- Classique
- Artistic Athévains
- Paris 11ème
Le Cid

- Artistic Athévains
- 45 bis, rue Richard-Lenoir
- 75011 Paris
- Voltaire (l.9)
Chimène aime Rodrigue et Rodrigue aime Chimène… jusqu’à ce que cet amour ne devienne impossible au regard de l’honneur et que ne s’insinue dans leurs jeunes âmes ce dilemme insondable.
Le Cid est un sujet narratif et exalté qui parle avant tout du cœur, dans les sens multiples du terme : il est le siège du courage, mais aussi le lieu dynamique de l’action, des passions, du désespoir. La pièce explore une véritable cartographie de cet organe, épicentre d’une vaste étendue de sentiments, de ce territoire complexe fait de labyrinthes, d’écueils et d’abîmes.
Et elle a en son temps emporté celui du public qui a fait savoir, lors de sa création en 1637, que c’était la première fois qu’il ne s’ennuyait pas : actions, suspens, combats, l’histoire est invraisemblable, romanesque et les spectateurs sont plongés dans le feu de l’intrigue.
Le Cid fait aujourd’hui partie de nous et de notre inconscient collectif. Nous avons un rapport presque fusionnel avec ses vers et ses conflits…
Frédérique Lazarini en propose une version dynamique, baroque, poignante et profondément méditerranéenne qui fait la part belle aux rites et à l’action, à un personnage féminin, Chimène, affirmé et audacieux, à l’initiation de ces jeunes héros qui embrassent leurs fonctions, conjurant la mort, choisissant l’honneur, défiant l’autorité de l’état et appelant l’amour sans pouvoir jamais en contrôler toute la dimension passionnelle.
Le classique le plus enflammé de notre répertoire théâtral !
L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10
Je t'aime moi non plus .....
C'est à une bien belle surprise que nous convie l'Artistic Athévains avec cette formidable version du Cid.
Honneur familial, amour individuel, querelles et pouvoir, voici réunis les ingrédients de la tragédie classique telle que nous l'aimons depuis des siècles.
Une langue somptueuse bien sûr, mais aussi une formidable adaptation que nous devons à Frédérique Lazarini qui a modernisé la pièce culte du grand Corneille juste ce qu'il faut, sans la dénaturer.
Une heure trente parfaitement rythmés, accessible à tous, pendant laquelle les alexandrins, qui pourraient en effrayer certains, sonnent parfaitement clairs et justes.
Ainsi sont réconciliés les fervents du classique et ceux qui le sont moins.
La scénographie est absolument magnifique, mettant en valeur, avec des jeux de lumières précis et quelques accessoires baroques, aussi bien les mots que les corps.
Les comédiens, richement vêtus, jouent aussi bien des rimes que de leurs épées, nous régalant de quelques passes d'armes fort bien exécutées.
Chimène, au milieu de tous ces hommes, est très touchante dans sa fragilité, qui cache néanmoins une grande force.
Rodrigue - Arthur Guézennec - nous a particulièrement convaincus avec sa jeunesse fougueuse et son jeu puissant.
Je sens couler des pleurs que je veux retenir
Le passé me tourmente et je crains l'avenir ....
Sylvie Tuffier
Parole de spectatrice : Mon Dieu, quelle langue magnifique ! (Béatrice)
Vibrant, inspiré. On est pris par l'action, porté par cette histoire d'amour mythique !
Une mise en scène pleine d'inventions et de lyrisme ! Les chefs d'oeuvre sont éternels ! "Rodrigue as tu du cœur ? "
Ce spectacle en a beaucoup du cœur ...et du talent !
!!! Bravo !
Le texte de Corneille bien sûr est un délice et nous rappelle qu'il fut un temps, le mot honneur avait un sens.
La scénographie quasi minimaliste, ses jeux de lumières et reflets suggèrent plus qu'ils ne montrent le cadre de ces scènes tragiques.
Les interprètes sont inégaux, Cédric Colas et Philippe Lebas sont excellents.
- Tu le dois.
- Je ne puis...
En ces temps glorieux où l'honneur dictait les conduites, où l'on lavait l'affront dans le sang, oui, Chimène se devait de haïr Rodrigue. Mais comment haïr celui pour qui son cœur soupire ?
Magnifique spectacle. Scénographie inventive et esthétique.
Le jeu des comédiens est juste et à la hauteur de la langue de Corneille que l'on retrouve et savoure à l'envie.
C'est à une bien belle surprise que nous convie l'Artistic Athévains avec cette formidable version du Cid.
Honneur familial, amour individuel, querelles et pouvoir, voici réunis les ingrédients de la tragédie classique telle que nous l'aimons depuis des siècles.
Une langue somptueuse bien sûr, mais aussi une formidable adaptation que nous devons à Frédérique Lazarini qui a modernisé la pièce culte du grand Corneille juste ce qu'il faut, sans la dénaturer.
Une heure trente parfaitement rythmés, accessible à tous, pendant laquelle les alexandrins, qui pourraient en effrayer certains, sonnent parfaitement clairs et justes.
Ainsi sont réconciliés les fervents du classique et ceux qui le sont moins.
La scénographie est absolument magnifique, mettant en valeur, avec des jeux de lumières précis et quelques accessoires baroques, aussi bien les mots que les corps.
Les comédiens, richement vêtus, jouent aussi bien des rimes que de leurs épées, nous régalant de quelques passes d'armes fort bien exécutées.
Chimène, au milieu de tous ces hommes, est très touchante dans sa fragilité, qui cache néanmoins une grande force.
Rodrigue - Arthur Guézennec - nous a particulièrement convaincus avec sa jeunesse fougueuse et son jeu puissant.
Je sens couler des pleurs que je veux retenir
Le passé me tourmente et je crains l'avenir ....