Critiques pour l'événement La Ménagerie de verre
Illusions perdues !
Tennessee Williams a 33 ans quand il écrit cette pièce très inspirée de l'histoire de sa propre famille dysfonctionnelle.
Succès immédiat, elle le révèlera au grand public et lancera l'incroyable carrière qu'on lui connaît.
Dans la mémoire de Tom, le fils, se rejoue un passé familial qui le hante entre une mère obsédée par sa jeunesse, Amanda, et Laura, une soeur maladivement fragile.
Le père - que Tennessee Williams détestait - les a abandonné, obligeant Tom à subvenir aux besoins des deux femmes au détriment de ses rêves.
Trois solitudes, trois fragilités qui se côtoient dans un équilibre précaire jusqu'à la visite de Jim, prétendant fantasmé par Amanda, et dont la venue fait chavirer le peu de normalité des personnages.
Le Paradis, cette formidable petite salle du théâtre du Lucernaire, se prête idéalement à cette intimité et à cet enfermement dans cet appartement modeste de St Louis.
Philippe Person, parfaitement en phase avec la sensibilité de l'auteur, met brillamment en lumière la force et la fragilité des Wingfield, avec un parfait mélange de réalisme et de rêve.
S'il y a bien un rôle "casse gueule" dans le théâtre de Tennessee Williams, c'est celui d'Amanda, la mère des deux enfants.
Des comédiennes chevronnées s'y sont allègrement cassé les dents, faisant le mauvais choix de l'excès.
Florence le Corre au contraire nous offre une femme tout en contradictions et en finesse, sans cris ni démonstrations inutiles, et tellement plus convaincante.
La comédienne est merveilleuse dans cette douce folie, jonglant sans cesse entre fantasme et réalité.
A ses côtés, les trois jeunes comédiens sont de bien belles révélations.
Alice Serfati, soeur handicapée de Tom, dont le jeu intense et contenu fait merveille.
Blaise Jouhannaud, fils et narrateur, qui donne vie à cette histoire avec une grande habileté.
Quant à Antoine Maabed, il nous charme aussi bien avec son interprétation qu'avec son violon.
Toutes les planètes du théâtre sont alignées .....
Courrez y !
Tennessee Williams a 33 ans quand il écrit cette pièce très inspirée de l'histoire de sa propre famille dysfonctionnelle.
Succès immédiat, elle le révèlera au grand public et lancera l'incroyable carrière qu'on lui connaît.
Dans la mémoire de Tom, le fils, se rejoue un passé familial qui le hante entre une mère obsédée par sa jeunesse, Amanda, et Laura, une soeur maladivement fragile.
Le père - que Tennessee Williams détestait - les a abandonné, obligeant Tom à subvenir aux besoins des deux femmes au détriment de ses rêves.
Trois solitudes, trois fragilités qui se côtoient dans un équilibre précaire jusqu'à la visite de Jim, prétendant fantasmé par Amanda, et dont la venue fait chavirer le peu de normalité des personnages.
Le Paradis, cette formidable petite salle du théâtre du Lucernaire, se prête idéalement à cette intimité et à cet enfermement dans cet appartement modeste de St Louis.
Philippe Person, parfaitement en phase avec la sensibilité de l'auteur, met brillamment en lumière la force et la fragilité des Wingfield, avec un parfait mélange de réalisme et de rêve.
S'il y a bien un rôle "casse gueule" dans le théâtre de Tennessee Williams, c'est celui d'Amanda, la mère des deux enfants.
Des comédiennes chevronnées s'y sont allègrement cassé les dents, faisant le mauvais choix de l'excès.
Florence le Corre au contraire nous offre une femme tout en contradictions et en finesse, sans cris ni démonstrations inutiles, et tellement plus convaincante.
La comédienne est merveilleuse dans cette douce folie, jonglant sans cesse entre fantasme et réalité.
A ses côtés, les trois jeunes comédiens sont de bien belles révélations.
Alice Serfati, soeur handicapée de Tom, dont le jeu intense et contenu fait merveille.
Blaise Jouhannaud, fils et narrateur, qui donne vie à cette histoire avec une grande habileté.
Quant à Antoine Maabed, il nous charme aussi bien avec son interprétation qu'avec son violon.
Toutes les planètes du théâtre sont alignées .....
Courrez y !
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