- Théâtre contemporain
- Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées
- Paris 8ème
La Cuisine d'Elvis

- Pierre Maillet
- Cécile Bournay
- Matthieu Cruciani
- Marie Payen
- Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées
- 2bis, Avenue Franklin D. Roosevelt
- 75008 Paris
- Franklin D. Roosevelt (l.1, l.9)
La vie, c’est un truc bizarre, non ?
Un trio familial perturbé par un pâtissier de passage… Comédie anglaise et sociale, La Cuisine d’Elvis doit autant à Ken Loach qu’aux Monty Python. Pierre Maillet concocte un cabaret fort en piment des tendresses et des névroses des gens.
Le patriarche se souvient d’Elvis. C’était ça, son ancien métier avant la chaise roulante : sosie de Presley. Sa fille Jill, adolescente de quatorze ans, s’abandonne dans la nourriture, se passionne pour l’art culinaire. La mère, Victoria, plutôt anorexique, est assoiffée de sexe et d’alcool, paumée comme tout le monde.
Un jeune homme, Stuart, superviseur de pâtisseries au corps de rêve, vient dévaster la tranquillité relative du trio familial. Tout explose, part en vrille. Les idées reçues, les stéréotypes volent en éclats. Comédie anglaise et sociale, La Cuisine d’Elvis doit autant à Ken Loach qu’aux Monty Python.
Entre une Jill interprétée de manière très monocorde (un automate criant fort à chaque scène), un papa/Elvis certes drôle mais chantant affreusement mal et un texte pas assez drôle et/ou pas assez social (Ken Loach et les Monty n'ont pas trop à s'inquiéter), ce "classique" contemporain m'interroge sur le théâtre anglais si souvent loué.