Ses critiques
40 critiques
9/10
J'ai adoré. Parce que Jean-Paul Gaultier est un personnage enthousiasmant et généreux.
Cette revue est comme un album photogénique centré sur une vie de création. Le corps de la danse se mêle aux habits, aux costumes, aux chants de célébration, toute une vie passant si vite dont on garde l'énergie toute de sourire, de musique, de paillettes aux yeux, de tolérance aventureuse.
Tellement de naturel réjouissant, de bonté plastique ne peuvent qu'enchanter.
Cette revue est comme un album photogénique centré sur une vie de création. Le corps de la danse se mêle aux habits, aux costumes, aux chants de célébration, toute une vie passant si vite dont on garde l'énergie toute de sourire, de musique, de paillettes aux yeux, de tolérance aventureuse.
Tellement de naturel réjouissant, de bonté plastique ne peuvent qu'enchanter.
10/10
J'ai vu hier le volet 3 de ce triptyque, je ne pourrai pas parler des 2 autres volets.
D'abord cette salle est toujours fantastique (ateliers Berthier) livrant un espace et un volume (visuels et soniques) que la mise en scène exploite jusqu'à l'image la plus désertique en passant par un rubikcube transparent ou contreplaqué.
De Lillo est un auteur d'une intensité poétique extrême qui affleure le visuel mental avec un sens presque cinématographique.
On est plongé dans une narration à facettes à la fois directe et rétractée, avec une image in filmée live et projetée sur un écran et une narration off à lire comme un roman synopsique qui se déconstruit à fur à mesure que l'alphabet se reconstruit.
C'est un récit puissant avec des gens qui voyagent en technochrates financiers ou en mesureurs de risque anti empire.
On parle soumission, domination, secte contre le langage, domination contre le langage. Création vers la destruction ?
Beaucoup de scènes fabuleuses avec une impression d'être dans le vif des esprits, dans la chair primitive des esprits qui convulseront vers la fin comme des particules élémentaires mal assemblées.
Une expérience théâtrale passionnante à ne pas manquer !
D'abord cette salle est toujours fantastique (ateliers Berthier) livrant un espace et un volume (visuels et soniques) que la mise en scène exploite jusqu'à l'image la plus désertique en passant par un rubikcube transparent ou contreplaqué.
De Lillo est un auteur d'une intensité poétique extrême qui affleure le visuel mental avec un sens presque cinématographique.
On est plongé dans une narration à facettes à la fois directe et rétractée, avec une image in filmée live et projetée sur un écran et une narration off à lire comme un roman synopsique qui se déconstruit à fur à mesure que l'alphabet se reconstruit.
C'est un récit puissant avec des gens qui voyagent en technochrates financiers ou en mesureurs de risque anti empire.
On parle soumission, domination, secte contre le langage, domination contre le langage. Création vers la destruction ?
Beaucoup de scènes fabuleuses avec une impression d'être dans le vif des esprits, dans la chair primitive des esprits qui convulseront vers la fin comme des particules élémentaires mal assemblées.
Une expérience théâtrale passionnante à ne pas manquer !
8/10
Tartuffe, éternelle reprise. Une personnage lynchéen chez Stein.
Venu d'un bas fond, habitant sous le toit (d'Orgon), une verrue sur le monde, le mal contaminant le salon, remplaçant le monde par une immondicité venue de l'ancien monde. C'est ce qu'il faut regarder au centre de cette mise en scène, Arditi montré en chair flasque d'autoflagellation (démonstration du péché à l'oeuvre dans toute humanité), inaugurant de dos sa présence imminente et obsédée-obsédante. Cheveux souillés, laideur sans séduction, créature avant tout dans sa stratégie d'insecte saprophyte.
Tout le texte se déroule autour de cet être. La troupe fait briller une normalité perturbée. A la fin on ne comprends pas grand chose de la tirade princière, (la voix se perd un peu dans un système brouilleur d'écho, voulu ?) . On comprend qu'il faut mettre une sorte de divin pour rendre la couleur justice aux âmes mais justice y a t-il quand au final l'âme elle même est si facile à perdre ?
C'est là tout le sacré païen de Tartuffe cette part du mal qui peut si facilement entrer en nous.
Venu d'un bas fond, habitant sous le toit (d'Orgon), une verrue sur le monde, le mal contaminant le salon, remplaçant le monde par une immondicité venue de l'ancien monde. C'est ce qu'il faut regarder au centre de cette mise en scène, Arditi montré en chair flasque d'autoflagellation (démonstration du péché à l'oeuvre dans toute humanité), inaugurant de dos sa présence imminente et obsédée-obsédante. Cheveux souillés, laideur sans séduction, créature avant tout dans sa stratégie d'insecte saprophyte.
Tout le texte se déroule autour de cet être. La troupe fait briller une normalité perturbée. A la fin on ne comprends pas grand chose de la tirade princière, (la voix se perd un peu dans un système brouilleur d'écho, voulu ?) . On comprend qu'il faut mettre une sorte de divin pour rendre la couleur justice aux âmes mais justice y a t-il quand au final l'âme elle même est si facile à perdre ?
C'est là tout le sacré païen de Tartuffe cette part du mal qui peut si facilement entrer en nous.
7,5/10
Hardware ou software?
Une version soft de Hard, petite boutique de l'arrière Boutique mais une version portée par une bande qui ne débande pas.
Je suis aller retrouver par la pièce tout ce joli monde d’une industrie assez attachante. Dans la série toute rencontre de copains copines finit en orgie ce qui n’était pas si décadent finalement car la série amenait cet achèvement de l’humain dans lequel la chair amènerait ce mystère non résolu (un territoire ultime de l'épanouissement ? Un rêve underground sous la dalle de resto bobo?)
Enfin bref j’ai aimé dans la série cet effet cloison de papier sans ombres en débats-ébats. Ici on est plus dans un preview de fête foraine qui ajoute le palpable à l’impalpable. La transposition est astucieuse et permet d’apprecier une troupe d’acteurs chaleureux et brillants. Le software du théâtre du sexe s’introduit au fond dans un PC libertaire sous Linius tendance OS X. Étrange objet du désir qui se fait spectacle en abime des sens.
Effet comique ou érotisme, pas si loin au fond.
Une version soft de Hard, petite boutique de l'arrière Boutique mais une version portée par une bande qui ne débande pas.
Je suis aller retrouver par la pièce tout ce joli monde d’une industrie assez attachante. Dans la série toute rencontre de copains copines finit en orgie ce qui n’était pas si décadent finalement car la série amenait cet achèvement de l’humain dans lequel la chair amènerait ce mystère non résolu (un territoire ultime de l'épanouissement ? Un rêve underground sous la dalle de resto bobo?)
Enfin bref j’ai aimé dans la série cet effet cloison de papier sans ombres en débats-ébats. Ici on est plus dans un preview de fête foraine qui ajoute le palpable à l’impalpable. La transposition est astucieuse et permet d’apprecier une troupe d’acteurs chaleureux et brillants. Le software du théâtre du sexe s’introduit au fond dans un PC libertaire sous Linius tendance OS X. Étrange objet du désir qui se fait spectacle en abime des sens.
Effet comique ou érotisme, pas si loin au fond.
7/10
C'est du rire. Bien sûr pas d'élégance mais de la rigolade. Bien sûr le running gag du syndrome de la Tourette est un "fucking" instrument pour Baffie collant parfaitement avec son humour irruptif. On est dans le sourire bourreau et dans l'absence d'introspection, dans l'accumulation jusqu'à salle d'attente pleine dans laquelle le toubib ne viendra jamais chercher le patient, sorte d'asile de fous en antichambre vers une sortie d'accords bancals sans âme soeur et en château branlant.
Du rire donc et pas mal de jeu. Dans ce registre là c'est vivace.
Du rire donc et pas mal de jeu. Dans ce registre là c'est vivace.