- One Man Show / Stand up
- Petit Théâtre des Mathurins
- Paris 8ème
Indociles

Mis en scène par Murielle Magellan
Avec Audrey Dana
- Audrey Dana
6,8/10
40%
- Petit Théâtre des Mathurins
- 36, rue des Mathurins
- 75008 Paris
- Havre-Caumartin (l.3, l.7, l.8, l.9, RER A et E)
Itinéraire
Billets de 21,00 à 45,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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Indociles est un spectacle festif, drôle, décalé, intense, coloré, un voyage dans l'intime et l'universel, au travers d'une galerie de personnages étonnamment simples ou simplement étonnants qui, au rythme de la batterie, invitent le spectateur à l'indocilité... ou pas.
Toutes les critiques
Le spectacle proposé par Audrey Dana s’articule autour de la vie d’une jeune fille qui sait lors de son plus jeune âge qu’elle voudra être peintre. Mais comme les choses ne sont pas simples, il ne suffit pas de vouloir pour être, et son père passe un pacte avec elle : peintre, elle le sera si elle obtient son bac. Docile malgré elle, la jeune femme accepte. Elle tente de refouler son trop plein d’énergie dans un monde se basant sur les apparences, où le calme et la politesse font loi. Autour d’elle, des rencontres, chacune indocile à sa manière.
Je dois reconnaître à Audrey Dana et à sa partenaire Lucie Antunes, à la batterie, une belle énergie. La comédienne incarne chaque personnage avec un dynamisme et un souffle sans cesse renouvelé. L’accompagnement musical est bienvenu, soutenant le rythme déjà effréné des compositions qui s’enchaînent, appuyant cette vitalité qui déborde déjà de l’actrice.
Néanmoins, j’ai trouvé le tout un peu trop fade pour un spectacle qui se veut insoumis. En effet, les personnages dessinés restent malgré tout trop obéissants à mon goût et j’aurais souhaité une vraie rébellion, tant dans le fond que dans la forme. J’ai eu du mal à comprendre où le spectacle voulait réellement nous emmener, pourquoi nous montrer ces différentes étapes de vie, et comment je pourrais entrer avec elles dans l’histoire. Il y a de beaux moments, mais le tout ne laisse pas une impression d’indiscipline marquée. Seule la dernière scène marque une belle envolée et donne littéralement envie de se révolter à son tour.
Je dois reconnaître à Audrey Dana et à sa partenaire Lucie Antunes, à la batterie, une belle énergie. La comédienne incarne chaque personnage avec un dynamisme et un souffle sans cesse renouvelé. L’accompagnement musical est bienvenu, soutenant le rythme déjà effréné des compositions qui s’enchaînent, appuyant cette vitalité qui déborde déjà de l’actrice.
Néanmoins, j’ai trouvé le tout un peu trop fade pour un spectacle qui se veut insoumis. En effet, les personnages dessinés restent malgré tout trop obéissants à mon goût et j’aurais souhaité une vraie rébellion, tant dans le fond que dans la forme. J’ai eu du mal à comprendre où le spectacle voulait réellement nous emmener, pourquoi nous montrer ces différentes étapes de vie, et comment je pourrais entrer avec elles dans l’histoire. Il y a de beaux moments, mais le tout ne laisse pas une impression d’indiscipline marquée. Seule la dernière scène marque une belle envolée et donne littéralement envie de se révolter à son tour.
J'ai moyennement "accroché" à cette pièce.
Je n'ai pas trouvé la pièce drôle, hormis deux ou trois répliques. J'ai eu du mal à adhérer à la proposition d'Audrey Dana.
En revanche, c'est une histoire touchante par le caractère personnel et autobiographique.
Seules les 15 dernières minutes m'ont permises de découvrir cette part intime et délicate de ce seule en scène. Belle mise en scène.
Je n'ai pas trouvé la pièce drôle, hormis deux ou trois répliques. J'ai eu du mal à adhérer à la proposition d'Audrey Dana.
En revanche, c'est une histoire touchante par le caractère personnel et autobiographique.
Seules les 15 dernières minutes m'ont permises de découvrir cette part intime et délicate de ce seule en scène. Belle mise en scène.
Audrey Dana a beaucoup de présence sur scène et son jeu, en particulier la galerie de personnages qu'elle nous détaille est bien interprétée.
L'histoire est en partie autobiographique et on comprend d'où vient le caractère bien trempé de cette actrice. Je la suis presque depuis ses débuts ( film de Lelouch, film de Philippe Lioret etc..) ainsi que ses deux dernières réalisations. Elle prend le parti de mettre énormément d'énergie dans son spectacle. Elle est aidée en cela par la batteuse qui l'accompagne et qui intervient toujours au moment où on s'y attend le moins.
Au final, c'est un spectacle inclassable, bien interprété, autobiographique mais pas que.
Mais je suis restée sur ma faim et j'ai trouvé qu'à certains moments il y a avait des longueurs. Dommage car Audrey Dana est vraiment une performeuse.
L'histoire est en partie autobiographique et on comprend d'où vient le caractère bien trempé de cette actrice. Je la suis presque depuis ses débuts ( film de Lelouch, film de Philippe Lioret etc..) ainsi que ses deux dernières réalisations. Elle prend le parti de mettre énormément d'énergie dans son spectacle. Elle est aidée en cela par la batteuse qui l'accompagne et qui intervient toujours au moment où on s'y attend le moins.
Au final, c'est un spectacle inclassable, bien interprété, autobiographique mais pas que.
Mais je suis restée sur ma faim et j'ai trouvé qu'à certains moments il y a avait des longueurs. Dommage car Audrey Dana est vraiment une performeuse.
L'actrice est très incisive dans cette pièce "haute en couleurs".
Son jeu correspond tout à fait au texte et la batterie souligne l'ensemble, donc très rythmé.
Vive les filles !
Son jeu correspond tout à fait au texte et la batterie souligne l'ensemble, donc très rythmé.
Vive les filles !
Audrey Dana et Murielle Magellan portent à la scène un spectacle joyeux, décalé. Un récit en partie autobiographique écrit à quatre mains dans lequel Audrey Dana convoque sans amertume son enfance et son adolescence hors du commun. Un premier coup de poing en ce début de saison.
ETRE SOI
Peintre. Elle sera peintre. Dès l'âge de 8 ans elle sait qu'elle sera peintre. Mais d'abord il lui faut passer son bac. Ainsi le veut le pacte passé avec son père adoré. La route sera longue, tortueuse, une course de haies. À chaque obstacle surmonté un nouveau apparaît qu'il faut écraser pour continuer. Le prix à payer pour la liberté d'être.
"Papa, c'est quoi Indocile" ? C'est le qualificatif qui lui est attribué par cette maîtresse, dans dette école où on s’ennuie tant. Pas facile de se construire dans cette fratrie, lorsque Papa voulait à tout prix un garçon, qu'on est la troisième fille non désirée et que Maman n'est qu'un concept tant elle est submergée par sa dépression. Difficile de grandir entourée d'indociles.
Alors elle va se construire seule, avec un peu l'aide de grande sœur lumière, avec un but et une détermination chevillés au corps : passer ce bac pour enfin être peintre, être elle-même. Un parcours plutôt discipliné pour cette indocile née. L'expression d'une soif de liberté, d'expression de soi.
DIALOGUE AVEC LA BATTERIE
Seule sur scène, avec la complicité musicale de Lucie Antunes, Audrey Dana est les 14 personnages qui se croisent, se chevauchent, s'entrechoquent, se télescopent ou s'ignorent. Qui tous ont leur part d'indocilité. L'énergie de la batterie fait écho au dynamisme de la comédienne, fait corps avec elle, dialogue, lui répond dans des improvisations parfois qui sont en osmose avec le texte. Les chorégraphies de Karine Briançon s'intègrent subtilement au jeu de la comédienne. Sans temps mort, dans un décor d'atelier de peintre en devenir, on découvre à coups d'incursion du passé dans un présent à la fois fragile et volontaire le combat d'une enfant devenue femme, d'une fille en admiration devant un père absent mais aimant, d'une enfant puis d'une adolescente qui ravale ses frustrations, tendue vers un seul but, d'une femme éprise de liberté.
L'écriture de Murielle Magelan et d'Audrey Dana est fine, précise. L'interprétation d'Audrey Dana nous prend par la main, par le cœur, par les tripes et nous emporte dans un tourbillon d'émotions. On rit, on subit, on vibre de colère retenue, on trépigne et s'impatiente, on suit cette jeune femme forte et fragile qui veut mettre de la couleur dans la vie des gens et vivre sa vie en couleur.
Bref, premier uppercut de la rentrée. La subtilité de sa plume de Murielle Magellan conjuguée à la sensibilité de la comédienne Audrey Dana (et inversement), accompagnée par l'énergie de la batteuse Lucie Antunes font de ce spectacle un moment d'émotion festive, intense, décalée et suscite une impulsion de révolte ou au moins une furieuse envie d'être une indocile.
ETRE SOI
Peintre. Elle sera peintre. Dès l'âge de 8 ans elle sait qu'elle sera peintre. Mais d'abord il lui faut passer son bac. Ainsi le veut le pacte passé avec son père adoré. La route sera longue, tortueuse, une course de haies. À chaque obstacle surmonté un nouveau apparaît qu'il faut écraser pour continuer. Le prix à payer pour la liberté d'être.
"Papa, c'est quoi Indocile" ? C'est le qualificatif qui lui est attribué par cette maîtresse, dans dette école où on s’ennuie tant. Pas facile de se construire dans cette fratrie, lorsque Papa voulait à tout prix un garçon, qu'on est la troisième fille non désirée et que Maman n'est qu'un concept tant elle est submergée par sa dépression. Difficile de grandir entourée d'indociles.
Alors elle va se construire seule, avec un peu l'aide de grande sœur lumière, avec un but et une détermination chevillés au corps : passer ce bac pour enfin être peintre, être elle-même. Un parcours plutôt discipliné pour cette indocile née. L'expression d'une soif de liberté, d'expression de soi.
DIALOGUE AVEC LA BATTERIE
Seule sur scène, avec la complicité musicale de Lucie Antunes, Audrey Dana est les 14 personnages qui se croisent, se chevauchent, s'entrechoquent, se télescopent ou s'ignorent. Qui tous ont leur part d'indocilité. L'énergie de la batterie fait écho au dynamisme de la comédienne, fait corps avec elle, dialogue, lui répond dans des improvisations parfois qui sont en osmose avec le texte. Les chorégraphies de Karine Briançon s'intègrent subtilement au jeu de la comédienne. Sans temps mort, dans un décor d'atelier de peintre en devenir, on découvre à coups d'incursion du passé dans un présent à la fois fragile et volontaire le combat d'une enfant devenue femme, d'une fille en admiration devant un père absent mais aimant, d'une enfant puis d'une adolescente qui ravale ses frustrations, tendue vers un seul but, d'une femme éprise de liberté.
L'écriture de Murielle Magelan et d'Audrey Dana est fine, précise. L'interprétation d'Audrey Dana nous prend par la main, par le cœur, par les tripes et nous emporte dans un tourbillon d'émotions. On rit, on subit, on vibre de colère retenue, on trépigne et s'impatiente, on suit cette jeune femme forte et fragile qui veut mettre de la couleur dans la vie des gens et vivre sa vie en couleur.
Bref, premier uppercut de la rentrée. La subtilité de sa plume de Murielle Magellan conjuguée à la sensibilité de la comédienne Audrey Dana (et inversement), accompagnée par l'énergie de la batteuse Lucie Antunes font de ce spectacle un moment d'émotion festive, intense, décalée et suscite une impulsion de révolte ou au moins une furieuse envie d'être une indocile.
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