Critiques pour l'événement Pigments
C’est exactement le théâtre que j’aime !
Si rare malheureusement. C’est vrai et juste, c’est un jeu excessivement naturel. Les comédiens se parlent et s’écoutent (cela parait évident, mais non, finalement c’est assez rare croyez-moi…). On pourrait croire que rien n’est écrit, que tout peut encore arriver. Et d’ailleurs cette histoire nous surprend, c’est étonnant et original. Et puis surtout, ce qui est très beau, c’est cette impression que les deux personnages découvrent, chaque soir les paroles de l’autre. Cette écoute et cette justesse nous plonge dans l’intimité de ce couple, et on respire le plus doucement possible pour qu’ils ne s’aperçoivent pas de notre présence et que la magie continuent.
C’est l’histoire d’un couple qui savoure leur trois ans puis quatre ans de vie commune mais tout est-il si lisse, si simple et évident dans un couple ?
C’est une vraie histoire, comme un bon roman que l’on ne quitte pas et que l’on dévore tard dans la nuit pour savoir… la suite, la fin… Savoir ce qu’il va lui dire, ce qu’elle va faire, ce qu’ils vont devenir… Vont-ils réussir à …? Va elle décider de…?
Les comédiens sont excellents et parfaitement dirigés vous l’aurez compris (!) et la mise en scène d’Elodie Wallace est simple et efficace, sans artifice là non plus. Tout est fait pour que l’on ne voit qu’eux dans cet appartement qui a été le témoin de leur amour et qui est si bien rendu visible par leur manière d’y être bien… ou mal.
Une pepite !
Si rare malheureusement. C’est vrai et juste, c’est un jeu excessivement naturel. Les comédiens se parlent et s’écoutent (cela parait évident, mais non, finalement c’est assez rare croyez-moi…). On pourrait croire que rien n’est écrit, que tout peut encore arriver. Et d’ailleurs cette histoire nous surprend, c’est étonnant et original. Et puis surtout, ce qui est très beau, c’est cette impression que les deux personnages découvrent, chaque soir les paroles de l’autre. Cette écoute et cette justesse nous plonge dans l’intimité de ce couple, et on respire le plus doucement possible pour qu’ils ne s’aperçoivent pas de notre présence et que la magie continuent.
C’est l’histoire d’un couple qui savoure leur trois ans puis quatre ans de vie commune mais tout est-il si lisse, si simple et évident dans un couple ?
C’est une vraie histoire, comme un bon roman que l’on ne quitte pas et que l’on dévore tard dans la nuit pour savoir… la suite, la fin… Savoir ce qu’il va lui dire, ce qu’elle va faire, ce qu’ils vont devenir… Vont-ils réussir à …? Va elle décider de…?
Les comédiens sont excellents et parfaitement dirigés vous l’aurez compris (!) et la mise en scène d’Elodie Wallace est simple et efficace, sans artifice là non plus. Tout est fait pour que l’on ne voit qu’eux dans cet appartement qui a été le témoin de leur amour et qui est si bien rendu visible par leur manière d’y être bien… ou mal.
Une pepite !
« Pigments », une tendresse-fiction pétillante au Théâtre de la Contrescarpe
ALERTE – Pépite théâtrale toute fraiche en vue ! La comédie dramatique « Pigments » s’offre comme un feel-good movie new-yorkais.
Pigments remue nos méninges et fait battre notre palpitant un peu plus fort, un peu plus vite. Ce spectacle est une peinture scénique qui se goûte, se mélange, se savoure, s’expose et se digère selon le vécu de chacun et sa propre palette impressionniste.
ALERTE – Pépite théâtrale toute fraiche en vue ! La comédie dramatique « Pigments » s’offre comme un feel-good movie new-yorkais.
Pigments remue nos méninges et fait battre notre palpitant un peu plus fort, un peu plus vite. Ce spectacle est une peinture scénique qui se goûte, se mélange, se savoure, s’expose et se digère selon le vécu de chacun et sa propre palette impressionniste.
Les histoires d’amour ne se finissent donc pas ? L’être aimé reste-t-il toujours ainsi, comme un souvenir posé au bord de la mémoire, prêt à ressurgir derrière l’oubli, quand le temps vient sonner l'heure ? Cette comédie romantique, écrite par Nicolas Taffin, sans fleurs de peau ni bouquets de pleurs, raconte une histoire touchante et rieuse au charme d'un l’amour tiraillé entre passion et trahison. Les rebondissements et les répliques à l’humour piquant nourrissent cette pièce agréable, avec adresse et retenue.
Le couple de Chloé et Nicolas semble vivre le parfait amour, celui des histoires où les amoureux sont beaux et où leurs chagrins se transforment en nuages de rage colorée finissant par un baiser comme celui de Clark Gable et Vivien Leigh dans Autant en emporte le vent…
Oui mais non !... Là, le bateau prend l’eau et avec ou sans écope, il va chavirer ! Il faut dire que Nicolas découvre que Chloé a une aventure. Il ne l’accepte pas. Ils se quittent. Rideau ? Et bien, pas si simple… Un événement inattendu et important vient perturber cette fin qui semblait courue d’avance.
Nicolas est confronté, avec ce bouleversement, à choisir entre le désespoir du passé et le désir d’un nouveau départ. Il choisit le mensonge de l’oubli. Il fera tout pour retrouver cet amour. Mais au-delà des restes du bonheur de conjuguer la vie à deux et malgré l’amour cassé, réussira-t-il à mener à bien les retrouvailles ?
L'intrigue est bien écrite et dépasse le cadre habituel de la comédie sentimentale. La mise en scène d’Élodie Wallace est efficace et sans artifices inutiles. Le texte est mis en valeur, les situations aussi. Les comédiens Mathilde Moulinat et Nicolas Taffin (l’auteur) jouent avec aisance et sincérité une partition tendre et troublante à la fois.
Un spectacle plaisant. Une belle histoire. Un bon moment.
Le couple de Chloé et Nicolas semble vivre le parfait amour, celui des histoires où les amoureux sont beaux et où leurs chagrins se transforment en nuages de rage colorée finissant par un baiser comme celui de Clark Gable et Vivien Leigh dans Autant en emporte le vent…
Oui mais non !... Là, le bateau prend l’eau et avec ou sans écope, il va chavirer ! Il faut dire que Nicolas découvre que Chloé a une aventure. Il ne l’accepte pas. Ils se quittent. Rideau ? Et bien, pas si simple… Un événement inattendu et important vient perturber cette fin qui semblait courue d’avance.
Nicolas est confronté, avec ce bouleversement, à choisir entre le désespoir du passé et le désir d’un nouveau départ. Il choisit le mensonge de l’oubli. Il fera tout pour retrouver cet amour. Mais au-delà des restes du bonheur de conjuguer la vie à deux et malgré l’amour cassé, réussira-t-il à mener à bien les retrouvailles ?
L'intrigue est bien écrite et dépasse le cadre habituel de la comédie sentimentale. La mise en scène d’Élodie Wallace est efficace et sans artifices inutiles. Le texte est mis en valeur, les situations aussi. Les comédiens Mathilde Moulinat et Nicolas Taffin (l’auteur) jouent avec aisance et sincérité une partition tendre et troublante à la fois.
Un spectacle plaisant. Une belle histoire. Un bon moment.
Un atelier d'artiste peintre.
Une artiste peintre. Chloé.
Un neurologue. Nicolas.
Un jeune couple. Ils sont ensemble depuis maintenant quatre ans.
Et puis, c'est le coup de tonnerre. Leur histoire prend fin, la confiance est brisée.
Ces deux-là pourront-ils reconstruire quelque chose là-dessus, et de quelle manière, surtout ?
La pièce de Nicolas Taffin est une délicieuse comédie romantique qui m'a fait penser à Franck Capra et à ses films, mélange d'humour délicat et d'émotion vraie.
Car ici, on rit beaucoup.
On s'amuse énormément, grâce à l'écriture de l'auteur, qui interprète également le rôle du neurologue, l'homme du couple.
Cette écriture est on ne peut plus contemporaine, en phase avec notre monde.
Combien en connaît-on, de ces jeunes couples, un peu bobos, un peu branchés, à qui rien ne semble pouvoir arriver, et qui pourtant se séparent soudain.
Cette écriture-là fait mouche, va à l'essentiel.
L'utilisation du téléphone portable sur scène va entraîner une vraie dramaturgie : c'est de là qu'arrivera ce qui va enclencher la mécanique de l'histoire.
Mais on rit beaucoup, dis-je, grâce également au talent de ces deux comédiens qui se donnent à fond et qui s'amusent sur scène.
Mathilde Moulinat donne la réplique à l'auteur-comédien en incarnant Chloé. Elle aussi est remarquable de justesse, passant souvent du rire à la tristesse et au désespoir, d'une façon on ne peut plus crédible.
Si ces deux comédiens s'amusent, nous aussi, bien évidemment.
Ce qui pourrait n'être qu'une mauvaise comédie lourde est en fait ici un moment très léger, très fin, très spirituel.
Avec, cerise sur le gâteau, un vrai fond qui n'apparaît pas tout de suite.
La problématique abordée par Nicolas Taffin est un peu comme les matriochkas, ces poupées russes, le vrai sujet se cache et ne transpire pas au premier abord : qui est le vrai peintre, dans le couple ?
Qui va se retrouver avec une vraie toile vierge à couvrir de couleur ?
Je n'en dis évidemment pas plus afin de ne pas déflorer l'intrigue.
La mise en scène d'Elodie Wallace est à l'avenant : alerte, enlevée, précise.
Les dialogues, les situations s'enchaînent sans temps mort, avec une utilisation judicieuse du noir-plateau. (Merci à Jean-Philippe De Oliveira pour ses belles lumières.)
Utilisation fort judicieuse également des accessoires et du décor, avec notamment ce pan de cloison qui sert également de tableau noir. (Encore un support à couvrir de couleur...)
On l'aura compris, le faire artistique de Nicolas Taffin est composé de petites touches très précises, vives, éclatantes, d'une palette aux multiples tons et de pinceaux délicats ou vifs, en tout cas très colorés.
Ses Pigments nous ravissent !
Une artiste peintre. Chloé.
Un neurologue. Nicolas.
Un jeune couple. Ils sont ensemble depuis maintenant quatre ans.
Et puis, c'est le coup de tonnerre. Leur histoire prend fin, la confiance est brisée.
Ces deux-là pourront-ils reconstruire quelque chose là-dessus, et de quelle manière, surtout ?
La pièce de Nicolas Taffin est une délicieuse comédie romantique qui m'a fait penser à Franck Capra et à ses films, mélange d'humour délicat et d'émotion vraie.
Car ici, on rit beaucoup.
On s'amuse énormément, grâce à l'écriture de l'auteur, qui interprète également le rôle du neurologue, l'homme du couple.
Cette écriture est on ne peut plus contemporaine, en phase avec notre monde.
Combien en connaît-on, de ces jeunes couples, un peu bobos, un peu branchés, à qui rien ne semble pouvoir arriver, et qui pourtant se séparent soudain.
Cette écriture-là fait mouche, va à l'essentiel.
L'utilisation du téléphone portable sur scène va entraîner une vraie dramaturgie : c'est de là qu'arrivera ce qui va enclencher la mécanique de l'histoire.
Mais on rit beaucoup, dis-je, grâce également au talent de ces deux comédiens qui se donnent à fond et qui s'amusent sur scène.
Mathilde Moulinat donne la réplique à l'auteur-comédien en incarnant Chloé. Elle aussi est remarquable de justesse, passant souvent du rire à la tristesse et au désespoir, d'une façon on ne peut plus crédible.
Si ces deux comédiens s'amusent, nous aussi, bien évidemment.
Ce qui pourrait n'être qu'une mauvaise comédie lourde est en fait ici un moment très léger, très fin, très spirituel.
Avec, cerise sur le gâteau, un vrai fond qui n'apparaît pas tout de suite.
La problématique abordée par Nicolas Taffin est un peu comme les matriochkas, ces poupées russes, le vrai sujet se cache et ne transpire pas au premier abord : qui est le vrai peintre, dans le couple ?
Qui va se retrouver avec une vraie toile vierge à couvrir de couleur ?
Je n'en dis évidemment pas plus afin de ne pas déflorer l'intrigue.
La mise en scène d'Elodie Wallace est à l'avenant : alerte, enlevée, précise.
Les dialogues, les situations s'enchaînent sans temps mort, avec une utilisation judicieuse du noir-plateau. (Merci à Jean-Philippe De Oliveira pour ses belles lumières.)
Utilisation fort judicieuse également des accessoires et du décor, avec notamment ce pan de cloison qui sert également de tableau noir. (Encore un support à couvrir de couleur...)
On l'aura compris, le faire artistique de Nicolas Taffin est composé de petites touches très précises, vives, éclatantes, d'une palette aux multiples tons et de pinceaux délicats ou vifs, en tout cas très colorés.
Ses Pigments nous ravissent !
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