- Comédie Contemporaine
- Comédie des Champs-Elysées
- Paris 8ème
Inavouable
- Arthur Fenwick
- Comédie des Champs-Elysées
- 15, avenue Montaigne
- 75008 Paris
- Alma Marceau (l.9)
Heureux retraités, Clémence et Gaspard ont un petit fils de 18 mois, Roberto.
Leur unique enfant Lucas et sa femme Manon leur confient justement Roberto pendant qu'ils vont passer un séjour rien que tous les deux à Capri. Hélas, au moment de faire leur valise, ils se disputent véhément.
Les parents croyaient que ces tourtereaux nagaient dans le bonheur ensemble... Leur couple bat en fait de l'aile.
Voilà que Clémence et Gaspard envisagent le divorce de leur progéniture. Les langues se délient puis la discussion devient incontrolable, jusqu'à la phrase qu'il ne fallait pas dire. Celle qui entraînera des déchaînements en rafales et des conséquences irréversibles !
Ecrite par le scénariste et auteur Éric Assous, c’est l'une des comédies les plus attendues de la rentrée.
Éric Assous est décédé récemment. Inavouable est sa dernière pièce, qu'il n'aura pas pu voir jouer à cause du CoVid.
Il aura écrit de nombreuses comédies à succès (Nos Femmes, L'Heureux Elu...) et travaillé avec les plus grands acteurs (Richard Berry, Alain Delon, Daniel Auteuil...). Il a été récompensé de plusieurs Molières pour ses pièces, en 2010 avec le Molière de l’auteur pour L’illusion conjugale et en 2015 pour On ne se mentira jamais.
Michel Leeb est un acteur et humoriste de 73 ans. Récemment, il a joué dans la comédie un peu facile Le Tombeur et la comédie un peu mieux Compromis, avec Pierre Arditi.
La critique de la rédaction : 6.5/10. (vue avec l'ancienne distribution) Cette comédie a une saveur particulière car c’est la dernière d’Eric Assous, qui est décédé en 2020.
Elle est de bonne facture, on retrouve son style avec des traits d’humour bien amenés et son amour du théâtre de boulevard.
Il manque quelque chose à l’histoire pour être totalement convaincante, plus d’originalité ou peut-être des rebondissements plus crédibles.
La mise en scène et la direction d’acteurs sont un brin ringardes.
Un moment agréable mais le rapport qualité/prix n’est pas assez bon pour vous conseiller d’y aller.
« Gaspard et Clémence vivent une retraite heureuse. Ils sont les grands-parents de Roberto, 18 mois, que leur fils unique Lucas et son épouse Manon doivent leur confier le temps d’un séjour en amoureux à Capri. Mais avant de partir en vacances, une dispute éclate. Le jeune couple que les parents croyaient soudés est en réalité au bord de l’implosion. Au cours d’une discussion sur le possible divorce de leur fils, quelques confessions émergent et puis, catastrophe ... la phrase de trop ! »
Les aléas de la conjugalité, ses affres, ses compromissions et ses bonheurs sont tournés et retournés dans un dédale de mensonges ou de retenues qui, une fois dévoilés, souvent par inadvertance, explosent et brillent de leurs effets comiques massacreurs et plaisants.
Jean Luc Moreau réalise une mise en scène discrète, sans chichi ni chinchilla, qui sert avant tout le texte et ne l'expose pas aux facilités trompeuses de truchements scéniques ou mimiques appuyés. Une mise en scène qui ne se voit pas, comme on aime. Cette sobriété dont Jean Luc Moreau est un fidèle artisan, honore avant tout l’argument et les situations, laissant au texte et à l’interprétation toute la place pour nous entreprendre.
Jean-Luc Moreau, Anne Jacquemin, Arthur Fenwick et Alice Raucoules jouent tout en fluidité et évidence. Elles et ils donnent à leurs personnages tonus et sensibilité, et au comique des situations et des répliques, l’abattage parfois féroce qui convient. Une bien belle et bonne distribution.
Une comédie agréable et drôle, à l'écriture efficace et la mise en scène réussie, impeccablement interprétée. Un bon moment de théâtre de plaisir, à savourer sans hésiter.
Gaspard, mari de Clémence, rentre enfin de sa réunion, complétement épuisé, mais heureux de voir son fils Lucas et Manon.
Que se passe-t-il tout d’un coup ? Lucas en pleurs, sa femme gênée et les parents complétement abasourdis, d’entendre Lucas insulter sa femme, (c’est bien parti pour aller à Capri tous les deux en amoureux…) Enfin nous apprenons que Manon part seule, que Lucas reste travailler chez lui, heureusement pas de problèmes pour bébé, il reste chez Papi et Mamie !
Gaspard insiste pour que son fils demande le divorce, Clémence est plus mesurée et pour cause, de fil en aiguille, les mots fusent, les phrases s’échappent, hélas…
Les malheurs des uns et des autres font le bonheur du public, une bien réjouissante comédie, la dernière de Eric Assous, sur le mensonge, les non-dits, Jean-Luc Moreau réussit une mise en scène dynamique et drôle, lui-même tient le rôle de Gaspard, pourfendeur de l’hypocrisie, mais il faut se méfier… Quant à la charmante Anne Jacquemin, elle apporte la touche féminine et drôle de son personnage, en toute innocence. Arthur Fenwick, jeune mari paumé et trop conciliant est irrésistible, Alice Raucoules a le dur privilège d’être la « méchante » mais en fait, ne pas se fier aux apparences !
Avouons-le on s’amuse beaucoup !
Situations cocasses avec beaucoup de finesse
Michel Leeb est excellent et ne surjoue pas avec ses expressions et ses mimiques
Florence Pernel est toujours aussi charmante et talentueuse. Les deux petits nouveaux sont très bien aussi. Enfin Jean-Luc Moreau met en scène tout ça avec virtuosité. Que demander de plus ? Ça donne une comédie qu’il faut aller voir. Et puis c’est bon pour le moral même si cette pièce ne l’est pas trop, morale !
Rien qui choque, quelques petites touches d'humour grivoises pour avoir l'impression de s'encanailler.
Une mise en scène conventionnelle sans aucune surprise (mais en fallait-il ?) bien faite.
Des comédiens rassurants et maitrisant bien leur sujet.
Un texte un peu poussiéreux qui peut parfois faire sourire. Pas de surprise non plus de ce côté là.
Une bonne petite pièce du dimanche après-midi avant d'emmener mamie boire le thé.