Un show (spectacle) délirant !
Un mise en scène déjantée. De bons chanteurs, à la fois très bon musiciens.

Un rythme qui ne baisse pas en intensité. Tant dans les chansons, choisies à la perfection, que dans la mise en scène et les décors, complètements adaptés. J'aurais aimé deux trois chansons en plus. Mais est-ce parce que c'est bien que c'est trop court ? Ou le principe de base des traductions de paroles est délaissé au profil de l'histoire qui se construit sur scène ?

Quoiqu'il en soit, c'est un spectacle que je conseille vivement.

Point d'humanité dans l'histoire.
Le fil conducteur de départ, qui ne mène vite, plus nul part, si ce n'est aux jeux de mots, est celui de l'histoire du monde, l'histoire de la création de la société des hommes, du bien, du mal. Du mâle ?

Le lieu est tout à fait adapté à la musique mais j'ai tout de même eu du mal à comprendre toutes les paroles. Est ce grave quand la musique est si entraînante ?
Avec une mise en scène réglée et rythmée, les épis noirs ne déçoivent pas. Pour leurs vingt-cinq ans, les épis noirs sont toujours aussi proches du public. Et ce, jusqu’au bout.

Tout tourne autour d'Isabelle Carré.
Et c'est une chance, elle est formidable et possède de nombreux points commun avec Audrey Hepburn.
L'histoire est touchante et passe assez vite. Le texte est, je pense, la synthèse parfaite de plusieurs éléments essentiels. Isabelle Carré sait trouver un rythme qui captive, et c'est remarquable pour un stand-up sans blagues. L'histoire est douce. Elle se passe en deux secondes. Deux secondes qui paraissent une heure. Court moment pendant lequel Audrey Hepburn a imaginé la probable rencontre avec son père.

La mise en scène colle bien au propos, mais les décors ne sont hélas que de maigres restes d'Avant de s'envoler, l'autre pièce du théâtre de l'Oeuvre.
Néanmoins, la jolie performance d'Isabelle Carré est tout à fait appréciable.

L'heure du conte.
C'est comme une histoire qui serait lue, mais sans livre.

Pour des émotions en live. Les sentiments que les acteurs expriment et font ressentir sont très forts. Mais à la différence avec une simple lecture, ici, les deux très bons acteurs se sont imprégnés de l'histoire. L'un occupe l'espace comme personne, l'autre pose sa voix comme pas deux. Ce duo est remarquable, l'histoire touchante.

Amateurs de petites histoires avant d'aller dormir, vous pouvez foncer.

Je n'attendais rien de cette exposition. Elle est très courte.
Mais elle est aussi superbe.

Le spectateur s'invite dans la partie "mobilier" du grand architecte Jean Nouvel (Entre Paris, Dubaï, New-York ...). Or ici, il a tous les droits. Admirer. Sentir. Regarder. Et même toucher, s’asseoir, caresser !
L'univers de cet artiste vivant est particulier. L'exposition est très agréable alors que le mobilier pas du tout. Froid, métallique, les tables ont les mêmes que les paillasses de sciences-nat' et les meubles font penser aux salles de meurtres de Dexter. Même les lumières, qui sont portant douces prennent des apparences violentes.
Une très belle découverte.