Son balcon
SAISON 2024-2025
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pièce vue
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expo visitée
Mini Molières
239reçus
Critique
Son classement : 91 / 6150
Avant elle

Scadrille Halrag
25 critiques
Après elle

Sylvie D
24 critiques
Niveau
5 / 20
5 / 20
24
critiques
filatures
12
9
Espions
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Attachez vos ceintures !
Emmanuel Besnault, dont nous avions adoré le Fantasio, fait ici le pari très réussi de rajeunir ce classique génial du répertoire.
Dans l'esprit du théâtre de tréteaux et de la Commedia dell'arte, cinq comédiens survoltés, qui sont aussi musiciens et chanteurs, nous offrent une farce réjouissive, tout en gardant l'esprit de Molière.
Nous avons été particulièrement séduits par Jason Marcelin - Gabriel qui dans le rôle de Sylvestre, le valet d'Octave, fait des merveilles !
Quelle fougue, quelle énergie et quel plaisir aussi nous offrent ces jeunes acteurs qui jouent autant avec les mots qu'avec leur corps, ne restent pas en place une seconde, sautent et roulent à la moindre occasion sans perdre leurs intentions.
Des papas radins, des amoureux désespérés, des mariages impossibles, des ruses à n'en plus finir, bref tout le meilleur de la comédie classique poussée à son extrême.
Pourtant la scène du théâtre noir n'est pas si grande mais qu'importe, le jeune et talentueux metteur en scène imprime un rythme effréné, et se glisse lui même dans la peau du mythique Scapin afin de partagerlce plateau avec ses compagnons de folie.
On a beau connaître l'histoire par coeur, avoir presque navigué sur cette galère, la surprise jaillit à chaque instant.
Cette histoire improbable, ces quiproquos sans fin sont un terrain de jeu idéal pour ceux qui osent.
Preuve qu'ils touchent notre âme d'enfant, les deux petits à côté de moi hurlaient de rire à la moindre occasion. Pourtant, je doute qu'ils aient compris toute l'intrigue !
Si avec tout ça vous n'y courez pas ......gare aux coups de bâton !
Emmanuel Besnault, dont nous avions adoré le Fantasio, fait ici le pari très réussi de rajeunir ce classique génial du répertoire.
Dans l'esprit du théâtre de tréteaux et de la Commedia dell'arte, cinq comédiens survoltés, qui sont aussi musiciens et chanteurs, nous offrent une farce réjouissive, tout en gardant l'esprit de Molière.
Nous avons été particulièrement séduits par Jason Marcelin - Gabriel qui dans le rôle de Sylvestre, le valet d'Octave, fait des merveilles !
Quelle fougue, quelle énergie et quel plaisir aussi nous offrent ces jeunes acteurs qui jouent autant avec les mots qu'avec leur corps, ne restent pas en place une seconde, sautent et roulent à la moindre occasion sans perdre leurs intentions.
Des papas radins, des amoureux désespérés, des mariages impossibles, des ruses à n'en plus finir, bref tout le meilleur de la comédie classique poussée à son extrême.
Pourtant la scène du théâtre noir n'est pas si grande mais qu'importe, le jeune et talentueux metteur en scène imprime un rythme effréné, et se glisse lui même dans la peau du mythique Scapin afin de partagerlce plateau avec ses compagnons de folie.
On a beau connaître l'histoire par coeur, avoir presque navigué sur cette galère, la surprise jaillit à chaque instant.
Cette histoire improbable, ces quiproquos sans fin sont un terrain de jeu idéal pour ceux qui osent.
Preuve qu'ils touchent notre âme d'enfant, les deux petits à côté de moi hurlaient de rire à la moindre occasion. Pourtant, je doute qu'ils aient compris toute l'intrigue !
Si avec tout ça vous n'y courez pas ......gare aux coups de bâton !
Illusions perdues !
Tennessee Williams a 33 ans quand il écrit cette pièce très inspirée de l'histoire de sa propre famille dysfonctionnelle.
Succès immédiat, elle le révèlera au grand public et lancera l'incroyable carrière qu'on lui connaît.
Dans la mémoire de Tom, le fils, se rejoue un passé familial qui le hante entre une mère obsédée par sa jeunesse, Amanda, et Laura, une soeur maladivement fragile.
Le père - que Tennessee Williams détestait - les a abandonné, obligeant Tom à subvenir aux besoins des deux femmes au détriment de ses rêves.
Trois solitudes, trois fragilités qui se côtoient dans un équilibre précaire jusqu'à la visite de Jim, prétendant fantasmé par Amanda, et dont la venue fait chavirer le peu de normalité des personnages.
Le Paradis, cette formidable petite salle du théâtre du Lucernaire, se prête idéalement à cette intimité et à cet enfermement dans cet appartement modeste de St Louis.
Philippe Person, parfaitement en phase avec la sensibilité de l'auteur, met brillamment en lumière la force et la fragilité des Wingfield, avec un parfait mélange de réalisme et de rêve.
S'il y a bien un rôle "casse gueule" dans le théâtre de Tennessee Williams, c'est celui d'Amanda, la mère des deux enfants.
Des comédiennes chevronnées s'y sont allègrement cassé les dents, faisant le mauvais choix de l'excès.
Florence le Corre au contraire nous offre une femme tout en contradictions et en finesse, sans cris ni démonstrations inutiles, et tellement plus convaincante.
La comédienne est merveilleuse dans cette douce folie, jonglant sans cesse entre fantasme et réalité.
A ses côtés, les trois jeunes comédiens sont de bien belles révélations.
Alice Serfati, soeur handicapée de Tom, dont le jeu intense et contenu fait merveille.
Blaise Jouhannaud, fils et narrateur, qui donne vie à cette histoire avec une grande habileté.
Quant à Antoine Maabed, il nous charme aussi bien avec son interprétation qu'avec son violon.
Toutes les planètes du théâtre sont alignées .....
Courrez y !
Tennessee Williams a 33 ans quand il écrit cette pièce très inspirée de l'histoire de sa propre famille dysfonctionnelle.
Succès immédiat, elle le révèlera au grand public et lancera l'incroyable carrière qu'on lui connaît.
Dans la mémoire de Tom, le fils, se rejoue un passé familial qui le hante entre une mère obsédée par sa jeunesse, Amanda, et Laura, une soeur maladivement fragile.
Le père - que Tennessee Williams détestait - les a abandonné, obligeant Tom à subvenir aux besoins des deux femmes au détriment de ses rêves.
Trois solitudes, trois fragilités qui se côtoient dans un équilibre précaire jusqu'à la visite de Jim, prétendant fantasmé par Amanda, et dont la venue fait chavirer le peu de normalité des personnages.
Le Paradis, cette formidable petite salle du théâtre du Lucernaire, se prête idéalement à cette intimité et à cet enfermement dans cet appartement modeste de St Louis.
Philippe Person, parfaitement en phase avec la sensibilité de l'auteur, met brillamment en lumière la force et la fragilité des Wingfield, avec un parfait mélange de réalisme et de rêve.
S'il y a bien un rôle "casse gueule" dans le théâtre de Tennessee Williams, c'est celui d'Amanda, la mère des deux enfants.
Des comédiennes chevronnées s'y sont allègrement cassé les dents, faisant le mauvais choix de l'excès.
Florence le Corre au contraire nous offre une femme tout en contradictions et en finesse, sans cris ni démonstrations inutiles, et tellement plus convaincante.
La comédienne est merveilleuse dans cette douce folie, jonglant sans cesse entre fantasme et réalité.
A ses côtés, les trois jeunes comédiens sont de bien belles révélations.
Alice Serfati, soeur handicapée de Tom, dont le jeu intense et contenu fait merveille.
Blaise Jouhannaud, fils et narrateur, qui donne vie à cette histoire avec une grande habileté.
Quant à Antoine Maabed, il nous charme aussi bien avec son interprétation qu'avec son violon.
Toutes les planètes du théâtre sont alignées .....
Courrez y !
Attention fragiles !
Au commencement étaient les mots.
Ceux magnifiques de Delphine de Vigan.
Ceux que Michka, ancienne parolière de chansons, a perdu.
Michka est atteinte d'aphasie, les mots se carambolent l'un contre l'autre, elle n'y peut rien.
Dans la solitude de cette chambre d'Ehpad, ni pire ni mieux qu'un autre, elle rencontre Jérôme, orthophoniste tendre et passionné, lui aussi un peu abîmé par la vie. Qui est là pour ralentir la chute.
Et puis il y a Marie, sa jeune voisine qu'elle recueillait souvent quand elle était jeune et qui vient la voir tous les week-ends.
Le premier la fait travailler - ces moments là nous font sourire au milieu des larmes - et il finit par livrer lui aussi ses blessures.
La seconde fait partie de ces êtres rares qui rendent la bonté par la bonté, qui savent dire merci, qui chassent les regrets comme les rancoeurs.
Fabien Gorgeart a merveilleusement adapté et mis en scène ce roman poignant.
Avec un plateau nu et beaucoup de musique, il nous raconte ces histoires qui contiennent tant de tendresse et un coeur gros comme ça.
Il faut dire que les comédiens sont incroyables.
Catherine Hiegel, avec une simplicité et une vérité bluffantes, se glisse dans la peau de cette octogénaire qui coule doucement vers la fin.
Tout en délicatesse, sans jamais en faire trop - et Dieu sait que ce serait tentant ! - elle est incroyablement touchante, parfois drôle, souvent désemparée.
Une femme perdue.
A ses côtés, Pascal Sangla, avec sensibilité et une immense empathie essaie de ralentir la chute. Le talentueux comédien/musicien joue au piano les notes qui vont aider sa patiente. Là encore la simplicité de son jeu est touchante.
Dans la peau de Marie, Laure Blatter, chanteuse aussi bien que comédienne, est le rayon de soleil et d'optimisme de la chambre.
Cà devrait être comme çà dans la vie, on donne, on reçoit, c'est pas plus compliqué.....Voilà la leçon de ce spectacle.
Ca résonne fort dans la salle.
Quand on aime ....on ne "pompte" pas !
Au commencement étaient les mots.
Ceux magnifiques de Delphine de Vigan.
Ceux que Michka, ancienne parolière de chansons, a perdu.
Michka est atteinte d'aphasie, les mots se carambolent l'un contre l'autre, elle n'y peut rien.
Dans la solitude de cette chambre d'Ehpad, ni pire ni mieux qu'un autre, elle rencontre Jérôme, orthophoniste tendre et passionné, lui aussi un peu abîmé par la vie. Qui est là pour ralentir la chute.
Et puis il y a Marie, sa jeune voisine qu'elle recueillait souvent quand elle était jeune et qui vient la voir tous les week-ends.
Le premier la fait travailler - ces moments là nous font sourire au milieu des larmes - et il finit par livrer lui aussi ses blessures.
La seconde fait partie de ces êtres rares qui rendent la bonté par la bonté, qui savent dire merci, qui chassent les regrets comme les rancoeurs.
Fabien Gorgeart a merveilleusement adapté et mis en scène ce roman poignant.
Avec un plateau nu et beaucoup de musique, il nous raconte ces histoires qui contiennent tant de tendresse et un coeur gros comme ça.
Il faut dire que les comédiens sont incroyables.
Catherine Hiegel, avec une simplicité et une vérité bluffantes, se glisse dans la peau de cette octogénaire qui coule doucement vers la fin.
Tout en délicatesse, sans jamais en faire trop - et Dieu sait que ce serait tentant ! - elle est incroyablement touchante, parfois drôle, souvent désemparée.
Une femme perdue.
A ses côtés, Pascal Sangla, avec sensibilité et une immense empathie essaie de ralentir la chute. Le talentueux comédien/musicien joue au piano les notes qui vont aider sa patiente. Là encore la simplicité de son jeu est touchante.
Dans la peau de Marie, Laure Blatter, chanteuse aussi bien que comédienne, est le rayon de soleil et d'optimisme de la chambre.
Cà devrait être comme çà dans la vie, on donne, on reçoit, c'est pas plus compliqué.....Voilà la leçon de ce spectacle.
Ca résonne fort dans la salle.
Quand on aime ....on ne "pompte" pas !
Amoureux des beaux textes, bonsoir !
Accompagné par Emmanuelle Goizé, Hervé Briaux nous présente dans sa dernière création, un florilège des mots d’Alexandre Dumas. Et c’est peu de dire qu’il en écrivait beaucoup !
L’insatiable homme de lettres, infatigable travailleur, jouisseur de tous les plaisirs de la vie, nous a laissé un corpus passionnant que l’on explore en compagnie de nos deux interprètes sur la scène du Petit poche Montparnasse.
Avec une mise en scène tout en panneaux joliment illustrés et en jeux d’ombre, nous sommes transportés comme dans un conte. Le conte de la vie d’un homme qui ne s’arrêtait jamais, qui a traversé des temps tumultueux, tout en prenant la plume constamment pour faire émerger des aventures incroyables, à l’écrit comme au théâtre.
Hervé Briaux nous transmet son enthousiasme à la lecture de ses textes en incarnant un Dumas proche, accessible. Subtilement, il nous fait saisir ce qui anime cet écrivain singulier à la personnalité bien trempée.
Emmanuelle Goizé interprète les personnage de l’entourage de Dumas avec sa magnifique voix, donnant parfois dans le lyrique, pour des passages tantôt drôles, tantôt dramatiques.
L’ensemble est un peu décousu mais on s’imprègne bien de l’univers du grand homme, à l’écart de ses plus grands classiques comme le comte de Monte-cristo ou Les trois mousquetaires, pour une escapade dans son intimité.
Celle d’un écrivain qui voulait tout et à toute vitesse, s’il vous plaît.
Accompagné par Emmanuelle Goizé, Hervé Briaux nous présente dans sa dernière création, un florilège des mots d’Alexandre Dumas. Et c’est peu de dire qu’il en écrivait beaucoup !
L’insatiable homme de lettres, infatigable travailleur, jouisseur de tous les plaisirs de la vie, nous a laissé un corpus passionnant que l’on explore en compagnie de nos deux interprètes sur la scène du Petit poche Montparnasse.
Avec une mise en scène tout en panneaux joliment illustrés et en jeux d’ombre, nous sommes transportés comme dans un conte. Le conte de la vie d’un homme qui ne s’arrêtait jamais, qui a traversé des temps tumultueux, tout en prenant la plume constamment pour faire émerger des aventures incroyables, à l’écrit comme au théâtre.
Hervé Briaux nous transmet son enthousiasme à la lecture de ses textes en incarnant un Dumas proche, accessible. Subtilement, il nous fait saisir ce qui anime cet écrivain singulier à la personnalité bien trempée.
Emmanuelle Goizé interprète les personnage de l’entourage de Dumas avec sa magnifique voix, donnant parfois dans le lyrique, pour des passages tantôt drôles, tantôt dramatiques.
L’ensemble est un peu décousu mais on s’imprègne bien de l’univers du grand homme, à l’écart de ses plus grands classiques comme le comte de Monte-cristo ou Les trois mousquetaires, pour une escapade dans son intimité.
Celle d’un écrivain qui voulait tout et à toute vitesse, s’il vous plaît.
Qui a dit qu'on ne badinait pas avec l'amour ?
Cinq courtes, très courtes pièces qui en moins de deux vous posent une situation, vous font rire et sourire et vous rappellent un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître .....
La troupe, qui se régale à jouer ces bons mots du grand Sacha, est menée de main de maîtresse par Laure Trégouët qui dirige ses comédiens à un rythme soutenu.
La metteure en scène s'amuse visiblement beaucoup également dans la première et dernière querelle, qui sont les plus savoureuses.
Avec sa soeur Nathalie elles ouvrent le bal dans une dispute hilarante entre deux voisines.
Une paire de gifles clôture en beauté ce spectacle plein de malice et d'intelligence sur les relations humaines.
Les décors et les costumes sont également très réussis.
"Ne faites jamais l'amour le samedi, car s'il pleut le dimanche vous ne saurez plus quoi faire"
Allez plutôt au théâtre !
Cinq courtes, très courtes pièces qui en moins de deux vous posent une situation, vous font rire et sourire et vous rappellent un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître .....
La troupe, qui se régale à jouer ces bons mots du grand Sacha, est menée de main de maîtresse par Laure Trégouët qui dirige ses comédiens à un rythme soutenu.
La metteure en scène s'amuse visiblement beaucoup également dans la première et dernière querelle, qui sont les plus savoureuses.
Avec sa soeur Nathalie elles ouvrent le bal dans une dispute hilarante entre deux voisines.
Une paire de gifles clôture en beauté ce spectacle plein de malice et d'intelligence sur les relations humaines.
Les décors et les costumes sont également très réussis.
"Ne faites jamais l'amour le samedi, car s'il pleut le dimanche vous ne saurez plus quoi faire"
Allez plutôt au théâtre !