- Théâtre contemporain
- Le Splendid
- Paris 10ème
Black comedy

5,8/10
0%
- Le Splendid
- 48, rue du Faubourg Saint-Martin
- 75010 Paris
- Strasbourg-Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
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La comédie déjantée qui a séduit l’Angleterre débarque en France!
Quand Gregory, artiste sculp- teur, organise chez lui la visite d’un mécène qui pourrait lui changer la vie, il ne s’attend certainement pas à passer une nuit pareille.
Une pièce où la lumière et l’obscurité sont inversées, une course contre la montre, une soirée où…tout est possible !
Toutes les critiques
Je rejoins l'avis de mes petits camarades, au bout d'un moment le principe noir/lumière est fatiguant. Agitation dans le public qui n'avait pas bien compris le principe de la mise en scène !
Virginie Lemoine a le meilleur rôle et s'en tire très bien, la plus applaudie au final.
Les autres comédiens sont bons mais la pièce n'est pas terrible.
Virginie Lemoine a le meilleur rôle et s'en tire très bien, la plus applaudie au final.
Les autres comédiens sont bons mais la pièce n'est pas terrible.
Si le principe lumière / obscurité fonctionne, j'ai trouvé qu'assez vite cela devient fatigant (même pour les acteurs sont certains focussent trop bien dans le noir). Les chutes sont trop prévisibles, préparées, parachutées et amorties.
Je m'attendais à vraiment voir l'obsurité au travers du jeu des acteurs. Et je reconnais avoir été déçu sur ce point.
Seule V. Lemoine a réussi à me tenir à flot tant l'ennui gagnait du terrain.
Peut-être n'étais-je pas en forme ou en phase avec cette pièce, en tous cas, elle ne me marquera pas.
Je m'attendais à vraiment voir l'obsurité au travers du jeu des acteurs. Et je reconnais avoir été déçu sur ce point.
Seule V. Lemoine a réussi à me tenir à flot tant l'ennui gagnait du terrain.
Peut-être n'étais-je pas en forme ou en phase avec cette pièce, en tous cas, elle ne me marquera pas.
BLACK IS BACK !
Le principe de cette Black Comedy est redoutable de simplicité, mais tellement originale : une grande partie de l'action va en effet se dérouler... dans le noir ! La mise en scène propose au spectateur d'inverser la logique : le spectacle démarre dans l'obscurité totale, ce qui pour les personnages est signe d'une situation, et vision, normales. Mais quand la lumière apparait, pour les protagonistes, c'est la panne d'électricité !
L'occasion pour le spectateur de découvrir en deux temps l'intrigue, puis le décor...
On s'habitue rapidement à ce petit jeu de "jour/nuit", autant qu'on savoure la drôlerie de voir évoluer "en aveugle" toute cette joyeuse bande. Sur ce principe étonnant d'éclairage inversé, vont s'enchaîner les situations les plus cocasses et les visites imprévues.
Gregory (Arthur Jugnot) et sa charmante compagne Carole (Melanie Page) vont voir débarquer leurs invités, mais aussi le voisin à qui ils ont piqué le mobilier sans trop lui demander son avis, l'électricien sensé les aider, ou encore une ex de Gregory qui cherche à se rabibocher avec ce dernier.
Coup de cœur pour Virginie Lemoine, qui interprète le rôle de la voisine d'un certain âge, venue se rassurer et pourquoi pas, boire un petit jus de tomates, ou un gin. Sa prestation est remarquable, la gestuelle irrésistible.
L'ensemble de la pièce est ultra rythmée, sans temps mort, mix de propos burlesques et de gags visuels.
Une bonne idée que cette adaptation, qui donne à découvrir une autre facette de Peter Shaffer, l'auteur britannique que l'on connaît davantage pour Equus ou encore Amadeus, à l'univers plus sombre (sans mauvais jeu de mots !).
Au programme, donc : une soirée de détente, atypique et amusante. On recommande !
Le principe de cette Black Comedy est redoutable de simplicité, mais tellement originale : une grande partie de l'action va en effet se dérouler... dans le noir ! La mise en scène propose au spectateur d'inverser la logique : le spectacle démarre dans l'obscurité totale, ce qui pour les personnages est signe d'une situation, et vision, normales. Mais quand la lumière apparait, pour les protagonistes, c'est la panne d'électricité !
L'occasion pour le spectateur de découvrir en deux temps l'intrigue, puis le décor...
On s'habitue rapidement à ce petit jeu de "jour/nuit", autant qu'on savoure la drôlerie de voir évoluer "en aveugle" toute cette joyeuse bande. Sur ce principe étonnant d'éclairage inversé, vont s'enchaîner les situations les plus cocasses et les visites imprévues.
Gregory (Arthur Jugnot) et sa charmante compagne Carole (Melanie Page) vont voir débarquer leurs invités, mais aussi le voisin à qui ils ont piqué le mobilier sans trop lui demander son avis, l'électricien sensé les aider, ou encore une ex de Gregory qui cherche à se rabibocher avec ce dernier.
Coup de cœur pour Virginie Lemoine, qui interprète le rôle de la voisine d'un certain âge, venue se rassurer et pourquoi pas, boire un petit jus de tomates, ou un gin. Sa prestation est remarquable, la gestuelle irrésistible.
L'ensemble de la pièce est ultra rythmée, sans temps mort, mix de propos burlesques et de gags visuels.
Une bonne idée que cette adaptation, qui donne à découvrir une autre facette de Peter Shaffer, l'auteur britannique que l'on connaît davantage pour Equus ou encore Amadeus, à l'univers plus sombre (sans mauvais jeu de mots !).
Au programme, donc : une soirée de détente, atypique et amusante. On recommande !
Mes sentiments sont mitigés à l'égard de cette pièce.
Je trouve aussi que si le principe nuit/jour et éclairage/obscurité inversé fonctionne bien au début de la pièce, ensuite on se lasse un peu : on attend du nouveau mais rien ne vient.
C'est du côté des acteurs tous très bons que vient le plaisir du spectacle.
En effet, la pièce vaut surtout par le jeu d'actrice de V. Lemoine, épatante dans son rôle de voisine, qui passe du jus de tomate au gin, se transformant d'une personne stricte en un régal pour le public.
Je trouve aussi que si le principe nuit/jour et éclairage/obscurité inversé fonctionne bien au début de la pièce, ensuite on se lasse un peu : on attend du nouveau mais rien ne vient.
C'est du côté des acteurs tous très bons que vient le plaisir du spectacle.
En effet, la pièce vaut surtout par le jeu d'actrice de V. Lemoine, épatante dans son rôle de voisine, qui passe du jus de tomate au gin, se transformant d'une personne stricte en un régal pour le public.
Black is beautiful !
Black Comedy est une pièce du dramaturge britannique Peter Shaffer écrite en 1965, une comédie qui à ma connaissance n’a jamais été montée de ce côté-ci du Channel, ou alors, il y très longtemps et je n’étais alors pas né…
Gros succès en Grande-Bretagne, cette comédie est totalement représentative de cet humour anglais si particulier des années 60-70.
Pour autant, ce n’est pas la pièce la plus célèbre de cet auteur.
A son actif, il faut noter le célèbre spectacle Amadeus, en 1979, que Milos Forman se fera un plaisir d’adapter au cinéma.
Un autre succès, Equus, en 1973, l’histoire d’un adolescent qui crevant les yeux de plusieurs chevaux, dont une reprise déchaîna les passions en 2007 : Daniel Radcliffe, le jeune comédien rendu célèbre par son rôle d’Harry Potter, Daniel Radcliffe jouait une scène entièrement nu.
Et puis, bien entendu, je me dois de mentionner sa pièce Lettice and lovage, créée en 1987 et jouée plus de trois cents fois à Broadway, avec l’immense Maggie Smith.
Black Comedy repose sur une seule et unique convention dramaturgique : les spectateurs vont voir ce que les personnages sont incapables de distinguer, plongés qu’ils sont dans la plus totale des obscurités.
La scène sera allumée, mais nous admettrons, nous autres spectateurs, que les sept protagonistes n’y voient rien du tout.
Nous aurons donc le « privilège » d’assister à toutes sortes de chutes, d’hésitations, de quiproquos corporels, de confusions et autres gaffes plus ou moins volontaires.
Seules les scènes dans lesquelles un comédien sort une allumette, un briquet ou une bougie, seules ces scènes seront jouées pratiquement sans aucun projecteur.
Je dois vous avouer que si ce parti-pris fonctionne bien la première demi-heure, il devient un peu répétitif ensuite, rien ne venant renouveler la mécanique générale de l’entreprise.
Les comédiens sont irréprochables et font le job demandé par le metteur en scène Grégory Barco.
Une nouvelle fois, encore et toujours, c’est Virginie Lemoine qui enchante le public grâce à une vis comica dont l’efficacité n’est plus à démontrer.
Ici, elle campe la voisine du couple Arthur Jugnot / Mélanie Page.
Une sorte de vieille fille, fille de pasteur, et grande pourfendeuse des boissons alcoolisées, made in UK or not.
La comédienne est hilarante, dans cette épatante composition.
Ses ruptures, sa façon d’annoncer de façon définitive les proverbes de feu son père, son accoutrement (Ah ! Cette scène où elle rajuste son collant !…), tout ceci déchaîne les rires.
Et puis surtout le personnage va subir une transformation on ne peut plus réjouissante.
Le gin anglais va accomplir bien des ravages.
Melle Lemoine, par petites touches, fait alors évoluer son personnage de façon étonnante et drôlissime, ce qui aura pour effet de faire fonctionner à plein régime les zygomatiques du public.
Ce qui explique donc mon impossibilité de vous publier la traditionnelle photo des saluts.
Si l’on peut au final se demander s’il était bien judicieux d’exhumer cette pièce un peu oubliée, les inconditionnels de Virginie Lemoine, dont je suis, se régalent !
Black Comedy est une pièce du dramaturge britannique Peter Shaffer écrite en 1965, une comédie qui à ma connaissance n’a jamais été montée de ce côté-ci du Channel, ou alors, il y très longtemps et je n’étais alors pas né…
Gros succès en Grande-Bretagne, cette comédie est totalement représentative de cet humour anglais si particulier des années 60-70.
Pour autant, ce n’est pas la pièce la plus célèbre de cet auteur.
A son actif, il faut noter le célèbre spectacle Amadeus, en 1979, que Milos Forman se fera un plaisir d’adapter au cinéma.
Un autre succès, Equus, en 1973, l’histoire d’un adolescent qui crevant les yeux de plusieurs chevaux, dont une reprise déchaîna les passions en 2007 : Daniel Radcliffe, le jeune comédien rendu célèbre par son rôle d’Harry Potter, Daniel Radcliffe jouait une scène entièrement nu.
Et puis, bien entendu, je me dois de mentionner sa pièce Lettice and lovage, créée en 1987 et jouée plus de trois cents fois à Broadway, avec l’immense Maggie Smith.
Black Comedy repose sur une seule et unique convention dramaturgique : les spectateurs vont voir ce que les personnages sont incapables de distinguer, plongés qu’ils sont dans la plus totale des obscurités.
La scène sera allumée, mais nous admettrons, nous autres spectateurs, que les sept protagonistes n’y voient rien du tout.
Nous aurons donc le « privilège » d’assister à toutes sortes de chutes, d’hésitations, de quiproquos corporels, de confusions et autres gaffes plus ou moins volontaires.
Seules les scènes dans lesquelles un comédien sort une allumette, un briquet ou une bougie, seules ces scènes seront jouées pratiquement sans aucun projecteur.
Je dois vous avouer que si ce parti-pris fonctionne bien la première demi-heure, il devient un peu répétitif ensuite, rien ne venant renouveler la mécanique générale de l’entreprise.
Les comédiens sont irréprochables et font le job demandé par le metteur en scène Grégory Barco.
Une nouvelle fois, encore et toujours, c’est Virginie Lemoine qui enchante le public grâce à une vis comica dont l’efficacité n’est plus à démontrer.
Ici, elle campe la voisine du couple Arthur Jugnot / Mélanie Page.
Une sorte de vieille fille, fille de pasteur, et grande pourfendeuse des boissons alcoolisées, made in UK or not.
La comédienne est hilarante, dans cette épatante composition.
Ses ruptures, sa façon d’annoncer de façon définitive les proverbes de feu son père, son accoutrement (Ah ! Cette scène où elle rajuste son collant !…), tout ceci déchaîne les rires.
Et puis surtout le personnage va subir une transformation on ne peut plus réjouissante.
Le gin anglais va accomplir bien des ravages.
Melle Lemoine, par petites touches, fait alors évoluer son personnage de façon étonnante et drôlissime, ce qui aura pour effet de faire fonctionner à plein régime les zygomatiques du public.
Ce qui explique donc mon impossibilité de vous publier la traditionnelle photo des saluts.
Si l’on peut au final se demander s’il était bien judicieux d’exhumer cette pièce un peu oubliée, les inconditionnels de Virginie Lemoine, dont je suis, se régalent !
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