- Comédie Contemporaine
- Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- Paris 10ème
1983
- Chantal Latsou
- Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 18, boulevard Saint-Martin
- 75010 Paris
- Strasbourg-Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
En 1983, après un succès fulgurant dans le monde de la mode, Michèle Davidson décide de se couper totalement du monde - quelques mois seulement - pour retrouver l’inspiration. Sauf qu’on est en 2022 et qu’elle est toujours enfermée… Sa découverte de notre époque sera un véritable choc. Des épaulettes, des brushings, des paillettes, Chantal Ladesou, une flic, une blanquette à l’ancienne, un vieux qui meurt, un téléphone à roulette… Tous les ingrédients d'une pièce de boulevard sont là !
Le théâtre de boulevard fait son retour au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Jean Robert-Charrier, directeur de l'établissement et l'auteur de Nelson, où il dirigeait déjà la pétulante Chantal Ladesou, récidive en proposant cette comédie farfelue basée sur le choc des mœurs et des cultures entre les années 1980 et aujourd'hui.
Le décor - absolument affreux, les costumes et les acteurs.
Rien ne vient sauver la pièce du naufrage, pas même Chantal Ladessou.
Alors pour rejoindre et répondre sur le ton de l'humour à l'une des critiques déposées : oui, il faut aller déposer une main courante au plus vite dans un commissariat car c'est vraiment indécent de proposer un tel spectacle - aussi navrant qu'inutile. On ne comprend même pas ce que Chantal Ladessou déclame, tellement les mots sont avalés.
Totalement indigeste.
C'est... Inimaginable de nullité. Une bonne idée, mais mal traitée. Vulgaire, plat, sans esprit. Arriver à ce point à ne créer aucune situation c'est un exploit.
Cette pièce aurait-elle pu se jouer ailleurs si le directeur du théâtre n'en était pas l'auteur? Avec ce délire de moyens? La réponse est évidemment non...
Ladesou a une forme de génie, mais là... On ne comprend pratiquement plus rien.
Les autres comédiens font comme ils peuvent. Seule Florence Janas en influenceuse délirante tire son épingle du jeu. C'est consternant.
C’est le retour du Nanard à la Porte Saint Martin
Et quand je dis vulgaire je ne parle pas de gros mots, je parle de ce qui est donné à voir.
Triste d’imaginer que le théâtre puisse ressembler à ça.
4 personnes sont parties avant la fin et à ma gauche ça roupillait sévère.
Meme les décors grandioses sont trop grands, trop clinquants.
Les comédiens y sont perdus et quant aux voix des rôles principaux, difficile de comprendre.
Elle a décidé de s'isoler à la campagne avec son secrétaire pour retrouver créativité et inspiration qui tardent à revenir puisque presque quarante ans après elle est toujours recluse et en panne.
Son seul lien avec l'extérieur est un vieux monsieur qui peine à accéder à la maison, à tel point qu'il va en faire une crise cardiaque. Ce décès va déclencher l'arrivée de plusieurs personnages, une commissaire de police, la petite fille du décédé et une influenceuse qui vont venir chambouler son quotidien et lui faire découvrir que depuis 1983 bien des choses ont changé.
Après le succès de Nelson en 2014, et pour marquer le retour du théâtre de boulevard à la Porte Saint-Martin, Jean Robert-Charrier auteur, metteur en scène et directeur du lieu n'a pas lésiné sur les moyens. Décor somptueux de James Brandily superbes costumes de Michel Dussarat et Chantal Ladesou en tête d'affiche pour laquelle il a écrit cette pièce sur mesure.
Chantal Ladesou ! qui boule son texte au point qu'on ne comprend pas toujours ce qu'elle dit, qui l'oublie mais réussit toujours à retomber sur ses pieds. Chantal Ladesou, ses mimiques, sa gestuelle, qui sait se moquer de ses défauts, là c'est vraiment du cousu main.
"Je ne comprends pas ce que vous dites Michèle : les gens m'aiment plus quand ils ne comprennent pas ce que je dis"
Plus que la pièce (l'auteur me pardonnera) c'est elle que l'on vient voir, le public l'adore, l'applaudit et lui fait un triomphe.
Le reste de la distribution est parfait, Michel Ansault, Clémense Ansault en alternance avec Adèle Royné, Anaïs Arté, Florence Janas en alternance avec Sabine Moindrot et Dominique Daguier en factotum souffre douleur et amoureux transi.
Je suis fan et j'ai beaucoup ri !