Ses critiques
63 critiques
8/10
Que c'est beau !
Je n'ai pas totalement compris l'histoire (j'aurais du faire LV2 Gromolo...) mais là n'est pas l'essentiel car se sont les corps et décors que nous venons contempler dans ce spectacle mêlant tous les ingrédients du cirque contemporain (magie, danse, situations clownesque,...) scénarisés de manière cohérente et.... encore une fois, que c'est beau !
Je n'ai pas totalement compris l'histoire (j'aurais du faire LV2 Gromolo...) mais là n'est pas l'essentiel car se sont les corps et décors que nous venons contempler dans ce spectacle mêlant tous les ingrédients du cirque contemporain (magie, danse, situations clownesque,...) scénarisés de manière cohérente et.... encore une fois, que c'est beau !
5/10
Plutôt qu'une note, j'en donnerai 2 : un bon 6 pour Victoria Chaplin et un petit 4 pour Jean-Baptiste Thierrée.
Ce dernier, s'il est sympathique avec ses accoutrements et accessoires drôles et poétiques, n’enchaine que des tours vus et revus (apparition de lapins ou découpage d’assistante)… quand il les réalise. Son principal running gag étant de NE PAS jongler avec 3 balles, se déplacer en monocycle... des actions déjà peu impressionnantes. Je vous épargne enfin les numéros où il dévoile le contenu de ses différentes valises qui ne servent en fait que de meubler le temps que Charlie Chaplin junior change de costume.
Mme James Thierrée sauve en effet ce spectacle avec ses numéros basés sur la construction de machines auxquelles elle donne vie de manière créative mais non sans maladresses, surement dues à un spectacle peu répété car (re)monté dans l’urgence suite à l’annulation de Noveciento.
- Spectacle vu en novembre 2016 -
Ce dernier, s'il est sympathique avec ses accoutrements et accessoires drôles et poétiques, n’enchaine que des tours vus et revus (apparition de lapins ou découpage d’assistante)… quand il les réalise. Son principal running gag étant de NE PAS jongler avec 3 balles, se déplacer en monocycle... des actions déjà peu impressionnantes. Je vous épargne enfin les numéros où il dévoile le contenu de ses différentes valises qui ne servent en fait que de meubler le temps que Charlie Chaplin junior change de costume.
Mme James Thierrée sauve en effet ce spectacle avec ses numéros basés sur la construction de machines auxquelles elle donne vie de manière créative mais non sans maladresses, surement dues à un spectacle peu répété car (re)monté dans l’urgence suite à l’annulation de Noveciento.
- Spectacle vu en novembre 2016 -
Afficher le commentaire
5/10
Une pièce très froide, dommage pour une comédie bien que sociale.
Entre une Jill interprétée de manière très monocorde (un automate criant fort à chaque scène), un papa/Elvis certes drôle mais chantant affreusement mal et un texte pas assez drôle et/ou pas assez social (Ken Loach et les Monty n'ont pas trop à s'inquiéter), ce "classique" contemporain m'interroge sur le théâtre anglais si souvent loué.
Entre une Jill interprétée de manière très monocorde (un automate criant fort à chaque scène), un papa/Elvis certes drôle mais chantant affreusement mal et un texte pas assez drôle et/ou pas assez social (Ken Loach et les Monty n'ont pas trop à s'inquiéter), ce "classique" contemporain m'interroge sur le théâtre anglais si souvent loué.
7/10
Si la pièce met un peu de temps à se mettre en route, elle nous offre ensuite un festival grâce aux qualités comiques insoupçonnées de Shakespeare, aidées par une traduction contemporaine mais visiblement fidèle, à une mise en scène énergique et surtout à la qualité de jeu, parfois surprenante, de ses comédiens.
Si l'on passe un bon moment, le message proposé par cette nuit des rois passe au second plan mais cela n'est pas bien grave.
Une pièce qui gagnerait à être jouée davantage.
Si l'on passe un bon moment, le message proposé par cette nuit des rois passe au second plan mais cela n'est pas bien grave.
Une pièce qui gagnerait à être jouée davantage.
7/10
C'est une pièce qui démarre légèrement, une histoire d'amour naissante avec ce grain de sel idéologique qui sera à l'origine de quelques scènes boulevardières entre quiproquos et secrets (à défaut de maitresse) à cacher, les amis "extrémistes" caricaturaux venant ponctuer l'histoire de quelques clichés entre deux flashs info de BFM. On se demande alors, bien que l'on passe un bon moment, s'il sera vraiment question de politique, ce qui est censé faire l'originalité de la pièce.
Arrive alors la seconde partie de la pièce où l'affrontement a bien lieu et ce qui fait tout l'intérêt de ce débat entre les deux amants, c'est que leurs avis sont moins tranchés. Le militant frontiste, à des années-lumière du fasciste comme il est si souvent représenté, rappelle ici une sorte de Florian Philippot chic qui expose son argumentaire de manière très sensée (comme Mado, on se perd même l'espace d'un instant à se poser des questions).
On commence alors à toucher à un débat intéressant, quoiqu'un gâché par le retour des copains grotesques (aussi bien dans le propos que dans le jeu), qui sera malheureusement stoppé net par un "élément de résolution" un peu trop brutal et facile (la "situation finale", pour ne rien spoiler, soit par contre bien trouvée).
Dommage, la pièce aurait gagné à se conclure de manière plus intelligente, je reste sur ma faim, mais je suis sur qu'elle aura déjà nourri un public plus large et pas forcément politisé.
Arrive alors la seconde partie de la pièce où l'affrontement a bien lieu et ce qui fait tout l'intérêt de ce débat entre les deux amants, c'est que leurs avis sont moins tranchés. Le militant frontiste, à des années-lumière du fasciste comme il est si souvent représenté, rappelle ici une sorte de Florian Philippot chic qui expose son argumentaire de manière très sensée (comme Mado, on se perd même l'espace d'un instant à se poser des questions).
On commence alors à toucher à un débat intéressant, quoiqu'un gâché par le retour des copains grotesques (aussi bien dans le propos que dans le jeu), qui sera malheureusement stoppé net par un "élément de résolution" un peu trop brutal et facile (la "situation finale", pour ne rien spoiler, soit par contre bien trouvée).
Dommage, la pièce aurait gagné à se conclure de manière plus intelligente, je reste sur ma faim, mais je suis sur qu'elle aura déjà nourri un public plus large et pas forcément politisé.