Ses critiques
34 critiques
8/10
L'affiche ne me donnait pas du tout, mais pas du tout envie d'aller voir la pièce. Mais les critiques du site étaient vraiment bonnes et j'aime bien E-E Schmitt.
Maintenant je me souviens pourquoi j'aime cet auteur. Merveilleuse écriture, l'histoire vous enveloppe tout doucement mais entièrement.
Décor hyper sobre. 4 cubes, fond noir. 2 acteurs. Le récit du premier est tellement long que j'ai un instant cru que l'autre ne parlerait jamais... Et ce n'était pas ma seule crainte. Moi qui suis sensible aux décors, aux costumes, qui aime avoir l'impression d'être au "spectacle", ça partait mal quand même.
Et en fait, je me suis laissée totalement transporter par l'histoire.
Les deux comédiens ont une présence très forte. Et pourtant, tout est doux, posé, dans l'intonation, le déplacement, les lumières. Mais tout est terriblement intense. Leur jeu, les quelques transformations vocales pour imiter les personnages qui entrent dans le récit et... l'histoire. Le fond et la forme. J'ai aimé les mots choisis, la construction des phrases très belles, la narration était de qualité. Et l'histoire ! A ce propos, je remercie les critiques précédentes de n'avoir rien dévoilé car la découverte fut encore plus appréciée. Je me suis surprise à sortir mes mouchoirs (j'ai fait passer ça pour le rhume d'hiver) ... plusieurs fois durant la pièce (saleté de rhume !).
J'ai eu l'impression d'être au coin du feu et qu'on me racontait une merveilleuse histoire où diverses émotions se mêlent entre sourire et larmes. Les mots et le jeu des acteurs m'ont enveloppée, transportée, émue. 4 cubes, un fond noir, une bonne histoire jouée par deux grands comédiens, ça suffit à faire vivre un moment intense.
Maintenant je me souviens pourquoi j'aime cet auteur. Merveilleuse écriture, l'histoire vous enveloppe tout doucement mais entièrement.
Décor hyper sobre. 4 cubes, fond noir. 2 acteurs. Le récit du premier est tellement long que j'ai un instant cru que l'autre ne parlerait jamais... Et ce n'était pas ma seule crainte. Moi qui suis sensible aux décors, aux costumes, qui aime avoir l'impression d'être au "spectacle", ça partait mal quand même.
Et en fait, je me suis laissée totalement transporter par l'histoire.
Les deux comédiens ont une présence très forte. Et pourtant, tout est doux, posé, dans l'intonation, le déplacement, les lumières. Mais tout est terriblement intense. Leur jeu, les quelques transformations vocales pour imiter les personnages qui entrent dans le récit et... l'histoire. Le fond et la forme. J'ai aimé les mots choisis, la construction des phrases très belles, la narration était de qualité. Et l'histoire ! A ce propos, je remercie les critiques précédentes de n'avoir rien dévoilé car la découverte fut encore plus appréciée. Je me suis surprise à sortir mes mouchoirs (j'ai fait passer ça pour le rhume d'hiver) ... plusieurs fois durant la pièce (saleté de rhume !).
J'ai eu l'impression d'être au coin du feu et qu'on me racontait une merveilleuse histoire où diverses émotions se mêlent entre sourire et larmes. Les mots et le jeu des acteurs m'ont enveloppée, transportée, émue. 4 cubes, un fond noir, une bonne histoire jouée par deux grands comédiens, ça suffit à faire vivre un moment intense.
6,5/10
Oui c'est bien. On passe un bon moment. Mais ça ne laissera pas un souvenir impérissable.
J'aime beaucoup le duo Bruno Solo/ Yvan Le Bolloc'h. J'y suis clairement venue sur leurs noms, je l'avoue. Et je n'ai pas été déçue car la pièce tient, à mon sens, sur leur complicité, leur jeu très naturel et la sympathie qu'ils inspirent. Mais pour le reste...
L'histoire est simpliste, pas particulièrement travaillée, à tel point qu'après 1h30, on se demande ce qui s'est réellement passé. Bah pas grand chose. La copine a présenté son fiancé qui ne plaît pas. Voilà. Ça ne pétille pas beaucoup plus. On s'attendait à de plus grandes explosions avec un tel sujet, éventuellement des discussions plus intéressantes. Et en fait, non. L'histoire pourrait se contenter d'être une simple scène dans un long film, on ne verrait pas la différence.
Le duo Solo/ Le Bolloc'h, lui, pétille. Les autres acteurs sont inégaux : bien, moyen, voire mauvais.
Décor sympa.
Ça reste un moment agréable. Plus "tranquille" avec quelques rires, que "fantastique" avec des yeux émerveillés.
C'est juste que pour le prix demandé, les stars sur scène c'est une chose, mais on préfère quand même payer pour avoir davantage d'émotions...
J'aime beaucoup le duo Bruno Solo/ Yvan Le Bolloc'h. J'y suis clairement venue sur leurs noms, je l'avoue. Et je n'ai pas été déçue car la pièce tient, à mon sens, sur leur complicité, leur jeu très naturel et la sympathie qu'ils inspirent. Mais pour le reste...
L'histoire est simpliste, pas particulièrement travaillée, à tel point qu'après 1h30, on se demande ce qui s'est réellement passé. Bah pas grand chose. La copine a présenté son fiancé qui ne plaît pas. Voilà. Ça ne pétille pas beaucoup plus. On s'attendait à de plus grandes explosions avec un tel sujet, éventuellement des discussions plus intéressantes. Et en fait, non. L'histoire pourrait se contenter d'être une simple scène dans un long film, on ne verrait pas la différence.
Le duo Solo/ Le Bolloc'h, lui, pétille. Les autres acteurs sont inégaux : bien, moyen, voire mauvais.
Décor sympa.
Ça reste un moment agréable. Plus "tranquille" avec quelques rires, que "fantastique" avec des yeux émerveillés.
C'est juste que pour le prix demandé, les stars sur scène c'est une chose, mais on préfère quand même payer pour avoir davantage d'émotions...
7,5/10
Je pensais être une grande fan de Michalik mais j'ai trouvé plus fan encore dans la salle ce soir-là ! Certains se levaient lors des applaudissements et j'avoue que je n'aurais pas été jusque là.
Edmond est une très bonne pièce. On retrouve le même talent que dans les deux précédentes. Le rythme est soutenu, ça bouge beaucoup dans les changements de costumes et de décors. Ce parti pris donne un côté très cinématographique, accentué encore par la diffusion de petites musiques lors de scènes plus sentimentales ou dramatiques.
Le côté "troupe" donne un caractère très sympathique à ces acteurs, même si, soyons honnêtes, la qualité de jeu n'est pas la même pour tous. Mais cela importe sans doute peu car la cohésion de tous pour tenir tous ces rôles et changer les décors ressemble à un vrai ballet.
L'histoire attire forcément. La conception et la première de "Cyrano de Bergerac", pensez donc ! En achetant ma place, je n'étais pas déçue de me dire que ce formidable auteur et metteur en scène ne pouvait que choisir un sujet aussi merveilleux.
Si je compare à d'autres pièces de la saison, elle est vraiment très bien. Si je compare aux deux pièces précédentes d'A. Michalik, c'est loin d'être ma préférée. Je l'ai trouvé longue. A un moment donné on s'est dit "ah, ils n'en sont qu'à l'acte II de la représentation et il reste 3 actes" (c'était vers la fin quand même mais on commençait à fatiguer). C'est forcément beaucoup plus linéaire que le "Porteur d'histoire" ou "Le cercle des illusionnistes" où l'on naviguait entre plusieurs siècles, plusieurs lieux. Et c'était effectivement, comme d'autres critiques l'ont souligné, beaucoup moins poétique. Les spectateurs applaudissaient aux scènes de Cyrano. Hé oui, bien sur, la pièce est fabuleuse ! mais dans ce cas, c'est Rostand qui est applaudi, pas Michalik...
Bilan : la pièce sort du lot par son originalité, son sujet et le talent d'A. Michalik. Aucun regret d'y être allée. Je reste une grande fan même si je ne participe pas à la standing ovation. J'aimerais juste retrouver l'émerveillement très fort ressenti lors de la représentation du "Porteur d'histoire", ce grand voyage empreint de magie et de poésie.
Edmond est une très bonne pièce. On retrouve le même talent que dans les deux précédentes. Le rythme est soutenu, ça bouge beaucoup dans les changements de costumes et de décors. Ce parti pris donne un côté très cinématographique, accentué encore par la diffusion de petites musiques lors de scènes plus sentimentales ou dramatiques.
Le côté "troupe" donne un caractère très sympathique à ces acteurs, même si, soyons honnêtes, la qualité de jeu n'est pas la même pour tous. Mais cela importe sans doute peu car la cohésion de tous pour tenir tous ces rôles et changer les décors ressemble à un vrai ballet.
L'histoire attire forcément. La conception et la première de "Cyrano de Bergerac", pensez donc ! En achetant ma place, je n'étais pas déçue de me dire que ce formidable auteur et metteur en scène ne pouvait que choisir un sujet aussi merveilleux.
Si je compare à d'autres pièces de la saison, elle est vraiment très bien. Si je compare aux deux pièces précédentes d'A. Michalik, c'est loin d'être ma préférée. Je l'ai trouvé longue. A un moment donné on s'est dit "ah, ils n'en sont qu'à l'acte II de la représentation et il reste 3 actes" (c'était vers la fin quand même mais on commençait à fatiguer). C'est forcément beaucoup plus linéaire que le "Porteur d'histoire" ou "Le cercle des illusionnistes" où l'on naviguait entre plusieurs siècles, plusieurs lieux. Et c'était effectivement, comme d'autres critiques l'ont souligné, beaucoup moins poétique. Les spectateurs applaudissaient aux scènes de Cyrano. Hé oui, bien sur, la pièce est fabuleuse ! mais dans ce cas, c'est Rostand qui est applaudi, pas Michalik...
Bilan : la pièce sort du lot par son originalité, son sujet et le talent d'A. Michalik. Aucun regret d'y être allée. Je reste une grande fan même si je ne participe pas à la standing ovation. J'aimerais juste retrouver l'émerveillement très fort ressenti lors de la représentation du "Porteur d'histoire", ce grand voyage empreint de magie et de poésie.
9/10
Très bonne exposition mais que de monde ! Que de monde !!! Même en pleine semaine à 11h du matin, il y a foule. Alors certes, pendant les vacances, il y a aussi les enfants, et les groupes d'enfants... Mais c'est une exposition très prisée !
J'ai pris la visite guidée, ce qui m'a peut-être permis d'en savoir un peu plus sur Georges Rémi. Son milieu droite conservatrice, sa femme tout aussi conservatrice, sa seconde femme qui lui ouvrira un autre univers, ses dépressions (après la seconde guerre mondiale quand il doit rendre des comptes pour son travail au journal "Le Soir" mais dont il sortira blanchi, et la seconde, après avoir quitté sa femme pour une collaboratrice beaucoup plus jeune), sa relation avec l'art, avec Tintin, etc.
Le parti pris est antéchronologique. On entre immédiatement dans la sucess story Tintin et on détricote petit à petit les fils de ce mythe pour finir par le début de la carrière d'Hergé. Pourquoi pas. Il est vrai qu'entrer dans le vif du sujet permet de ne pas s'ennuyer.
J'avoue que ce qui tourne autour de Tintin m'a beaucoup plus intéressée que ses autres oeuvres (peintures contemporaines, affiches publicitaires, autres BD comme Jo, Zette et Joko) qui témoignent cependant d'un vrai talent.
Mais j'ai particulièrement apprécié de replacer tous les albums de Tintin dans le contexte non seulement historique mais également de sa vie privée. Tintin chez les Soviets et au Congo, des commandes, très empreints de la peur du bolchevik et de colonialisme. Puis le basculement avec le Lotus Bleu où Tchang (le vrai) lui apprend à mieux se documenter, à respecter un public de plus en plus nombreux qui est influencé par ses BD. Mais également savoir pourquoi avoir intitulé un album le "Crabe" aux pinces d'or (lien avec les Belges recrutés pendant la seconde guerre mondiale à Toulouse). Pourquoi Tintin au Tibet est-il si blanc (dépression et cauchemar autour du blanc), la recherche de son ami Tchang (écho de sa vie privée). Les controverses autour du colonialisme, du personnage juif dans un des albums pour lequel il sera un temps inquiété. Sans parler de l'oreille cassée, d'objectif Lune, du dernier album inachevé autour de l'art contemporain, et des autres.
Il était également très intéressant de connaître les origines de tous les personnages et de Moulinsart. Les noms en verlan, l'influence de son entourage pour créer les personnages, du lieu où sa secrétaire partait à la campagne (et pas seulement la seule influence de Cheverny). Qui est Hergé ? Dans quel personnage s'est-il le mieux décrit ou le mieux retrouvé ?
J'ai vu Tintin différemment. J'aurais bien acheté un album mais j'ai eu un doute sur ceux que je possédais déjà. Et puis, un monde à la librairie...!
Attention, gros succès pour petits et grands ! De 7 à 77 ans comme disait "le journal de Tintin" !
J'ai pris la visite guidée, ce qui m'a peut-être permis d'en savoir un peu plus sur Georges Rémi. Son milieu droite conservatrice, sa femme tout aussi conservatrice, sa seconde femme qui lui ouvrira un autre univers, ses dépressions (après la seconde guerre mondiale quand il doit rendre des comptes pour son travail au journal "Le Soir" mais dont il sortira blanchi, et la seconde, après avoir quitté sa femme pour une collaboratrice beaucoup plus jeune), sa relation avec l'art, avec Tintin, etc.
Le parti pris est antéchronologique. On entre immédiatement dans la sucess story Tintin et on détricote petit à petit les fils de ce mythe pour finir par le début de la carrière d'Hergé. Pourquoi pas. Il est vrai qu'entrer dans le vif du sujet permet de ne pas s'ennuyer.
J'avoue que ce qui tourne autour de Tintin m'a beaucoup plus intéressée que ses autres oeuvres (peintures contemporaines, affiches publicitaires, autres BD comme Jo, Zette et Joko) qui témoignent cependant d'un vrai talent.
Mais j'ai particulièrement apprécié de replacer tous les albums de Tintin dans le contexte non seulement historique mais également de sa vie privée. Tintin chez les Soviets et au Congo, des commandes, très empreints de la peur du bolchevik et de colonialisme. Puis le basculement avec le Lotus Bleu où Tchang (le vrai) lui apprend à mieux se documenter, à respecter un public de plus en plus nombreux qui est influencé par ses BD. Mais également savoir pourquoi avoir intitulé un album le "Crabe" aux pinces d'or (lien avec les Belges recrutés pendant la seconde guerre mondiale à Toulouse). Pourquoi Tintin au Tibet est-il si blanc (dépression et cauchemar autour du blanc), la recherche de son ami Tchang (écho de sa vie privée). Les controverses autour du colonialisme, du personnage juif dans un des albums pour lequel il sera un temps inquiété. Sans parler de l'oreille cassée, d'objectif Lune, du dernier album inachevé autour de l'art contemporain, et des autres.
Il était également très intéressant de connaître les origines de tous les personnages et de Moulinsart. Les noms en verlan, l'influence de son entourage pour créer les personnages, du lieu où sa secrétaire partait à la campagne (et pas seulement la seule influence de Cheverny). Qui est Hergé ? Dans quel personnage s'est-il le mieux décrit ou le mieux retrouvé ?
J'ai vu Tintin différemment. J'aurais bien acheté un album mais j'ai eu un doute sur ceux que je possédais déjà. Et puis, un monde à la librairie...!
Attention, gros succès pour petits et grands ! De 7 à 77 ans comme disait "le journal de Tintin" !
7/10
Après être allée voir "Le portrait de Dorian Gray", pourquoi ne pas parcourir la vie d'Oscar Wilde à travers l'exposition que lui consacre le Petit Palais ?
Pas d'audioguide pour cette visite mais une application Iphone (et uniquement Iphone) à télécharger gratuitement.
On parcourt sa vie et son oeuvre, mais on ne l'explore pas. Les salles sont d'un intérêt très inégal. J'ai appris des choses sur sa jeunesse, sa famille et ses études (moi qui pensais qu'il était Anglais, que nenni ! Irlandais, on vous dit !). En revanche, je n'ai pas été très intéressée par l'exposition de peintures dont il avait fait la critique au début de sa carrière. S'ensuit une longue série de portraits. Ses voyages en Amérique, en France. Ses oeuvres pour lesquelles j'aurais voulu en savoir un peu plus. Sa femme et ses enfants (ah bon ??? mais je pensais que...). Puis sa relation avec Lord Alfred Douglas, son procès, son incarcération. La fin était franchement plus intéressante que le début, avec l'interview de Badinter sur la "justice relative" et le délit d'homosexualité; et celle de son petit-fils qui parle remarquablement bien français !
Intéressant. Il me manquait peut-être les bons mots d'O. Wilde qui auraient pu se lire un peu plus dans cette exposition, "l'esprit Wilde" si particulier.
Facilement 1h30 de visite quand même.
Pas d'audioguide pour cette visite mais une application Iphone (et uniquement Iphone) à télécharger gratuitement.
On parcourt sa vie et son oeuvre, mais on ne l'explore pas. Les salles sont d'un intérêt très inégal. J'ai appris des choses sur sa jeunesse, sa famille et ses études (moi qui pensais qu'il était Anglais, que nenni ! Irlandais, on vous dit !). En revanche, je n'ai pas été très intéressée par l'exposition de peintures dont il avait fait la critique au début de sa carrière. S'ensuit une longue série de portraits. Ses voyages en Amérique, en France. Ses oeuvres pour lesquelles j'aurais voulu en savoir un peu plus. Sa femme et ses enfants (ah bon ??? mais je pensais que...). Puis sa relation avec Lord Alfred Douglas, son procès, son incarcération. La fin était franchement plus intéressante que le début, avec l'interview de Badinter sur la "justice relative" et le délit d'homosexualité; et celle de son petit-fils qui parle remarquablement bien français !
Intéressant. Il me manquait peut-être les bons mots d'O. Wilde qui auraient pu se lire un peu plus dans cette exposition, "l'esprit Wilde" si particulier.
Facilement 1h30 de visite quand même.