- Comédie Musicale / Musique
- Théâtre Libre
- Paris 10ème
Welcome to Woodstock

- Théâtre Libre
- 4, boulevard de Strasbourg
- 75010 Paris
- Strasbourg Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
Welcome to Woodstock, le road trip musical et psychédélique qui va vous faire (re)vivre les années hippies !
Construit autour d’une sélection des plus grandes chansons pop/rock américaines des années 65 à 70, Welcome to Woodstock est un voyage initiatique au pays des hippies, un spectacle hors du commun interprété EN LIVE par 12 artistes musiciens, chanteurs et comédiens.
Au lendemain de mai 68, des rêves de révolution encore plein la tête, une bande de copains décide de partir à Woodstock pour assister au plus grand concert de tous les temps. Sur les routes américaines, portés par les chansons des Canned Heat, des Who, des Doors, de Janis Joplin, Bob Dylan, Jefferson Airplane, Jimi Hendrix, et de tous les plus grands artistes de la contre-culture américaine des années 70, ils vont découvrir l’amour, le sexe libre, la drogue et vivre l’expérience inoubliable des “premières fois”.
Welcome to Woodstock explique le metteur en scène. “C’est une performance scénique d’un genre nouveau dans laquelle se mêlent étroitement scènes jouées, chansons cultes et vidéos psychédéliques. Une façon inattendue mais efficace de recréer sur scène l’univers musical et révolutionnaire des années hippies.”
La critique de la rédaction : 7/10. Une comédie musicale agréable, un vrai univers, mais il manque quelque chose pour qu'elle devienne un coup de coeur !
Les comédiens chanteurs danseurs nous interprètent un très bon choix de chansons : Wild World, I Need Somebody to Love, People are Strange... Ils ont beaucoup de talent mais nous avons trouvé que leur voix manquait parfois de singularité pour nous faire vibrer. Ils ont l'avantage de pouvoir chanter un large éventail de tubes mais affadissent hélas certains d'entres-eux.
Les décors, avec les paysages projetés sur l'écran géant et la mise en scène offrent de belles surprises. Plusieurs scènes sont assez jolies, notamment celle de la forêt enneigée juste avant l'entracte.
L'histoire est cousue de fil blanc, les personnages manquent d'épaisseur et les dialogues restent pauvres, même s'ils retranscrivent bien l'esprit de l'époque.
Un moment sympa avec un super final. Nous aurions juste aimé taper un peu plus du pied.
L'équilibre entre les voix et les instruments m'a un peu gênée.
Belle rétrospective qui plait aux amateurs de cette période et à tous ceux comme moi qui n'avait qu'une petite idée de cette période musicale.
Mai 68 vient à peine de s'achever sur les pavés parisiens. Dans leur studio 6 étudiants décident de partir pour Woodstock pour assister à ce concert qui s'annonce le plus grand de tous les temps. Sur les routes américaines, portée par les airs mythiques de cette fin des années 1960, cette bande de copains multiplie les rencontres. Sex and drugs and rock'n roll comme le dit la chanson. Un voyage à la rencontre de la culture hippie ou à la rencontre d'eux-mêmes.
Jean-Marc Ghanassia dit avoir mis un peu de son histoire dans ce spectacle hautement nostalgique. Une autobiographie qui est avant tout le prétexte à réunir les chansons mythiques de ce célèbre concert qui pendant 3 jours réunit dans la campagne américaine tous les porteurs de flambeaux de la culture hippie.
Les 5 copains français qui décident de partir pour Woodstock ne semblent pas très impliqués ou motivés par les idées de ce mouvement hippie. Pourtant mai 68 vient de les plonger au cœur de la révolte d'une jeunesse contre une société archaïque et liberticide. C'est le point faible de ce spectacle : le manque de profondeur de l'histoire et des personnages. Dans la bande de parisiens seule celle qui ne part pas à des convictions politiques. Les autres ressemblent à des étudiants bourgeois privilégiés qui surfent sur les vagues de protestations au rythme de la musique mais sans grande volonté de révolution. Mais si on fait l'impasse sur ce point on passe une excellente soirée. La tonique mise en scène de Laurent Serrano sait se faire douce pour les ballades ou énergique pour les chansons les plus rock'n roll. Les décors et lumières de Jean Haas et Jean-Luc Chanonat, les costumes de Cidalia da Silva, les chorégraphies de Cécile Bon nous projettent avec réussite dans l'ambiance Flower Power, et ce dès l'entrée au Comédia. La forêt se fait mouvante, psychédélique lorsque le LSD envahit les corps et les cerveaux. Les robes, pantalons, chemises n'ont pas pris une ride.
La grande force de ce Welcome to Woodstock est constituée par ses 12 artistes qui interprètent en live plus de 20 chansons mythiques. Les 7 comédiens / chanteurs sont tous excellents. Leurs voix nous font vibrer, nous emportent en 1969. Mentions particulières pour Magali Coblet et Morgane Cabot lorsqu'elles entonnent Kosmic Blues de Janis Joplin ou There but for Fortune de Joan Baez. Un bémol en ce qui concerne Yann Destal (Est-ce pour une question de réglage de micro que ses paroles sont incompréhensibles ?). Les 4 musiciens qui jouent en live pendant les 2h de spectacle sont également d'une grande qualité.
Les projections vidéo de Olivier Roset finissent de nous plonger dans l'atmosphère culturelle et politique de ces années de liberté et de révolte, sur fond de guerre du Vietnam.
Un road trip musical qui nous emporte pendant 2h dans l'amérique de la contre culture hippie. Un hommage réussi à une période de liberté totale. 12 artistes talentueux pour un beau moment qui ravira les fans nostalgiques. On regrette néanmoins le manque d'ambition dramaturgique.
Woodstock peut être une histoire si puissante, si révolutionnaire qui n'est malheureusement pas présente dans cette comédie musicale.
Les chanteurs n'arrivent pas à percer dans la pièce et leur voix reste presque monocorde. Ils ne parviennent pas à insuffler le vent de folie des années 70. La mise en scène et les décors sont kitsch malgré les costumes d'époques réalisés à la perfection.
En somme on reconnait les tubes mais on n'arrive pas à se plonger dedans et à fredonner avec la troupe.
Nous y sommes !
Woodstock, here we are !
Les seventies en plein comme si nous y étions.
Nous venons de remonter le temps, juste après 1968. A Paris, le peace and love a balayé la révolution prolétarienne avortée.
Oubliés les pavés et la plage.
Direction un coin paumé de la côte est des Etats-Unis, Woodstock.
Tel est le projet d'une petite équipe de jeunes gens bien français qui décident de se rendre à ce mythique (et mystique) festival, ces trois jours dont on parle encore aujourd'hui.
Voilà l'argument du spectacle.
Car ne nous y trompons pas, ici, ce qui est surtout attendu, c'est l'interprétation en live de tubes hippies qui font désormais partie du patrimoine de l'humanité, comme « Blowin' the Wind », de Dylan, « The Dock of the bay », d'Otis Redding, « Happy together » des Turtles, j'en passe et non des moindres.
Pour interpréter ces titres, douze artistes sur scène.
Tout d'abord, un groupe de musiciens, qui reproduisent à la note près les arrangements de l'époque.
Emmenés par Philippe Gouadin à la direction musicale et aux claviers, ils envoient vraiment du bois, notamment le duo rythmique basse-batterie Cléo Bigontina - Hubert Motteau, et un bien talentueux guitariste-harmoniciste-chanteur, Yann Destal.
Bien entendu, ils ne sont pas seuls.
De jeunes comédiens-chanteurs-danseurs très doués occupent le devant de la scène.
Les voix sont justes, très travaillées, puissantes, équilibrées dans les tessitures.
Une vraie cohérence, une très jolie et très homogène pâte sonore nous procurent bien du plaisir.
Je vous avoue que j'ai eu un faible pour quatre d'entre eux.
Jules Grison nous gratifie d'un formidable « San Francisco » de Scott Mc Kenzie, plein de grâce et de sensibilité.
Magali Goblet et Margaux Maillet m'ont totalement séduit. Les deux jeunes femmes sont très justes, très expressives, très bonnes comédiennes. Elles montent haut, avec de très beaux timbres. Un enchantement.
Dans la seconde partie, celui que tout le monde attend va faire son apparition.
Je veux bien entendu parler de Jimmy, un français expat, qui a pour idole Mister Hendrix, himself.
C'est Xavier V. Combs qui incarne de façon on ne peut plus troublante le guitar-hero : c'est à s'y méprendre.
Le look, bien entendu, mais surtout la voix, et surtout surtout le jeu de guitare dans « Hey Joe ».
Il va jusqu'à jouer avec les dents, mais n'ira quand même pas jusqu'à mettre le feu à sa Fender !
Une des grands moments du show !
Un show qui relève d'une très grosse production. Les moyens sont là !
On ne compte plus les projecteurs-lyres asservis, les micros HF, les retours intra-auriculaires, les épatants costumes de Cidalia Da Silva, etc...
Un formidable tableau « sous LSD » démontre le talent du scénographe Jean Haas, du créateur video Olivier Roset et celui du créateur-encodeur lumières Jean-Luc Chanonat.
La scène devient alors réellement psychédélique. Une vraie réussite visuelle !
On l'aura compris, Jean-Marc Ghanassia, l'auteur de ce spectacle nous propose un bien intéressant flash-back.
Un retour en arrière musical mais également sociologique, qui plus est permet au metteur en scène Laurent Serrano et à la chorégraphe Cécile Bon de faire travailler de très jeunes artistes pluri-disciplinaires vraiment très doués qui démontrent la vitalité des écoles de comédie musicale et l'excellent niveau en la matière en France.
C'est très bon moment pour réviser le répertoire ! Mais comme ces deux heures passent trop vite !
Juste un petit regret tout à fait personnel : dis, M. Ghanassia, tu pourrais nous faire durer le titre « Soul Sacrifice » de Carlos Santana beaucoup plus longtemps ? Je suis un fan inconditionnel du guitariste latino !
Allez, quoi, fais tourner !
Hippie hippie hourra !