Ses critiques
63 critiques
5/10
Pardon mais pour ma part, je n'ai pas accroché à cette mise en scène. Non pas que les séquences filmées me gênent, bien qu'ici elle réduise a pas grand-chose la partie réellement jouée sur scène.
Si j'ai bien capté l'esprit de cette performance, les acteurs maitrisant parfaitement cette fausse improvisation qu'il est rare de voir au français, le propos, la cohérence de l'œuvre me donnent in fine l'impression d'un gros brouillon habillement qualifié d'art comme le contemporain sait si souvent le faire.
Si j'ai bien capté l'esprit de cette performance, les acteurs maitrisant parfaitement cette fausse improvisation qu'il est rare de voir au français, le propos, la cohérence de l'œuvre me donnent in fine l'impression d'un gros brouillon habillement qualifié d'art comme le contemporain sait si souvent le faire.
8/10
S'il peut avoir ses détracteurs, Alexis Michalik est un prodige qui transforme toutes les pièces qu'il monte en un ballet plein de magie. Preuve en est cette saison où après le blockbuster grand public Edmond qui cartonne au Palais Royal, il transforme l'essai dans un univers bien plus intimiste et bricolé pour la réouverture du théâtre 13. D'ailleurs, l'humilité qu'il a en remerciant la directrice Colette Nucci qui lui a donné sa chance en 2012 est un beau geste de sa part.
Tous les codes du théâtre Michalikois/iens sont convoqués ici : des acteurs amenés à changer leurs costumes, personnages et décors dans un temps record, une intrigue difficilement résumable mais dans laquelle on plonge, ni totalement futile (le thème de la prison est abordé avec des anecdotes réelles) et ni totalement utile (il y a une naïveté que l'on pardonne car donne une légèreté nécessaire à l'envol de nos cœurs)...
A cela on rajoute un nouveau venu, le musicien Raphaël Charpentier qui vient ajouter un rythme, une couleur et une âme (qu'apportait avec encore plus de talent Kalid K l'an dernier dans les Cavaliers) bien plus utile que les séquences vidéos qui se multiplient actuellement telle une mode au théâtre.
Tous les codes du théâtre Michalikois/iens sont convoqués ici : des acteurs amenés à changer leurs costumes, personnages et décors dans un temps record, une intrigue difficilement résumable mais dans laquelle on plonge, ni totalement futile (le thème de la prison est abordé avec des anecdotes réelles) et ni totalement utile (il y a une naïveté que l'on pardonne car donne une légèreté nécessaire à l'envol de nos cœurs)...
A cela on rajoute un nouveau venu, le musicien Raphaël Charpentier qui vient ajouter un rythme, une couleur et une âme (qu'apportait avec encore plus de talent Kalid K l'an dernier dans les Cavaliers) bien plus utile que les séquences vidéos qui se multiplient actuellement telle une mode au théâtre.
5/10
Si Marie Ndiaye est sans doute une romancière de talent, le texte qu'elle nous propose ici n'est pas du tout adapté à la scène, les dialogues manquant cruellement de naturel handicapant les acteurs qui peinent à séduire.
Si Patrick Chesnais est crédible en "Opposant" roublard malgré lui (malgré plusieurs trous de mémoires), l'innocence et insouciance d'Isabelle Carré si convaincante sur grand écran passait ici pour de la froideur et de l'indifférence (pas aidée par le rôle d'anonyme de cette 'Notre Elue'). Quant aux personnages secondaires, ils sont tout simplement grossiers avec une mention spéciale pour les parents de "Notre Elue".
Dommage car le propos de la pièce, comment la politique peut faire sombrer la femme la plus honnête et intègre qu'il soit en construisant des scandales, est on ne peut plus d'actualité.
Si Patrick Chesnais est crédible en "Opposant" roublard malgré lui (malgré plusieurs trous de mémoires), l'innocence et insouciance d'Isabelle Carré si convaincante sur grand écran passait ici pour de la froideur et de l'indifférence (pas aidée par le rôle d'anonyme de cette 'Notre Elue'). Quant aux personnages secondaires, ils sont tout simplement grossiers avec une mention spéciale pour les parents de "Notre Elue".
Dommage car le propos de la pièce, comment la politique peut faire sombrer la femme la plus honnête et intègre qu'il soit en construisant des scandales, est on ne peut plus d'actualité.
6/10
Après cette avalanche d'avis dithyrambique, il en fallait bien un plus contrasté. Non pas que ce genre de spectacle ne soit pas ma tasse de thé (de quelque parfum que ce soit…), j’avais notamment passé un très bon moment devant Les Faux British (je n’avais par contre pas pu voir la précédente pièce de Haudecoeur), mais plusieurs éléments m’ont déçu dans cette comédie.
Tout d’abord, vendue comme une comédie burlesque, une bonne partie des ressorts comiques sont basés sur les clichés du 7ème art : la jeune première prête à tout pour réussir, l’acteur qui a le melon et surestimant son charisme, la technicienne forcément masculine et donc lesbienne, etc…) ou sur les ficelles du vaudeville avec son lot d’amants trompés (parmi lequel, comme par hasard, le réalisateur bedonnant amoureux de sa jeune première).
S’il y a également une poignée de gags liés aux accidents et autres erreurs d’acteurs, l’humour étant une mécanique de précision, cela manque cruellement de rythme. D’ailleurs, un gag est très réussi mais est très chronophage, tout comme la volonté de faire participer le public de figurants que nous étions. Par ailleurs, les interludes musicaux n’apportant pas grand-chose, elles donnent l’impression de faire du remplissage.
Malgré ces réserves, cette pièce offre un spectacle sympathique et Patrick Haudecoeur est, à défaut de servir une excellente comédie, un très bon comédien d’une réelle drôlerie.
Tout d’abord, vendue comme une comédie burlesque, une bonne partie des ressorts comiques sont basés sur les clichés du 7ème art : la jeune première prête à tout pour réussir, l’acteur qui a le melon et surestimant son charisme, la technicienne forcément masculine et donc lesbienne, etc…) ou sur les ficelles du vaudeville avec son lot d’amants trompés (parmi lequel, comme par hasard, le réalisateur bedonnant amoureux de sa jeune première).
S’il y a également une poignée de gags liés aux accidents et autres erreurs d’acteurs, l’humour étant une mécanique de précision, cela manque cruellement de rythme. D’ailleurs, un gag est très réussi mais est très chronophage, tout comme la volonté de faire participer le public de figurants que nous étions. Par ailleurs, les interludes musicaux n’apportant pas grand-chose, elles donnent l’impression de faire du remplissage.
Malgré ces réserves, cette pièce offre un spectacle sympathique et Patrick Haudecoeur est, à défaut de servir une excellente comédie, un très bon comédien d’une réelle drôlerie.
3/10
C'est cruel, invité dans le théâtre municipal à deux pas de chez moi, je me suis rendu à ce spectacle sans réfléchir et je vais ainsi dire tout le mal que je pense de ce spectacle dans les lignes à venir alors que j'aurais tout aussi bien pu le faire pour une longue liste d'humoristes qui ne me font pas rire et pour lesquels je n'ai pas été voir le spectacle.
Il n'empêche, bien qu'écornée ces derniers temps par quelques navets réalisés sûrement pour payer ses impôts, j'avais une plutôt bonne opinion de l'ancien inconnu, image dont il use et abuse par de multiples références. C'est hélas ce qui était le plus drôle dans ce spectacle mais autant alors aller sur youtube pour revoir ces sketchs cultes.
Pour le reste, sexisme, homophobie et racisme ordinaire sont au menu. Vous ajoutez à cela une bonne dose de blagues sur le caca ou sur la taille du sexe de Monsieur Legitimus et vous obtenez un spectacle où, à part quelques inconditionnels, le public gêné ose à peine dire oui quand l'artiste propose un rappel. A fuire donc !
Il n'empêche, bien qu'écornée ces derniers temps par quelques navets réalisés sûrement pour payer ses impôts, j'avais une plutôt bonne opinion de l'ancien inconnu, image dont il use et abuse par de multiples références. C'est hélas ce qui était le plus drôle dans ce spectacle mais autant alors aller sur youtube pour revoir ces sketchs cultes.
Pour le reste, sexisme, homophobie et racisme ordinaire sont au menu. Vous ajoutez à cela une bonne dose de blagues sur le caca ou sur la taille du sexe de Monsieur Legitimus et vous obtenez un spectacle où, à part quelques inconditionnels, le public gêné ose à peine dire oui quand l'artiste propose un rappel. A fuire donc !