- Théâtre Montparnasse
- Paris 14ème
Je me souviendrai de presque tout

- Théâtre Montparnasse
- 31, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
l | m | m | j | v | s | d |
---|
Un père, écrivain raté, et son fils adolescent voient leur routine bouleversée par l'arrivée du grand-père,
un acteur célèbre, fantasque et irresponsable, majoritairement absent mais terriblement attachant.
L’objet de cette visite : le grand-père voudrait que son fils l’aide à rédiger ses mémoires.
Commencent alors des retrouvailles à la fois drôles, féroces et poignantes qui leur permettront
de revisiter leur passé pas très commun. Entre dialogues mordants et secrets de famille révélés,
plongez dans cette comédie pleine d’esprit, d’amour et d’humour !
Une comédie d’Alexis MACQUART mise en scène par Julien BOISSELIER avec Pierre ARDITI,
Nicolas BRIANÇON et Miguel VANDER LINDEN
L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10
"Tu n'étais pas là !"
A quoi s'attendre quand un père débarque un jour à l'improviste, lui qui a brillé par son absence depuis toujours ?
A quoi s'attendre quand un fils déborde de colère et de rancœur, rendant son père responsable de tous ses échecs ?
Ce père, vient-il seulement demander à son fils de lui écrire ses mémoires ? Ou n'est ce qu'un prétexte pour renouer des liens ?
Ce fils veut-il seulement accuser son père absent ? Ou cherche t'il à comprendre pour soulager son chagrin ?
Alexis Macquart nous invite à un face à face puissant, intime et touchant, où les vérités se dévoilent au fil de leur rencontre, et où mauvaise foi, lâcheté, regrets, révélations, demi mensonges et silences se livrent un dur combat.
C'est un régal d'assister à ce duel entre ces deux grands comédiens.
Le premier, Pierre Arditi, fort de ses 80 ans, démontre brillamment qu'au théâtre on n'a pas d'âge. Il rayonne dans ce rôle taillé sur mesure. Tiré à quatre épingles, magnifique crinière blanche, il personnifie ce grand acteur qui a connu tous les succès.
Face à lui, tee shirt crado et velours informe, Nicolas Briançon est un parfait loser. En manque d'amour et d'argent, le comédien déploie tout son talent, sa colère et son chagrin.
Entre ces deux virtuoses, le petit fils, très justement interprété par le jeune comédien Miguel Vander Linden, est celui qui écoute, qui apaise, qui comprend.
Julien Boisselier dirige les comédiens avec beaucoup de tact, alternant moments forts et silences, lenteur et intensité, exprimant ainsi toute la sincérité des sentiments des deux hommes.
La preuve une fois encore que les non dits sont plus destructeurs que les mots.
Sylvie Tuffier
Le texte est formidable qui navigue, un peu à l'anglo-saxonne, du rire aux larmes.
Alexis Macquart ouvre des trappes sous les pieds de ses personnages et les comédiens s'en régalent. Ces retrouvailles Père-fils en disent sous une apparente simplicité bien plus que bien des textes boursouflés auxquels la critique fait honneur chaque jour...
Et que dire des comédiens? On est heureux de retrouver Pierre Arditi à ce niveau là de jeu.
Incarné, investi, simple et vrai. Toute notre histoire avec lui au cours de nos années communes se projettent aussi dans cette histoire, et en font le sel.
Briançon à son meilleur, simple lui aussi, juste, implacable et bouleversant.
Et une jeune révélation Miguel van der Linden, lumineux, sensible, d'une formidable présence face aux "routiers".
Mise en scène au cordeau de Julien Boisselier, décors splendide de Jean Haas, lumières de Jean Pascal Pracht.
Ah! si le théâtre privé pouvait toujours être de cette qualité...
Merci messieurs !
Une mise en scène d'une grande finesse qui permet à chacun d'exister sans écraser l'autre.
Très beau décor qui en étant sobre est tout de même impressionnant.
Arditi et Briançon sont formidables.
On sent un Arditi heureux d'être là, heureux de partager la scène avec ses partenaires.
Briançon formidable comme toujours.
Quelques longueurs parfois dans le texte de ce huis clos de règlement de compte.
Mais un bon rythme tout de même.
Un final intéressant auquel on ne s'attend pas forcément et qui équilibre les jugements
A quoi s'attendre quand un père débarque un jour à l'improviste, lui qui a brillé par son absence depuis toujours ?
A quoi s'attendre quand un fils déborde de colère et de rancœur, rendant son père responsable de tous ses échecs ?
Ce père, vient-il seulement demander à son fils de lui écrire ses mémoires ? Ou n'est ce qu'un prétexte pour renouer des liens ?
Ce fils veut-il seulement accuser son père absent ? Ou cherche t'il à comprendre pour soulager son chagrin ?
Alexis Macquart nous invite à un face à face puissant, intime et touchant, où les vérités se dévoilent au fil de leur rencontre, et où mauvaise foi, lâcheté, regrets, révélations, demi mensonges et silences se livrent un dur combat.
C'est un régal d'assister à ce duel entre ces deux grands comédiens.
Le premier, Pierre Arditi, fort de ses 80 ans, démontre brillamment qu'au théâtre on n'a pas d'âge. Il rayonne dans ce rôle taillé sur mesure. Tiré à quatre épingles, magnifique crinière blanche, il personnifie ce grand acteur qui a connu tous les succès.
Face à lui, tee shirt crado et velours informe, Nicolas Briançon est un parfait loser. En manque d'amour et d'argent, le comédien déploie tout son talent, sa colère et son chagrin.
Entre ces deux virtuoses, le petit fils, très justement interprété par le jeune comédien Miguel Vander Linden, est celui qui écoute, qui apaise, qui comprend.
Julien Boisselier dirige les comédiens avec beaucoup de tact, alternant moments forts et silences, lenteur et intensité, exprimant ainsi toute la sincérité des sentiments des deux hommes.
La preuve une fois encore que les non dits sont plus destructeurs que les mots.
Encore un beau succès que nous offre le théâtre Montparnasse !