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Dans la peau de Cyrano

Avec Nicolas Devort
- Nicolas Devort
8,4/10
94%
- Théâtre des Corps Saints
- 76, place des Corps Saints
- 84000 Avignon
Itinéraire
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AVIGNON 2025
Colin fait sa rentrée dans un nouveau collège. Pas facile de passer du monde de l'enfance à celui des grands, surtout quand on est "différent".
La route est semée d'embûches. Mais une rencontre déterminante avec son professeur de théâtre, figure paternelle et bienveillante, guidera ses pas vers un nouvel essor, comme une nouvelle naissance.
Un spectacle drôle et poétique où un comédien seul en scène interprète une galerie de personnages hauts en couleur.
L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10
Quand le théâtre soigne les maux et les mots.
La rentrée dans un nouveau collège... Un souvenir sûrement agréable pour peu de monde, mêlant peur de l'inconnu et appréhension de devoir se faire de nouveaux amis. Un moment que l'on aurait préféré éviter pour sauter directement aux rires et aux anecdotes mémorables avec les copains, et ce n'est pas Colin, le héros de ce seul-en-scène atypique, qui me contredirait.
Nicolas Devort, auteur et interprète de la pièce, nous plonge dans le quotidien de ce garçon timide, devenu bègue depuis la mort de son père et qui ne trouve un confort que dans les chansons qu'il écrit et compose sur sa guitare. Mais, comble de l'angoisse, la psychologue de l'école l'inscrit manu militari au cours de théâtre du collège dans lequel se monte la fameuse pièce Cyrano de Bergerac, dont le personnage principal n'est peut-être pas si éloigné que ça du jeune Colin...
Tout au long du spectacle, se matérialise face à nous une foule de personnages condensée en un seul et unique comédien. Du prof de français au meilleur ami gay en passant par la jolie fille populaire, tous les protagonistes qui évoluent autour de Colin se retrouvent sur scène, Nicolas Devort passant constamment de l'un à l'autre avec une aisance déconcertante. Il s'approprie chaque figure et ce n'est plus lui que l'on voit mais bien les élèves du collège, tous affublés de traits de personnalités drôles et touchant à la fois.
Sur scène, rien d'autre qu'une chaise et quelques changements de lumière bien chorégraphiés.
Nicolas Devort, auteur et interprète de la pièce, nous plonge dans le quotidien de ce garçon timide, devenu bègue depuis la mort de son père et qui ne trouve un confort que dans les chansons qu'il écrit et compose sur sa guitare. Mais, comble de l'angoisse, la psychologue de l'école l'inscrit manu militari au cours de théâtre du collège dans lequel se monte la fameuse pièce Cyrano de Bergerac, dont le personnage principal n'est peut-être pas si éloigné que ça du jeune Colin...
Tout au long du spectacle, se matérialise face à nous une foule de personnages condensée en un seul et unique comédien. Du prof de français au meilleur ami gay en passant par la jolie fille populaire, tous les protagonistes qui évoluent autour de Colin se retrouvent sur scène, Nicolas Devort passant constamment de l'un à l'autre avec une aisance déconcertante. Il s'approprie chaque figure et ce n'est plus lui que l'on voit mais bien les élèves du collège, tous affublés de traits de personnalités drôles et touchant à la fois.
Sur scène, rien d'autre qu'une chaise et quelques changements de lumière bien chorégraphiés.
Tout passe par le comédien qui fait vivre le plateau avec son texte et celui de Rostand, et la parole, pourtant ennemie du jeune héros, résonne plus que jamais.
Alice Couzinou
Toutes les critiques
Quand le théâtre soigne les maux et les mots
La rentrée dans un nouveau collège... Un souvenir sûrement agréable pour peu de monde, mêlant peur de l'inconnu et appréhension de devoir se faire de nouveaux amis. Un moment que l'on aurait préféré éviter pour sauter directement aux rires et aux anecdotes mémorables avec les copains, et ce n'est pas Colin, le héros de ce seul-en-scène atypique, qui me contredirait.
Nicolas Devort, auteur et interprète de la pièce, nous plonge dans le quotidien de ce garçon timide, devenu bègue depuis la mort de son père et qui ne trouve un confort que dans les chansons qu'il écrit et compose sur sa guitare. Mais, comble de l'angoisse, la psychologue de l'école l'inscrit manu militari au cours de théâtre du collège dans lequel se monte la fameuse pièce Cyrano de Bergerac, dont le personnage principal n'est peut-être pas si éloigné que ça du jeune Colin...
Tout au long du spectacle, se matérialise face à nous une foule de personnages condensée en un seul et unique comédien. Du prof de français au meilleur ami gay en passant par la jolie fille populaire, tous les protagonistes qui évoluent autour de Colin se retrouvent sur scène, Nicolas Devort passant constamment de l'un à l'autre avec une aisance déconcertante. Il s'approprie chaque figure et ce n'est plus lui que l'on voit mais bien les élèves du collège, tous affublés de traits de personnalités drôles et touchant à la fois.
Sur scène, rien d'autre qu'une chaise et quelques changements de lumière bien chorégraphiés. Tout passe par le comédien qui fait vivre le plateau avec son texte et celui de Rostand, et la parole, pourtant ennemie du jeune héros, résonne plus que jamais.
La rentrée dans un nouveau collège... Un souvenir sûrement agréable pour peu de monde, mêlant peur de l'inconnu et appréhension de devoir se faire de nouveaux amis. Un moment que l'on aurait préféré éviter pour sauter directement aux rires et aux anecdotes mémorables avec les copains, et ce n'est pas Colin, le héros de ce seul-en-scène atypique, qui me contredirait.
Nicolas Devort, auteur et interprète de la pièce, nous plonge dans le quotidien de ce garçon timide, devenu bègue depuis la mort de son père et qui ne trouve un confort que dans les chansons qu'il écrit et compose sur sa guitare. Mais, comble de l'angoisse, la psychologue de l'école l'inscrit manu militari au cours de théâtre du collège dans lequel se monte la fameuse pièce Cyrano de Bergerac, dont le personnage principal n'est peut-être pas si éloigné que ça du jeune Colin...
Tout au long du spectacle, se matérialise face à nous une foule de personnages condensée en un seul et unique comédien. Du prof de français au meilleur ami gay en passant par la jolie fille populaire, tous les protagonistes qui évoluent autour de Colin se retrouvent sur scène, Nicolas Devort passant constamment de l'un à l'autre avec une aisance déconcertante. Il s'approprie chaque figure et ce n'est plus lui que l'on voit mais bien les élèves du collège, tous affublés de traits de personnalités drôles et touchant à la fois.
Sur scène, rien d'autre qu'une chaise et quelques changements de lumière bien chorégraphiés. Tout passe par le comédien qui fait vivre le plateau avec son texte et celui de Rostand, et la parole, pourtant ennemie du jeune héros, résonne plus que jamais.
Bienvenue au collège!
C’est la rentrée, le professeur de français vous accueille, il faut se présenter… oui, mais voilà, si comme pour Colin la parole est tout saut aisée, le cauchemar n’est pas loin.
Depuis la mort de son père, Colin a ralenti le temps, et le bégaiement s’est installé… il n’y qu’à travers les chansons qu’il compose qu’il parvient à s’exprimer.
Jusqu’au jour où…
Colin découvre le théâtre, et le personnage de Cyrano. A travers lui, il découvre qu’une différence peut devenir une force, ou tout au moins , être assumée.
Jour après jour, Colin déploie ses ailes… avec Cyrano, il peut affronter les moqueries, mais surtout, il peut livrer son amour à la belle Adélaide – Roxane…
Nicolas Devort campe avec brio les différents personnages, Colin, le professeur et les collégiens. Chacun est reconnaissable en un clin d’oeil, on rit beaucoup, on s’émeut des hésitations de Colin et des moqueries dont il est victime, on aimerait avoir rencontré un professeur de français semblable…
Un spectacle que l’on peut aller voir en famille, qui donne envie de jouer, ou de relire Cyrano!
C’est la rentrée, le professeur de français vous accueille, il faut se présenter… oui, mais voilà, si comme pour Colin la parole est tout saut aisée, le cauchemar n’est pas loin.
Depuis la mort de son père, Colin a ralenti le temps, et le bégaiement s’est installé… il n’y qu’à travers les chansons qu’il compose qu’il parvient à s’exprimer.
Jusqu’au jour où…
Colin découvre le théâtre, et le personnage de Cyrano. A travers lui, il découvre qu’une différence peut devenir une force, ou tout au moins , être assumée.
Jour après jour, Colin déploie ses ailes… avec Cyrano, il peut affronter les moqueries, mais surtout, il peut livrer son amour à la belle Adélaide – Roxane…
Nicolas Devort campe avec brio les différents personnages, Colin, le professeur et les collégiens. Chacun est reconnaissable en un clin d’oeil, on rit beaucoup, on s’émeut des hésitations de Colin et des moqueries dont il est victime, on aimerait avoir rencontré un professeur de français semblable…
Un spectacle que l’on peut aller voir en famille, qui donne envie de jouer, ou de relire Cyrano!
Un adolescent inhibé joue dans un atelier de théâtre le rôle de Cyrano et se confond avec lui pour exprimer son attirance pour la jeune lycéenne dont il s'est éprise.
Les spectateurs ont ovationné le spectacle. Leurs rires fusaient de toutes parts. La performance de l'acteur est bien mis en valeur par l'interprétation de plusieurs personnages. Personnellement les mimiques relatives à chaque personnage m'ont paru bien répétitives.
J'ai moyennement adhéré au spectacle.
Les spectateurs ont ovationné le spectacle. Leurs rires fusaient de toutes parts. La performance de l'acteur est bien mis en valeur par l'interprétation de plusieurs personnages. Personnellement les mimiques relatives à chaque personnage m'ont paru bien répétitives.
J'ai moyennement adhéré au spectacle.
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