Critiques pour l'événement Saint-Exupéry, le mystère de l'aviateur
La question que pose cette comédie est : dans quelles circonstances et où Saint-Exupéry périt ? Retracer l’histoire de la vie riche d’aventures du plus célèbre aviateur de France, mais aussi séducteur, romancier et poète, Arthur Jugnot et Flavie Péan l’ont fait. Le petit-fils d’un vétéran de la Luftwaffe qui vient de décéder, va mener l’enquête à travers de multiples tableaux, à un rythme fou, pour découvrir la vie tumultueuse de Saint Ex. Le décor, les lumières et les projections nous transportent de lieu en lieu pour nous dessiner l’histoire de celui qui a écrit le livre le plus vendu au monde, après la bible, Le Petit Prince. C’est vif, drôle, passionnant et instructif. Les acteurs aux rôles multiples nous font découvrir l’univers de l’aviation du milieu du XXe siècle. Et à la fin …
Saint-Exupéry, le mystère de l’aviateur : un brillant hommage à l’aviateur-écrivain !
Intelligemment écrit et mis en scène, parfaitement rythmé, ce spectacle nous offre une très belle surprise pour la rentrée !
La trame imaginée pour raconter Saint-Ex, l’homme, sa vie tumultueuse, sa carrière de pilote et d’écrivain, nous emporte dès les premiers instants. Et les anecdotes, judicieusement choisies pour retracer cette vie hors du commun, s’enchainent à merveille.
L’histoire se déroule de nos jours. Un couple et leur fils vident l’appartement du grand-père qui vient d’être enterré. Ils y découvrent des livres et de nombreux articles concernant Antoine de Saint-Exupéry. Le père saisit alors l’occasion pour tenter de se rapprocher de son fils, en lui racontant la vie de l’aviateur-écrivain…
Les comédiens, tous talentueux, naviguent avec aisance entre passé et présent, au sein d’un décors élégant et astucieux.
Le devoir de mémoire, le conflit intergénérationnel, le pardon, la passion, la transmission… sont abordés avec simplicité et nous invitent tout naturellement à la réflexion.
Ajoutons de nombreuses pointes d’humour et d’émotions : tous les ingrédients sont réunis.
Un beau moment de théâtre comme on les aime et de surcroit sur un sujet qui nous touche, nous les passionnés du monde de l’air et les adeptes de St Ex.
Intelligemment écrit et mis en scène, parfaitement rythmé, ce spectacle nous offre une très belle surprise pour la rentrée !
La trame imaginée pour raconter Saint-Ex, l’homme, sa vie tumultueuse, sa carrière de pilote et d’écrivain, nous emporte dès les premiers instants. Et les anecdotes, judicieusement choisies pour retracer cette vie hors du commun, s’enchainent à merveille.
L’histoire se déroule de nos jours. Un couple et leur fils vident l’appartement du grand-père qui vient d’être enterré. Ils y découvrent des livres et de nombreux articles concernant Antoine de Saint-Exupéry. Le père saisit alors l’occasion pour tenter de se rapprocher de son fils, en lui racontant la vie de l’aviateur-écrivain…
Les comédiens, tous talentueux, naviguent avec aisance entre passé et présent, au sein d’un décors élégant et astucieux.
Le devoir de mémoire, le conflit intergénérationnel, le pardon, la passion, la transmission… sont abordés avec simplicité et nous invitent tout naturellement à la réflexion.
Ajoutons de nombreuses pointes d’humour et d’émotions : tous les ingrédients sont réunis.
Un beau moment de théâtre comme on les aime et de surcroit sur un sujet qui nous touche, nous les passionnés du monde de l’air et les adeptes de St Ex.
2013, on vient d’enterrer le grand-père, son fils et sa femme entrent dans la maison, sur les murs, des photos et des articles de presse sur Antoine de Saint-Exupéry ! Pas le temps de s’attendrir il faut faire les cartons. Anton l’ado rebelle des parents, pas vraiment affecté par la mort de son grand-père - qu’il nomme le nazi -, belle ambiance !
Anton est scotché à son portable, pas moyen de lui demander de l’aide, alors son père parvient à lui échanger un ouvrage sur Saint-Ex contre le portable tant aimé !
Le gamin bougonnant, lit quand-même l’ouvrage et se retrouve “transporté” au début du 20ème siècle, devant un petit garçon qui ne rêve que de s’envoler, il s’attache à l’histoire (ouf !) et demande plus de précisions à son père sur Antoine de Saint Exupéry. Deux histoires se déroulent donc, très savamment mises en scène et en images, aller retour présent-passé. Vidéos et décors illustrant parfaitement la vie et l'œuvre de St Ex.
L’auteur du “Petit Prince”, n’a aimé qu’une seule femme, la volcanique Consuelo, mais l’un et l’autre ont donné pas mal de coups de canifs dans le contrat. Il aimait son pays et ne pensait qu’à rejoindre les forces alliées pour combattre les allemands, et en juillet 1944 son avion disparaît en mer…
1998, un pêcheur découvre dans ses filets une gourmette avec le nom de l’aviateur. Des recherches sont effectuées et la carcasse de l’avion découverte enfin !
Anton ne connaîtra le lien qui le lie à St Ex, qu’en découvrant des articles de presse chez son grand-père et ce sera une énorme surprise !
On navigue dans les étoiles, il y a beaucoup d’humour, le gamin ne connait la géographie que grâce à certains artistes qui fuient notre cher pays pour raisons fiscales !
Davy Sardou est un convaincant Saint-Exupéry, charmeur, drôle, Flavie Péan campe une Consuelo électrisante, on s’amuse de leurs querelles, la distribution est bien entendu de haut niveau, sous la houlette de Arthur Jugnot qui maîtrise parfaitement une mise en scène, vivante, colorée, dynamique.
Anton est scotché à son portable, pas moyen de lui demander de l’aide, alors son père parvient à lui échanger un ouvrage sur Saint-Ex contre le portable tant aimé !
Le gamin bougonnant, lit quand-même l’ouvrage et se retrouve “transporté” au début du 20ème siècle, devant un petit garçon qui ne rêve que de s’envoler, il s’attache à l’histoire (ouf !) et demande plus de précisions à son père sur Antoine de Saint Exupéry. Deux histoires se déroulent donc, très savamment mises en scène et en images, aller retour présent-passé. Vidéos et décors illustrant parfaitement la vie et l'œuvre de St Ex.
L’auteur du “Petit Prince”, n’a aimé qu’une seule femme, la volcanique Consuelo, mais l’un et l’autre ont donné pas mal de coups de canifs dans le contrat. Il aimait son pays et ne pensait qu’à rejoindre les forces alliées pour combattre les allemands, et en juillet 1944 son avion disparaît en mer…
1998, un pêcheur découvre dans ses filets une gourmette avec le nom de l’aviateur. Des recherches sont effectuées et la carcasse de l’avion découverte enfin !
Anton ne connaîtra le lien qui le lie à St Ex, qu’en découvrant des articles de presse chez son grand-père et ce sera une énorme surprise !
On navigue dans les étoiles, il y a beaucoup d’humour, le gamin ne connait la géographie que grâce à certains artistes qui fuient notre cher pays pour raisons fiscales !
Davy Sardou est un convaincant Saint-Exupéry, charmeur, drôle, Flavie Péan campe une Consuelo électrisante, on s’amuse de leurs querelles, la distribution est bien entendu de haut niveau, sous la houlette de Arthur Jugnot qui maîtrise parfaitement une mise en scène, vivante, colorée, dynamique.
Cette pièce nous retrace Saint Exupéry, l'aviateur ainsi que l'homme.
La mise en scène est bien faite, en passant en permanence du présent au passé et vice versa.
Le rythme de la pièce soutenu.
Mais ce que j'ai préféré dans cette pièce, c'est la différence entre les générations, les jeunes, leurs parents ou grands parents : la différence d'intérêt, de pensée ou de langage.
Un bon moment !
La mise en scène est bien faite, en passant en permanence du présent au passé et vice versa.
Le rythme de la pièce soutenu.
Mais ce que j'ai préféré dans cette pièce, c'est la différence entre les générations, les jeunes, leurs parents ou grands parents : la différence d'intérêt, de pensée ou de langage.
Un bon moment !
Comme un avion sans lui…
Arthur Jugnot et Flavie Péan ont joliment troussé une comédie douce-amère qui va nous en apprendre plus sur Antoine de Saint-Exupéry que bien des documentaires…
Si l’on vous dit « St-Ex », il y a de fortes chances que tout comme moi vos connaissances en la matière se résument à ces quelques mots : le Petit Prince, aviateur, romancier, aéropostale, désert, disparition en mer.
Mais à part tout ça, ce qui n’est certes pas rien, quoi d’autre ?
Le spectacle de ce soir va se charger, sans avoir l’air d’y toucher, et avec beaucoup plus de fond qu’il n’y paraît à première vue, d’éclairer plus avant notre lanterne.
Le spectacle débute par un retour d’enterrement.
La famille Rippert. Un père aux origines allemandes, une mère, un ado. Anton, l’ado.
Une famille qui vient de porter en terre son patriarche.
La communication papa-fiston est proche du zéro absolu.
A la suite d’une passe d’armes verbale où le ton monte, M. Rippert confisque le portable de son fils et propose de lui rendre à condition que ce dernier s’intéresse à l’homme Saint-Exupéry et à son œuvre. St-Ex, dont des photos, des cartes géographiques et des coupures de presse le concernant ornent les murs de la maison du grand-père décédé.
Va alors se succéder une série de tableaux mettant en scène les principaux épisodes de la vie de l’auteur du petit Prince. Ceux que l’on connaît, et les autres.
Dans une très belle scénographie de Juliette Azzopardi (je viens d’écrire un pléonasme) et Jean-Benoit Thibaud, à base de quatre pans dont deux centraux coulissants sur lesquels seront projetés des vidéos en image de synthèse très réussies, Arthur Jugnot met en scène sa petite troupe de comédiens de façon alerte et enlevée. Pas de temps mort, avec lui !
St-Ex, c’est Davy Sardou.
Sa première apparition en petit Antoine à la voix qui mue, déclenche immédiatement des rires dans la salle.
Son rôle, pas si évident que cela, l’oblige à placer le curseur à sa juste place : c’est une comédie, mais pour autant, pas question que tout ceci tourne à la pochade.
Nous suivons, tout comme l’ado Anton, son histoire, les débuts de sa passion pour l’aviation, l’apprentissage, la passation du brevet de pilote.
Derrière un petit cockpit en bois, le comédien nous fait immédiatement croire à son illustre personnage.
Toutes ces saynètes biographiques (sans aucun noir plateau, ce que j’apprécie tout particulièrement), se déroulent en alternance avec les scènes de la vie de famille.
Les relations père-fils vont progressivement et subtilement évoluer.
Tous les comédiens vont jouer de multiples rôles, avec des changements de costume ultra-rapides en coulisse.
La mécanique est parfaitement réglée et huilée.
Flavie Péant jour principalement le rôle de Consuelo Suncin Sandoval, qui deviendra Consuelo de Saint-Exupéry, l’épouse du romancier.
Avec un accent salvadorien à couper au couteau, Melle Péan ravit le public, notamment dans une scène chorégraphiée de tango, sauvage et langoureux à la fois.
Un qui va nous faire beaucoup rire, c’est Antoine Lelandais, qui va nous prouver une nouvelle fois son épatante vis comica.
Il interprète de multiples personnages, donc, avec des adresses au public, (et au décor, si si, je n’en dis pas plus), qui déclenchent l’hilarité, même à l’occasion de son personnage d’officier SS.
En mariachi, il est impayable !
De la belle ouvrage, M. Lelandais !
Le trio père-fils-mère est interprété par Pierre Bénézit, Laurence Porteil ou Caroline Santini (en alternance) et Lancelot Cherer.
Un trio qui fonctionne parfaitement.
On croit tout à fait à cet affrontement générationnel qui va évoluer de bien belle façon.
Car oui, à la fin de la pièce, nous saurons qui est ce grand-père que l’on vient d’enterrer.
Comme Anton, nous apprendrons les véritables relations de cette famille avec celui qui en 1944 ne reviendra pas d’un vol en F-5B-1-LO, bimoteur P-38 Lightning en version reconnaissance aérienne.
Le public en général et votre serviteur en particulier n’en mènent alors pas large.
Après avoir beaucoup ri (grâce également à deux icônes du cinéma et du rock n’roll... Là encore, je vous laisse découvrir), nous comprenons enfin.
Au final, après les applaudissements nourris, tout le monde sort du théâtre de très bonne humeur, en ayant appris tout plein de choses.
Oui, cette comédie est également fort réussie d’un point de vue pédagogique.
Vous aussi, venez donc vous envoyer en l’air au Splendid avec Davy Sardou, Flavie Péan et leurs camarades de jeu.
En tout bien tout honneur, évidemment...
Arthur Jugnot et Flavie Péan ont joliment troussé une comédie douce-amère qui va nous en apprendre plus sur Antoine de Saint-Exupéry que bien des documentaires…
Si l’on vous dit « St-Ex », il y a de fortes chances que tout comme moi vos connaissances en la matière se résument à ces quelques mots : le Petit Prince, aviateur, romancier, aéropostale, désert, disparition en mer.
Mais à part tout ça, ce qui n’est certes pas rien, quoi d’autre ?
Le spectacle de ce soir va se charger, sans avoir l’air d’y toucher, et avec beaucoup plus de fond qu’il n’y paraît à première vue, d’éclairer plus avant notre lanterne.
Le spectacle débute par un retour d’enterrement.
La famille Rippert. Un père aux origines allemandes, une mère, un ado. Anton, l’ado.
Une famille qui vient de porter en terre son patriarche.
La communication papa-fiston est proche du zéro absolu.
A la suite d’une passe d’armes verbale où le ton monte, M. Rippert confisque le portable de son fils et propose de lui rendre à condition que ce dernier s’intéresse à l’homme Saint-Exupéry et à son œuvre. St-Ex, dont des photos, des cartes géographiques et des coupures de presse le concernant ornent les murs de la maison du grand-père décédé.
Va alors se succéder une série de tableaux mettant en scène les principaux épisodes de la vie de l’auteur du petit Prince. Ceux que l’on connaît, et les autres.
Dans une très belle scénographie de Juliette Azzopardi (je viens d’écrire un pléonasme) et Jean-Benoit Thibaud, à base de quatre pans dont deux centraux coulissants sur lesquels seront projetés des vidéos en image de synthèse très réussies, Arthur Jugnot met en scène sa petite troupe de comédiens de façon alerte et enlevée. Pas de temps mort, avec lui !
St-Ex, c’est Davy Sardou.
Sa première apparition en petit Antoine à la voix qui mue, déclenche immédiatement des rires dans la salle.
Son rôle, pas si évident que cela, l’oblige à placer le curseur à sa juste place : c’est une comédie, mais pour autant, pas question que tout ceci tourne à la pochade.
Nous suivons, tout comme l’ado Anton, son histoire, les débuts de sa passion pour l’aviation, l’apprentissage, la passation du brevet de pilote.
Derrière un petit cockpit en bois, le comédien nous fait immédiatement croire à son illustre personnage.
Toutes ces saynètes biographiques (sans aucun noir plateau, ce que j’apprécie tout particulièrement), se déroulent en alternance avec les scènes de la vie de famille.
Les relations père-fils vont progressivement et subtilement évoluer.
Tous les comédiens vont jouer de multiples rôles, avec des changements de costume ultra-rapides en coulisse.
La mécanique est parfaitement réglée et huilée.
Flavie Péant jour principalement le rôle de Consuelo Suncin Sandoval, qui deviendra Consuelo de Saint-Exupéry, l’épouse du romancier.
Avec un accent salvadorien à couper au couteau, Melle Péan ravit le public, notamment dans une scène chorégraphiée de tango, sauvage et langoureux à la fois.
Un qui va nous faire beaucoup rire, c’est Antoine Lelandais, qui va nous prouver une nouvelle fois son épatante vis comica.
Il interprète de multiples personnages, donc, avec des adresses au public, (et au décor, si si, je n’en dis pas plus), qui déclenchent l’hilarité, même à l’occasion de son personnage d’officier SS.
En mariachi, il est impayable !
De la belle ouvrage, M. Lelandais !
Le trio père-fils-mère est interprété par Pierre Bénézit, Laurence Porteil ou Caroline Santini (en alternance) et Lancelot Cherer.
Un trio qui fonctionne parfaitement.
On croit tout à fait à cet affrontement générationnel qui va évoluer de bien belle façon.
Car oui, à la fin de la pièce, nous saurons qui est ce grand-père que l’on vient d’enterrer.
Comme Anton, nous apprendrons les véritables relations de cette famille avec celui qui en 1944 ne reviendra pas d’un vol en F-5B-1-LO, bimoteur P-38 Lightning en version reconnaissance aérienne.
Le public en général et votre serviteur en particulier n’en mènent alors pas large.
Après avoir beaucoup ri (grâce également à deux icônes du cinéma et du rock n’roll... Là encore, je vous laisse découvrir), nous comprenons enfin.
Au final, après les applaudissements nourris, tout le monde sort du théâtre de très bonne humeur, en ayant appris tout plein de choses.
Oui, cette comédie est également fort réussie d’un point de vue pédagogique.
Vous aussi, venez donc vous envoyer en l’air au Splendid avec Davy Sardou, Flavie Péan et leurs camarades de jeu.
En tout bien tout honneur, évidemment...
C'est drôle, l'histoire n'est pas réinventée et l'angle descriptif original, les acteurs jouent justes et les décors trois étoiles !
L'ensemble m'a bien plu et j'y retournerai avec plaisir.
L'ensemble m'a bien plu et j'y retournerai avec plaisir.
Drôle, enlevée, parfois touchante, « Saint-Exupéry - le mystère de l’aviateur » est un pur plaisir de théâtre qui vise juste et file à un rythme d'enfer. Le genre de spectacle "gourmandise" où le sourire vous gagne dès la première scène pour ne jamais vous lâcher.
Arthur Jugnot multiplie les idées de mise en scène qui racontent la pièce tout autant que le texte, telles les interactions décor-vidéos et les échanges (révélations ou moments poétiques) entre réalité et flashbacks. Ici, tout est possible, tout est perméable.
Les comédiens, excellents, interprètent plusieurs personnages et contaminent rapidement la salle de leur plaisir communicatif. Le rôle de Saint-Exupéry va comme un gant à Davy Sardou qui campe avec une évidence désarmante ce héros profondément humain. La pièce se permet ainsi de redéfinir la figure héroïque en choisissant, par le texte et l'interprétation de l'aviateur, d'incarner l'élégance de la simplicité pour témoigner à demi-mot d'un courage monstrueux. Avec les yeux plutôt qu'avec la bouche. Et c'est peut-être cela l'héroïsme, finalement : choisir la retenue et la poésie plutôt que la parade ou la démonstration.
Le regard de l'Histoire se chargera du reste.
À découvrir de toute urgence!
Arthur Jugnot multiplie les idées de mise en scène qui racontent la pièce tout autant que le texte, telles les interactions décor-vidéos et les échanges (révélations ou moments poétiques) entre réalité et flashbacks. Ici, tout est possible, tout est perméable.
Les comédiens, excellents, interprètent plusieurs personnages et contaminent rapidement la salle de leur plaisir communicatif. Le rôle de Saint-Exupéry va comme un gant à Davy Sardou qui campe avec une évidence désarmante ce héros profondément humain. La pièce se permet ainsi de redéfinir la figure héroïque en choisissant, par le texte et l'interprétation de l'aviateur, d'incarner l'élégance de la simplicité pour témoigner à demi-mot d'un courage monstrueux. Avec les yeux plutôt qu'avec la bouche. Et c'est peut-être cela l'héroïsme, finalement : choisir la retenue et la poésie plutôt que la parade ou la démonstration.
Le regard de l'Histoire se chargera du reste.
À découvrir de toute urgence!
Vu à Avignon
« Saint-Exupéry le mystère de l’aviateur » de Flavie Péan et Arthur Jugnot qui en assure également la mise en scène au théâtre des Béliers, est une pièce qui entre dans l’intimité d’un homme mondialement connu pour son petit prince, point d’orgue de son histoire.
Qui ne connaît pas Antoine de Saint-Exupéry ? Personne !
Un auteur qui outre son Petit Prince, a émerveillé des millions de personnes avec ses romans : Terre des hommes, Vol de nuit, pour ne citer que les plus connus.
C’est dans le détail que nos auteurs vous nous raconter sa vie extraordinaire à plus d’un titre et que la plupart d’entre nous ne connaissent pas.
Ils ont fouillé dans les archives pour construire cette vie passionnante en partant d’une confrontation entre un père et un fils qui sont en conflit permanent…les affres de l’adolescence. Il y a des conflits qu’il faut regarder en face et les résoudre…
Le grand-père, de cet adolescent joué dans un naturel désarmant par Axel Auriant, vient d’être enterré. Accompagné de ses parents, il entre dans la maison du grand-père pour la vider. Bien que réticent dans un premier temps, il se prend au jeu quand son père évoque Antoine de Saint-Exupéry, sans avoir fait auparavant une crise quand son père lui confisqua son téléphone portable. Mais c’était pour son bien, pour qu’il s’intéresse à une histoire qui a marqué la famille, sa famille, qu’il découvre par le menu qui il était vraiment.
Un intérieur somme toute banal mais qui par l’ingéniosité de Juliette Azzopardi et Jean-Benoît Thibaud va nous faire voyager, à l’aide aussi des vidéos de Sébastien Mizermont, dans le désert, dans les airs, et bien d’autres lieux indispensables à la narration de cette histoire. On se laisse émerveiller par tant d’univers sur les notes évocatrices du génial Romain Trouillet qui n’en fini pas de nous surprendre.
Une histoire remplie de flashback judicieusement intercalés dans le jeu de piste que finit par suivre assidument l’adolescent.
Une pièce remplie d’anecdotes qui nous interpellent par son originalité dans sa construction.
On apprendra que ce Saint-Exupéry, dragueur dans l’âme mais tout de même humaniste, était un vrai kamikaze. Aucun accident, aucune blessure, ne pouvait l’empêcher de voler, même avec un bras en moins !
Une histoire qui finira par réconcilier le père et le fils aux prix de moult engueulades.
Davy Sardou, en danseur de tango séduisant, s’est glissé avec une belle élégance dans le rôle de l’aviateur Saint-Exupéry, et parmi toutes les femmes qui ont eu le cœur chaviré par ce bel homme Flavie Péan aura succombé avec beaucoup de charme dans ses bras.
Laurence Porteil et Pierre Bénézit forment un couple très réaliste, des regards, des attitudes qui nous laissent attendris devant leur complicité.
Antoine Lelandais sera l’homme orchestre de cette très belle pièce, ses facéties en réjouiront plus d’un.
Arthur Jugnot a été très inspiré pour mettre en scène cette aventure rocambolesque dans un rythme soutenu qui sera reprise au théâtre du Splendid à Paris à partir du 25 août.
Une mise en scène au cordeau qui réjouit les comédiens comme les spectateurs.
Une belle histoire à dévorer en famille !
« Saint-Exupéry le mystère de l’aviateur » de Flavie Péan et Arthur Jugnot qui en assure également la mise en scène au théâtre des Béliers, est une pièce qui entre dans l’intimité d’un homme mondialement connu pour son petit prince, point d’orgue de son histoire.
Qui ne connaît pas Antoine de Saint-Exupéry ? Personne !
Un auteur qui outre son Petit Prince, a émerveillé des millions de personnes avec ses romans : Terre des hommes, Vol de nuit, pour ne citer que les plus connus.
C’est dans le détail que nos auteurs vous nous raconter sa vie extraordinaire à plus d’un titre et que la plupart d’entre nous ne connaissent pas.
Ils ont fouillé dans les archives pour construire cette vie passionnante en partant d’une confrontation entre un père et un fils qui sont en conflit permanent…les affres de l’adolescence. Il y a des conflits qu’il faut regarder en face et les résoudre…
Le grand-père, de cet adolescent joué dans un naturel désarmant par Axel Auriant, vient d’être enterré. Accompagné de ses parents, il entre dans la maison du grand-père pour la vider. Bien que réticent dans un premier temps, il se prend au jeu quand son père évoque Antoine de Saint-Exupéry, sans avoir fait auparavant une crise quand son père lui confisqua son téléphone portable. Mais c’était pour son bien, pour qu’il s’intéresse à une histoire qui a marqué la famille, sa famille, qu’il découvre par le menu qui il était vraiment.
Un intérieur somme toute banal mais qui par l’ingéniosité de Juliette Azzopardi et Jean-Benoît Thibaud va nous faire voyager, à l’aide aussi des vidéos de Sébastien Mizermont, dans le désert, dans les airs, et bien d’autres lieux indispensables à la narration de cette histoire. On se laisse émerveiller par tant d’univers sur les notes évocatrices du génial Romain Trouillet qui n’en fini pas de nous surprendre.
Une histoire remplie de flashback judicieusement intercalés dans le jeu de piste que finit par suivre assidument l’adolescent.
Une pièce remplie d’anecdotes qui nous interpellent par son originalité dans sa construction.
On apprendra que ce Saint-Exupéry, dragueur dans l’âme mais tout de même humaniste, était un vrai kamikaze. Aucun accident, aucune blessure, ne pouvait l’empêcher de voler, même avec un bras en moins !
Une histoire qui finira par réconcilier le père et le fils aux prix de moult engueulades.
Davy Sardou, en danseur de tango séduisant, s’est glissé avec une belle élégance dans le rôle de l’aviateur Saint-Exupéry, et parmi toutes les femmes qui ont eu le cœur chaviré par ce bel homme Flavie Péan aura succombé avec beaucoup de charme dans ses bras.
Laurence Porteil et Pierre Bénézit forment un couple très réaliste, des regards, des attitudes qui nous laissent attendris devant leur complicité.
Antoine Lelandais sera l’homme orchestre de cette très belle pièce, ses facéties en réjouiront plus d’un.
Arthur Jugnot a été très inspiré pour mettre en scène cette aventure rocambolesque dans un rythme soutenu qui sera reprise au théâtre du Splendid à Paris à partir du 25 août.
Une mise en scène au cordeau qui réjouit les comédiens comme les spectateurs.
Une belle histoire à dévorer en famille !
Une pièce surprenante et poétique.
Laissez vous embarquer dans ce beau voyage accompagné de ces comédiens de talents aux multiples rôles parfaitement bien endossés.
Une scénographie intéressante et bien maîtrisée.
Foncez, vous ne serez pas déçus!
Laissez vous embarquer dans ce beau voyage accompagné de ces comédiens de talents aux multiples rôles parfaitement bien endossés.
Une scénographie intéressante et bien maîtrisée.
Foncez, vous ne serez pas déçus!
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