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Sabine Piano Panier
Sabine Piano Panier
Héroïne
46 ans
5 espions
espionner Ne plus espionner
Jamais loin d'une salle de spectacle, et toujours au premier rang !
Mes coups de coeur théâtre sont à découvrir sur mon blog Pianopanier, ainsi que des interviews d'artistes (l'interview 12 coups!)..
Son blog : http://pianopanier.com/
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Ses critiques

87 critiques
Rimbaud Verlaine, Eclipse Total

Rimbaud Verlaine, Eclipse Total

7,5/10
34
Nous sommes à l’automne 1781. Paul Verlaine, auteur de son premier recueil de Poèmes Saturniens vient d’épouser Mathilde, 17 ans, lorsqu’il rencontre Arthur Rimbaud, 17 ans également…

Coup de foudre, début d’une passion dévorante qui sera ponctuée d’escapades entre Bruxelles, Paris et Londres, de ruptures, de retrouvailles, de rixes, d’étreintes, de coups de couteaux et de revolvers, de shoots d’opium et de cuites à l’absinthe... Une histoire de couples avec un « s » donc, Verlaine oscillant constamment entre Mathilde et celui qu’il prénomme « Rimb ».
Eprouver tout ce que l’homme est capable d’éprouver, laisser le poète retranscrire ses émotions avec des mots… A l’origine il y eut un pacte entre les deux artistes qui s’étaient juré de « connaître un absolu ». Au-delà d’un simple biopic, le spectacle propose une réflexion sur le génie de l’artiste : est-il nécessairement lié à la transgression, à une forme d’auto-destruction ?

Didier Long qui n’était pas remonté sur scène depuis un quart de siècle a eu la bonne idée de se distribuer dans le rôle de Paul Verlaine. Tout en finesse, il n’est qu’hésitations, entre une Jeanne Ruff discrète et fragile et un Julien Alluguette solaire, insolent, presque animal. On sort de là remonté à bloc, ayant enfin compris d’où viennent les plus beaux vers de la langue française.
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Honneur à Notre élue

Honneur à Notre élue

5/10
141
Longiligne, incandescente, angélique dans son tailleur-pantalon blanc cassé, Isabelle Carré est l’élue d’un petit port de province. Elue de leur cœur, élue dans leur histoire et dans leur ADN ; personne dans son fief ne la désigne autrement qu’en ces termes : « Notre Elue ». Pas même l’Opposant (un Patrick Chesnais qui semble au bord de la dépression). Celui-ci lorgne sur sa place, il se voit déjà « futur Notre Elu ». Pas facile de se présenter contre un exemple de probité, d’intégrité, d’honnêteté, d’exemplarité. Comment faire, lorsqu’on est –animal politique oblige- assoiffé de pouvoir ? Point de salut hors l’ignominie. Aucune alternative, tous les coups sont permis, même les plus bas : c’est bien connu.

L’opposant invente donc « le truc franchement dégueulasse » qui mettra sa rivale au tapis. C’est alors que le plus inconcevable se produit : Notre Elue se laisse calomnier sans rétorquer. Drapée dans la posture de celle qui ne rend pas les coups, celle qui est incapable de faire de la politique autrement que de façon honnête.

En ces périodes pré-électorales, le spectacle pourrait nous offrir une fable délicieuse. Malheureusement, la mise en scène ne parvient pas à nous embarquer au cœur du système. Les luttes de pouvoir nous ennuient plus qu’elles ne nous passionnent, et ce n’est pas seulement parce qu’on est lassé de « Nos Elus »…
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Alma Mahler, éternelle amoureuse

Alma Mahler, éternelle amoureuse

7/10
27
Auteur, metteur en scène et comédiens se sont ligués pour « faire revivre » la truculente Alma Mahler. Cette femme fascinante que ses amis avaient surnommée « la veuve des Quat’zArts », rédige au soir de sa vie ses mémoires. Elle revient sur les moments forts vécus avec Klimt, Mahler, Kokoschka, Gropius, Werfel… L’admiration, l’amour, les scènes orageuses, les épreuves, les deuils, la frustration sont évoqués avec réalisme et humour. Très vite, nous tombons sous le charme de cette femme qui fit de « la survie un art », qui aurait voulu être la première femme à composer un opéra, et nous a laissé quelques Lieder.
« Il aimait ma musique, il aimait mon talent. Il était persuadé, comme moi, que je serais la première femme à écrire un grand opéra ».

Geneviève Casile, très émouvante, nous offre une prestation de haut vol. Julie Judd, en Alma jeune, est convaincante et Stéphane Valensi alterne avec aisance les rôles de l’éditeur américain et des hommes géniaux qu’Alma a aimés, épousés,trompés, quittés, perdus…

Aller à la découverte de ce spectacle à la scénographie très réussie, c’est retrouver, dans la Vienne de la Belle Epoque et au contact d’Alma, la vie intellectuelle et artistique si intense et si chère à Stefan Zweig…
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Providence

Providence

8/10
17
Contrairement aux apparences, Providence n’est pas le titre d’un roman d’Olivier Cadiot, mais un recueil de quatre récits. Un personnage s’en prend à l’auteur qui l’a créé puis abandonné ; un jeune homme se transforme d’un coup en vieille dame ; une jeune artiste perd ses illusions en montant à la capitale ; un vieil homme perdu fait une conférence pour prouver qu’il a encore toute sa tête. Ludovic Lagarde s’est emparé de ce matériau solide et touffu : il l’a tordu, démantelé, déformé, pour en extraire un objet théâtral rare et un peu déconcertant, avouons-le. Sur scène, Laurent Poitrenaux nous accueille chez lui, dans sa maison de bord d’un lac. On apprend à l’occasion que « lac » signifie « dépression » en sanskrit, et notre gaillard semble aussi proche de l’un que de l’autre. Deux énormes appareils à bandes magnétiques et quatre baffles high-tech pour tout mobilier : le son, la musique, les bruits sont autant de personnages qu’on ne perd ni des yeux ni des oreilles.

Laurent Poitrenaux commande à distance ses engins, construisant des sortes de mini-opéras, en même temps que son corps se transforme en celui d’une jeune fille, puis d’une vieille dame, puis de deux marquises jumelles… Qui n’a pas vu Laurent Poitrenaux sur scène ne sait pas encore ce que bouger son corps veut dire. Qu’importent le propos parfois nébuleux, la densité du texte qui risque de nous perdre : ce spectacle est une odyssée sensorielle et… providentielle !
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26000 Couverts, A bien y réfléchir...

26000 Couverts, A bien y réfléchir...

8/10
26
C’est l’histoire d’une troupe de théâtre qui répète son prochain spectacle sur la mort. C’est l’histoire d’un parasol emporté par le mistral qui s’apprête à en décimer plus d’un. C’est l’histoire d’un assassinat en direct : règlement de comptes au sein des 26 000 couverts. C’est l’histoire de Javier, le clarinettiste mexicain de la troupe (vrai clarinettiste, mais faux mexicain) rattrapé par des dealers de coke armés jusqu’aux dents. C’est l’histoire de Madame Hérisson et de Monsieur Lapin qui donnent un cours de « Recyclown »…

Á bien y réfléchir, et puisque vous soulevez la question, il faudra quand même trouver un titre un peu plus percutant (eh oui, même le titre est délirant) c’est toutes ces histoires, et plein d’autres encore. Emboitées les unes dans les autres, façon poupées russes. C’est le théâtre dans le théâtre dans le théâtre dans le théâtre…
« C’est pas un spectacle : c’est un début d’idée pour un spectacle de rue qui aura lieu dans un an. »

Une sorte de joyeux bazar né dans la rue, atterri pour notre plus grand bonheur sur la scène du Monfort. Avec les 26 000 couverts, tout est possible. Avec les 26 000, on ne sait jamais qui est qui : lequel des six metteurs en scène au plateau est-il Philippe Nicolle, le véritable et audacieux chef d’orchestre ? Avec les 26000, on ne sait pas trop bien qui fait quoi : les spectateurs interrogés en bord plateau restent bouche bée de s’entendre porter aux nues les artistes ; ils ne parlent pas et pourtant leurs réponses fusent. Avec les 26000, on ne sait jamais vraiment où l’on va, et c’est sans doute cela qui nous plaît le plus.
26000 couverts, à bien y réfléchir, critique Pianopanier, Monfort Théâtre

« Perdre de vue la mort, c’est perdre le sens de la vie. »

De fins alternatives en « presque fins », le thème de la mort annoncé en teaser est omniprésent. Chez les 26000 couverts on crève par pendaison, on succombe par empoisonnement, on s’offre une mort accidentelle à la ventoline, on rend l’âme électrocuté, brûlé, assassiné, on trompe la mort à coup de gnôle et on ose même lui claquer la bise…
« Á force de parler de la mort au théâtre, elle finit par arriver ». Bousculant tous les codes, se raillant même du plus sacré, les 26000 nous étonnent, nous surprennent, nous hallucinent, nous déconcertent, nous épatent… et surtout nous font rire de la mort. Avec les 26000, on peut mourir sur scène, et même plusieurs fois de suite : c’est la magie du théâtre (dans le théâtre) !
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