Une période incontournable.
On peut (comme moi) être indifférent à l'art déco (et encore plus à l'art nouveau) mais être conscient de l'importance qu'ils ont eu sur notre société actuelle -particulièrement sur l'aspect textile. Or ici, tout est mélangé, et si on ne s'y connait pas bien, il est difficile de comprendre l'exposition qui est un véritable labyrinthe -fléché.

Si bien que, même si l'exposition est très riche en œuvres (de qualité) on s'ennuie. L'exposition paraîtrait moins longue si elle était plus claire.

Je ne connaissais pas du tout ce spectacle. Je n'étais même pas venu le voir.

Suite à un concours de circonstance, je me suis retrouvé à voir ce spectacle à la place d'un autre. Je partais énervé et plein d'a priori négatifs. Quelle surprise ! J'ai passé une superbe soirée. Le concept est très bon. Les exercices d'impro pas lassant et agréables pour le public. L'invité a une véritable place, ni trop, ni pas assez. Le contact humain avec le public est parfait. Et comme c'est de l'impro, on peut y retourner souvent.

Très content de ma soirée qui partait pourtant au plus mal. Merci à la Nouvelle Seine qui a su être parfaite dans le rapport avec le client.

Une pièce follement riche.

A la manière du spectacle de Galienne sur sa propre vie, Christian Lucas réalise un spectacle sur sa rencontre avec la femme qu'il admirait le plus : Marguerite Duras. Cette rencontre a t-elle réellement eu lieu ? Nous ne le sauront jamais. Mais à travers une petite galerie de personnages, le comédien livre à lui tout seul une véritable performance. Le jeu d'acteur est superbe. Mais l'écriture du spectacle, à la manière de celle de Marguerite Duras, et du flux de conscience intérieur de ses personnages, est aussi remarquable.
La mise en scène très contemporaine se dévoile au fur et à mesure, pour nous prouver qu'elle était la réponse évidente pour occuper l'espace. L'espace à la fois vide et plein, au loin la mer. L'espace intérieur mais aussi l'espace physique. Il y a avait une véritable présence. J'ai vu Duras.

En somme, une découverte inattendue et superbe.

Une exposition très intéressante, et bien expliquée sur les débuts du cinéma.
Très riche et dense, le spectateur est peut être submergé de trop de chose, et s'il n'est pas fin amateur de la machine cinéma, il se lassera vite.

L'exposition rappelle grandement celle du grand Palais : Frères Lumière, le cinéma inventé ; à l’exception que cette dernière très chargée était plus vaste, plus aérée. Les questions de couleur, de trucages étaient posées. Ici seule la camera et le projecteur intéressent.
Le parcours se fera donc vite pour un non passionné.

Deux acteurs de talents dans une mise en scène intelligente.

Le décor et le jeu des acteurs sont en apparence banals, mais s'ils sont analysés se révéleront être bien plus travaillés qu'il n'y parait. C'est ainsi, très agréable, puisqu'on ne les remarque pas pendant la pièce. La perspicacité de cette invisibilité est de laisser le spectateur ressentir des émotions face à l'humanité actuelle. réfléchir sur l'aventure humaine à travers un homme et une femme.
La supériorité des éléments contre l'homme est distillée finement.

Hélas la salle était loin d'être remplie. Dommage pour cette pièce qui mérite d'être vue.