- En tournée
- En tournée dans toute la France
Compromis, Michel Leeb, Pierre Arditi
- Michel Leeb
- Pierre Arditi
- En tournée dans toute la France
Ils sont paumés, deux looseurs malgré eux. Amis depuis plus de 40 ans, le premier (Michel Leeb) est un auteur foireux, le second (Pierre Arditi) un acteur n'étant jamais parvenu à sortir du lot.
Le comédien cherche à tout prix à vendre son appartement. Il a demandé à son comparse de venir pour la signature du compromis, pour rassurer l’acheteur. Car même s’il écrit des pièces d'un goût douteux, il a un visage qui inspire confiance. C’est sa grande qualité.
On attend l’acheteur. D’ailleurs, acheteur ou pigeon qui va se faire plumer ?
En l’attendant on parle. On se flatte. On se caresse. On se moque. On se taquine. Cela glisse peu à peu. On se blesse en se lançant à la face ce que l’on retient depuis longtemps. Et l’acheteur finit par arriver, qui va assister à un règlement de comptes, farcesque mais sans concession, entre les deux amis. Va-t-il en demeurer le spectateur, en devenir l’arbitre ou en être au final la seule victime ?
A 74 ans, Pierre Arditi joue encore très souvent au théâtre. Sa pièce précédente était Le Tartuffe, avec Jacques Weber au Théâtre de la Porte Saint Martin.
Michel Leeb est un acteur et humoriste de 71 ans. Au Théâtre des Nouveautés, il avait déjà joué dans la comédie un peu facile Le Tombeur.
La critique de la rédaction : 7/10. Un dialogue distrayant entre deux amis de très longue date.
Ils discutent politique, de l'ex femme de l’un, des tentatives d’écriture de l’autre, de leurs principes, de tout et de rien.
Le texte est assez fin, ne cherche pas la grosse blague. Nous ne sommes jamais morts de rire mais les traits d’humour donnent le sourire.
Pierre Arditi et Michel Leeb ont des rôles qui leur vont comme un gant. Ils sont à la fois sympathiques et la caricature des artistes de leur génération.
Le troisième acteur arrive à point nommé, apporte un peu de dynamisme à la comédie avant que nous nous ennuyions.
Ne vous attendez pas à un boulevard avec de grosses ficelles, c’est simplement un échange amusant à un tarif hélas exorbitant.
Un texte de qualité qui échappe à la banalité et qui met en valeur les relations complexes de ces personnages.
Un bon moment.
Le scénario est sans surprise et sans rebondissement, on attend la fin avec impatience.
Inutile de parler des décors inexistants.
Une pièce à petit budget mais à haut rendement.
Il est désolant de constater que l’ideologie de la gauche bobo bien pensante soit omniprésente désormais dans tous les spectacles culturels théâtres, cinéma... si ce n’est pas de la dictature de la pensée unique cela y ressemble... et que cette gauche bobo pratique finalement à grande échelle cette intolérance qu’elle s’évertue soi disant à combattre...
Compromis? Un navet qui explique qu’hier soir 2 octobre le théâtre était à moitié vide !
Pour le coup, « Compromis » fait naître un sentiment en demi-teinte.
Du côté de ce qui enchante : les comédiens.
Pierre Arditi, magistral, est un vrai plaisir à écouter. Ses seules intonations font naître une pléiade de sentiments.
Michel Leeb, maintenant. On aurait pu craindre que l’humoriste ne prenne le pas sur l’acteur et par conséquent n’en fasse un peu trop pour faire rire le public. Eh bien, non. Sobre et juste, son rôle lui va comme un gant.
Stéphane Pezerat vient enfin s’immiscer au milieu de ce célèbre duo. Ces grands noms auraient pu lui faire de l’ombre, mais là aussi ce n’est pas le cas. Il parvient aisément à se faire une place, remarquée et remarquable.
Il est plaisant de constater que l’on n’assiste pas au jeu de trois comédiens ne se préoccupant que de leur propre partition, mais au contraire d’un vrai trio jouant de concert.
Du côté de ce qui laisse sur sa faim : l’histoire.
A mes yeux, elle manque d’intérêt. Cela discute beaucoup et de tout : la politique, la société, l’amitié, l’amour, la réussite … Mais au final, l’histoire ne semble devenir qu’un prétexte pour mettre en scène ces comédiens.
« Compromis » est une pièce intéressante pour les joutes verbales opposant Pierre Arditi, Michel Leeb et Stéphane Pezerat. Mais, juste pour cela.
Texte plat, sans originalité, débité sans chaleur, sans volonté de le rendre vivant et authentique. Seul le 3ème acteur l'a fait vivre.
Places de théâtre inconfortables, même les plus chères, spectateurs serrés comme des sardines en boîte, surtout si l'on a la malchance de côtoyer une personne un peu « enveloppée » dont on doit supporter les coudes et les genoux. Pourtant il y a à Paris de très agréables salles.