Ses critiques
63 critiques
6/10
Une soirée sympathique avec quelques sketchs bien trouvés qui plairont aux fans du genre (je vais éviter de vous spoiler d'autant que la plupart des sketchs réussis se trouvent sur internet).
Cependant, la qualité est parfois inégale et l'ensemble un peu brouillon, à se demander si cela ressemble plus à une accumulation de sketchs qui auraient pu être écrits pour ONDAR qu'à un véritable spectacle (la thématique écologique n'étant souvent qu'un prétexte pour passer d'un sketch à l'autre).
Cependant, la qualité est parfois inégale et l'ensemble un peu brouillon, à se demander si cela ressemble plus à une accumulation de sketchs qui auraient pu être écrits pour ONDAR qu'à un véritable spectacle (la thématique écologique n'étant souvent qu'un prétexte pour passer d'un sketch à l'autre).
7/10
Avec autant de critiques dithyrambiques sur ce site, j'ai peut-être haussé mes exigences vis-à-vis de ce spectacle.
Il est vrai que ce fut très plaisant de découvrir (oui je débute) Marivaux avec cette troupe sympathique dont les rôles siéent à merveille aux acteurs. Il est vrai également que la pièce s’adapte très bien à une mise en scène contemporaine et qu’on y trouve de jolies références dans le jeu et les tics de langages ainsi que de petites séquences vidéos assez drôles.
Seulement quitte à vouloir faire moderne, pourquoi laisser Silvia dans un rôle de fille fragile, stéréotype d’une société patriarcale qui n’est plus la nôtre ? A défaut de trahir le texte original (respecté au mot près), un jeu moins ampoulé, comme le fit à merveille son frère, aurait été intéressant. Enfin, si le texte est bien écrit et a bien vieilli, il faut avouer que l'intrigue est assez faible et prévisible. Cependant, cela n’empêche pas de passer un bon moment.
Il est vrai que ce fut très plaisant de découvrir (oui je débute) Marivaux avec cette troupe sympathique dont les rôles siéent à merveille aux acteurs. Il est vrai également que la pièce s’adapte très bien à une mise en scène contemporaine et qu’on y trouve de jolies références dans le jeu et les tics de langages ainsi que de petites séquences vidéos assez drôles.
Seulement quitte à vouloir faire moderne, pourquoi laisser Silvia dans un rôle de fille fragile, stéréotype d’une société patriarcale qui n’est plus la nôtre ? A défaut de trahir le texte original (respecté au mot près), un jeu moins ampoulé, comme le fit à merveille son frère, aurait été intéressant. Enfin, si le texte est bien écrit et a bien vieilli, il faut avouer que l'intrigue est assez faible et prévisible. Cependant, cela n’empêche pas de passer un bon moment.
8/10
Un très beau texte, à la fois poétique, touchant et contemporain joué et mis en scène en toute légèreté (pas de jeu appuyé ou d'effets tape à l'oeil) faisant passer la lourdeur et la gravité du sujet.
6/10
Ma découverte de ce théâtre ne fut pas des plus heureuses. Si l'authenticité de la scène lui donne une singularité et un certain charme, qu'est ce qu'on y est mal installé. Avec une vingtaine de représentations dans une salle de 500 places, il ne reste rapidement plus que des places en galerie où banquette vétuste et jambes ballantes empêchent de profiter d'un spectacle vendu comme intimiste.
Pour ce qui est du spectacle en lui-même l'idée de lier théâtre et opéra est intéressante et le gros point positif est sur la musique avec un mini orchestre sans chef et sans partitions qui interprète les morceaux sans fausse note (bien que mon avis de profane ne soit pas des plus pertinents) et bien intégrée à la scène.
Vient donc en suite la partie théâtrale où je suis plus mitigé. Tout d’abord sur le jeu où l’on regrette plusieurs répliques savonnées mais surtout une mise en scène que je n’ai pas vraiment compris. Si certaines scènes s’enchainent bien, il y a parfois des gros problèmes de rythme. Mais surtout, entre un classicisme qu’apportent le chant, les costumes et le jeu et des moments ultra-contemporain, à l’image de la préparation d’une soirée drogue introduisant une version sous prozac de « Noi Siamo Zingarelle » qu’on attend pourtant comme un tube dans un concert, ce spectacle m’a un peu perdu.
Mais encore une fois, vous vivrez peut être un tout autre spectacle si vous êtes au premier rang…
Pour ce qui est du spectacle en lui-même l'idée de lier théâtre et opéra est intéressante et le gros point positif est sur la musique avec un mini orchestre sans chef et sans partitions qui interprète les morceaux sans fausse note (bien que mon avis de profane ne soit pas des plus pertinents) et bien intégrée à la scène.
Vient donc en suite la partie théâtrale où je suis plus mitigé. Tout d’abord sur le jeu où l’on regrette plusieurs répliques savonnées mais surtout une mise en scène que je n’ai pas vraiment compris. Si certaines scènes s’enchainent bien, il y a parfois des gros problèmes de rythme. Mais surtout, entre un classicisme qu’apportent le chant, les costumes et le jeu et des moments ultra-contemporain, à l’image de la préparation d’une soirée drogue introduisant une version sous prozac de « Noi Siamo Zingarelle » qu’on attend pourtant comme un tube dans un concert, ce spectacle m’a un peu perdu.
Mais encore une fois, vous vivrez peut être un tout autre spectacle si vous êtes au premier rang…
7/10
Si je vais revenir juste après sur les points positifs de la pièce, je ne serais pas aussi dythirambique.
Tout d'abord la disposition de la scène qui fait tant parler ne m'a pas convaincu. Outre le fait que les chaises sont inconfortables, je n'ai pas compris l'intérêt de remplacer les murs de ce salon par des rangées de spectateurs, si ce n'est de donner un côté voyeur. Dans le théâtre privé, on aurait même pu se demander si le but n'est tout simplement pas économique...
Par ailleurs, si elle se termine en apothéose, j'ai trouvé que la pièce prenait beaucoup de temps à se lancer bien que je dois l'avouer, je ne suis pas venu au Vieux Colombier dans les meilleures conditions.
Pour le profane que je suis, ce baptème Tchekhovien reste néanmoins une réussite et une belle ouverture de saison au Français. L'écrivain était un visionnaire et je l'ai compris dans cette adaptation très contemporaine et ancrée dans le réel. Il faut alors une brochette d'acteurs impeccable pour écouter ce texte du XIXe comme s'il était écrit aujourd'hui et on peut alors compter sur cette troupe impeccable de justesse et d'émotions.
Donc oui, malgré mais réserves initiales, je vous conseille cette lecture de Julie Deliquet (pour peu qu'il reste de la place...) !
Tout d'abord la disposition de la scène qui fait tant parler ne m'a pas convaincu. Outre le fait que les chaises sont inconfortables, je n'ai pas compris l'intérêt de remplacer les murs de ce salon par des rangées de spectateurs, si ce n'est de donner un côté voyeur. Dans le théâtre privé, on aurait même pu se demander si le but n'est tout simplement pas économique...
Par ailleurs, si elle se termine en apothéose, j'ai trouvé que la pièce prenait beaucoup de temps à se lancer bien que je dois l'avouer, je ne suis pas venu au Vieux Colombier dans les meilleures conditions.
Pour le profane que je suis, ce baptème Tchekhovien reste néanmoins une réussite et une belle ouverture de saison au Français. L'écrivain était un visionnaire et je l'ai compris dans cette adaptation très contemporaine et ancrée dans le réel. Il faut alors une brochette d'acteurs impeccable pour écouter ce texte du XIXe comme s'il était écrit aujourd'hui et on peut alors compter sur cette troupe impeccable de justesse et d'émotions.
Donc oui, malgré mais réserves initiales, je vous conseille cette lecture de Julie Deliquet (pour peu qu'il reste de la place...) !