- Petite Comédie
- Théâtre Fontaine
- Paris 9ème
Silence, on tourne

- Patrick Haudecoeur
- Philippe Uchan
- Véronique Barrault
- Isabelle Spade
- Nassima Benichou
- Adina Cartianu
- Gino Lazzerini
- Patricia Grégoire
- Théâtre Fontaine
- 10, rue Pierre-Fontaine
- 75009 Paris
- St-Georges (l.12)
Une équipe de cinéma délirante en plein tournage. Mais hélas, rien, non vraiment rien ne va se dérouler comme prévu…
Comment rattraper l'irrattrapable ? Comment réparer l'irréparable ?
Après Thé à la Menthe ou t'es Citron, la version cinématographique des gaffes en coulisses et sur les tournages ?
Patrick Haudecoeur était déjà l'auteur et le metteur en scène de Thé à la Menthe ou t'es Citron, Molière 2011 de la pièce comique, jouée plus de 1 800 fois.
La critique de la rédaction : 7.5/10. J'ai apprécié cette comédie complètement barrée.
Ce n'est pas trop mon genre de pièces à l'origine quand l'humour est très appuyé et que l'histoire passe au second plan pour donner lieu à une mitraillette de gags. Mais là j'ai rigolé à de nombreuses reprises. C'est efficace, déjanté, souvent à la limite de la lourdeur.
Il y a beaucoup de comique de répétition comme avec cet acteur transparent que personne ne remarque "Il est où Philippe ?".
Le décor de cinéma est très bien exploité et chacun de ses éléments parvient à nous surprendre à un moment ou un autre. Un petit groupe de musique égaye la soirée en s’immisçant dans les scènes.
Patrick Haudecoeur et sa bande ont beaucoup de plaisir à jouer et c'est communicatif, notamment lorsqu'ils prennent à partie le public.
J'ai seulement regretté quelques coupures qui auraient pu être faites au montage.
Si vous aimez les comédies sans prise de tête, n'hésitez pas !
Voici les ingrédients de base de cette pièce.
Les comédiens donnent une belle énergie et de la gaité à la pièce qui se veut bon enfant.
Le problème pour moi sont les blagues attendues, très attendues qui empêchent toute surprise et plaisir.
J'ai bien conscience que la salle riait beaucoup, je ne dois pas être la spectatrice idéale pour ce genre de spectacle. Mais 40 fois le "il est où machin" je n'en pouvais plus.
Ça manque de subtilité, de finesse, d'écriture, de jeu, un peu de tout pour me faire passer une bonne soirée. Ce fut sympathique mais j'ai perdu mon temps. J'ai l'impression d'avoir dîné chez une vieille tante avec tonton Gérard qui fait ses blagues grivoises.
Le petit groupe de jazz c'est aussi sympa mais l'enlever permettrait de gagner un peu sur la longueur.
2 heures dans ces conditions c'est long...
À voir... et éviter de se mettre au premier rang si on ne veux pas être désigné volontaire.
Mention spéciale aux comédiens tous excellents, avec mention spéciale pour les femmes encore plus que les hommes. Grâce à eux, on sort avec un peu plus de satisfaction que de regrets.
Ne boudons pas le plaisir d'un joyeux moment de loufoquerie... surtout vers la fin. Car la pièce tarde à trouver le rythme et le ton déjanté que lui prêtent ses auteurs.
La première heure est surtout faite de situations quelque peu convenues qui sentent le déjà vu et de facilités dans le texte qui ne sont pas d'une drôlerie immédiate. Ça entre, ça sort, ça s’enchaîne comme une mécanique bien huilée, sans se déchaîner non plus. Puis vient l'élément déclencheur, cette trouvaille d'aller chercher un figurant dans la salle. Enfin ça s'accélère et le spectacle décolle vers la loufoquerie qu'il revendique.
Enfin, on rit de bon coeur, enfin la sauce prend entre la troupe et une salle complice. Il est temps de pardonner la petite heure ou sans s'ennyuer, on guettait un verbe et une verve comique plus indiscutables. Qu'est ce qu'on attendait pour être heureux? Rien d'autre que ce moteur, action.