Ses critiques
524 critiques
8,5/10
Le reporter envoyé par la RTF dans les années 50 en a par-dessus la tête et il y a de quoi, il est parti en Angleterre, pour une interview de Lady Robert Brooke Campbell Scarlett-Abinger, vous la connaissez ? si, si vous la connaissez, sous un autre nom, en fait son défunt mari a été assassiné, oui ce médiocre personnage ne méritait pas cette fin tragique, mais c’est un fait et on ne saura jamais ce qu’il s’est passé en 1908, car nous avons affaire à une manipulatrice, menteuse de génie ! Pourtant le journaliste veut absolument savoir la vérité sur le crime de l’impasse Ronsin…
Revenons sur le passé sulfureux de Marguerite Japy, née dans une très bonne famille. Elle épouse le peintre Steinheil, ouvrira son salon, recevra des personnalités politiques, et la peu farouche Marguerite deviendra la maîtresse de Félix Faure, Président de la République française. Mais voilà qu’un après-midi de 1899, dans un salon de l’Elysée, Félix passera de vie à trépas dans ses bras, je vous passe tous les surnoms équivoques que l’on a donné à Marguerite… « la pompe funèbre » étant le plus parlant !
Nous voici à nouveau dans sa cuisine elle est aidée par une charmante servante (un brin polissonne), elle adore cuisiner, surtout des plats de sa composition, avec d’étranges ingrédients… Elle se confie aussi, apparemment elle a aimé Félix, elle a des mots très durs sur la politique, sur les hommes. A-t-elle tous ses esprits on pourrait en douter.
Un plaisir de retrouver Andréa Ferréol qui donne vie, sensualité, humour et émotion à Marguerite, Pauline Phelix pousse la chansonnette, elle sait être coquine sans dépasser les limites, Vincent Messager a bien du courage avec ses deux femmes qui lui donne du fil à retordre, sa mise en scène est habile, le décor aux couleurs criardes, mais rien ne pouvait être sobre pour « la connaissance » de Félix !
A voir à Avignon Le Chien qui fume à 17h.
Revenons sur le passé sulfureux de Marguerite Japy, née dans une très bonne famille. Elle épouse le peintre Steinheil, ouvrira son salon, recevra des personnalités politiques, et la peu farouche Marguerite deviendra la maîtresse de Félix Faure, Président de la République française. Mais voilà qu’un après-midi de 1899, dans un salon de l’Elysée, Félix passera de vie à trépas dans ses bras, je vous passe tous les surnoms équivoques que l’on a donné à Marguerite… « la pompe funèbre » étant le plus parlant !
Nous voici à nouveau dans sa cuisine elle est aidée par une charmante servante (un brin polissonne), elle adore cuisiner, surtout des plats de sa composition, avec d’étranges ingrédients… Elle se confie aussi, apparemment elle a aimé Félix, elle a des mots très durs sur la politique, sur les hommes. A-t-elle tous ses esprits on pourrait en douter.
Un plaisir de retrouver Andréa Ferréol qui donne vie, sensualité, humour et émotion à Marguerite, Pauline Phelix pousse la chansonnette, elle sait être coquine sans dépasser les limites, Vincent Messager a bien du courage avec ses deux femmes qui lui donne du fil à retordre, sa mise en scène est habile, le décor aux couleurs criardes, mais rien ne pouvait être sobre pour « la connaissance » de Félix !
A voir à Avignon Le Chien qui fume à 17h.
8/10
1956, Louise Rouvier, sa valise à la main, entre au commissariat, elle pleure, elle s’accuse, le jeune inspecteur est bien embarrassé, elle s’accuse de quoi ? ses propos sont confus.
Mais revenons en arrière, Louise retrouve son mari, il est directeur de théâtre à Paris, il n’a guère le temps de s’occuper d’elle, mais exige qu’elle soit à ses côtés lors de manifestations mondaines. Non, pas question, elle le provoque, le nargue. Philippe perd patience et la gifle, mais il ne s’attend pas à la vengeance de Louise, et quel horrible sort elle lui réserve.
Louise connait depuis peu, le secret de son mari. Oui, pendant l’Occupation comment a-t-il pu obtenir ce poste prestigieux ?
François Rivière nous a concocté une histoire intéressante, un thriller, l’après-guerre a été le théâtre de nombreux règlements de comptes, de secrets qui sont ressortis, pas toujours glorieux.
La scénographie est bien réalisée, on passe du passé au présent avec adresse, Aurélie Camus est convaincante, Yann Coeslier fringuant et abject, Nicolas Argudin-Clavero est le jeune policier dépassé par les événements !
Une bonne pièce que vous pourrez voir à Avignon au Grand Pavois à 10h30.
Mais revenons en arrière, Louise retrouve son mari, il est directeur de théâtre à Paris, il n’a guère le temps de s’occuper d’elle, mais exige qu’elle soit à ses côtés lors de manifestations mondaines. Non, pas question, elle le provoque, le nargue. Philippe perd patience et la gifle, mais il ne s’attend pas à la vengeance de Louise, et quel horrible sort elle lui réserve.
Louise connait depuis peu, le secret de son mari. Oui, pendant l’Occupation comment a-t-il pu obtenir ce poste prestigieux ?
François Rivière nous a concocté une histoire intéressante, un thriller, l’après-guerre a été le théâtre de nombreux règlements de comptes, de secrets qui sont ressortis, pas toujours glorieux.
La scénographie est bien réalisée, on passe du passé au présent avec adresse, Aurélie Camus est convaincante, Yann Coeslier fringuant et abject, Nicolas Argudin-Clavero est le jeune policier dépassé par les événements !
Une bonne pièce que vous pourrez voir à Avignon au Grand Pavois à 10h30.
6/10
Je rejoins l'avis de mes petits camarades, au bout d'un moment le principe noir/lumière est fatiguant. Agitation dans le public qui n'avait pas bien compris le principe de la mise en scène !
Virginie Lemoine a le meilleur rôle et s'en tire très bien, la plus applaudie au final.
Les autres comédiens sont bons mais la pièce n'est pas terrible.
Virginie Lemoine a le meilleur rôle et s'en tire très bien, la plus applaudie au final.
Les autres comédiens sont bons mais la pièce n'est pas terrible.
3/10
De cette histoire vraie, la disparition d'Agatha en 1926, on aurait pu en tirer une bonne comédie policière, mais voilà le miracle n'a pas eu lieu !
Je me suis ennuyée et j'ai failli tomber dans une petite roupillette !
Je me suis ennuyée et j'ai failli tomber dans une petite roupillette !
8/10
Intérieur de bon goût, pendule à coucou qui se déclenche au mauvais moment, enfin voici Clémence chantonnant, heureuse, elle plie les vêtements de bébé que sa belle-fille Manon vient de lui apporter, bébé Roberto va passer quelques jours chez ses grands-parents. Manon se permet de donner quelques recommandations à sa belle-mère pour s’occuper du bambin, (oui, on a vécu ça !) les jeunes parents ne se souviennent pas que leurs propres géniteurs se sont occupés d’eux !
Gaspard, mari de Clémence, rentre enfin de sa réunion, complétement épuisé, mais heureux de voir son fils Lucas et Manon.
Que se passe-t-il tout d’un coup ? Lucas en pleurs, sa femme gênée et les parents complétement abasourdis, d’entendre Lucas insulter sa femme, (c’est bien parti pour aller à Capri tous les deux en amoureux…) Enfin nous apprenons que Manon part seule, que Lucas reste travailler chez lui, heureusement pas de problèmes pour bébé, il reste chez Papi et Mamie !
Gaspard insiste pour que son fils demande le divorce, Clémence est plus mesurée et pour cause, de fil en aiguille, les mots fusent, les phrases s’échappent, hélas…
Les malheurs des uns et des autres font le bonheur du public, une bien réjouissante comédie, la dernière de Eric Assous, sur le mensonge, les non-dits, Jean-Luc Moreau réussit une mise en scène dynamique et drôle, lui-même tient le rôle de Gaspard, pourfendeur de l’hypocrisie, mais il faut se méfier… Quant à la charmante Anne Jacquemin, elle apporte la touche féminine et drôle de son personnage, en toute innocence. Arthur Fenwick, jeune mari paumé et trop conciliant est irrésistible, Alice Raucoules a le dur privilège d’être la « méchante » mais en fait, ne pas se fier aux apparences !
Avouons-le on s’amuse beaucoup !
Gaspard, mari de Clémence, rentre enfin de sa réunion, complétement épuisé, mais heureux de voir son fils Lucas et Manon.
Que se passe-t-il tout d’un coup ? Lucas en pleurs, sa femme gênée et les parents complétement abasourdis, d’entendre Lucas insulter sa femme, (c’est bien parti pour aller à Capri tous les deux en amoureux…) Enfin nous apprenons que Manon part seule, que Lucas reste travailler chez lui, heureusement pas de problèmes pour bébé, il reste chez Papi et Mamie !
Gaspard insiste pour que son fils demande le divorce, Clémence est plus mesurée et pour cause, de fil en aiguille, les mots fusent, les phrases s’échappent, hélas…
Les malheurs des uns et des autres font le bonheur du public, une bien réjouissante comédie, la dernière de Eric Assous, sur le mensonge, les non-dits, Jean-Luc Moreau réussit une mise en scène dynamique et drôle, lui-même tient le rôle de Gaspard, pourfendeur de l’hypocrisie, mais il faut se méfier… Quant à la charmante Anne Jacquemin, elle apporte la touche féminine et drôle de son personnage, en toute innocence. Arthur Fenwick, jeune mari paumé et trop conciliant est irrésistible, Alice Raucoules a le dur privilège d’être la « méchante » mais en fait, ne pas se fier aux apparences !
Avouons-le on s’amuse beaucoup !