes du Répertoire sont la passion exclusive, considère ce métier comme un sacerdoce. « Plus belle la vie » contre Shakespeare et la méthode Stanislavski ! Sous le regard très attentif d’Horace, un match va s’engager, qui sera captivant. Dans la cellule, qui se fera tour à tour, scène, loge et coulisse, deux hommes que tout oppose vont tenter de jouer au maitre et à l’élève. L’un, tel un mentor, tentant d’inculquer à l’autre (qui, au début, n’y comprend rien, ou ne veut rien comprendre), ce qu’est, ce que doit être un interprète… Au centre de leurs échanges, menés comme des rounds, la mise en abyme du métier d’acteur, si gratifiant parfois, si douloureux souvent, si difficile tout le temps. Le ton est celui de la comédie. Mais sous chaque réplique, on sent que la tragédie sourd…

On a rarement vu, sur une scène, l’art théâtral magnifié à ce point. Magnifié et analysé, mis à nu aussi. Secrets, tours, astuces, défauts, trucs, dérives, idées reçues, effrois, beautés…dans cet « Acting », rien de ce qui le constitue n’a été oublié. Xavier Durringer a situé les protagonistes de sa pièce en prison. Ce stratagème dramaturgique lui permet de montrer que le théâtre peut se jouer de tous les enfermements, qu’il permet tous les « ailleurs », toutes les illusions, toutes les évasions. Son écriture est orale, percutante, canaille, populaire et concrète. Chaque mot en a été pesé. Les acteurs peuvent s’y arc-bouter. Quant à sa mise en scène, elle est à la fois simple, subtile, sans chichi, et laisse toute la place au texte et aux comédiens.

Les comédiens… Parlons en, justement ! Quel plateau ! A ma gauche, Niels Arestrup, souverain dans son rôle de Pygmalion, tour à tour bourru, passionné, intransigeant, désespéré, tragique, mais en même temps capable de grande patience, de douceur et même de tendresse, envers son « élève ».Son magnétisme, et sa voix, à la fois grave et mordorée, qui empoigne à merveille la prose de Durringer, impressionnent et prennent aux tripes. Et quel phrasé ! Quelle diction ! S’il était clown dans un duo, Niels Arestrup en serait celui qui porte le chapeau blanc et l’habit de lumière. Son partenaire, Kad Mérad, lui, serait l’autre, l’Auguste, l’homme de toutes les maladresses et de toutes les bêtises. Il y a six ans que cet immense comédien n’était pas remonté sur un plateau de théâtre. Il y est comme chez lui. La naïveté abrutie de son personnage lui va comme un gant. Il y fait preuve d’une finesse de jeu et d’un tempérament comique qui atteignent des sommets. Kad Mérad a été musicien. Cela se voit. Il « swingue » son rôle. Mais soudain, quand il s’attelle au monologue d’Hamlet, la salle se fige, les larmes montent aux yeux.

Au milieu de ces deux là, un autre acteur fait aussi un remarquable travail. Il s’agit de Patrick Bosso. Sauf à l’extrême fin de la pièce, il n’a pas un mot à dire. C’est donc très difficile pour lui. Mais ce qu’il parvient à exprimer par les seules forces de son regard et de ses attitudes est assez prodigieux.

Happé par la télévision et le cinéma, Xavier Durringer avait déserté le théâtre depuis longtemps. Il signe ici un retour magnifique, avec l’un des plus beaux faces à faces vus sur les planches depuis des lustres. Ce face à face parle de l’art théâtral, et en son arrière-plan, de cette chienne de condition humaine. Tragédie ? Comédie ? Sauf au dénouement on ne le saura pas, tant ce texte nous balade entre rires et larmes. Ce qui est sûr, c’est que cet « Acting, conçu comme un chant d’amour au métier d’acteur, ne parle au fond que de l’homme, de sa grandeur et de sa petitesse. Ce qu’on voit et entend, c’est que chacun de ses mots est porté par des acteurs au sommet, qui méritent tous les dithyrambes. (Théâtre des Bouffes Parisiens- Paris).
Signaler
La Vie

La Vie

9/10
21
Coucou, le revoilà sur scène, François Morel. Pour y interpréter des chansons. Mais attention ! Pas n’importe lesquelles. A part une (surprise!), les siennes à lui.

Des chansons qu’il compose, au fil de ses jours, et peut-être de ses nuits, quand le vent de la poésie l’emporte, ou que celui de la loufoquerie l’inspire, quand ne l’embarquent pas ceux de la tendresse, de la nostalgie ou de l’indignation. Car, dans la vie,- il n’y a qu’à écouter ses chroniques radio (France Inter)- François Morel n’est pas du style à se barricader, dans son cocon d’artiste, bien à l’abri des tempêtes de tous les acabits, ni non plus à se murer dans un genre ou un emploi bien défini une fois pour toutes, basta, une deux, une deux, qui m’aime me suive ! Non lui, ce qui l’intéresse, c’est de nous emmener musarder avec lui, de-ci, delà, sans cap précis, au gré de ses émotions et de ses nostalgies. Et tant pis si ça tangue! Il regarde devant, il regarde derrière, il a l’œil ouvert, l’esprit facétieux, et le cœur gros comme ça. Et équilibriste avec ça ! Car il jongle avec les mots avec grande habileté. Hop, hop ! Et ces mots, jetés en l’air, retombent, comme par magie, en phrases d’un charme un peu suranné. C’est délicieux à entendre.

Comment peut-on appeler ce qu’il nous présente ? Un tour de chant ? Un récital ? Un concert ? Il n’en sait rien lui même et nous, à dire vrai, on n’en sait rien non plus. D’ailleurs,on s’en fout, comme d’une guigne, de ne pas savoir nommer sa « prestation ». Parce qu’en l’occurrence, avec lui, l’important est dans ce qu’il transmet et qui émane de lui. Il se tient là, devant nous, face à son micro, comme un chanteur de variétés des années passées. Il nous raconte le monde, ses mondes aussi, accompagné de quatre musiciens hors pair, dont un pianiste, avec qui il blague, et qui a composé les musiques de ses chansons. C ‘est sa copine Juliette qui l’a mis en scène. Et comme c’est une futée, elle a fait avec lui du travail de dentelle, sans chichi ni simagrée. De façon à ce qu’il soit là, tel qu’en lui même, avec sa folie douce et sa loufoquerie lunaire.

C’est son troisième tour de chant. Sa voix s’est affermie.

Ah oui ! Dire encore qu’il est éclairé avec tact, par une fée invisible, qui s’appelle Gaëlle de Malglaive, et que son spectacle s’intitule « La vie (titre provisoire) ». C’est tout lui , ce titre en forme de clin d’oeil, pour nous dire que la vie, tant qu’elle est là, mieux vaut en profiter! (Théâtre du Rond Point- jusqu’au 6 novembre).
Signaler
Edmond

Edmond

9/10
385
Quel tourbillon ! Quelle virtuosité ! Quelle ambition ! Quel panache !… Ce n’est pas tous les soirs qu’on ressort d’un théâtre, comme essoufflé, lessivé, essoré, par le spectacle qu’on vient d’y voir… pourtant tranquillement installé dans un fauteuil…

Reprenons par le début… Il était une fois un auteur qui, depuis plusieurs années, avait le rêve de raconter, au cinéma, les dessous d’une des plus mythiques « Premières » de l’histoire du Théâtre, celle de « Cyrano de Bergerac », d’Edmond Rostand, survenue un soir de décembre 1897 à la Porte Saint-Martin.

« Paradoxal de ne pas écrire cette histoire de théâtre pour… le théâtre, lui dit alors un producteur, puisque vous en êtes déjà, malgré votre jeune âge un auteur réputé ».

Alexis Michalik (puisque c’est de lui qu’il s’agit) se mit donc au travail. Et il écrivit, en quelques mois, cet « Edmond », l’une des pièces les plus tourbillonnantes qu’on peut voir en ce moment à Paris. Sur scène, ils sont douze comédiens, mais qui vont jouer trente rôles, changements de costumes à toute allure, idem pour les décors.

La pièce commence alors qu’Edmond Rostand (Guillaume Sentou, énergie du diable) se désespère : il n’a rien écrit depuis deux ans et peine à nourrir sa femme et ses deux enfants. En désespoir de cause, il décide de proposer au grand acteur Constant Coquelin (Pierre Forest, savoureux et grandiose), une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes de fin d’année. Seul hic ! Il n’en a pas écrit une ligne. Va commencer une course folle contre la montre, où on va voir intervenir et se croiser beaucoup, beaucoup de monde, de la grande Sarah Bernhardt (Valérie Vogt, impériale) à Georges Feydeau, en passant par Labiche, des acteurs de l’époque (dont on a aujourd’hui oublié le nom), des directeurs de salle, comme d’habitude très anxieux, des producteurs corses, un peu mafieux, un patron de café humaniste et cultivé (Jean-Michel Martial), etc.. Sur le plateau, où les (nombreux) changements de décors sont suggérés par de simples accessoires, les tableaux s’enchainent avec une virtuosité époustouflante. Et comme Alexis Michalik en connaît un rayon en matière de rebondissements, d’effets, de loufoquerie, d’illusions, et même de mensonges, le spectateur est happé par son intrigue. Le « Cyrano de Bergerac » d’Edmond Rostand est une tragi-comédie ? L'« Edmond » de Michalik, qui, au détour de certaines scènes, en reprend les plus fameuses tirades, est exactement de la même veine. On rit, on sourit, on pleure, on s’exaspère, et, toutes ces émotions vous submergent à la vitesse d’un cheval au galop ! Le jeune auteur prend ses aises avec les dates, les lieux, ceux qui furent les vrais protagonistes de la création ? Cela n’a aucune importance. Ce qui compte ici, c’est le rythme, la bonne humeur, la verve et surtout, le jeu dans tous ses états. C’est du théâtre dans le théâtre ! Et du théâtre « populaire pour tous », c’est-à dire intelligent et accessible ! Sur scène, les comédiens font, tous, preuve de sensibilité, de vivacité et d’alacrité. Ils forment une vraie troupe. Ils sont formidables. Après « Le Porteur d’Histoire » et « Le Cercle des Illusionnistes », Alexis Michalik tient avec cet « Edmond » un nouveau succès. Tant mieux pour les producteurs ! Au théâtre privé, rarissimes sont ceux qui ont le cran de financer des productions avec des plateaux de douze comédiens. (Théâtre du Palais Royal).
Signaler
Avant de s'envoler, Robert Hirsch

Avant de s'envoler, Robert Hirsch

8,5/10
36
Quand le rideau se lève, il est de dos, regardant par une fenêtre, muré dans un mutisme agacé qui le rend sourd aux questions qu’on lui pose. Il est de dos, muet, mais sa main, qui finit par s’agiter, et son dos, nerveusement, se balancer, lèveraient le doute (s’il y en avait un), sur son identité. Quand le rideau se lève, Robert Hirsch est déjà en scène. Reconnaissable entre mille, à cette façon qu’il a de rester impatiemment immobile. Et la salle frémit qui, pardon pour les autres comédiens présents sur le plateau, est venue, avant tout, pour lui.

Pas même deux ans après l’avoir quitté – le temps de grandes vacances – voici donc Robert Hirsch de retour au théâtre. Ça tombe bien. Les planches lui manquaient. Et lui, l’interprète majuscule, manquait à son public. Lui, sa présence, sa diction, son phrasé, ses emportements, sa perspicacité, sa « vis comica », son talent, sa gestuelle (en apparence si désordonnée), les tressaillements de son visage, son intelligence des textes, et son engagement total dans ses rôles.

Le voici revenu, donc, dans une pièce que Florian Zeller a écrite pour lui. C’est la seconde. Avant, il y avait eu « le Père » (le portrait bouleversant d’un père qui perd la mémoire). Aujourd’hui il y a « Avant de s’envoler ». Sous ce titre magnifiquement évocateur, on découvre un texte sur la peur qui étreint un vieil homme face à l’éventualité de se voir « quitté » par sa femme, après cinquante ans d’un amour fusionnel.

Dans cette pièce, il y a un homme au soir de sa vie (Robert Hirsch), son épouse adorée ( Isabelle Sadoyan), leurs deux filles (Anne Loiret et Léa Bréban), une amie de la famille (Claire Nadeau), et un agent immobilier assez menaçant (François Feroleto). Florian Zeller a fait du vieil époux au bord du grand sommeil, le centre de sa pièce. Les autres personnages vont graviter autour de lui, l’écouter exprimer son angoisse de se retrouver seul, si sa femme venait à disparaître avant lui. Que feraient les enfants d’un père dévasté par le chagrin, démuni à cause de son grand âge ?

Les scènes se suivent, sans ordre rationnel. Elles sont parfois obscures. Certaines relèvent peut-être du rêve. On ne sait pas. On s’y perd donc un peu. Mais qu’importe! On se promène, avec émotion, dans ce texte nostalgique et cruel, qui navigue, avec poésie, entre tragédie et cocasserie aussi, car l’auteur Zeller connaît bien le penchant de l’acteur Hirsch pour la douce dinguerie.

A 91 ans, ce dernier semble défier le temps qui passe, le conjurant sans doute par son art, qu’il continue d’exercer au plus haut, de sa manière incomparable. Sur le plateau, il a du répondant. Ses partenaires sont tous parfaits. Notamment Isabelle Sadoyan, illuminée par la tendresse, et Anne Loiret, d’une subtilité toute de douceur et de compassion. C’est Ladislas Chollat, un metteur en scène à la fois très précis et très à l’écoute, qui les a dirigés. A la fin, les spectateurs se lèvent, n’en finissent pas d’applaudir. Robert Hirsch salue. On dirait un enfant facétieux qui vient, encore une fois, de nous jouer un bon tour. (Théâtre de l’Oeuvre - Paris).
Signaler
  • 1
  • 2
  • 3
  • Que pensez-vous du site ?
  • Plan du site
  • Écrire sur une pièce non référencée
  • Écrire sur une pièce plus jouée
  • Critiques de théâtre
  • Quel site de réservation choisir ?
  • Interviews et articles de la Rédaction
  • Comédie Française
  • Avis de spectateurs
  • Les Tomates AuBalcon 2015
  • Expositions Temporaires
  • Les meilleures pièces
  • AuBalcon.fr dans la presse
  • Qui sommes nous ?
  • Les Triomphes AuBalcon 2016
  • Contactez-nous
Design By Sistart - Intégré par iKadoc