- Théâtre contemporain
- La Scala
- Paris 10ème
Gisèle Halimi - Une farouche Liberté
Avec Ariane Ascaride
- Ariane Ascaride
8/10
100%
- La Scala
- 13, boulevard de Strasbourg
- 75010 Paris
- Strasbourg Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
Itinéraire
À l'affiche du :
17 septembre 2024 au 31 mai 2025
Jours et horaires
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Ce spectacle inédit s’appuie sur le livre d’entretiens menés par la journaliste Annick Cojean, Une farouche liberté, et raconte soixante-dix ans de combats, d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes menés par une femme d’exception, Gisèle Halimi. Ariane Ascaride et Philippine Pierre-Brossolette interprètent tous les visages de la célèbre avocate éprise de liberté : la femme politique rebelle, la jeune fille, la mère, la grand-mère, l’amoureuse…
Pièce de théâtre incontournable à La Scala Paris, sur une mise en scène de Léna Paugam, retrouvez Ariane Ascaride et Philippine Pierre-Brossolette dans la peau de Gisèle Halimi dans Une farouche liberté. Avec le regard artistique de Jacques Weber.
Toutes les critiques
On pourrait être surprise par la petite taille de la salle.
Toutefois, on comprend très vite qu'elle est au final idéale pour l'histoire qui va nous être racontée. Nous voilà plongé au plus proche d'un parcours hors du commun d'une femme exceptionnelle.
Les confidences sur les évènements de la vie de Gisèle Halimi se font à travers deux talentueuses comédiennes. L'une après l'autre, elles se partagent la parole. Ariane Ascaride et Philippine Pierre Brossolette s'imposent avec beaucoup de naturel dans cet exercice assez difficile. Complices et heureuses d'être là, elles nous portent dans une aventure incroyable écrite par Gisèle Halimi et Annick Cojean.
A 10 ans, elle avait fait un choix radical par rapport à la destinée que sa famille la conditionnait. On lui avait pourtant répété qu'une femme est inférieure et un homme et doit le servir. Il est hors de question qu'elle serve ses frères car ils sont capables de se débrouiller par eux-mêmes. Et ce principe qu'elle devient une femme au moment de ses règles car elle est bonne à marier, elle s'y refuse. Quand elle demande à sa mère pourquoi tant d'inégalité? "C'est comme ça" répond elle simplement. Pourquoi se contenter de cette réponse? Secrètement, la jeune fille suit des cours, toujours première de sa classe. Sans surprise, elle devient avocate, faisant dorénavant la fierté des parents. "Ma mère a été la source de tous les combats afin que les femmes ne lui ressemblent pas".
La rage, la colère, l'iniquité sont les moteurs qui la pousse toujours à aller plus loin. Défendre l'outragé contre un système, voilà ce qui la motive. Et des luttes acharnées, elle en a à son compteur. « La justice est une grande affaire de ma vie », pourrait-on en douter? L'émotion touche chaque spectateur présent qui rit autant qu'il pleure. Comment pourrait-il en être autrement? Une éloquence au service de l'indignation que cela concerne la guerre d'Algérie avec les tortures et les viols par l'armée française, le manifeste des 343 salopes, le procès de Bobigny... Elle contribue même à changer les lois, bouger les médias pour faire évoluer les mentalités assez masculines qui changent lentement. La mise en scène de Léna Paugam est discrète et très élégante avec des couleurs douces, des jeux de lumière, des archives sonores et ce bruit de ressac.
Quand tout est terminé un silence bref se réalise. Il faut se remettre de cette claque émotionnelle progressive. Puis c'est une vague d'applaudissements tonitruants qui raisonne dans le théâtre. Quel parcours inouï ! Quelle femme fabuleuse! Son nom ne tombera jamais dans l'oublie.
On peut toutes lui dire MERCI.
Toutefois, on comprend très vite qu'elle est au final idéale pour l'histoire qui va nous être racontée. Nous voilà plongé au plus proche d'un parcours hors du commun d'une femme exceptionnelle.
Les confidences sur les évènements de la vie de Gisèle Halimi se font à travers deux talentueuses comédiennes. L'une après l'autre, elles se partagent la parole. Ariane Ascaride et Philippine Pierre Brossolette s'imposent avec beaucoup de naturel dans cet exercice assez difficile. Complices et heureuses d'être là, elles nous portent dans une aventure incroyable écrite par Gisèle Halimi et Annick Cojean.
A 10 ans, elle avait fait un choix radical par rapport à la destinée que sa famille la conditionnait. On lui avait pourtant répété qu'une femme est inférieure et un homme et doit le servir. Il est hors de question qu'elle serve ses frères car ils sont capables de se débrouiller par eux-mêmes. Et ce principe qu'elle devient une femme au moment de ses règles car elle est bonne à marier, elle s'y refuse. Quand elle demande à sa mère pourquoi tant d'inégalité? "C'est comme ça" répond elle simplement. Pourquoi se contenter de cette réponse? Secrètement, la jeune fille suit des cours, toujours première de sa classe. Sans surprise, elle devient avocate, faisant dorénavant la fierté des parents. "Ma mère a été la source de tous les combats afin que les femmes ne lui ressemblent pas".
La rage, la colère, l'iniquité sont les moteurs qui la pousse toujours à aller plus loin. Défendre l'outragé contre un système, voilà ce qui la motive. Et des luttes acharnées, elle en a à son compteur. « La justice est une grande affaire de ma vie », pourrait-on en douter? L'émotion touche chaque spectateur présent qui rit autant qu'il pleure. Comment pourrait-il en être autrement? Une éloquence au service de l'indignation que cela concerne la guerre d'Algérie avec les tortures et les viols par l'armée française, le manifeste des 343 salopes, le procès de Bobigny... Elle contribue même à changer les lois, bouger les médias pour faire évoluer les mentalités assez masculines qui changent lentement. La mise en scène de Léna Paugam est discrète et très élégante avec des couleurs douces, des jeux de lumière, des archives sonores et ce bruit de ressac.
Quand tout est terminé un silence bref se réalise. Il faut se remettre de cette claque émotionnelle progressive. Puis c'est une vague d'applaudissements tonitruants qui raisonne dans le théâtre. Quel parcours inouï ! Quelle femme fabuleuse! Son nom ne tombera jamais dans l'oublie.
On peut toutes lui dire MERCI.
Éloquent, Émouvant.
Philippine Pierre Brossolette bouleversée après la lecture "D’une farouche liberté", entretiens menés par Annick Cojean de Giselle Halimi, désire porter ce texte au théâtre.
Philippine propose à Ariane Ascaride de la rejoindre sur scène pour interpréter à deux voix la vie et les combats de cette femme exceptionnelle. Une femme qui dès son plus jeune âge est déterminée à lutter contre les injustices, la misogynie, la domination des plus faibles et pour la victoire de la liberté.
« La justice est une grande affaire de ma vie » G.H
Ariane Ascaride et Philippine Pierre Brossolette vont nous conter l’enfance, l’engagement, les combats, la solidarité féminine et l’indignation de Gisèle Halimi.
Son enfance Tunisienne lui a donnée la rage d’apprendre et de se révolter contre sa condition de fille au milieu de ses frères.Très tôt elle dira à son père
Je veux devenir avocate pour me défendre.GH
Sa motivation et son engagement ont été nourris auprès d'une mère qui ne lui a point montré son amour, mais surtout une mère soumise
Ma mère a été la source de tous mes combats et ce ci afin que les femmes ne lui ressemblent pas.GH
Nous traverserons, la guerre d’Algérie où elle dénonce les tortures et les viols pratiqués par l’armée française aux Fellagas.
Nous la retrouvons en France au côté de Simone Veil en 1971 signataire du Manifeste des 343, en 1972 au procès de Bobigny…
Gisele Halini avocate célèbre, brillante et féministe, lutte non contre les hommes mais pour changer les lois, protéger les femmes et leur donner la liberté d’être.
Ariane Ascaride et Philippine Pierre Brossolette nous content avec grand talent l’histoire d’une femme exceptionnelle, elles nous bouleversent et nous captivent.
Nous sommes chamboulés et profondément touchés par ce récit, le dernier tableau poétique va nous apaiser. Nous retrouvons Gisèle Halimi sur le rivage admirant l’immensité de la mer, le ressac des vagues se fait entendre…
La mer a été ma thérapie absolue GH
Léna Paugam accepte d’adapter et de mettre en scène ce projet en y joignant des documents d’archives sonores. Une merveilleuse idée, les voix de Gisèle Halimi ou de Simone Veil viennent nous frapper en plein cœur et nous émeuvent.
Une scénographie sobre mais efficace. Sur un écran en fond de plateau, sont projetés des croquis ou des images nous transportant dans les différents pays ou lieux que parcourt le récit ainsi que les portraits des femmes et des hommes ayant traversés la vie de Gisèle Halimi.
Les applaudissements fusent.
Philippine Pierre Brossolette bouleversée après la lecture "D’une farouche liberté", entretiens menés par Annick Cojean de Giselle Halimi, désire porter ce texte au théâtre.
Philippine propose à Ariane Ascaride de la rejoindre sur scène pour interpréter à deux voix la vie et les combats de cette femme exceptionnelle. Une femme qui dès son plus jeune âge est déterminée à lutter contre les injustices, la misogynie, la domination des plus faibles et pour la victoire de la liberté.
« La justice est une grande affaire de ma vie » G.H
Ariane Ascaride et Philippine Pierre Brossolette vont nous conter l’enfance, l’engagement, les combats, la solidarité féminine et l’indignation de Gisèle Halimi.
Son enfance Tunisienne lui a donnée la rage d’apprendre et de se révolter contre sa condition de fille au milieu de ses frères.Très tôt elle dira à son père
Je veux devenir avocate pour me défendre.GH
Sa motivation et son engagement ont été nourris auprès d'une mère qui ne lui a point montré son amour, mais surtout une mère soumise
Ma mère a été la source de tous mes combats et ce ci afin que les femmes ne lui ressemblent pas.GH
Nous traverserons, la guerre d’Algérie où elle dénonce les tortures et les viols pratiqués par l’armée française aux Fellagas.
Nous la retrouvons en France au côté de Simone Veil en 1971 signataire du Manifeste des 343, en 1972 au procès de Bobigny…
Gisele Halini avocate célèbre, brillante et féministe, lutte non contre les hommes mais pour changer les lois, protéger les femmes et leur donner la liberté d’être.
Ariane Ascaride et Philippine Pierre Brossolette nous content avec grand talent l’histoire d’une femme exceptionnelle, elles nous bouleversent et nous captivent.
Nous sommes chamboulés et profondément touchés par ce récit, le dernier tableau poétique va nous apaiser. Nous retrouvons Gisèle Halimi sur le rivage admirant l’immensité de la mer, le ressac des vagues se fait entendre…
La mer a été ma thérapie absolue GH
Léna Paugam accepte d’adapter et de mettre en scène ce projet en y joignant des documents d’archives sonores. Une merveilleuse idée, les voix de Gisèle Halimi ou de Simone Veil viennent nous frapper en plein cœur et nous émeuvent.
Une scénographie sobre mais efficace. Sur un écran en fond de plateau, sont projetés des croquis ou des images nous transportant dans les différents pays ou lieux que parcourt le récit ainsi que les portraits des femmes et des hommes ayant traversés la vie de Gisèle Halimi.
Les applaudissements fusent.
Ben voilà, je suis bien embêtée pour résumer cette pièce. J’ai envie de vous dire d’y courir pour écouter le texte, connaître en détail la vie de Gisèle Halimi et en même temps je n’ai pas compris la mise en scène. Pourquoi deux actrices, quelle répartition ? Pourquoi ce décor ?
Allez, on oublie, le texte est beau, la femme est belle dans son engagement sans faille. Ses incursions politiques qui l’ont certainement desservie sont bien proposées. On aime les extraits de ses plaidoiries parce que la femme est intéressante et intelligente. La relation à la mère explique tout.
Le jeu des actrices est très bon et c’est bien embêtant si je n’ai pas compris pourquoi ce n’était pas un seul en scène.
Je n’ai pas aimé la proposition de direction à aucun moment. C’est classique et stéréotypé.
Mais au demeurant, c’est une belle pièce avec deux belles actrices pour conter la vie d’une femme incroyable et à qui on doit beaucoup. Drôle de voir comment aujourd’hui les hommes et les femmes rient des règles sexistes de l’époque.
A voir pour le côté intellectuel.
Allez, on oublie, le texte est beau, la femme est belle dans son engagement sans faille. Ses incursions politiques qui l’ont certainement desservie sont bien proposées. On aime les extraits de ses plaidoiries parce que la femme est intéressante et intelligente. La relation à la mère explique tout.
Le jeu des actrices est très bon et c’est bien embêtant si je n’ai pas compris pourquoi ce n’était pas un seul en scène.
Je n’ai pas aimé la proposition de direction à aucun moment. C’est classique et stéréotypé.
Mais au demeurant, c’est une belle pièce avec deux belles actrices pour conter la vie d’une femme incroyable et à qui on doit beaucoup. Drôle de voir comment aujourd’hui les hommes et les femmes rient des règles sexistes de l’époque.
A voir pour le côté intellectuel.
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