La Ménagerie de verre

La Ménagerie de verre
  • Lucernaire
  • 53, rue Notre-Dame-des-Champs
  • 75006 Paris
  • Notre-Dame-des-Champs (l.12)
Itinéraire
À l'affiche du :
26 mars 2025 au 1 juin 2025
Jours et horaires
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l m m j v s d
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Nous sommes chez les Wingfield, à Saint-Louis, dans l’Amérique des années 30. Amanda élève seule ses deux grands enfants, Tom et Laura. Elle est dépassée par l’éducation de ses enfants, connaît des difficultés financières et une sorte de crise existentielle. Tom, narrateur et personnage de la pièce, travaille dans un magasin de chaussures pour entretenir la famille mais il rêve de cinéma et d’évasion, de littérature surtout, et se vit comme poète. Quant à la si fragile et boiteuse Laura, elle fait semblant d’aller à un cours de dactylo mais erre toute la journée dans la ville. À la maison, elle se réfugie dans sa chambre où elle collectionne des animaux en verre taillé. La pièce maîtresse de cette collection est une licorne, animal imaginaire et différent auquel elle s’identifie. Jim est un collègue de Tom et se trouve être un garçon pour lequel Laura vouait une passion quand elle était plus jeune. Amanda invite ce Jim à dîner dans l’espoir de le rendre amoureux de sa fille. Mais rien ne se passe comme prévu…

C’est avec La Ménagerie de verre que Tennessee Williams connaît, à trentre-quatre ans, une célébrité soudaine.

Création inédite à découvrir pour la première fois au Lucernaire.

20

L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10

Illusions perdues !

Tennessee Williams a 33 ans quand il écrit cette pièce très inspirée de l'histoire de sa propre famille dysfonctionnelle.
Succès immédiat, elle le révèlera au grand public et lancera l'incroyable carrière qu'on lui connaît. 

Dans la mémoire de Tom, le fils, se rejoue un passé familial qui le hante entre une mère obsédée par sa jeunesse, Amanda, et Laura, une soeur maladivement fragile.
Le père - que Tennessee Williams détestait - les a abandonné, obligeant Tom à subvenir aux besoins des deux femmes au détriment de ses rêves.

Trois solitudes, trois fragilités qui se côtoient dans un équilibre précaire jusqu'à la visite de Jim, prétendant fantasmé par Amanda, et dont la venue fait chavirer le peu de normalité des personnages.

Le Paradis, cette formidable petite salle du théâtre du Lucernaire, se prête idéalement à cette intimité et à cet enfermement dans cet appartement modeste de St Louis.

Philippe Person, parfaitement en phase avec la sensibilité de l'auteur, met brillamment en lumière la force et la fragilité des Wingfield, avec un parfait mélange de réalisme et de rêve.

S'il y a bien un rôle "casse gueule" dans le théâtre de Tennessee Williams, c'est celui d'Amanda, la mère des deux enfants.
Des comédiennes chevronnées s'y sont allègrement cassé les dents, faisant le mauvais choix de l'excès.

Florence le Corre au contraire nous offre une femme tout en contradictions et en finesse, sans cris ni démonstrations inutiles, et tellement plus convaincante.
La comédienne est merveilleuse dans cette douce folie, jonglant sans cesse entre fantasme et réalité.

A ses côtés, les trois jeunes comédiens sont de bien belles révélations.
Alice Serfati, soeur handicapée de Tom, dont le jeu intense et contenu fait merveille.
Blaise Jouhannaud, fils et narrateur, qui donne vie à cette histoire avec une grande habileté.
Quant à Antoine Maabed, il nous charme aussi bien avec son interprétation qu'avec son violon.

Toutes les planètes du théâtre sont alignées .....

Courrez y !

Sylvie Tuffier

Note rapide
8,5/10
pour 1 note et 1 critique
0 critique
Note de 1 à 3
0%
0 critique
Note de 4 à 7
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1 critique
Note de 8 à 10
100%
1 critique
9 avr. 2025
8,5/10
3
Illusions perdues !

Tennessee Williams a 33 ans quand il écrit cette pièce très inspirée de l'histoire de sa propre famille dysfonctionnelle.
Succès immédiat, elle le révèlera au grand public et lancera l'incroyable carrière qu'on lui connaît. 

Dans la mémoire de Tom, le fils, se rejoue un passé familial qui le hante entre une mère obsédée par sa jeunesse, Amanda, et Laura, une soeur maladivement fragile.
Le père - que Tennessee Williams détestait - les a abandonné, obligeant Tom à subvenir aux besoins des deux femmes au détriment de ses rêves.

Trois solitudes, trois fragilités qui se côtoient dans un équilibre précaire jusqu'à la visite de Jim, prétendant fantasmé par Amanda, et dont la venue fait chavirer le peu de normalité des personnages.

Le Paradis, cette formidable petite salle du théâtre du Lucernaire, se prête idéalement à cette intimité et à cet enfermement dans cet appartement modeste de St Louis.

Philippe Person, parfaitement en phase avec la sensibilité de l'auteur, met brillamment en lumière la force et la fragilité des Wingfield, avec un parfait mélange de réalisme et de rêve.

S'il y a bien un rôle "casse gueule" dans le théâtre de Tennessee Williams, c'est celui d'Amanda, la mère des deux enfants.
Des comédiennes chevronnées s'y sont allègrement cassé les dents, faisant le mauvais choix de l'excès.

Florence le Corre au contraire nous offre une femme tout en contradictions et en finesse, sans cris ni démonstrations inutiles, et tellement plus convaincante.
La comédienne est merveilleuse dans cette douce folie, jonglant sans cesse entre fantasme et réalité.

A ses côtés, les trois jeunes comédiens sont de bien belles révélations.
Alice Serfati, soeur handicapée de Tom, dont le jeu intense et contenu fait merveille.
Blaise Jouhannaud, fils et narrateur, qui donne vie à cette histoire avec une grande habileté.
Quant à Antoine Maabed, il nous charme aussi bien avec son interprétation qu'avec son violon.

Toutes les planètes du théâtre sont alignées .....

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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Emotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor