Critiques pour l'événement Une Vie, Clémentine Célarié
Lady Clémentine !
Poussez sans hésitation la porte du théâtre des Mathurins.
Laissez derrière vous le bruit et le chaos.
Une immense comédienne vous attend au bord de la falaise.
Elle va vous raconter sa vie avec un talent et une émotion immenses.
Une vie où les illusions d'une jeune fille, à peine écloses, se fanent.
Une langue simple et magnifique à la fois, où les joies et les chagrins ordinaires prennent une autre dimension et nous touchent en plein coeur !
Respect pour une grande dame !
Poussez sans hésitation la porte du théâtre des Mathurins.
Laissez derrière vous le bruit et le chaos.
Une immense comédienne vous attend au bord de la falaise.
Elle va vous raconter sa vie avec un talent et une émotion immenses.
Une vie où les illusions d'une jeune fille, à peine écloses, se fanent.
Une langue simple et magnifique à la fois, où les joies et les chagrins ordinaires prennent une autre dimension et nous touchent en plein coeur !
Respect pour une grande dame !
Un très beau moment de théâtre... Le texte de Maupassant est très beau bien sûr, et l'interprétation de Clémentine Celarie est vraiment exceptionnelle. Nous sommes emportés par le récit de la vie de cette femme dans la Normandie du 19eme siècle... A voir absolument selon moi...
Merci pour ce vrai moment de Théâtre... Clémentine Célarié est époustouflante dans le rôle de Jeanne, cette femme parmi tant d'autres.
"24 heures de la vie d'une femme" ne m'avait pas convaincu, mais là, toute "une vie" et je suis bluffée, scotchée... quel talent !
"24 heures de la vie d'une femme" ne m'avait pas convaincu, mais là, toute "une vie" et je suis bluffée, scotchée... quel talent !
Clémentine Célarié y est étincelante. Pleine de vie, elle est littéralement habitée par tous les personnages qui jalonnent "Une Vie"... Et quelle vie !
Un joyau que ce "Seule en Scène" offre au public. Un plaisir vrai que de féliciter cette grande artiste. Furtivement émouvant et lumineux à la fois. A voir, à vivre, à (re)découvrir...
Un joyau que ce "Seule en Scène" offre au public. Un plaisir vrai que de féliciter cette grande artiste. Furtivement émouvant et lumineux à la fois. A voir, à vivre, à (re)découvrir...
Un seul… Une seule en scène pour “une vie “… de Maux passants… , glissants, reçus parfois de plein fouet par une Jeanne qui, juchée sur son rocher, en clair obscur, nous conte son histoire...” depuis l’heure où s’éveille son cœur jusqu’à sa mort”.
Claire, lumineuse, radieuse du bonheur d’aimer ou de se sentir aimer, Jeanne peut devenir obscure, ombrageuse, tourmentée, forte et fragile à la fois, elle nous évoque ses maux, ses tourments , ses bonheurs tout autant
Nous retrouvons la plume habile, précise, fine et ciselée de Maupassant mais aussi l’esprit … “Une vie” ou “l’humble vérité”, premier roman de cet écrivain de génie, paru d’abord en feuilletons.
Habile adaptation qui n’a pas écarté la partie narration, description où les mots , la poésie décrivent tout l’amour porté à “sa Normandie”, à cette nature vivifiante où vents, marées, embruns, éclaircies sont autant de ponctuation. Subtile interprétation et incarnation des personnages qui accompagnent Jeanne sur ce parcours où Clémentine Célarié donne vie et voix avec l’humilité, la simplicité, l’authenticité, la justesse nécessaires.
Une scénographie intelligente, une mise ne scène pertinente…
90 minutes pour une vie, 90 minutes d’alchimie, de silence consciencieux d’un public conquis, happé par l’intensité, l’émotion, la mise en lumière des tableaux qui défilent , filent, des mots qui coulent, roulent, glissent et se hissent sans heurt, l’élégance, l’évidence…
Pour conclure : un rendez vous théâtre à ne pas manquer : une comédienne , une “seule en scène” très bien entourée tant par les personnages qu’elle fait vivre à ses côtés que par l’équipe qui l’accompagne. Une belle concorde qui ne demande qu’à vous laisser prendre place… comme une confidence, une intime évidence.
Claire, lumineuse, radieuse du bonheur d’aimer ou de se sentir aimer, Jeanne peut devenir obscure, ombrageuse, tourmentée, forte et fragile à la fois, elle nous évoque ses maux, ses tourments , ses bonheurs tout autant
Nous retrouvons la plume habile, précise, fine et ciselée de Maupassant mais aussi l’esprit … “Une vie” ou “l’humble vérité”, premier roman de cet écrivain de génie, paru d’abord en feuilletons.
Habile adaptation qui n’a pas écarté la partie narration, description où les mots , la poésie décrivent tout l’amour porté à “sa Normandie”, à cette nature vivifiante où vents, marées, embruns, éclaircies sont autant de ponctuation. Subtile interprétation et incarnation des personnages qui accompagnent Jeanne sur ce parcours où Clémentine Célarié donne vie et voix avec l’humilité, la simplicité, l’authenticité, la justesse nécessaires.
Une scénographie intelligente, une mise ne scène pertinente…
90 minutes pour une vie, 90 minutes d’alchimie, de silence consciencieux d’un public conquis, happé par l’intensité, l’émotion, la mise en lumière des tableaux qui défilent , filent, des mots qui coulent, roulent, glissent et se hissent sans heurt, l’élégance, l’évidence…
Pour conclure : un rendez vous théâtre à ne pas manquer : une comédienne , une “seule en scène” très bien entourée tant par les personnages qu’elle fait vivre à ses côtés que par l’équipe qui l’accompagne. Une belle concorde qui ne demande qu’à vous laisser prendre place… comme une confidence, une intime évidence.
Cette pièce est parfaitement fidèle à l'atmosphère du premier roman de Maupassant.
Dans des décors sobres et élégants, Clémentine Célarié évolue dans sa lourde robe, elle tourne en rond, fait les cent pas, comme prisonnière de sa propre vie. Son désir de raconter son histoire est violent et, avide de le partager, elle nous confit son récit. On écoute alors, captivé, les aventures de cette jolie jeune fille à peine sortie du couvent. Pleine d’espoir, de gaité et d’enthousiasme, elle vit ses premiers émois amoureux. Et puis très vite c'est la dégringolade, les souffrances, les trahisons, la perte de tous ses espoirs, la mort de toutes ses illusions. La violence de son histoire et l'injustice de son sort, nous touche.
L’écriture de Maupassant est précise, exigeante et raffinée. Le texte est dense et poignant. Un classique qu'il est agréable de réentendre.
Clémentine Célarié est magnifique, elle incarne cette Jeanne, fragile et passionnée et interprète avec justesse toutes les facettes de sa vie.
Vibrante de vérité, pleine de vie, sensible et touchante, l’actrice est capable de varier ses émotions en un instant. Elle donne véritablement vie aux mots de Maupassant et anime par sa chaleur naturelle les différents tableaux de la pièce. On voit les embruns, on entend la mer, on sent la chaleur du soleil sur sa peau. C’est un très beau travail de composition.
Une pièce qui nous montre que Clémentine Célarié est décidément une grande actrice, intense et émouvante !
Une pièce sur la vie, tout en nuance et en subtilité comme le rappelle la très belle citation de Guy de Maupassant : "Une vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit".
Dans des décors sobres et élégants, Clémentine Célarié évolue dans sa lourde robe, elle tourne en rond, fait les cent pas, comme prisonnière de sa propre vie. Son désir de raconter son histoire est violent et, avide de le partager, elle nous confit son récit. On écoute alors, captivé, les aventures de cette jolie jeune fille à peine sortie du couvent. Pleine d’espoir, de gaité et d’enthousiasme, elle vit ses premiers émois amoureux. Et puis très vite c'est la dégringolade, les souffrances, les trahisons, la perte de tous ses espoirs, la mort de toutes ses illusions. La violence de son histoire et l'injustice de son sort, nous touche.
L’écriture de Maupassant est précise, exigeante et raffinée. Le texte est dense et poignant. Un classique qu'il est agréable de réentendre.
Clémentine Célarié est magnifique, elle incarne cette Jeanne, fragile et passionnée et interprète avec justesse toutes les facettes de sa vie.
Vibrante de vérité, pleine de vie, sensible et touchante, l’actrice est capable de varier ses émotions en un instant. Elle donne véritablement vie aux mots de Maupassant et anime par sa chaleur naturelle les différents tableaux de la pièce. On voit les embruns, on entend la mer, on sent la chaleur du soleil sur sa peau. C’est un très beau travail de composition.
Une pièce qui nous montre que Clémentine Célarié est décidément une grande actrice, intense et émouvante !
Une pièce sur la vie, tout en nuance et en subtilité comme le rappelle la très belle citation de Guy de Maupassant : "Une vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit".
« Une vie » de Guy de Maupassant dans une mise en scène d’Arnaud Denis au théâtre des Mathurins : une prestation magistrale de Clémentine Célarié, époustouflante Jeanne dans cette histoire d’une vie parmi tant d’autres.
Une vie banale mais tellement bien décrite dans une lucidité désarmante.
Guy de Maupassant, un auteur incontournable de la littérature française, dépeint avec réalisme les quatre saisons de cette femme perdue dans les méandres de l’amour : qu’il soit pour son mari Julien ou son fils Paul.
Une figure de style pareil à la naissance d’un arbre, avec sa croissance, l’apparition des premières feuilles, des premières fleurs et puis leurs chutes…
Nous sommes en Normandie, si chère à Maupassant, Jeanne, jeune aristocrate, sort du couvent avec ses rêves et retrouve ses parents tant aimés, d’un amour réciproque, qui lui lèguent un château.
Quelques jours après « cette libération », elle fait la connaissance de Julien de Lamare qui deviendra rapidement son mari.
De retour de leur voyage de noce en Corse, Jeanne fera les frais d’un mari volage qui trouvera du plaisir auprès de leur bonne Rosalie et découvrira d’autres facettes de sa personnalité. La petite graine aura trouvé refuge chez cette sœur de lait de Jeanne et donnera quelques mois plus tard son fruit.
Ce fruit du péché ne restera pas isolé car quelques temps après son petit frère sera conçu avec le ventre…de la voisine.
Le mari jaloux et blessé réglera son compte à ce Julien qui était plus attiré par le péché que par la vertu de sa femme, dont ses deux mamelles étaient la brutalité et l’avarice.
Entre-temps Jeanne aura tout de même donné naissance, mais prématurément, à leur fils Paul qui aura la santé fragile. Un petit « Poulet » avide d’espèces sonnantes et trébuchantes qui coûtera bien cher à sa mère Jeanne…
De la naissance à la mort, Guy de Maupassant nous captive avec cette histoire si bien écrite que son interprétation à haute voix, et quelle voix, est un pur régal.
Que notre langue française est riche, est belle !
Clémentine Célarié dans un tourbillon de nuances décrit tous les épisodes de la vie de Jeanne qui se déroulent devant nous dans un naturel désarmant : elle est Jeanne jusqu’au bout des doigts.
Du sourire aux larmes, avec délicatesse, elle explore les travers de la vie de Jeanne dont les déceptions seront les pavés de sa vie. Une route rude, remplie d’écueils mais qu’elle saura éviter, tout du moins qui la rendront plus forte. Une vie remplie de nature si habilement décrite par Maupassant qu’elle en devient un personnage de cette histoire captivante.
Une nature si bien transcrite dans cette adaptation qu’elle berce les paroles de Jeanne au gré du vent qui vient balayer la falaise et où les vagues viennent après un temps de repos se fracasser, comme les désillusions de Jeanne dont la vieillesse n’aura rien épargné.
De cette vie simple, aux moult confidences, Clémentine Célarié en aura extrait toute la sève et par la remarquable intensité de son jeu dramaturgique, sans futiles fioritures, nous aura donné une liqueur savoureuse que l’on ne se lasse pas de déguster. Comme cette absinthe qui enivre les cœurs.
Dans une fougue entraînante, elle est à la fois la biche et la tigresse au cœur léger, ses yeux pétillent et rayonnent de bonheur, sa bouche se délecte de donner vie à Jeanne : un bonheur indicible d’être sur scène à la faveur d’un très grand texte.
L’ensemble de ce spectacle sert magnifiquement le texte puissant, délicat de Maupassant : la mise en scène lumineuse d’Arnaud Denis voyageant entre les joies et les peines de cette Jeanne éternellement positive, liée aux lumières de Denis Koransky évoquant les différents mondes de notre héroïne et la musique de Carl Heibert & Abraham Diallo ajoutant quelques notes de poésie. Le tout dans une scénographie d’Hermann Batz jouant du rêve à la réalité.
« La vie, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit »,
« Une vie » un texte d’une modernité exaltante qui donne envie de relire Maupassant.
Une vie banale mais tellement bien décrite dans une lucidité désarmante.
Guy de Maupassant, un auteur incontournable de la littérature française, dépeint avec réalisme les quatre saisons de cette femme perdue dans les méandres de l’amour : qu’il soit pour son mari Julien ou son fils Paul.
Une figure de style pareil à la naissance d’un arbre, avec sa croissance, l’apparition des premières feuilles, des premières fleurs et puis leurs chutes…
Nous sommes en Normandie, si chère à Maupassant, Jeanne, jeune aristocrate, sort du couvent avec ses rêves et retrouve ses parents tant aimés, d’un amour réciproque, qui lui lèguent un château.
Quelques jours après « cette libération », elle fait la connaissance de Julien de Lamare qui deviendra rapidement son mari.
De retour de leur voyage de noce en Corse, Jeanne fera les frais d’un mari volage qui trouvera du plaisir auprès de leur bonne Rosalie et découvrira d’autres facettes de sa personnalité. La petite graine aura trouvé refuge chez cette sœur de lait de Jeanne et donnera quelques mois plus tard son fruit.
Ce fruit du péché ne restera pas isolé car quelques temps après son petit frère sera conçu avec le ventre…de la voisine.
Le mari jaloux et blessé réglera son compte à ce Julien qui était plus attiré par le péché que par la vertu de sa femme, dont ses deux mamelles étaient la brutalité et l’avarice.
Entre-temps Jeanne aura tout de même donné naissance, mais prématurément, à leur fils Paul qui aura la santé fragile. Un petit « Poulet » avide d’espèces sonnantes et trébuchantes qui coûtera bien cher à sa mère Jeanne…
De la naissance à la mort, Guy de Maupassant nous captive avec cette histoire si bien écrite que son interprétation à haute voix, et quelle voix, est un pur régal.
Que notre langue française est riche, est belle !
Clémentine Célarié dans un tourbillon de nuances décrit tous les épisodes de la vie de Jeanne qui se déroulent devant nous dans un naturel désarmant : elle est Jeanne jusqu’au bout des doigts.
Du sourire aux larmes, avec délicatesse, elle explore les travers de la vie de Jeanne dont les déceptions seront les pavés de sa vie. Une route rude, remplie d’écueils mais qu’elle saura éviter, tout du moins qui la rendront plus forte. Une vie remplie de nature si habilement décrite par Maupassant qu’elle en devient un personnage de cette histoire captivante.
Une nature si bien transcrite dans cette adaptation qu’elle berce les paroles de Jeanne au gré du vent qui vient balayer la falaise et où les vagues viennent après un temps de repos se fracasser, comme les désillusions de Jeanne dont la vieillesse n’aura rien épargné.
De cette vie simple, aux moult confidences, Clémentine Célarié en aura extrait toute la sève et par la remarquable intensité de son jeu dramaturgique, sans futiles fioritures, nous aura donné une liqueur savoureuse que l’on ne se lasse pas de déguster. Comme cette absinthe qui enivre les cœurs.
Dans une fougue entraînante, elle est à la fois la biche et la tigresse au cœur léger, ses yeux pétillent et rayonnent de bonheur, sa bouche se délecte de donner vie à Jeanne : un bonheur indicible d’être sur scène à la faveur d’un très grand texte.
L’ensemble de ce spectacle sert magnifiquement le texte puissant, délicat de Maupassant : la mise en scène lumineuse d’Arnaud Denis voyageant entre les joies et les peines de cette Jeanne éternellement positive, liée aux lumières de Denis Koransky évoquant les différents mondes de notre héroïne et la musique de Carl Heibert & Abraham Diallo ajoutant quelques notes de poésie. Le tout dans une scénographie d’Hermann Batz jouant du rêve à la réalité.
« La vie, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit »,
« Une vie » un texte d’une modernité exaltante qui donne envie de relire Maupassant.
Jeanne est heureuse de retrouver ses parents après les années au couvent. Elle est romanesque, et pense trouver l’amour vrai dans les bras de Julien, fort bel homme qui l’a demandée en mariage. Hélas, très vite elle sera humiliée, trompée par ses proches, par Rosalie sa soeur de lait, et Gilberte son amie.
Surprenant son mari et Rosalie, elle se révoltera, soutenue par ses parents, mais le médecin lui annonce qu’elle attend un enfant… sa grossesse ne sera pas le bonheur qu’elle espérait, elle subit cette “chose”, et puis l’amour maternel prendra le dessus. Jeune femme, trompée, une fois de plus, elle pense que seule la maternité lui apportera le bonheur, mais Julien ne veut plus d’enfant, par ruse, elle se retrouvera de nouveau enceinte (grâce d’ailleurs à une astuce de Monsieur le curé !). Le bonheur elle le trouvera dans son rôle de mère, enfin c’est ce qu’elle croit.
Gilberte, la belle amie est la maîtresse de son mari. Jeanne ne peut se douter que le comte de Fourville sera moins conciliant envers les amants et Jeanne impuissante, assistera à la tragédie mais ne dira rien… elle a son fils Paul qu’elle couve un peu trop.
Guy de Maupassant, l’homme qui aimait les femmes, une écriture, un style. Une femme, une vie, nul autre que lui n’a mieux écrit sur la condition des femmes, jeunes filles de bonne famille, mal mariées, amoureuses, déçues.
Clémentine Célarié démontre une fois de plus, une présence sur scène, une émotion, elle est Jeanne, jeune fille insouciante, épouse bafouée et mère de famille déçue, elle est Rosalie, Julien, Monsieur le curé et un stupéfiant Comte de Fourville. Quelle merveilleuse comédienne, humaine, donnant tout ce qu’elle a. Arnaud Denis a su recréer, avec le talent qu’on lui connaît, l’atmosphère de ce roman. Les autres partenaires de Jeanne sont bien présents, la mer, la Normandie, les falaises.
C’est prenant, touchant, parfois drôle, un spectacle à ne pas manquer, qui incite à relire les grands textes et Maupassant en particulier.
Surprenant son mari et Rosalie, elle se révoltera, soutenue par ses parents, mais le médecin lui annonce qu’elle attend un enfant… sa grossesse ne sera pas le bonheur qu’elle espérait, elle subit cette “chose”, et puis l’amour maternel prendra le dessus. Jeune femme, trompée, une fois de plus, elle pense que seule la maternité lui apportera le bonheur, mais Julien ne veut plus d’enfant, par ruse, elle se retrouvera de nouveau enceinte (grâce d’ailleurs à une astuce de Monsieur le curé !). Le bonheur elle le trouvera dans son rôle de mère, enfin c’est ce qu’elle croit.
Gilberte, la belle amie est la maîtresse de son mari. Jeanne ne peut se douter que le comte de Fourville sera moins conciliant envers les amants et Jeanne impuissante, assistera à la tragédie mais ne dira rien… elle a son fils Paul qu’elle couve un peu trop.
Guy de Maupassant, l’homme qui aimait les femmes, une écriture, un style. Une femme, une vie, nul autre que lui n’a mieux écrit sur la condition des femmes, jeunes filles de bonne famille, mal mariées, amoureuses, déçues.
Clémentine Célarié démontre une fois de plus, une présence sur scène, une émotion, elle est Jeanne, jeune fille insouciante, épouse bafouée et mère de famille déçue, elle est Rosalie, Julien, Monsieur le curé et un stupéfiant Comte de Fourville. Quelle merveilleuse comédienne, humaine, donnant tout ce qu’elle a. Arnaud Denis a su recréer, avec le talent qu’on lui connaît, l’atmosphère de ce roman. Les autres partenaires de Jeanne sont bien présents, la mer, la Normandie, les falaises.
C’est prenant, touchant, parfois drôle, un spectacle à ne pas manquer, qui incite à relire les grands textes et Maupassant en particulier.
Merveilleux, formidable, extraordinaire, admirable, magnifique, remarquable, impressionnant, époustouflant et magistral jeu d’actrice de la sublime, éblouissante, émouvante, et talentueuse Clémentine Célarié.
Je n’ai pas assez d’adjectifs pour décrire ce que l’on ressent à chaque instant de cette histoire. On est captivé du début à la fin par cette comédie dans un tourbillon de sentiments. L’interprétation est sublimée par un décor, un costume et une mise en scène sobres mais efficaces. C’est Jeanne qui nous fait vivre sa vie avec ardeur, bonheur, tristesse, humour, colère, sensibilité de sa naissance à sa mort. Une exceptionnelle performance de cette comédienne passionnée dans la plénitude de son art qui mérite amplement le Molière de la meilleure comédienne de l’année.
Un grand moment de théâtre incontournable et Inoubliable à ne manquer sous aucun prétexte !
Je n’ai pas assez d’adjectifs pour décrire ce que l’on ressent à chaque instant de cette histoire. On est captivé du début à la fin par cette comédie dans un tourbillon de sentiments. L’interprétation est sublimée par un décor, un costume et une mise en scène sobres mais efficaces. C’est Jeanne qui nous fait vivre sa vie avec ardeur, bonheur, tristesse, humour, colère, sensibilité de sa naissance à sa mort. Une exceptionnelle performance de cette comédienne passionnée dans la plénitude de son art qui mérite amplement le Molière de la meilleure comédienne de l’année.
Un grand moment de théâtre incontournable et Inoubliable à ne manquer sous aucun prétexte !
... Un moment de théâtre exceptionnel. Une intensité et une profondeur époustouflantes. Une comédienne rare. Un spectacle admirable.
Mention très bien !
Je ne parle pas du texte bien sûr, mais aussi de l'interprétation parfaite de Clémentine Célarié qui m'a fait vibrer ; j'ai ressenti beaucoup d'émotions pendant ce spectacle.
La mise en scène et le décor sont également des atouts.
Le point négatif réside dans le fond sonore (vent, calèche, piano) qui couvre trop la voix de l'actrice.
Donc, placée sur les côtés de la salle, il fallait vraiment tendre l'oreille (surtout pendant le premier quart d'heure).
Préférez les places au balcon ou au centre de la salle des Mathurins.
Je ne parle pas du texte bien sûr, mais aussi de l'interprétation parfaite de Clémentine Célarié qui m'a fait vibrer ; j'ai ressenti beaucoup d'émotions pendant ce spectacle.
La mise en scène et le décor sont également des atouts.
Le point négatif réside dans le fond sonore (vent, calèche, piano) qui couvre trop la voix de l'actrice.
Donc, placée sur les côtés de la salle, il fallait vraiment tendre l'oreille (surtout pendant le premier quart d'heure).
Préférez les places au balcon ou au centre de la salle des Mathurins.
Les avis de la rédaction