Ses critiques
601 critiques
7,5/10
Lorsqu’il part pour le bureau, Monsieur Shimura ne ferme jamais sa porte, mais depuis quelques temps, il se demande s’il perd la raison… il se rend bien compte que des provisions disparaissent dans son frigo !
Il installe donc une webcam dans sa cuisine, et ainsi peut surveiller de son bureau, ce qui se passe chez lui en son absence. Il travaille tout en lorgnant du coin de l’œil son ordinateur et surprise une silhouette féminine apparait ! Elle se sert un thé, ouvre le frigo ! Enfin il a trouvé et se dépêche de prévenir la police.
La police lui apprend l’histoire de la jeune femme, depuis plus d’un an, elle « squatte » le placard à futons de la chambre d’amis, qu’elle est sans ressources et chassée de son logement. Alors elle est revenue dans son quartier d’enfance, et a poussé la porte de son ancien appartement. Et lui ne s’est rendu compte de rien !
Elle sera condamnée à une peine légère, Shimura ayant plaidé en sa faveur, après tout elle n’a rien saccagé, ni vandalisé. A la demande de la jeune femme, ils se reverront plus tard, sur un quai de gare, elle part chez son frère, quant à Shimura il a déménagé, leur histoire aurait pu continuer, ils auraient pu s’apprivoiser.
Mise en scène inventive et poétique d’Olivier Cruveiller, de grands lés de papier pendent des cintres, des panneaux de papier circulent pour délimiter les scènes, le violon et le bandonéon de Laurent Valéro chantent la nostalgie, Natalie Akoun et Nina Cruveiller incarnent tour à tour la femme avec tendresse et émotion.
Ce spectacle sera repris en mars au 100 (rue de Charenton)
Il installe donc une webcam dans sa cuisine, et ainsi peut surveiller de son bureau, ce qui se passe chez lui en son absence. Il travaille tout en lorgnant du coin de l’œil son ordinateur et surprise une silhouette féminine apparait ! Elle se sert un thé, ouvre le frigo ! Enfin il a trouvé et se dépêche de prévenir la police.
La police lui apprend l’histoire de la jeune femme, depuis plus d’un an, elle « squatte » le placard à futons de la chambre d’amis, qu’elle est sans ressources et chassée de son logement. Alors elle est revenue dans son quartier d’enfance, et a poussé la porte de son ancien appartement. Et lui ne s’est rendu compte de rien !
Elle sera condamnée à une peine légère, Shimura ayant plaidé en sa faveur, après tout elle n’a rien saccagé, ni vandalisé. A la demande de la jeune femme, ils se reverront plus tard, sur un quai de gare, elle part chez son frère, quant à Shimura il a déménagé, leur histoire aurait pu continuer, ils auraient pu s’apprivoiser.
Mise en scène inventive et poétique d’Olivier Cruveiller, de grands lés de papier pendent des cintres, des panneaux de papier circulent pour délimiter les scènes, le violon et le bandonéon de Laurent Valéro chantent la nostalgie, Natalie Akoun et Nina Cruveiller incarnent tour à tour la femme avec tendresse et émotion.
Ce spectacle sera repris en mars au 100 (rue de Charenton)
8/10
En 1953, Nicolas Bouvier se lance dans un grand et superbe voyage partant de la Suisse à bord de sa Fiat Topolino, il rejoint son ami Thierry à Belgrade. Les voilà partis, tous deux, ils traversent la Turquie, l’Iran, la Macédoine, l’Afghanistan, pour subvenir à leurs besoins, Thierry vend ses toiles, Nicolas travaille comme journaliste.
Il y a donc 70 ans, l’intérêt de ce récit était aussi de connaître les coutumes des pays traversés, les difficultés et les dangers, certains pays fermaient leurs frontières aux étrangers et surtout aux journalistes !
Bien entendu de nos jours, nous voyageons plus aisément, et le côté « nomade » de ces deux compagnons est savoureux ! Quelques photos et dessins projetés permettent aussi de mieux suivre le périple de Nicolas et Thierry.
Samuel Labarthe donne à ce récit initiatique, un humour et une émotion palpable, il m’a fait découvrir un écrivain-voyageur de plus. La mise en scène est sobre, le texte est riche de détails et je vais m’empresser de lire Nicolas Bouvier !
Lors de ma venue, deux incidents de projecteurs ont un peu "refroidi" la représentation, et Samuel Labarthe s'en est très bien sorti !
Il y a donc 70 ans, l’intérêt de ce récit était aussi de connaître les coutumes des pays traversés, les difficultés et les dangers, certains pays fermaient leurs frontières aux étrangers et surtout aux journalistes !
Bien entendu de nos jours, nous voyageons plus aisément, et le côté « nomade » de ces deux compagnons est savoureux ! Quelques photos et dessins projetés permettent aussi de mieux suivre le périple de Nicolas et Thierry.
Samuel Labarthe donne à ce récit initiatique, un humour et une émotion palpable, il m’a fait découvrir un écrivain-voyageur de plus. La mise en scène est sobre, le texte est riche de détails et je vais m’empresser de lire Nicolas Bouvier !
Lors de ma venue, deux incidents de projecteurs ont un peu "refroidi" la représentation, et Samuel Labarthe s'en est très bien sorti !
9/10
.../...
Pour le premier récit, nous voilà en compagnie de Monsieur Saval, il s’ennuie, il se remémore sa vie, et pense à sa mort…Il a soixante-deux ans. Il revit aussi les instants charmants chez son ami Sandres et sa femme si jolie, si rieuse. Elle est coquette, lui fait des mines, mais il n’en tire pas profit, par loyauté peut-être. Mais voilà quelques années plus tard il se pose des questions, aurait-elle cédé à son amour ?
Le second récit « L’oncle Jules », Joseph Davranches se souvient. Ses parents n’étaient pas riches, pas vraiment pauvres non plus, mais tout était prétexte à faire des économies de bout de chandelle, sa mère vivait mal cette situation, ses sœurs étaient en âge de se marier. Et l’oncle Jules ? et bien c’était le frère de son père, il avait mené une vie de bâton de chaise, mais dans une lettre envoyée de New York, Jules mettait un point d’honneur à rembourser son frère. Un jour, toute la famille prend le bateau pour Jersey, et le père proposa d’offrir des huitres, c’était d’un chic ! Par contre l’écailleur ne semblait pas un inconnu pour le père…
Le troisième récit, Ah les décorations, ces « hochets de la République »… Alexandre Patissot ne rêve que de ça, depuis tout petit, il veut son ruban ! Il s’en ouvre à sa femme, pourrait-elle en toucher deux mots au député Rosselin qu’ils connaissent. Le député finit par l’envoyer en province faire des recherches, il est aux anges ! Il est très souvent parti, et un soir pour faire une surprise à Eugénie, il rentre à la maison sans la prévenir ! En plus d’un front « décoré », il aura son ruban, il en pleure de joie le naïf !
Quant à la dernière histoire, elle est amusante et légère comme la narratrice. Ah quelle guigne de tromper son mari avec un raseur ! bon son amant est vicomte mais le baron ne lui déplait pas non plus… et quelle aubaine elle le rencontre au jardin, fait mine de ne pas avoir de temps à lui consacrer, mais il est si charmant !
Voilà donc l’hommage qui se termine sur une note amusante, et Mme Pasca est très heureuse de cette soirée, elle invite Octave à déjeuner mais celui-ci lui confie que sa journée est prise par une amie. Mme Pasca éprouverait-elle un regret aussi ?
J’ai été touchée, émue, et j’ai bien ri aussi ! Julien Rochefort est subtil, amusant, Sylvie Blotnikas l’accompagne avec grâce et humour. Maupassant est un auteur majeur et je ne me lasse pas de le répéter, il faut le lire et relire sans modération.
Pour le premier récit, nous voilà en compagnie de Monsieur Saval, il s’ennuie, il se remémore sa vie, et pense à sa mort…Il a soixante-deux ans. Il revit aussi les instants charmants chez son ami Sandres et sa femme si jolie, si rieuse. Elle est coquette, lui fait des mines, mais il n’en tire pas profit, par loyauté peut-être. Mais voilà quelques années plus tard il se pose des questions, aurait-elle cédé à son amour ?
Le second récit « L’oncle Jules », Joseph Davranches se souvient. Ses parents n’étaient pas riches, pas vraiment pauvres non plus, mais tout était prétexte à faire des économies de bout de chandelle, sa mère vivait mal cette situation, ses sœurs étaient en âge de se marier. Et l’oncle Jules ? et bien c’était le frère de son père, il avait mené une vie de bâton de chaise, mais dans une lettre envoyée de New York, Jules mettait un point d’honneur à rembourser son frère. Un jour, toute la famille prend le bateau pour Jersey, et le père proposa d’offrir des huitres, c’était d’un chic ! Par contre l’écailleur ne semblait pas un inconnu pour le père…
Le troisième récit, Ah les décorations, ces « hochets de la République »… Alexandre Patissot ne rêve que de ça, depuis tout petit, il veut son ruban ! Il s’en ouvre à sa femme, pourrait-elle en toucher deux mots au député Rosselin qu’ils connaissent. Le député finit par l’envoyer en province faire des recherches, il est aux anges ! Il est très souvent parti, et un soir pour faire une surprise à Eugénie, il rentre à la maison sans la prévenir ! En plus d’un front « décoré », il aura son ruban, il en pleure de joie le naïf !
Quant à la dernière histoire, elle est amusante et légère comme la narratrice. Ah quelle guigne de tromper son mari avec un raseur ! bon son amant est vicomte mais le baron ne lui déplait pas non plus… et quelle aubaine elle le rencontre au jardin, fait mine de ne pas avoir de temps à lui consacrer, mais il est si charmant !
Voilà donc l’hommage qui se termine sur une note amusante, et Mme Pasca est très heureuse de cette soirée, elle invite Octave à déjeuner mais celui-ci lui confie que sa journée est prise par une amie. Mme Pasca éprouverait-elle un regret aussi ?
J’ai été touchée, émue, et j’ai bien ri aussi ! Julien Rochefort est subtil, amusant, Sylvie Blotnikas l’accompagne avec grâce et humour. Maupassant est un auteur majeur et je ne me lasse pas de le répéter, il faut le lire et relire sans modération.
8/10
On déteste voir mourir ses idoles, le 27 novembre 1980, John Lennon tombe sous les balles d’un « fan » déséquilibré.
Alors imaginons… Paul McCartney rend visite à John ce jour-là, il ne sait pas trop comment il va être accueilli.
John est marié à Yoko, il a rompu tous liens avec les Beatles, sa femme est-elle responsable de la séparation ? John est plus serein, il vit bien sa nouvelle vie d’homme au foyer. Alors Paul qui débarque c’est explosif !
Paul a aussi une nouvelle vie, mais ce qu’il souhaiterait c’est reformer le groupe mythique, qui a bouleversé le monde de la musique. Ils se remémorent leur rencontre, leurs disputes, Paul n’est pas facile, a un caractère de cochon, le pauvre Ringo Star en a bavé, Georges Harrison a eu du mal à imposer ses idées dans le groupe. John et Paul en rigolent encore !
Le texte de Germain Récamier est mis en valeur par la mise en scène de Camille Broquet, inventive et drôle, Zuriel Lennon et Régis McCartney, incarnent tous deux les amis/ennemis avec beaucoup d’humour, d’émotion. On passe de retours en arrière au temps présent.
Et puis on entend les tubes des « quatre garçons dans le vent » et c’est très bien amené et agréable.
Une pièce que peuvent voir jeunes et moins jeunes, même les fans des Stones doivent y aller !
Alors imaginons… Paul McCartney rend visite à John ce jour-là, il ne sait pas trop comment il va être accueilli.
John est marié à Yoko, il a rompu tous liens avec les Beatles, sa femme est-elle responsable de la séparation ? John est plus serein, il vit bien sa nouvelle vie d’homme au foyer. Alors Paul qui débarque c’est explosif !
Paul a aussi une nouvelle vie, mais ce qu’il souhaiterait c’est reformer le groupe mythique, qui a bouleversé le monde de la musique. Ils se remémorent leur rencontre, leurs disputes, Paul n’est pas facile, a un caractère de cochon, le pauvre Ringo Star en a bavé, Georges Harrison a eu du mal à imposer ses idées dans le groupe. John et Paul en rigolent encore !
Le texte de Germain Récamier est mis en valeur par la mise en scène de Camille Broquet, inventive et drôle, Zuriel Lennon et Régis McCartney, incarnent tous deux les amis/ennemis avec beaucoup d’humour, d’émotion. On passe de retours en arrière au temps présent.
Et puis on entend les tubes des « quatre garçons dans le vent » et c’est très bien amené et agréable.
Une pièce que peuvent voir jeunes et moins jeunes, même les fans des Stones doivent y aller !
8/10
On s’affaire au château, dans le salon des Gournay-Martin, la crispante Germaine, jeune fille richissime et imbue d’elle-même, ne parle que de son mariage qui ne pourra être que grandiose, pensez donc elle va devenir duchesse de Charmarace ! Avec l’aide de sa charmante soubrette Sonia elle prépare les faire-part de mariage, enfin le fiancé arrive à l’heure pour le thé ! là aussi, Germaine est très pointilleuse sur les horaires (on plaint le fiancé… si, si…)
Germaine reçoit la visite d’un étrange personnage, M. Charolais, celui-ci au passage, se sert de quelques objets de valeur, mais ce qui épouvantera Germaine c’est la lettre qu’elle vient de recevoir de Lupin, lui précisant qu’il dérobera le diadème de la Princesse de Lamballe qui devrait ceindre le front de la mariée.
On est dès le départ, dans l’atmosphère « lupinesque », en ombre chinoise, nous assistons aux forfaits du bel Arsène et de ses complices, nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
La mise en scène de Delphine Piard est très dynamique, ça part dans tous les sens, il y a de l’humour, du cartoon, des allusions et hommage au duo Descrières/Dutronc, certes les moins de 30 ans ne peuvent pas connaitre ! Le décor, les costumes et les "fantasmes" sont bien là pour nous divertir !
Grégoire Baujat campe avec beaucoup de panache Arsène, Pierre Khorsand est le malheureux Ganimard dont on rit souvent, Aude Roman arrive joliment à nous faire rire de cette peste de Germaine, Florent Chesné complice d’Arsène apporte la touche de sincérité et d’amitié, Emma Brazeilles, la ravissante Sonia, qui ne laisse personne indifférent.
Germaine reçoit la visite d’un étrange personnage, M. Charolais, celui-ci au passage, se sert de quelques objets de valeur, mais ce qui épouvantera Germaine c’est la lettre qu’elle vient de recevoir de Lupin, lui précisant qu’il dérobera le diadème de la Princesse de Lamballe qui devrait ceindre le front de la mariée.
On est dès le départ, dans l’atmosphère « lupinesque », en ombre chinoise, nous assistons aux forfaits du bel Arsène et de ses complices, nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
La mise en scène de Delphine Piard est très dynamique, ça part dans tous les sens, il y a de l’humour, du cartoon, des allusions et hommage au duo Descrières/Dutronc, certes les moins de 30 ans ne peuvent pas connaitre ! Le décor, les costumes et les "fantasmes" sont bien là pour nous divertir !
Grégoire Baujat campe avec beaucoup de panache Arsène, Pierre Khorsand est le malheureux Ganimard dont on rit souvent, Aude Roman arrive joliment à nous faire rire de cette peste de Germaine, Florent Chesné complice d’Arsène apporte la touche de sincérité et d’amitié, Emma Brazeilles, la ravissante Sonia, qui ne laisse personne indifférent.