- Comédie Contemporaine
- Lucernaire
- Paris 6ème
Arsène Lupin
Mis en scène par Delphine Piard
7,9/10
75%
- Lucernaire
- 53, rue Notre-Dame-des-Champs
- 75006 Paris
- Notre-Dame-des-Champs (l.12)
Itinéraire
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1908. Nous sommes au château des Gournay-Martin à 3 heures de Paris. On rédige les faire-part du mariage de Germaine Gournay-Martin avec le Duc de Charmarace. La domestique prépare le thé, le Duc revient de sa promenade à cheval. C’est alors que l’arrivée d’une lettre à l’attention de M. Gournay-Martin va tout faire basculer.
« Monsieur, j’attire votre attention sur le diadème de la Princesse de Lamballe. J’ai la ferme intention de m’approprier ce joyau et me rendrai dès demain dans votre office parisien, où vous l’exposez et où vous entassez toutes vos œuvres, pour une respectueuse perquisition. » Arsène Lupin
Entre malice et espièglerie, le Lupinisme est au rendez-vous !
Toutes les critiques
Nous plongeons dans la nouvelle affaire d’Arsène Lupin. Il met en place tous les stratagèmes pour voler le diadème de la princesse de Lamballe. Tous les standards d’Arsène Lupin sont déployés : grimage, fausse identité, séduction, lettres anonymes, faux tableaux…
On suit l’histoire de façon plaisante. C’est très sympathique.
La mise en scène prend le parti d’un style « cartoonesque » ou de cinéma muet (course de voitures avec panneaux de bois). Ca ajoute une touche drôle et dynamique. Le décor en carton ajoute au style. La mise en scène est originale et apporte beaucoup à l’histoire.
Les acteurs sont très bons et apportent un rythme agréable à l’histoire.
En résumé, la pièce est agréable et sympathique et est portée par sa mise en scène.
On suit l’histoire de façon plaisante. C’est très sympathique.
La mise en scène prend le parti d’un style « cartoonesque » ou de cinéma muet (course de voitures avec panneaux de bois). Ca ajoute une touche drôle et dynamique. Le décor en carton ajoute au style. La mise en scène est originale et apporte beaucoup à l’histoire.
Les acteurs sont très bons et apportent un rythme agréable à l’histoire.
En résumé, la pièce est agréable et sympathique et est portée par sa mise en scène.
Cette pièce me fait penser à une comédie réalisée à la manière d’un vaudeville sans les amants dans le placard.
Les comédiens se donnent à fond pour nous faire vivre ce divertissement.
La mise en scène est dynamique et inventive malgré la simplicité du décor. « C’est le plus grand des voleurs », mais la pièce beaucoup moins ! Elle devrait plaire au jeune public qui pourra sans doute les inciter à lires les aventures d’Arsène Lupin.
Une amusante idée de sortie pour les vacances scolaires !
Les comédiens se donnent à fond pour nous faire vivre ce divertissement.
La mise en scène est dynamique et inventive malgré la simplicité du décor. « C’est le plus grand des voleurs », mais la pièce beaucoup moins ! Elle devrait plaire au jeune public qui pourra sans doute les inciter à lires les aventures d’Arsène Lupin.
Une amusante idée de sortie pour les vacances scolaires !
On s’affaire au château, dans le salon des Gournay-Martin, la crispante Germaine, jeune fille richissime et imbue d’elle-même, ne parle que de son mariage qui ne pourra être que grandiose, pensez donc elle va devenir duchesse de Charmarace ! Avec l’aide de sa charmante soubrette Sonia elle prépare les faire-part de mariage, enfin le fiancé arrive à l’heure pour le thé ! là aussi, Germaine est très pointilleuse sur les horaires (on plaint le fiancé… si, si…)
Germaine reçoit la visite d’un étrange personnage, M. Charolais, celui-ci au passage, se sert de quelques objets de valeur, mais ce qui épouvantera Germaine c’est la lettre qu’elle vient de recevoir de Lupin, lui précisant qu’il dérobera le diadème de la Princesse de Lamballe qui devrait ceindre le front de la mariée.
On est dès le départ, dans l’atmosphère « lupinesque », en ombre chinoise, nous assistons aux forfaits du bel Arsène et de ses complices, nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
La mise en scène de Delphine Piard est très dynamique, ça part dans tous les sens, il y a de l’humour, du cartoon, des allusions et hommage au duo Descrières/Dutronc, certes les moins de 30 ans ne peuvent pas connaitre ! Le décor, les costumes et les "fantasmes" sont bien là pour nous divertir !
Grégoire Baujat campe avec beaucoup de panache Arsène, Pierre Khorsand est le malheureux Ganimard dont on rit souvent, Aude Roman arrive joliment à nous faire rire de cette peste de Germaine, Florent Chesné complice d’Arsène apporte la touche de sincérité et d’amitié, Emma Brazeilles, la ravissante Sonia, qui ne laisse personne indifférent.
Germaine reçoit la visite d’un étrange personnage, M. Charolais, celui-ci au passage, se sert de quelques objets de valeur, mais ce qui épouvantera Germaine c’est la lettre qu’elle vient de recevoir de Lupin, lui précisant qu’il dérobera le diadème de la Princesse de Lamballe qui devrait ceindre le front de la mariée.
On est dès le départ, dans l’atmosphère « lupinesque », en ombre chinoise, nous assistons aux forfaits du bel Arsène et de ses complices, nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
La mise en scène de Delphine Piard est très dynamique, ça part dans tous les sens, il y a de l’humour, du cartoon, des allusions et hommage au duo Descrières/Dutronc, certes les moins de 30 ans ne peuvent pas connaitre ! Le décor, les costumes et les "fantasmes" sont bien là pour nous divertir !
Grégoire Baujat campe avec beaucoup de panache Arsène, Pierre Khorsand est le malheureux Ganimard dont on rit souvent, Aude Roman arrive joliment à nous faire rire de cette peste de Germaine, Florent Chesné complice d’Arsène apporte la touche de sincérité et d’amitié, Emma Brazeilles, la ravissante Sonia, qui ne laisse personne indifférent.
Loufoque et débridée, burlesque et déjantée, c'est sur un rythme soutenu, vif et joyeux que cette enquête policière nous ballade allègrement pour conter son histoire rocambolesque et charmante, amusante à souhait.
« 1908. Nous sommes au château des Gournay-Martin à 3 heures de Paris. On rédige les faireparts du mariage de Germaine Gournay-Martin avec le Duc de Charmarace. La domestique prépare le thé, le Duc revient de sa promenade à cheval. C’est alors que l’arrivée d’une lettre à l’attention de M. Gournay-Martin va tout faire basculer. ’’Monsieur, j’attire votre attention sur le diadème de la Princesse de Lamballe. J’ai la ferme intention de m’approprier ce joyau et me rendrai dès demain dans votre office parisien, où vous l’exposez et où vous entassez toutes vos œuvres, pour une respectueuse perquisition.’’ signée Arsène Lupin »
L’adaptation et la mise en scène de Delphine Piard fait la part belle à la parodie cartoonesque tout en respectant les codes des célèbres nouvelles de Maurice Leblanc. L’écriture est habile, truffée de saillies efficaces et élégantes teintées d’un soupçon d’autodérision. Un parfum d’absurdie se répand tout partout sur les scènes, les tableaux vivants et les séquences chorégraphiées. L’ensemble fonctionne à merveille et montre avec truculence ce buffet de délires et de ruptures, d’astuces et de grosses ficelles, construit comme une succession de pièces de puzzle où un suspense insoutenable (qui a dit « on pige tout très vite » ?) nous tient en haleine (ou en complicité !) tout le long.
La direction de jeux donne de belles scènes et de beaux numéros à une distribution en verve qui s’amuse autant que nous.
Il est intéressant de remarquer que les personnages joués par Grégoire Baujat, Pierre Khorsand et Florent Chesné ressemblent à s’y méprendre à un véritable trio de clowns dans lequel le clown blanc (Arsène Lupin), le clown rouge dit l’auguste (l’inspecteur Ganimard) et le contre-pitre dit le second auguste (monsieur Charolais) rivalisent de ruses et de postures. Ils s’illustrent avec une drôlerie manifeste dans le récit de cette histoire à tiroirs alambiquée et cocasse.
Les dames ne sont pas en reste, loin de là ! Aude Roman campe Mademoiselle Germaine avec une vigueur ébouriffante, faisant ressortir les côtés psycho-maniaque et nigaud-rigide de son personnage avec des colères croustillantes savoureuses. Emma Brazeilles est Sonia, la domestique et complice du gentleman-cambrioleur, une façon de Miss « les deux-pieds-sur-terre » qui fait le pivot matérialiste de tout cet aréopage de personnages loufoquissimes mais qui n’oublie de se lâcher à son tour… Une fichue bonne équipe. Bravo et chapeau bas !
Un spectacle qui nous sourit et nous amuse en permanence dans la lignée du théâtre de plaisir. Drôle et léger, insouciant et agréable. Laissez-vous tenter par ce divertissement bien ficelé et bien joué.
« 1908. Nous sommes au château des Gournay-Martin à 3 heures de Paris. On rédige les faireparts du mariage de Germaine Gournay-Martin avec le Duc de Charmarace. La domestique prépare le thé, le Duc revient de sa promenade à cheval. C’est alors que l’arrivée d’une lettre à l’attention de M. Gournay-Martin va tout faire basculer. ’’Monsieur, j’attire votre attention sur le diadème de la Princesse de Lamballe. J’ai la ferme intention de m’approprier ce joyau et me rendrai dès demain dans votre office parisien, où vous l’exposez et où vous entassez toutes vos œuvres, pour une respectueuse perquisition.’’ signée Arsène Lupin »
L’adaptation et la mise en scène de Delphine Piard fait la part belle à la parodie cartoonesque tout en respectant les codes des célèbres nouvelles de Maurice Leblanc. L’écriture est habile, truffée de saillies efficaces et élégantes teintées d’un soupçon d’autodérision. Un parfum d’absurdie se répand tout partout sur les scènes, les tableaux vivants et les séquences chorégraphiées. L’ensemble fonctionne à merveille et montre avec truculence ce buffet de délires et de ruptures, d’astuces et de grosses ficelles, construit comme une succession de pièces de puzzle où un suspense insoutenable (qui a dit « on pige tout très vite » ?) nous tient en haleine (ou en complicité !) tout le long.
La direction de jeux donne de belles scènes et de beaux numéros à une distribution en verve qui s’amuse autant que nous.
Il est intéressant de remarquer que les personnages joués par Grégoire Baujat, Pierre Khorsand et Florent Chesné ressemblent à s’y méprendre à un véritable trio de clowns dans lequel le clown blanc (Arsène Lupin), le clown rouge dit l’auguste (l’inspecteur Ganimard) et le contre-pitre dit le second auguste (monsieur Charolais) rivalisent de ruses et de postures. Ils s’illustrent avec une drôlerie manifeste dans le récit de cette histoire à tiroirs alambiquée et cocasse.
Les dames ne sont pas en reste, loin de là ! Aude Roman campe Mademoiselle Germaine avec une vigueur ébouriffante, faisant ressortir les côtés psycho-maniaque et nigaud-rigide de son personnage avec des colères croustillantes savoureuses. Emma Brazeilles est Sonia, la domestique et complice du gentleman-cambrioleur, une façon de Miss « les deux-pieds-sur-terre » qui fait le pivot matérialiste de tout cet aréopage de personnages loufoquissimes mais qui n’oublie de se lâcher à son tour… Une fichue bonne équipe. Bravo et chapeau bas !
Un spectacle qui nous sourit et nous amuse en permanence dans la lignée du théâtre de plaisir. Drôle et léger, insouciant et agréable. Laissez-vous tenter par ce divertissement bien ficelé et bien joué.
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