- Théâtre contemporain
- Théâtre de Poche Montparnasse
- Paris 6ème
Deux leçons d'histoire de France

- Maxime d'Aboville
- Théâtre de Poche Montparnasse
- 75, boulevard du Montparnasse
- 75006 Paris
- Montparnasse (l.4, l.6, l.12, l.13, Trans N)
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- HORAIRES
- 14:30
- 16:00
J’ai imaginé de faire une leçon d’histoire avec l’idée, plutôt que d’écrire moi-même – ou d’improviser – un cours qui aurait manqué d’envergure et de souffle, de composer cette leçon à partir d’extraits de grandes œuvres de notre littérature historique.
Pour faire vivre sur scène cette épopée, qui tient plus du grand récit mythologique que du cours d’histoire scientifique, je me suis amusé à tenir le rôle de l’instituteur d’autrefois, avec sa blouse grise et sa grande carte de France, comme on en voyait jadis dans toutes les salles de classe.
Maxime d’ABOVILLE
Pour cette deuxième Leçon d’histoire de France, Maxime d’Aboville fait revivre les plus belles pages d’œuvres mythiques de notre littérature, comme Les Trois Mousquetaires ou les Mémoires de Saint-Simon, pour conter l’histoire de France à la manière d’un palpitant récit d’aventures ou d’une savoureuse chronique de mœurs.
De la très célèbre victoire de François Ier à Marignan qui consacre la suprématie du royaume de France, à la mort de Louis XIV sonnant le glas de la monarchie absolue, en passant par les guerres de Religion, cette nouvelle « leçon » revisite les « riches heures » de ces deux siècles de tragédie et de grandeur. L’histoire, ainsi, s’invite au théâtre…
La critique de la rédaction : 7/10. Cela ferait rêver plus d’un élève d’avoir un professeur d’histoire aussi passionné, habité !
Sans cartable mais à l’heure pour suivre notre cours, nous nous installions dans la salle en nous attendant à un spectacle pointu. Il était en fait très accessible. Maxime d’Aboville parle des grands hommes, évoque des faits historiques très connus mais parfois un peu laissés de côté dans nos mémoires, donc cela fait du bien de réviser ses bases !
Armé de sa carte de France et de quelques illustrations, il balaye une période assez large allant de la bataille de Marignan à la mort de Louis XIV. Malgré cela, les transitions restent fluides. Nous nous demandons après coup comment il a fait pour passer de François Ier à Henri II, de Louis le Juste au Roi Soleil sans que nous nous en rendions compte, sans cassure de rythme.
Le format, la mise en scène ne sont pas extrêmement originaux. Néanmoins, c’est bien écrit, avec de bons mots, quelques traits d’humour et un chouïa d’improvisation.
L’acteur a une façon de déclamer son texte un peu vieille école, cela donne du charme à sa prestation. Derrière le masque austère du pointilleux professeur, nous remarquons que le Molière du comédien 2015 est accessible et sympathique.
L’heure vingt passe relativement vite et nous sortons avec le sourire du Poche-Montparnasse.
J'y allais car c'était une connaissance d'une connaissance, et les commentaires étaient positifs, mais sans savoir à quelle sauce j'allais être mangée. J'en suis ressortie subjuguée ! A travers (uniquement !) des extraits des plus grands auteurs français, Maxime d'Abboville réussit à nous faire vivre les plus grands moments de l'histoire de France. Dans la salle, des enfants, des parents, des plus agés...
Bref, pour tous les âges, à partir du moment où vous voulez découvrir l'histoire de notre beau pays à travers un angle différent. Maxime d'Abboville sert les grands auteurs avec brio, un grand merci pour cela !
Le cours d'histoire n'est ni intéressant, ni drôle. Le parti pris de raconter l'histoire de France avec un coté partisan franchouillard (pour bouter la perfide Albion hors de France) n'est absolument pas approprié. De plus, la présentation de la leçon façon 'old school' est triste comme la veste grise du professeur, il n'y a aucune complicité qui s'installe avec la salle et pourtant, je connais bien mon Histoire de France mais pas envie de répondre à un si triste sir.
Deux périodes étaient présentées à la suite : de l’An Mil à Jeanne d’Arc et de 1515 au Roi Soleil : deux périodes riches et différentes pourtant.
Maxime et sa bande sont de retour ...
Facétieux, malicieux, merveilleux, talentueux, il nous conte tour à tour grandes batailles et tout petits détails.
Avec un chauvinisme réjoui et assumé,
Maxime est souvent prompt à sortir son épée !
Jeanne d'Arc et Ravaillac redeviennent familiers.
D'Artagnan quant à lui est toujours vivant.
Et nous - mauvais - élèves on se régale .....vraiment !
Je ne vois pas pour ma part de meilleure façon de passer un dimanche après midi !
Les deux catégories ici sont ravies, car c'est à partir des plus grands textes de la littérature historique que le comédien Maxime d'Aboville, que j'avais adoré dans ce même Théâtre pour la pièce The Servant ou plus récemment au Théâtre Hébertot pour Les Jumeaux vénitiens, a écrit son spectacle. Une belle sélection de Victor Hugo, Chateaubriand, Jules Michelet, Alexandre Dumas et le Duc de St Simon. La langue est belle, les anecdotes truculentes, les épisodes qui ont construit la Terre de France souvent hallucinants… On se régale !
Deux périodes sont présentées : de l’An Mil à Jeanne d’Arc et de 1515 au Roi Soleil. La première période est sans doute la moins connue et se révèle passionnante car nous sommes à la construction même de notre pays. Le deuxième, plus familière avec notamment la part belle accordée à Louis XIV, nous est tout autant agréable à entendre. Les deux leçons se laissent très bien voir à la suite l’une de l’autre.
Maxime d’Aboville, plein d’énergie, nous fait adorer l’histoire de France et rire dans ce rôle du professeur qui porte son pays aux nues et les Anglais … ah les Anglais… en ennemi éternel. Complice, farceur, mais surtout incarné par le souhait de transmettre ce patrimoine, le comédien emplit de ses mutiples portraits et tableaux la scène du Théâtre de Poche Montparnasse. Bravo !
Gros coup de cœur.
Elle démarre à partir du règne de François 1er et s'achève sous Louis le Grand.
C'est très interactif avec la salle. D'ailleurs beaucoup de parents viennent accompagnés de leurs enfants et Maxime d'Aboville aime cela et prend énormément de plaisir à endosser le rôle du professeur.
Un problème d'éclairage pendant le déroulement de la pièce, ne le déstabilise absolument pas. Il en joue au contraire, ce qui apporte son petit effet. Idem pour les accessoires soient les cartes déposées sur son bureau. C'est jouissif pour le spectateur.
Il est génial comme à son habitude et on ne décroche pas un instant.
Nous avons hâte d'y retourner pour assister cette fois à la Part I, en espérant que cela est encore possible.
Un très bon moment de théatre dans le joli petit écrin qu'est le théâtre de poche Montparnasse.
Nous nous sommes régalés.