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Orphelins
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Un soir, Liam, couvert de sang, interrompt un dîner chez sa sœur et son beau-frère. Le couple veut comprendre ce qui s’est passé, mais le récit du garçon est confus. Les certitudes de chacun vont alors voler en éclat et l’intimité familiale se gangréner devant le poids de la responsabilité.
Orphelins est un huis-clos à suspens, un thriller social où toute la tension repose sur le passé et le marasme des non-dits, des non avoués…Lorsque tous les rapports se sont construits au fil du temps sur des mensonges et des petites lâchetés et qu’un évènement inévitable vient tout briser, alors la cohésion laisse place à la solitude.
Toutes les critiques
Une pièce thriller qui plonge le public dans le huis clos mais perfectible.
Helen et Danny sont un jeune couple. Ils prévoient un dîner en couple. Elle est enceinte. Le couple respire le bonheur. Liam, le frère d’Helen surgit et il est couvert de sang. Dans ce huis-clos, Liam se justifiera, inventera des tas de versions pour masquer ce qui est sans aucun doute une agression raciste. Ce huis-clos à trois déstabilisera chacun.
La scène choisie met le public en immersion afin d’intensifier la tension. Le travail est fort autour des émotions. J’ai personnellement trouvé le texte plutôt léger. Ce huis-clos aurait pu gagner en intensité avec des discussions plus profondes dans le couple, entre frère et sœur, avec leurs histoires cabossées. En cela, j’ai trouvé le texte superficiel. On joue juste sur la tension. Cela devient limitatif.
La mise en scène est discutable. Les lumières n’ont aucun intérêt. La voix off est un choix qui peut avoir un sens. Toutefois, je n’ai pas compris pourquoi à de nombreuses reprises les acteurs ne jouent pas ce que dit la voix off. Cela est dommage. Cela pouvait donner un vrai rôle à la voix off et ajouter à la tension. Personnellement, je n’ai pas compris. Cela rend même la voix off inutile par là même.
L’interprétation est bonne mais focalisée sur la tension uniquement. Un peu trop de cris pour moi. On peut efficacement rendre la tension sans cris.
Mon sentiment global ; la pièce est intéressante mais elle manque encore de maturité et de perspective.
Helen et Danny sont un jeune couple. Ils prévoient un dîner en couple. Elle est enceinte. Le couple respire le bonheur. Liam, le frère d’Helen surgit et il est couvert de sang. Dans ce huis-clos, Liam se justifiera, inventera des tas de versions pour masquer ce qui est sans aucun doute une agression raciste. Ce huis-clos à trois déstabilisera chacun.
La scène choisie met le public en immersion afin d’intensifier la tension. Le travail est fort autour des émotions. J’ai personnellement trouvé le texte plutôt léger. Ce huis-clos aurait pu gagner en intensité avec des discussions plus profondes dans le couple, entre frère et sœur, avec leurs histoires cabossées. En cela, j’ai trouvé le texte superficiel. On joue juste sur la tension. Cela devient limitatif.
La mise en scène est discutable. Les lumières n’ont aucun intérêt. La voix off est un choix qui peut avoir un sens. Toutefois, je n’ai pas compris pourquoi à de nombreuses reprises les acteurs ne jouent pas ce que dit la voix off. Cela est dommage. Cela pouvait donner un vrai rôle à la voix off et ajouter à la tension. Personnellement, je n’ai pas compris. Cela rend même la voix off inutile par là même.
L’interprétation est bonne mais focalisée sur la tension uniquement. Un peu trop de cris pour moi. On peut efficacement rendre la tension sans cris.
Mon sentiment global ; la pièce est intéressante mais elle manque encore de maturité et de perspective.
Puissant, Poignant, Violent, Bouleversant.
Dennis Kelly auteur dramatique anglais, né en 1970 nous offre un théâtre s’apparentant au IN-YER-FACE, « théâtre coup-de-poing » ou « théâtre de la provocation », forme théâtrale née au Royaume Uni dans les années 1990. Denis Kelly nous conte et affronte des problématiques contemporaines de notre société.
Dans Orphelins, Denis Kelly nous transporte dans un huis clos familial où l’incompréhension, la folie, la violence mais aussi l’amour vont fusionner, nous transpercer et nous clouer sur place.
Helen et Liam sont deux orphelins mal menés dans leur enfance, ballotés de familles d’accueil en foyers. Helen a réussi à construire sa vie avec Danny dont elle a un enfant et en attend un autre. Liam est un être inadapté dans notre société, ayant peu d’estime de soi, déboussolé, porteur de violence.
A soir, Liam couvert de sang fait interruption chez sa sœur Helen et son beau-frère Danny qui s’apprêtaient à festoyer en amoureux.
Que s’est-t-il passé ?
Les explications de Liam sont confuses et incohérentes.
Il dit avoir aidé un jeune homme victime d’une agression. Mais au fil du temps, la tension monte, les non-dits et les mensonges éclosent, la vérité prend forme.
Liam est-il suspect ? S’agit-il d’une vengeance ? d’un crime raciste ?
Helen est aveuglée par les liens fusionnels qui la lient à son frère.
Danny, son époux est atterré et horrifié par les révélations qui fusent peu à peu du discourt de Liam.
Liam est de plus en plus équivoque.
Nos protagonistes vont-ils sortir idem de ce cauchemar ?
Nous sommes empoignés et fortement ébranlés par la découverte et l’escalade de la violence et de l’horreur.
La scénographie en tri-frontale intensifie l’émotion, le quatrième mur est absent, nous sommes au cœur des conflits existentiels qui animent les personnages.
En fond de plateau, la régisseuse, Loreleï Vauclin va nous lire les didascalies qui apportent une certaine distance, une respiration et créent un lien entre la fiction et sa représentation ; ‘ Bonsoir, nous sommes dans l’appartement d’Helen et Danny…’, ‘ Le sang n’est que peinture rouge.’…
Les comédiens sont époustouflants, ils nous bouleversent par la justesse de leur jeu. Tous trois s’observent, se regardent, s’accrochent, se séparent, ils sont perdus dans ce bouillonnement d’atrocités. Dans un rythme cadencé, les mots nous transpercent le cœur, certitudes, hésitations, peurs, silences…
Martin Legro ‘Liam’, nous subjugue. Sa gestuelle, son regard, ses intonations nous inquiètent, nous horrifient et nous attendrissent.
Sophie Lebrun ‘Helen’, nous fascine. Perdue et fragile entre ses deux amours, elle s’efforce de fermer les yeux devant l’évidence pour protéger son frère.
Julien Girard ‘Danny’, nous émeut. Désemparé, choqué, scandalisé par cette abominable tragédie, il ne sait plus à quel saint se vouer pour contenter Helen et ne point renier ses principes et ses valeurs.
Un grand moment de théâtre.
Dennis Kelly auteur dramatique anglais, né en 1970 nous offre un théâtre s’apparentant au IN-YER-FACE, « théâtre coup-de-poing » ou « théâtre de la provocation », forme théâtrale née au Royaume Uni dans les années 1990. Denis Kelly nous conte et affronte des problématiques contemporaines de notre société.
Dans Orphelins, Denis Kelly nous transporte dans un huis clos familial où l’incompréhension, la folie, la violence mais aussi l’amour vont fusionner, nous transpercer et nous clouer sur place.
Helen et Liam sont deux orphelins mal menés dans leur enfance, ballotés de familles d’accueil en foyers. Helen a réussi à construire sa vie avec Danny dont elle a un enfant et en attend un autre. Liam est un être inadapté dans notre société, ayant peu d’estime de soi, déboussolé, porteur de violence.
A soir, Liam couvert de sang fait interruption chez sa sœur Helen et son beau-frère Danny qui s’apprêtaient à festoyer en amoureux.
Que s’est-t-il passé ?
Les explications de Liam sont confuses et incohérentes.
Il dit avoir aidé un jeune homme victime d’une agression. Mais au fil du temps, la tension monte, les non-dits et les mensonges éclosent, la vérité prend forme.
Liam est-il suspect ? S’agit-il d’une vengeance ? d’un crime raciste ?
Helen est aveuglée par les liens fusionnels qui la lient à son frère.
Danny, son époux est atterré et horrifié par les révélations qui fusent peu à peu du discourt de Liam.
Liam est de plus en plus équivoque.
Nos protagonistes vont-ils sortir idem de ce cauchemar ?
Nous sommes empoignés et fortement ébranlés par la découverte et l’escalade de la violence et de l’horreur.
La scénographie en tri-frontale intensifie l’émotion, le quatrième mur est absent, nous sommes au cœur des conflits existentiels qui animent les personnages.
En fond de plateau, la régisseuse, Loreleï Vauclin va nous lire les didascalies qui apportent une certaine distance, une respiration et créent un lien entre la fiction et sa représentation ; ‘ Bonsoir, nous sommes dans l’appartement d’Helen et Danny…’, ‘ Le sang n’est que peinture rouge.’…
Les comédiens sont époustouflants, ils nous bouleversent par la justesse de leur jeu. Tous trois s’observent, se regardent, s’accrochent, se séparent, ils sont perdus dans ce bouillonnement d’atrocités. Dans un rythme cadencé, les mots nous transpercent le cœur, certitudes, hésitations, peurs, silences…
Martin Legro ‘Liam’, nous subjugue. Sa gestuelle, son regard, ses intonations nous inquiètent, nous horrifient et nous attendrissent.
Sophie Lebrun ‘Helen’, nous fascine. Perdue et fragile entre ses deux amours, elle s’efforce de fermer les yeux devant l’évidence pour protéger son frère.
Julien Girard ‘Danny’, nous émeut. Désemparé, choqué, scandalisé par cette abominable tragédie, il ne sait plus à quel saint se vouer pour contenter Helen et ne point renier ses principes et ses valeurs.
Un grand moment de théâtre.
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