Critiques pour l'événement Victor
A part l'immense Gregory Gadebois, rien à se mettre sous la dent !
Allez soyons justes, la mise en scène est inspirée.
Par contre, Eric Cantona joue vraiment très mal !
Allez soyons justes, la mise en scène est inspirée.
Par contre, Eric Cantona joue vraiment très mal !
Une curieuse distribution pour cette pièce, où chacun joue son rôle de la même manière que dans tous les moments où l'on a pu les rencontrer auparavant ... Ce n'est pas forcément harmonieux !
Grégory Gadebois campe encore un personnage sensible, Caroline Sihol est égale à elle même.
J'ai néanmoins toujours un faible pour le Cantona macho et sur de lui... N'oublions pas les deux comédiens seconds rôles qui se débrouillent très bien.
On supporte quelques longueurs dans l'histoire de ce trio, où Victor est perdu dans ses sentiments...
Avec une telle affiche on s'attendrait à une belle surprise ... mais non !
Grégory Gadebois campe encore un personnage sensible, Caroline Sihol est égale à elle même.
J'ai néanmoins toujours un faible pour le Cantona macho et sur de lui... N'oublions pas les deux comédiens seconds rôles qui se débrouillent très bien.
On supporte quelques longueurs dans l'histoire de ce trio, où Victor est perdu dans ses sentiments...
Avec une telle affiche on s'attendrait à une belle surprise ... mais non !
Si vous mélangez du saumon fumé, du bœuf bourguignon et des profiteroles, vous obtiendrez quelque chose d’immangeable et pourtant ces plats pris séparément peuvent constituer un repas agréable. Et bien c’est ce qui se passe avec Victor.
Vous prenez trois comédiens qui peuvent être bons séparément, mais l’association des trois donne une soirée indigeste. A aucun moment, on parvient à croire aux différentes associations entre ces comédiens. Comment Eric Cantona peut-il être marié avec Caroline Silhol ? Comment Caroline Silhol et Grégory Gadebois peuvent-ils avoir une relation ? Et enfin comment Grégory Gadebois et Eric Cantona peuvent-ils être amis ?
Mais qui a fait la distribution de cette pièce ??? Je ne veux pas être goujat avec Caroline Silhol, qui est une comédienne charmante, mais a-t’elle le rôle du personnage ?
Grégory Gadebois est excellent, comme toujours, mais il ne parvient pas à sauver cette pièce de l’ennui. Le texte est bien écrit. Trop écrit ? Il est quand même très daté… Les situations et les relations décrites entre les personnages, sont trop éloignées de notre époque.
Vous prenez trois comédiens qui peuvent être bons séparément, mais l’association des trois donne une soirée indigeste. A aucun moment, on parvient à croire aux différentes associations entre ces comédiens. Comment Eric Cantona peut-il être marié avec Caroline Silhol ? Comment Caroline Silhol et Grégory Gadebois peuvent-ils avoir une relation ? Et enfin comment Grégory Gadebois et Eric Cantona peuvent-ils être amis ?
Mais qui a fait la distribution de cette pièce ??? Je ne veux pas être goujat avec Caroline Silhol, qui est une comédienne charmante, mais a-t’elle le rôle du personnage ?
Grégory Gadebois est excellent, comme toujours, mais il ne parvient pas à sauver cette pièce de l’ennui. Le texte est bien écrit. Trop écrit ? Il est quand même très daté… Les situations et les relations décrites entre les personnages, sont trop éloignées de notre époque.
Victor, c'est la pièce que vous voyez et que vous allez très vite oublier.
Côté mise en scène, rien à dire : c'est assez dynamique et les décors sont très beaux. Mais alors le texte, LE TEXTE ! Si les acteurs ne sont pas mauvais (soyons honnêtes, Cantona reste Cantona en campant son personnage, ce qui est drôle), la distribution est un peu particulière, dérangeante.
L'histoire n'a aucun, mais alors aucun intérêt.
Victor est un personnage sensible certes, mais on a un peu du mal à rentrer dans son histoire farfelue entre une minette de 20 ans et une femme de la soixantaine.
J'avoue, j'ai même fait une micro-sieste.... u_u voilà.
Côté mise en scène, rien à dire : c'est assez dynamique et les décors sont très beaux. Mais alors le texte, LE TEXTE ! Si les acteurs ne sont pas mauvais (soyons honnêtes, Cantona reste Cantona en campant son personnage, ce qui est drôle), la distribution est un peu particulière, dérangeante.
L'histoire n'a aucun, mais alors aucun intérêt.
Victor est un personnage sensible certes, mais on a un peu du mal à rentrer dans son histoire farfelue entre une minette de 20 ans et une femme de la soixantaine.
J'avoue, j'ai même fait une micro-sieste.... u_u voilà.
Dès le début de "Victor" on comprend très vite qu'on vient de s'embarquer pour un naufrage théâtralistique... Et les comédiens embarqués, sans aucune direction, et jouant chacun leur propre partition vont, petit à petit, conduire le spectateur vers un ennui total...
Mais qui a eu cette idée de placer Eric Cantona dans cette distribution ? Si au moins quelqu'un pouvait lui demander d'articuler... Bref une soirée que je recommanderai à mes meilleurs ennemis ! Et comme m'a dit une amie chère (Queen C) tout était dans le décor !!! (Et dans le décor la pièce y va, à coup sûr !!)
Mais qui a eu cette idée de placer Eric Cantona dans cette distribution ? Si au moins quelqu'un pouvait lui demander d'articuler... Bref une soirée que je recommanderai à mes meilleurs ennemis ! Et comme m'a dit une amie chère (Queen C) tout était dans le décor !!! (Et dans le décor la pièce y va, à coup sûr !!)
Victor m'a fait rire. Non que ce soit une comédie, qu'il y ait des quipropos ou des situations cocasses. Non, elle m'a fait rire car j'ai décidé de la prendre au second degré.
Car Victor a de gros défauts.
Tout d'abord l'histoire. La pièce manque d'intérêt et l'on se demande quelle en sera l'issue. Cette faiblesse est accentuée par l'énorme problème de distribution.
Caroline Silhol n'est pas crédible dans son rôle de femme fatale prise dans un triangle amoureux. La différence d'âge avec les deux rôles masculins y est pour beaucoup. Elle se voit physiquement mais aussi dans son jeu d'actrice un peu trop rétro.
Eric Cantona est assez inégal. Il campe merveilleusement son rôle d'homme d'affaire mafieux. Les premières minutes que l'on voit de lui nous font un réel effet mais on déchante vite. Malheureusement il ne sait faire que ces émotions d'homme macho et viril. Les autres émotions beaucoup trop pauvres sont à travailler. Heureusement pour la pièce Grégory Gadebois, très bon, rehausse le tout.
Une pièce ratée principalement à cause d'un énorme problème de distribution mais elle m'a quand même été sympathique car ses faiblesses étaient touchantes et quelques fois drôles.
Car Victor a de gros défauts.
Tout d'abord l'histoire. La pièce manque d'intérêt et l'on se demande quelle en sera l'issue. Cette faiblesse est accentuée par l'énorme problème de distribution.
Caroline Silhol n'est pas crédible dans son rôle de femme fatale prise dans un triangle amoureux. La différence d'âge avec les deux rôles masculins y est pour beaucoup. Elle se voit physiquement mais aussi dans son jeu d'actrice un peu trop rétro.
Eric Cantona est assez inégal. Il campe merveilleusement son rôle d'homme d'affaire mafieux. Les premières minutes que l'on voit de lui nous font un réel effet mais on déchante vite. Malheureusement il ne sait faire que ces émotions d'homme macho et viril. Les autres émotions beaucoup trop pauvres sont à travailler. Heureusement pour la pièce Grégory Gadebois, très bon, rehausse le tout.
Une pièce ratée principalement à cause d'un énorme problème de distribution mais elle m'a quand même été sympathique car ses faiblesses étaient touchantes et quelques fois drôles.
On n'y croit pas, la distribution en est la cause.
Si j'en dis plus je vais être méchante.
Eviter le premier rang trop proche de la scène et en contre bas donc place chère mais mauvaise vision.
Si j'en dis plus je vais être méchante.
Eviter le premier rang trop proche de la scène et en contre bas donc place chère mais mauvaise vision.
Une atmosphère en demi-teintes pour cette pièce écrite en 1950 par Henri Bernstein.
Victor sort de prison après avoir purgé une peine de 11 mois pour protéger son ami Marc mais aussi et surtout la femme de celui-ci, Françoise.
Demi-teinte dans les sentiments éprouvés par Victor, partagé entre loyauté et passion ; demi-teinte dans les sentiments de Françoise, partagée entre passion et raison, demi-teinte dans les aspirations de Marc, partagé en cynisme et honneur.
Grégory Gadebois est magnifique : il propose une partition toute en finesse, subtilité et remarquable retenue. Face à cette montagne de travail, de précision et d'expérience, Eric Cantona peine à faire le poids : sa diction trop rapide et ses mouvements des mains parasitent son jeu et le contraste est saisissant face à Grégory Gadebois. Caroline Silhol propose un jeu plus daté et classique en bourgeoise volcanique et alcoolique.
Serge Biavan et Marion Malenfant complètent brillamment la distribution.
La mise en scène appliquée, classique : on ne s'ennuie pas pour autant, même si les changements de décors à vue dans la première partie ralentissent le rythme. Le tout correspond bien à cette atmosphère d'après guerre où s'opposent le cynisme et l'honnêteté, dans un décor mis en valeur par les très belles lumières en demi-teinte de Bertand Couderc.
Des demi-teintes, donc, comme mon avis qui reste sur une sensation d'inachevé. Reste la prestation délicieuse de Grégory Gadebois, magique, lunaire, qui à elle seule vaut le détour.
Victor sort de prison après avoir purgé une peine de 11 mois pour protéger son ami Marc mais aussi et surtout la femme de celui-ci, Françoise.
Demi-teinte dans les sentiments éprouvés par Victor, partagé entre loyauté et passion ; demi-teinte dans les sentiments de Françoise, partagée entre passion et raison, demi-teinte dans les aspirations de Marc, partagé en cynisme et honneur.
Grégory Gadebois est magnifique : il propose une partition toute en finesse, subtilité et remarquable retenue. Face à cette montagne de travail, de précision et d'expérience, Eric Cantona peine à faire le poids : sa diction trop rapide et ses mouvements des mains parasitent son jeu et le contraste est saisissant face à Grégory Gadebois. Caroline Silhol propose un jeu plus daté et classique en bourgeoise volcanique et alcoolique.
Serge Biavan et Marion Malenfant complètent brillamment la distribution.
La mise en scène appliquée, classique : on ne s'ennuie pas pour autant, même si les changements de décors à vue dans la première partie ralentissent le rythme. Le tout correspond bien à cette atmosphère d'après guerre où s'opposent le cynisme et l'honnêteté, dans un décor mis en valeur par les très belles lumières en demi-teinte de Bertand Couderc.
Des demi-teintes, donc, comme mon avis qui reste sur une sensation d'inachevé. Reste la prestation délicieuse de Grégory Gadebois, magique, lunaire, qui à elle seule vaut le détour.
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