Critiques pour l'événement L'Ordre des Choses
17 janv. 2019
5/10
6
Une comédie de boulevard des plus convenues. J’étais curieuse de voir l’association Desagnat-Darmon sur scène mais même de ce duo j’étais déçue.
21 déc. 2018
4/10
9
Un sujet certes intéressant mais une pièce que j’ai trouvé ennuyeuse tant les dialogues manquent de piquant...
Bon jeu d’acteur certes mais ça patine et par moment ça s’embourbe ! On rit un peu à la toute fin mais les mâchoires sont déjà fatiguées d’avoir baillé !
12 déc. 2018
1/10
13
Un texte vulgaire, des situations que l'on voit venir, une fin plus que prévisible, des répliques qui se veulent drôles mais qui m'ont laissée de glace. Une langue pauvre.

Un entrain qui sonne faux comme lorsque les deux protagonistes jouent de la guitare électrique et tentent de faire participer le public. Hormis le décor rien ne peut retenir dans cette pièce.
2 déc. 2018
1/10
7
Cela commençait pourtant bien avec un magnifique décor. Mais le reste ne suit pas du tout. Mes voisins de devant ont quitté la salle à la fin du 1er acte, ma voisine s'est endormie...
Le texte est plat, la mise en scène mauvaise (le plus souvent les 2 ou 3 acteurs de profil sur le devant de la scène). Les acteurs n'y croient pas. Je suis un fan de Gerard Darmon. Mais ici, j'ai été très très déçu. A peine d'un niveau amateur. La salle était pleine, mais pas d'éclats de rire, même pas de rire. J'ai échangé avec plusieurs personnes à la sortie et la déception était unanime. En lisant les commentaires, j'ai du mal à comprendre comment on peut considérer cela comme du théâtre...
Passez votre chemin !
30 nov. 2018
8/10
20
On pose les choses de suite : j''ai déjà écrit que toute pièce de théâtre comportant un morceau d'AC/DC ne peut que être réussi et c'est évidemment le cas pour 'l'Ordre des choses' et en prime j'adore Gérard Darmon qui a le rôle principal. (je garde un souvenir fabuleux de sa prestation dans 'Inconnu à cette adresse')

Avec son bel âge, ce comédien a toujours la prestance d'un jeune premier et ce bagou sensationnel pour se tirer des situations difficiles car son personnage va se retrouver dans un joli guépier : Comment être crédible devant sa très jeune épouse en parlant de sa stérilité alors que son fils (du même âge que sa femme) né d'une fécondation in vitro se présente, preuve ADN à l'appui, à sa porte... Avec force moues, plissements de yeux, froncements de sourcils et autre attitudes si caractérisques du comédien, il pirouette sans cesse sous nos yeux pour se sortir de cette situation délicate.

Marc Fayet, sous couvert de ce personnage jubilatoire, aborde des thèmes actuels sur la conception d'enfant et la paternité. On sort de la pièce en se demandant comment on réagirait nous aussi confronté aux choix des personnages.

Face à Gérard Darmon, il y a deux comédiens qui maitrisent parfaitement les rouages de la comédie et jouent en belle harmonie avec lui : Pascale Louange et Vincent Desagnat. Les trois forment une fine équipe dont le but est de nous faire rire et on a bien ri ! Ils sont servi par une mise en scène de Richard Berry qui est efficace.

J'ai évoqué AC/DC mais il n'y a pas que la musique qui est rock, il y a un décor qui' est totalement adapté à l'esprit rock de la pièce.

Seul point à améliorer pour moi : l'affiche qui ne donne pas trop envie à mon gout.

Bref, j'ai passé une bonne soirée et j'espère que vous en passerez une bonne aussi devant cette pièce.
12 nov. 2018
7/10
14
Ce n’est pas toujours dans l’ordre des choses mais parfois dans le désordre que la vie nous réserve des surprises inattendues.

Cette pièce se déroule dans un somptueux où s’entrechoquent les sujets. Les questions qui se posent à un couple intergénérationnel et l’arrivée d’un fils conçu suite à un don de sperme. Ces thèmes sont abordés avec humour par Marc Fayet. Sur une musique rock de Jimmy Hendrix la mise en scène de Richard Berry permet à Gérard Darmon d’exprimer tambour battant la plénitude de son talent. Vincent Desagnat et Pascale Louange ne sont pas en reste. Tout ça donne une comédie agréable et plaisante à ne pas manquer.
5 nov. 2018
4/10
19
J'ai été déçue par ce spectacle.

G. Darmon, bien accompagné par P. Louange et V. Desagnat, a beau essayer de relever le défi, l'écriture n'étant pas là, le bilan est, à mon avis, plutôt catastrophique.
M. Fayet a écrit une pièce que j'ai trouvé ennuyeuse.

A voir pour les décors et pour l'interprétation des personnages.
8 oct. 2018
9/10
6
Époustouflant...
Gérard Darmon 1h40 de BONHEUR...
Ces 3 comédiens sont parfaits. La mise en scène de Richard Berry est magnifique. Le décor très beau. Les lumières ...
3 seuls mots :
Allez-y vite !
5 oct. 2018
8/10
37
Autant vous l'avouer tout de suite, je suis un fan absolu de Gérard Darmon !

Darmon fait partie de ces rares comédiens qui m'enchanteraient rien qu'en me lisant l'annuaire inversé des entrepreneurs de pompes funèbres seine-et-marnais.
Il y en a très peu, de ces comédiens de cette trempe-là.

Darmon, j'ai eu la chance, voici quelques années quand même, de le voir un soir sur les planches du café-théâtre.
J'ai bien entendu suivi sa carrière cinématographique, Hanin, Beineix, Lelouch, Les Nuls, et tant d'autres.....
Je ne rate aucune de ses apparitions dans le Burger Quizz d'Alain Chabat.

Dans son image de grognon, de grand bougon, de sempiternel bourru, il me plonge à chaque fois dans une félicité jamais démentie.

Et puis, il y a le comédien de théâtre !
Ici, encore une fois, l'inoubliable interprète de la Carioca va nous faire hurler de rire !
Oui, j'avais les larmes aux yeux à le voir jouer la comédie.

Ce qu'il fait est absolument hi-la-rant !
Quel métier, quel charisme, quelle prestance, quelle vis comica, quelle puissance comique !

Ses ruptures, ses double-takes, ses changements de ton, de voix, d'expressions faciales, ses mimiques, ses regards (Ah ! Ces yeux plissés...) sont autant d'instants de théâtre jubilatoires.

De grands moments de jeu vont en effet émailler la pièce de Marc Fayet.
Une pièce, qui, mine de rien, va aborder bien des questions éthiques et philosophiques relatives à la paternité et à la procréation.

Lorsque Gérard Darmon fait évoquer à son personnage avec une mauvaise foi consumée la maladie qui l'aurait soi-disant rendu stérile à trente-deux ans, lorsqu'il en vient à convoquer l'enseigne Picard et ses célèbres surgelés, lorsqu'il exécute le running-gag du téléphone portable dans la poche arrière de son jean, quand il nous révèle le pourquoi-comment de son étrange démarche finale, il provoque le fou-rire de toute la salle.

Pour donner la réplique à un tel acteur, il fallait en trouver deux autres qui soient vraiment à la hauteur.
Pascale Louange et Vincent Desagnat sont ces deux-là, qui eux aussi auront leurs grands moments.
Le trio est très cohérent, on ne peut plus crédible.

On sent une véritable osmose entre ces trois-là.

La mise en scène de Richard Berry est efficace et va à l'essentiel.
Il faut noter cette bonne idée qu'il a eue de souvent nous montrer M. Darmon de profil. Les expressions caractéristiques de son visage prennent alors toute leur force et leur dimension comique.

Voici donc une vraie comédie qui procure un vrai moment de bonheur à un public venu prendre du plaisir.
Cette pièce, sans vulgarité aucune, sans effets faciles tellement à la mode, nous délivre un vrai rire sains et intelligent.
J'aime aussi ce théâtre-là !

Il me faut mentionner la très belle scénographie de Philippe Chiffre, un magnifique appartement comportant énormément de références à la rock culture américaine.

Dans le dernier acte de sa pièce, Marc Fayet fait dire à son héros « Des comme moi, y'en a pas des masses ! »
Bien entendu, l'auteur nous fait comprendre qu'il s'adresse directement à son comédien.
Des comme Gérard Darmon, y'en a pas des masses !