Ses critiques
601 critiques
5/10
J'ai été bien déçue par cette pièce, en dehors des costumes des dames,
Le texte était peu avenant et les répliques un peu trop "contemporaines" !
Les comédiens semblaient sortir des "Trois mousquetaires", ils ne semblaient pas investis dans leurs personnages.
Le texte était peu avenant et les répliques un peu trop "contemporaines" !
Les comédiens semblaient sortir des "Trois mousquetaires", ils ne semblaient pas investis dans leurs personnages.
8/10
Vincent peint, Théo vend, ils ont un amour fraternel indéniable et sans réserve.
Difficile d’être le frère d’un génie ! il faut le protéger de lui et des autres, les amours compliquées de Vincent, son licenciement de chez Goupil, il ne supporte pas que l’art soit une marchandise ! et puis Vincent pour suivre la tradition familiale veut devenir pasteur, mais il est instable, irritable. Il en faut de la patience…
Ses crises de démence, sa dépression, Théo tente en vain de gérer mais fait en sorte que Vincent ne manque de rien. Ils se retrouvent à Paris, avec toujours le même bonheur, Théo n’a pas une grande santé non plus. Il se rend bien compte que son frère va de plus en plus mal, il lui fera rencontrer le docteur Gachet. Vincent s’entendra bien avec lui, mais sa folie l’emportera. Théo malade, le rejoindra quelques mois plus tard. Sa veuve fera transférer sa dépouille auprès de Vincent. Elle s’occupera de faire connaître l’œuvre de son beau-frère.
D’après la correspondance des deux frères Van Gogh. Ghislain Geiger campe un Théo solide, humain, Julien Séchaud est le fragile Vincent, toujours prêt à aider les autres, mais en proie à des crises de démence impressionnantes.
Un spectacle émouvant, interprété avec beaucoup d’intensité et de délicatesse.
Difficile d’être le frère d’un génie ! il faut le protéger de lui et des autres, les amours compliquées de Vincent, son licenciement de chez Goupil, il ne supporte pas que l’art soit une marchandise ! et puis Vincent pour suivre la tradition familiale veut devenir pasteur, mais il est instable, irritable. Il en faut de la patience…
Ses crises de démence, sa dépression, Théo tente en vain de gérer mais fait en sorte que Vincent ne manque de rien. Ils se retrouvent à Paris, avec toujours le même bonheur, Théo n’a pas une grande santé non plus. Il se rend bien compte que son frère va de plus en plus mal, il lui fera rencontrer le docteur Gachet. Vincent s’entendra bien avec lui, mais sa folie l’emportera. Théo malade, le rejoindra quelques mois plus tard. Sa veuve fera transférer sa dépouille auprès de Vincent. Elle s’occupera de faire connaître l’œuvre de son beau-frère.
D’après la correspondance des deux frères Van Gogh. Ghislain Geiger campe un Théo solide, humain, Julien Séchaud est le fragile Vincent, toujours prêt à aider les autres, mais en proie à des crises de démence impressionnantes.
Un spectacle émouvant, interprété avec beaucoup d’intensité et de délicatesse.
8,5/10
2022, Léo fait des études de médecine, mais son rêve absolu c’est d’être comédien, il va donc passer une audition, mais pris par le trac il s’évanouit, et se réveille… au 17ème siècle en compagnie de comédiens, et pas des moindres, ceux de Molière et de son Illustre Théâtre !
Bien sûr, il va devoir expliquer certains anachronismes, tel son jean, et sa passion pour les Beatles ! Il s’en sort très bien, et la jeune Armande Béjart n’est pas insensible à son charme, et ce qui ne gâche rien elle ressemble à sa petite amie du XXIème siècle !
Molière décide d’engager ce jeune homme comme homme à tout faire et comédien, Léo connait bien la fin de l’histoire, et malgré tout il joue le jeu, se laisse séduire, se lie d’amitié avec Gros René mari de Marquise. Il poussera Molière et la troupe à partir à Paris on ne peut pas échapper à l’Histoire !
Pierre-Olivier Scotto et Jean-Philippe Daguerre, ont écrit une belle pièce sur l’amour du théâtre, sur notre « patron » Molière dont on souffle les 400 bougies cette année. Il y a du panache, de l’humour, de l’action, bravo pour les costumes et les décors, la mise en scène de Jean-Philippe Daguerre est dynamique, drôle, un vrai travail de troupe ! On s’amuse, on est ému, les comédiens sont excellents.
Bien sûr, il va devoir expliquer certains anachronismes, tel son jean, et sa passion pour les Beatles ! Il s’en sort très bien, et la jeune Armande Béjart n’est pas insensible à son charme, et ce qui ne gâche rien elle ressemble à sa petite amie du XXIème siècle !
Molière décide d’engager ce jeune homme comme homme à tout faire et comédien, Léo connait bien la fin de l’histoire, et malgré tout il joue le jeu, se laisse séduire, se lie d’amitié avec Gros René mari de Marquise. Il poussera Molière et la troupe à partir à Paris on ne peut pas échapper à l’Histoire !
Pierre-Olivier Scotto et Jean-Philippe Daguerre, ont écrit une belle pièce sur l’amour du théâtre, sur notre « patron » Molière dont on souffle les 400 bougies cette année. Il y a du panache, de l’humour, de l’action, bravo pour les costumes et les décors, la mise en scène de Jean-Philippe Daguerre est dynamique, drôle, un vrai travail de troupe ! On s’amuse, on est ému, les comédiens sont excellents.
8,5/10
Comment pouvait-elle imaginer cette jeune provinciale en épousant Odilon Albaret, taxi de son état à Paris ayant comme client Marcel Proust, comment pouvait-elle imaginer l’incroyable rencontre qui changerait sa vie ?
Céleste suit son mari à Paris, elle vient de sa Lozère, et la grande ville commence à lui peser, alors M. Proust suggère à Odilon qu’elle fasse le portage à domicile des ouvrages que l’écrivain a dédicacé. Céleste est toute heureuse, elle voit du monde, et du beau monde !
La guerre de 1914 éclate, son mari part au front (comme taxi de la Marne) et le valet de M. Proust également, Céleste devra s’occuper de l’écrivain, déjà bien malade. Un malade bien exigeant, acheter son café ici, son croissant là, elle court, elle court Céleste, elle est jeune, et elle est heureuse de converser avec ce grand écrivain, celui-ci n’a aucune morgue, il considère Céleste comme une « maman », il lui donne des idées de lecture, et comment débuter superbement l’amour de la lecture par Dumas et ses « Trois mousquetaires » ! Ah elle aime discuter de Milady avec M. Proust, il lui conseille aussi Balzac, mais a-t-elle vraiment le temps de lire, avec un malade si exigeant, jour et nuit elle reste à sa disposition, pas de vie personnelle.
Grâce à Céleste, à son dévouement, il pourra finir son œuvre, il obtiendra le prix Goncourt en 1919. Proust ne peut pas se passer de Céleste, elle comprend tout, elle l’aime à sa façon. Elle l’amuse en imitant Gide (qu’elle ne peut pas supporter !). Et pourtant la seule et unique fois où elle « trahira » M. Proust c’est pour tenter de le sauver, et elle sera là pour ses derniers instants.
Céline Samie incarne superbement la lumineuse Céleste, dès le début, elle est si solaire, si bienveillante, sourire aux lèvres, toujours amusée des manies du grand homme. Elle est drôle, émouvante. Ivan Morane a adapté pour la scène, les mémoires de Céleste, recueillis par Georges Belmont, sa mise en scène est sobre et intense,
Céleste suit son mari à Paris, elle vient de sa Lozère, et la grande ville commence à lui peser, alors M. Proust suggère à Odilon qu’elle fasse le portage à domicile des ouvrages que l’écrivain a dédicacé. Céleste est toute heureuse, elle voit du monde, et du beau monde !
La guerre de 1914 éclate, son mari part au front (comme taxi de la Marne) et le valet de M. Proust également, Céleste devra s’occuper de l’écrivain, déjà bien malade. Un malade bien exigeant, acheter son café ici, son croissant là, elle court, elle court Céleste, elle est jeune, et elle est heureuse de converser avec ce grand écrivain, celui-ci n’a aucune morgue, il considère Céleste comme une « maman », il lui donne des idées de lecture, et comment débuter superbement l’amour de la lecture par Dumas et ses « Trois mousquetaires » ! Ah elle aime discuter de Milady avec M. Proust, il lui conseille aussi Balzac, mais a-t-elle vraiment le temps de lire, avec un malade si exigeant, jour et nuit elle reste à sa disposition, pas de vie personnelle.
Grâce à Céleste, à son dévouement, il pourra finir son œuvre, il obtiendra le prix Goncourt en 1919. Proust ne peut pas se passer de Céleste, elle comprend tout, elle l’aime à sa façon. Elle l’amuse en imitant Gide (qu’elle ne peut pas supporter !). Et pourtant la seule et unique fois où elle « trahira » M. Proust c’est pour tenter de le sauver, et elle sera là pour ses derniers instants.
Céline Samie incarne superbement la lumineuse Céleste, dès le début, elle est si solaire, si bienveillante, sourire aux lèvres, toujours amusée des manies du grand homme. Elle est drôle, émouvante. Ivan Morane a adapté pour la scène, les mémoires de Céleste, recueillis par Georges Belmont, sa mise en scène est sobre et intense,
8/10
Canicule, mois d’août, les enfants reviennent dans la maison de leurs parents, ils vont enterrer le père. Il y a le fils ainé, homme d’affaires, le portable collé à la main, marié, à une petite jeune femme fragile sans beaucoup d’expression, qui part à la chasse aux microbes et à la poussière, pas d’affection entre eux. L’autre fils est baba-cool musicien, leur sœur a des problèmes d’audition et retire son appareil quand ça l’arrange !
La mère, souriante, élégante tout de blanc vêtue, heureuse de retrouver sa « tribu », elle est un peu dans son « monde », mais si délicate et si drôle, par contre, ses enfants ne s’attendent pas à ce qu’elle leur réserve !
Un testament est trouvé dans un des tiroirs, certes ils sont tous bénéficiaires, mais il y a un « autre » bénéficiaire et ils le connaissent tous, un petit gars qui partageait leurs jeux. Pas question de se faire gruger, ils fouillent dans le grenier dans lequel un tableau assez mochasse a atterri, un cadeau du fils ainé à ses parents, le sujet est ce qu’on appelait à la Renaissance « une vanité », la vie, la mort. Et derrière le tableau ils découvriront un crane… Ils bousculent leur mère, un peu brusquement, mais celle-ci ne perd pas pied et leur répond le plus gentiment du monde oui elle a eu un amant et celui-ci repose sous un massif de fleurs… alors là s’en est trop pour eux, recherche ADN ou pas ? La mère va-t-elle révéler son secret ? y a-t-il eu crime, leur père un assassin ?
Une comédie cynique et drôle de Valérie Fayolle, Virginie Pradal que l’on a toujours plaisir à retrouver sur scène, est une veuve plus que joyeuse ! Mikaël Chirinian, Julie Farenc, Cécile Rebboah et David Talbot ses enfants, sont tous investis dans leurs personnages et s’amusent autant que nous.
La mère, souriante, élégante tout de blanc vêtue, heureuse de retrouver sa « tribu », elle est un peu dans son « monde », mais si délicate et si drôle, par contre, ses enfants ne s’attendent pas à ce qu’elle leur réserve !
Un testament est trouvé dans un des tiroirs, certes ils sont tous bénéficiaires, mais il y a un « autre » bénéficiaire et ils le connaissent tous, un petit gars qui partageait leurs jeux. Pas question de se faire gruger, ils fouillent dans le grenier dans lequel un tableau assez mochasse a atterri, un cadeau du fils ainé à ses parents, le sujet est ce qu’on appelait à la Renaissance « une vanité », la vie, la mort. Et derrière le tableau ils découvriront un crane… Ils bousculent leur mère, un peu brusquement, mais celle-ci ne perd pas pied et leur répond le plus gentiment du monde oui elle a eu un amant et celui-ci repose sous un massif de fleurs… alors là s’en est trop pour eux, recherche ADN ou pas ? La mère va-t-elle révéler son secret ? y a-t-il eu crime, leur père un assassin ?
Une comédie cynique et drôle de Valérie Fayolle, Virginie Pradal que l’on a toujours plaisir à retrouver sur scène, est une veuve plus que joyeuse ! Mikaël Chirinian, Julie Farenc, Cécile Rebboah et David Talbot ses enfants, sont tous investis dans leurs personnages et s’amusent autant que nous.