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Alice Couzinou
Alice Couzinou
Critique
21 ans
9 espions
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Son balcon

SAISON 2025-2026
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
407reçus
Note moyenne
8,6/10
La meilleure Et si c'était eux
9,5/10
La pire Le malade imaginaire, Stratz
6/10
Critique
Son classement : 90 / 6201
Avant elle
Scadrille Halrag
Scadrille Halrag
25 critiques
Après elle
Sylvie D
Sylvie D
24 critiques
Niveau
5 / 20
24
critiques
8 avant le prochain niveau
filatures
12
9
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil

Actualités de ses filatures

Le Professeur

Le Professeur
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
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Sylvie Tuffier
Il y a 8 heures
8/10
0
Voyage au bout de la nuit !

Il y a des textes essentiels qui interpellent, qui bousculent, qui bouleversent.
Le "Professeur" d'Emilie Frèche est de ceux-là.

Qui dénonce la sauvagerie, l'engrenage de la lâcheté, l'escalade de la violence.

Carole Bouquet, entièrement vêtue de noir, entre sur scène.
Où le noir règne en maître.
Dignité et gravité.

Seule pour lire ces mots terribles qui ont mené à la décapitation de Samuel Paty, un jour d'octobre, à la sortie de son collège il y a tout juste deux ans.
Seule pour donner voix à tous ces personnages, ceux qui n'ont pas imaginé une seconde le dénouement atroce, le déchaînement, l'agressivité, et qui ont abandonné la future victime. Témoins passifs d'une barbarie sans cesse renouvelée.
Une seule voix qui les lie les uns aux autres.

Le choix de la lecture, qui peut paraître surprenant au premier abord, donne finalement une retenue, une gravité, une sobriété à ce récit accablant, bouleversant.

Comme le dit Muriel Mayette-Holtz, qui signe la mise en scène, il ne s'agit pas d'incarner Samuel Paty, mais de témoigner.

Le texte est fort, les mots claquent et nous giflent.

Encore une fois, un triste constat : du fanatisme à la barbarie, il n'y a qu'un pas !

Sylvie Tuffier
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Enfant du Siècle

Enfant du Siècle
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
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Sylvie Tuffier
13 oct. 2025
9/10
0
Des vertus contraceptives de la poésie.....

Philippe - Audrey Larrue - St - Jacques.
Comme dirait Zézette, ça rentre pas dans les cases.
Tabernacle ! Un nom de baptême pas évident, même pour un non baptisé.

Ce n'est que le premier d'une longue série de déboires qui ont accompagné ce québécois génial, brillant, drôle et émouvant tout au long de sa vie ....

PALST pour les intimes, où ceux qui n'ont pas le temps, natif de Montréal, est lauréat de deux Oliviers, équivalent de nos Molières. Ceci explique cela.

Dès son arrivée sur scène, couverte de magnifiques roses rouges, cet enfant du siècle - comprenez du siècle avant-dernier - vêtu comme tel, nous aspire dans un tourbillon verbal hallucinant, où il se raconte, mêlant références littéraires et historiques pointues et un parcours de vie qui ne fut pas un long fleuve tranquille.
Sans aucun temps mort, et il fait mouche à chaque fois !

Loin de la banalité du stand up classique, le génial trublion possède une diction parfaite - on comprend absolument chaque syllabe de ses éructations - une connaissance littéraire immense et un art de manier le verbe que beaucoup lui envieraient.

Après avoir fait un carton au Contrescarpe au printemps, il investit La Scène libre - couverte de roses rouges donc - et nous fait pleurer de rire pendant plus d'une heure.

Toujours où on ne l'attend pas, le comédien est d'une parfaite sincérité et au milieu de cette folie verbale pointent des moments fugitifs, magnifiques, pleins d'émotion, pendant lesquels il nous offre toute sa fragilité. Avec élégance et dignité.

Et cherry on the cake, ce délicieux accent canadien que nous aimons tant, et dont il se débarrasse sans effort chaque fois qu'il incarne un personnage. 

Un seul regret : avoir raté quelques punchlines tellement mes voisins riaient fort !

Sylvie Tuffier
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La Promesse de l'Aube

La Promesse de l'Aube
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
espionner
Sylvie Tuffier
12 oct. 2025
8/10
0
La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres.

Paru en 1973, ce récit d'un amour fou d'une mère pour son fils, ce sublime roman largement autobiographique de Romain Gary, possède tous les atouts pour attirer un jeune homme de théâtre.
Pour qu'il s'empare de ces mots, de l'adoration que cette femme avait pour son enfant, elle que la vie a tellement malmené, qui sans jamais baisser les bras, avec une croyance hors du commun a finalement réussi son pari fou, insensé, de l'emmener au plus haut !

Délaissant Molière pour un moment, Tigran Mekhitarian s'est visiblement régalé en adaptant ce joyau.
Faisant un choix très efficace de mêler narration et dialogues.
Sans céder à l'appel du pathos, avec intelligence et délicatesse, il fait couler les mots de Gary.
Sobrement, car beaucoup d'émotions passent sur son visage et dans son regard.

A ses côtés, Delphine Husté, armée d'un accent russe convaincant, savoure ce rôle de mère que le doute n'effleure jamais, dont l'amour maternel déplace des montagnes. Posant sans relâche son regard plein d'adoration sur son fils.
Léonard Stéfanica, non content de nous ravir avec son violon, instrument parfait pour accompagner cette histoire, endosse tous les autres rôles, tour à tour bourgeoise russe, prétendant malheureux, aviateur ....

La scène du Contrescarpe est exiguë ce qui rend les changements de décor par moment un peu maladroits.
Mais l'émotion que nous procurent les mots de Gary et le jeu des trois comédiens n'en est que plus proche et plus sincère.

Sans imagination, l'amour n'a aucune chance.

Voilà une bien jolie façon de nous le démontrer !

Sylvie Tuffier
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Tout va mâle

Tout va mâle
Thomas Benatar
Critique compétent
31 ans , 5 espions
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Thomas Benatar
9 oct. 2025
7/10
0
Dans la vie, il y a des hauts et des bas.
Des coups durs et des coups de mous. Et pour Thomas, Romain et Jérémy, c’est le coup de bambou !

En dehors d’être des hommes, ils n’ont rien en commun, à part peut-être quelques soucis au lit… Heureusement, la sexothérapeuthe Becky est là pour les aider à redresser la barre lors de ce show musical qui rentre directement dans le vif du sujet.

Au sein d’un décor projeté en direct sur une toile de fond, les quatre interprètes de ce spectacle déjanté enchaînent les reprises de classiques pop ou de comédie musical avec une quantité impressionnante de jeux de mots ciblés sur l’entrejambe.
Starmania, Queen, Johnny, tous y passent tant qu’on s’amuse ! Parfois même avec les paroles en karaoké. Tous les tableaux ne sont pas aussi inspirés, mais on sent une énergie communicative qui se transmet au public qui chante et danse depuis les fauteuils.

Ce spectacle est l’occasion d’appuyer sur les stéréotypes de genre pour mieux les déconstruire et, tout en restant dans la légèreté, de casser l’image viriliste de l’homme.

Un discours très convenu, mais qu’il ne fait pas de mal de rappeler par les temps qui courent.

Avec ses références aux années 80 et sa patine dance, « Tout va mâle ? » s’adresse à un public mature (comprenez de plus de 40 ans), mais il le fait plutôt bien.

Une soirée sympathique.
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La Séparation

La Séparation
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
espionner
Sylvie Tuffier
8 oct. 2025
9,5/10
0
Quand la littérature s'invite au théâtre.

Quatre personnes vivent ensemble dans une grande maison à l'écart du monde.
Il y a les parents d'un côté, le fils et la belle fille de l'autre.
Séparés par une cloison, mais par bien d'autres choses encore, ils sont incapables de créer un lien ni de communiquer vraiment.

On aurait pû parler d'une histoire de famille si chacun de ses membres n'était pas si étranger aux autres, si préoccupé de lui-même, si enfermé dans ses obsessions, sa détresse, sa solitude.

L'histoire se déroule pendant l'agonie d'une cinquième personne, la sœur aînée du père, qui est en train de rendre son dernier soupir.
Distillant une effluve de mort dans la maison.

Dès la scène d'ouverture, le ton est donné.
Georges, le fils, tient un très long discours à sa femme Louise. Passant du coq à l'âne en permanence, plongé dans ses pensées, complètement absent à l'autre, Pierre-François Garel nous livre dès l'entrée un texte magnifique, exigeant, que seul un comédien chevronné peut faire vivre.
Face à lui, avec peu de répliques mais une magnifique présence, Léa Drucker distille une égalité d'humeur qui contraste intensément avec celle de son mari.

Dans l'autre cabinet de toilette, arrive la mère de Georges, Sabine, interprétée, habitée par Catherine Hiegel.
Toujours très attendue, la grande comédienne sculpte au cordeau cette partition délectable, dans laquelle elle révèle toute la noirceur, la méchanceté, mais aussi le malheur d'une vieille femme passée à côté de la vie.
Une grande performance d'actrice !
Victime des éructations verbales et gémissements de sa femme, de plus en plus avinée, Pierre - inénarrable Alain Libolt - lui oppose une placidité savoureuse.

Mis à part Louise, qui n'a aucun lien de sang avec elle, personne ne développe aucune empathie pour la mourante, Sabine refuse même d'aller la voir sur son lit de mort.

Claude Simon, dont c'est la seule pièce, nous offre un texte magnifique, d'une grande richesse et dont la qualité est formidablement mise en valeur par les comédiens.

On comprend qu'Alain Françon ait été séduit par cette langue brillante.
Le metteur en scène de 80 ans a derrière lui une longue carrière récompensée de nombreux prix, dont quatre Molières.
La Séparation est une performance à ajouter à son palmarès.
Familier de ces grandes scènes qu'il n'a pas son pareil pour faire vivre, il dirige ses comédiens de main de maître.
Certains, comme Pierre François-Garel pour la sixième fois !

Au-delà des reproches et des mensonges, on sent le malheur de vies gâchées, de choix malheureux, de mariages ratés, de rêves de fuite, d'ailleurs.

Cette séparation, c'est bien plus que cette mince cloison entre les cabinets de toilette.
C'est cette frontière entre ces membres d'une même famille qu'aucun d'eux ne peut franchir.
La seule qui le pouvait est en train de rendre son dernier souffle....

Alain Françon dans une récente interview disait " Je ne supporte plus le théâtre qui dit aux spectateurs quoi penser".

Merci à lui d'avoir sorti de l'oubli ce texte merveilleux qui nous a régalé pendant près de deux heures !

Sylvie Tuffier
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