- Exposition
- Cinémathèque française
- Paris 12ème
Expo De Méliès à la 3D : La Machine Cinéma
- Cinémathèque française
- 51, rue de Bercy
- 75012 Paris
- Bercy (l.6, l.14)
Grâce à ses collections, parmi les plus riches au monde, la Cinémathèque française présente une exposition inédite sur l'histoire de la technique et sur les métamorphoses successives de l'image animée, de la fin du XIXe siècle jusqu'à l'ère numérique.
Projecteurs, caméras, matériels de studio et de laboratoire, archives, films rares, ... seront dévoilés dans un parcours à la fois esthétique, technologique et historique ponctué de projections, de sons et de machines en fonctionnement ou en simulation.
L'exposition contient des pièces uniques : les premières caméras de Marey, Lumière et Méliès, la belle Technicolor des grands classiques hollywoodiens, la caméra de Jean-Luc Godard, la torpille sous-marine d'Océans, la machine de Microcosmos, les luxueuses et modernes Panavision et les plus récents appareils numériques… Et aussi : des projecteurs de tous formats, certains en fonctionnement, le haut-parleur original du Chanteur de Jazz (1927) dont on pourra entendre les sons, la première télévision (1930) et des dizaines de films rares en projection – films muets, sonores, en couleurs, en 3D… – accompagnés de programmes expliquant le fonctionnement de ces machines intrigantes.
On verra comment la technique engendre des formes inédites, et réciproquement, comment la recherche esthétique – le désir de voir de nouvelles images – donne naissance à de nouveaux appareils ou procédés.
Elle a juste mis en scène des caméras et autres machines de ses collections. C'est une exposition qui reste réservée aux connaisseurs. Heureusement que j'ai eu la chance d'avoir une visite guidée qui m'a permis de décoder certaines machines. J'avais vraiment préféré l'expo du grand palais qui était plus accessible.
C'est un peu le reproche que je ferais aux expos de la cinémathèque. Elles sont généralement très fournies. ça ravit certainement beaucoup d'amateurs éclairés mais ça laisse de côté certains ...
Très riche et dense, le spectateur est peut être submergé de trop de chose, et s'il n'est pas fin amateur de la machine cinéma, il se lassera vite.
L'exposition rappelle grandement celle du grand Palais : Frères Lumière, le cinéma inventé ; à l’exception que cette dernière très chargée était plus vaste, plus aérée. Les questions de couleur, de trucages étaient posées. Ici seule la camera et le projecteur intéressent.
Le parcours se fera donc vite pour un non passionné.
