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Delphine C
Delphine C
Critique compétente
43 ans
4 espions
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Ses critiques

34 critiques
Le Jeu de l'Amour et du Hasard

Le Jeu de l'Amour et du Hasard

9/10
49
Dans la petite salle surchauffée du Lucernaire, grand coup de fraîcheur sur scène ! Une troupe de jeunes acteurs insuffle un vent de modernité à une pièce datant de 1730. Marivaux version pop des années 1970.

On ne sait d'où vient cette fraîcheur : du jeu décontracté à l'interprétation très moderne des personnages ? des couleurs flashy et pastels ? du jardin ensoleillé avec ses transats et ses boissons rafraîchissantes ? des costumes qui sont parfois de vraies trouvailles ! (j'ai adoré la combinaison d'apiculteur, les chaussons peluche, et le pantalon jaune hyper moulant m'a laissée sans voix...!) ? ou de la mise en scène imaginative et pétillante de Salomé Villiers ?

Le texte est scrupuleusement respecté et dans la salle, la bande de lycéens présente éclate de rire en voyant que le frère guindé du livre étudié en classe, fait son entrée, affublé d'une terrible gueule de bois et se faisant une petite aspirine ! Le décalage entre le texte et la mise en scène, étonnant au début, s'évanouit très rapidement devant un jeu plein de naturel.

Les inserts vidéos sur le drap blanc montrent les scènes que la pièce nous laisse deviner. Elles sont accélérées, en musique, sans dialogues bien entendu, mais donnent un bon rythme et accentuent la modernité de la mise en scène. C'est gai. C'est frais. C'est enthousiasmant !

Les comédiens sont épatants. On s'amuse follement et on en oublie presque que la pièce traite de préjugés sociaux, de mariage arrangé, de lutte de classes ! "Oh ils sont méchants quand même", lance une lycéenne derrière moi. Hé oui, une servante ne peut prétendre séduire un bel héritier et son espoir fait rire la famille bourgeoise. A la fin chacun revient à sa place.

Il faisait chaud en cette soirée de fin mai, mais la pièce a apporté une bonne bouffée d'air frais ! Ca fait du bien... La pièce est jouée au festival d'Avignon cet été et devant un succès mérité, revient à Paris à la rentrée.
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Expo Hubert Robert

Expo Hubert Robert

9,5/10
51
Pour les amoureux des vieilles pierres et des Beaux-Arts, Hubert Robert est LE peintre à aller voir.

Je retrouve dans ses peintures une émotion comparable à celle que j'éprouve face aux vraies vieilles pierres. Il sait rendre avec talent la couleur, la texture, la photo que l'on perçoit avec la campagne ou l'étendue d'eau en arrière plan. Car Hubert Robert adore les ruines, les antiques, les arcades (des ponts détruits, pas détruits, vrais ou idéalisés).

Il ajoute une lumière, une idéalisation et une mélancolie qui enchantent. On aimerait être en compagnie de Mary Poppins qui d'un coup de talon nous fait entrer dans les tableaux. Mais lequel choisir ?!

La salle des grandes toiles (la première du moins) est une merveilleuse surprise, avec une interprétation, d'après le philosophe Edmund Burke, du beau et de sublime, sortant des critères classiques. On peut trouver de la beauté dans des montagnes dangereuses, et même dans un incendie. "L'incendie de Rome" est à cet égard fantastique, dans ses couleurs flamboyantes et ses dimensions impressionnantes.

L'exposition nous montre également Hubert Robert et Paris / et la Révolution / et le Louvre / et les jardins (car il a aidé à en aménager certains notamment à Versailles) / et le mobilier (il a dessiné celui de la laiterie de Rambouillet), etc.

Et le personnage est sympathique : connu pour être spirituel, bienveillant, bon vivant, décontracté avec sa chemise ouverte. Emprisonné sous la Révolution, il n'en finira pas moins conservateur au Louvre. Belle carrière.

Belle expo. Plus que ce week-end !
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Le portrait de Dorian Gray

Le portrait de Dorian Gray

8,5/10
97
A la base, l'histoire est déjà extraordinaire (dans tous les sens du terme) et les dialogues ciselés par le maître Oscar Wilde n'ont plus qu'à être cueillis. Mais l'adaptation de l'unique roman de ce grand auteur n'était pas pour autant chose aisée et c'est une réussite.

Nous sommes en 1890. Dorian Gray, jeune aristocrate anglais, est d'une extraordinaire beauté. Basile, un ami peintre lui offre son portrait en pied qui lui révèle sa beauté. Harry dont le cynisme est aussi vif que sa répartie, lui glisse que cette beauté ne durera pas et que le temps, en lui ôtant la jeunesse et l'attrait de son physique, lui volera les plaisirs de la vie. Qu'il en profite pour le peu de temps que cela durera ! Ces mots hantent Dorian Gray, le perturbent et le poussent à l'irréparable : un voeu, celui de vendre son âme pour que ce soit le portrait qui vieillisse à sa place tandis qu'il conservera une éternelle jeunesse, une beauté inaltérable. Et c'est ce qui arrive. Sauf que.. le jeune Dorian se révèle moins naïf et innocent qu'il n'y paraît. Est-ce la seule influence de Harry ? De tous les vices dont il se rendra coupable, seul le portrait en portera les stigmates.

On ne voit pas le portrait, bien sûr. On le devine grâce à un jeu son et lumière envoûtant. Deux passages chantés qui ne dénotent pas, bien au contraire. 4 comédiens seulement pour ce gros roman. Bravo ! C'est bluffant. Attention cependant, les comédiens jouent en alternance "vous n'aurez pas le même spectacle si vous revenez deux fois", nous dit-on à la fin.

Je ne connaissais pas Thomas le Douarec mais il a toute ma sympathie : metteur en scène de cette belle pièce, incarnant Harry (Lord Henry) exactement tel que je l'imaginais en lisant le livre, il a ce savoureux côté "Edouard Baer" qui nous offre un mini one-man show après les salutations !

Une pièce qui a le mérite de pouvoir plaire à tous publics et ce n'est pas rien !
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Un amour qui ne finit pas

Un amour qui ne finit pas

9/10
90
Vue au théâtre de l'Oeuvre l'année dernière. Très mal assise au balcon, je me réjouis de la voir représenter au théâtre Antoine !

Bien sûr la pièce date des années 60 et l'esprit à travers les décors et les costumes est joliment conservé. Mais le propos est intéressant et je dirais même intemporel.

Un homme, bourgeois (ah le couple bourgeois ronronnant !) s'ennuie dans son couple et souhaite mettre du piment dans sa vie, sans s'embarrasser d'une maîtresse qui finirait par l'ennuyer (on sent le vécu de l'homme à ce sujet). Il propose donc à une femme rencontrée lors d'un séjour en thalasso d'être l'objet d'un amour platonique. Il l'aimera, pensera à elle, lui écrira, lui téléphonera parfois mais ne la touchera pas, ne la verra jamais. Quelle étrange demande ...! La dame refuse. Il insiste et puis, bon, après tout, ça ne l'engage à rien, se dit-elle.

Mais les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus. Si l'homme y trouve son compte, la femme est romantique. Les mots d'amour ne rebondissent pas contre un mur. Ils touchent malgré tout, à force de se faire entendre et lire. La situation se gâte, se complique.

Et c'est là qu'entre toute la psychologie des quatre personnages. Les deux protagonistes, la femme du mari bourgeois, le mari d'une la femme romantique. Tous très bons comédiens. Léa Drucker reste la plus marquante. Quelle superbe bourgeoise, maliiiigne et terriiiiible ! On prend un réel plaisir à chacune de ses tirades ! Elle transcende un texte dont les répliques sont déjà très fines. D'ailleurs je l'ai acheté !

La pièce montre l'évolution des sentiments des uns, la raideur des autres. C'est terriblement... humain.
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L'Invité

L'Invité

4/10
124
Ahlala que c'est triste de mettre une mauvaise note à une pièce dont on apprécie tous les acteurs. Ces derniers ne manquent pas de talent par ailleurs.

Je dis bien "par ailleurs". Et pourtant, on voit qu'ils se donnent tous du mal. Patrick Chesnais y met toute son énergie : il crie, proteste, tombe, sue, claque des portes. Mais non. On l'apprécie tellement dans d'autres rôles.

C'est la pièce qui ne va pas. Elle est terriblement vieillotte. Du début à la fin, on devine l'histoire et les pseudo "coups de théâtre". Rien n'est surprenant. Pire : tout est prévisible. Alors on s'ennuie. Et comme il y a également un problème de rythme, on s'ennuie beaucoup. Et comme la pièce n'est pas encore totalement rodée (confusion dans les mots ou les syllabes du texte, parfois les acteurs se coupent la parole, quelques blancs), ce qui aurait été facilement pardonné, se voit trop.

Cerise sur le gâteau, mauvaise coordination sur les saluts à la fin de la pièce où Patrick Chesnais semblait lassé et partait avant, ne revenait pas. Bref, on s'est même demandé s'il y avait une bonne ambiance dans l'équipe.

Alors bien sûr, la salle riait parce que ça reste du boulevard avec ses gags (un peu gros, un peu gras) et son comique de répétition (lassant). Mais une fois de plus, nous avons des stars sur scène, des tarifs délirants et une grande déception à la fin. Et surtout, surtout, ça manque cruellement de modernité !
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