Critiques pour l'événement L'importance d'être constant
Arnaud Denis revisite avec brio cette comédie d'Oscar Wilde.
Une pièce rythmée, des décors superbes, des comédiens absolument remarquables, (et pas seulement Evelyne Buyle).
Je ris rarement au théâtre, et là, je n'ai pas arrêté.
Quelques accrocs de texte, mais c'est ce qui fait de l'acteur un humain!
Une pièce rythmée, des décors superbes, des comédiens absolument remarquables, (et pas seulement Evelyne Buyle).
Je ris rarement au théâtre, et là, je n'ai pas arrêté.
Quelques accrocs de texte, mais c'est ce qui fait de l'acteur un humain!
Très bonne soirée, tout va vite dans cette pièce, on ne s’ennuie pas un instant.
Nous recommandons sans réserve.
Texte drôle qu’il faut prendre avec le recul nécessaire.
Mon seul bémol sera pour les sièges du théâtre, trop peu de place pour les jambes quand on est un peu grand ! Le confort du spectateur c’est important pour passer une bonne soirée.
Nous recommandons sans réserve.
Texte drôle qu’il faut prendre avec le recul nécessaire.
Mon seul bémol sera pour les sièges du théâtre, trop peu de place pour les jambes quand on est un peu grand ! Le confort du spectateur c’est important pour passer une bonne soirée.
Superbe pièce, un texte délicieux où l'on retrouve tout l'art de la formule d'Oscar Wilde, délivré de manière remarquable par la troupe complice et extrêmement drôle.
Du théâtre de boulevard renouvelé avec humour anglais et une pointe d'absurde : allez-y absolument.
A noter : le jeu des acteurs et régulièrement volontairement surjoué (que ce soit dans les accents british, les réactions face aux rebondissements, etc.) : j'ai adoré car c'est bien maîtrisé et contribue au caractère autodérisoire de la pièce, mais cela pourrait rebuter certains spectateurs allergiques à ce type de jeu.
Du théâtre de boulevard renouvelé avec humour anglais et une pointe d'absurde : allez-y absolument.
A noter : le jeu des acteurs et régulièrement volontairement surjoué (que ce soit dans les accents british, les réactions face aux rebondissements, etc.) : j'ai adoré car c'est bien maîtrisé et contribue au caractère autodérisoire de la pièce, mais cela pourrait rebuter certains spectateurs allergiques à ce type de jeu.
A voir absolument !
Quelle plaisir de voir une pièce d'aussi grande qualité. Il en faudrait plus !
On rit, on savoure l'espièglerie de la pièce et on se délecte des dialogues. Le jeu de Evelyne Buyle est remarquable ! Excellente soirée ! Merci.
Quelle plaisir de voir une pièce d'aussi grande qualité. Il en faudrait plus !
On rit, on savoure l'espièglerie de la pièce et on se délecte des dialogues. Le jeu de Evelyne Buyle est remarquable ! Excellente soirée ! Merci.
Une bonne pièce, très bien jouée, mais je dois avouer que j’ai de plus en plus de mal avec le théâtre de boulevard.
Ça date, et c’est vraiment superficiel. Mais ça a aussi son charme. Les costumes sont très beaux et les acteurs sont très bons.
Une soirée agréable si on aime ce type de spectacle.
Ça date, et c’est vraiment superficiel. Mais ça a aussi son charme. Les costumes sont très beaux et les acteurs sont très bons.
Une soirée agréable si on aime ce type de spectacle.
.../...
Gwendoline est charmante mais ne peut tomber amoureuse que d’un homme dont le prénom est Constant ! Voilà Jack bien embarrassé mais il fera tout pour parvenir à ses fins, c’est sans compter sur Algernon qui lui aussi, tombé amoureux de la pupille de son ami, va compliquer sérieusement les choses. Tante Augusta veille au grain et au porte-monnaie, elle dissuade Jack de devenir l’époux de sa fille, surtout après l’aveu du jeune homme quant à sa naissance… Ajoutez à cela, un grand sac qui a servi de couffin, un frère mort qui ne l’est plus, une pupille trop romanesque, enfin tous les ingrédients sont là pour animer la soirée !
Arnaud Denis est charmeur, élégant, il a une grande complicité avec Olivier Sitruk, Delphine Depardieu est délicieusement snob, Evelyne Buyle est d’un naturel désarmant, elle est parfaite, Marie Coutance est ravissante et sait rivaliser de charme et d’audace.
Le texte est drôle, spirituel, quelques piques sur les français et notre culture nous font bien rire, Oscar Wilde a tant aimé la France qu’il y repose pour l’Eternité !
...:...
Gwendoline est charmante mais ne peut tomber amoureuse que d’un homme dont le prénom est Constant ! Voilà Jack bien embarrassé mais il fera tout pour parvenir à ses fins, c’est sans compter sur Algernon qui lui aussi, tombé amoureux de la pupille de son ami, va compliquer sérieusement les choses. Tante Augusta veille au grain et au porte-monnaie, elle dissuade Jack de devenir l’époux de sa fille, surtout après l’aveu du jeune homme quant à sa naissance… Ajoutez à cela, un grand sac qui a servi de couffin, un frère mort qui ne l’est plus, une pupille trop romanesque, enfin tous les ingrédients sont là pour animer la soirée !
Arnaud Denis est charmeur, élégant, il a une grande complicité avec Olivier Sitruk, Delphine Depardieu est délicieusement snob, Evelyne Buyle est d’un naturel désarmant, elle est parfaite, Marie Coutance est ravissante et sait rivaliser de charme et d’audace.
Le texte est drôle, spirituel, quelques piques sur les français et notre culture nous font bien rire, Oscar Wilde a tant aimé la France qu’il y repose pour l’Eternité !
...:...
Un vaudeville de grande qualité avec un texte lumineux.
Wilde nous enchante les oreilles et nous titille avec malice et parfois cynisme. C’est toujours fin, drôle et intelligent.
Côté mise en scène on est dans la quintessence du rétro assumé
Ça démarre avec un générique projeté au charme du début du siècle.
Ça se poursuit avec des décors et costumes vintage.
La direction d’acteurs est à l’avenant qui force le trait sur les personnalités.
Mais on se régale car on y va pour ça.
Evelyne Buyle est fantastique. Elle se balade.
Les dandys sont parfaits.
Ça a le charme de l’ancien, l’acidité d’un bonbon de grand-mère.
Et ce sont souvent les meilleurs.
Wilde nous enchante les oreilles et nous titille avec malice et parfois cynisme. C’est toujours fin, drôle et intelligent.
Côté mise en scène on est dans la quintessence du rétro assumé
Ça démarre avec un générique projeté au charme du début du siècle.
Ça se poursuit avec des décors et costumes vintage.
La direction d’acteurs est à l’avenant qui force le trait sur les personnalités.
Mais on se régale car on y va pour ça.
Evelyne Buyle est fantastique. Elle se balade.
Les dandys sont parfaits.
Ça a le charme de l’ancien, l’acidité d’un bonbon de grand-mère.
Et ce sont souvent les meilleurs.
Le mariage est le triomphe de l'espoir sur la raison !
Oscar Wilde a écrit cette comédie réjouissive autant pour faire rire que pour critiquer la Société victorienne de l'époque. Avec l'immense talent qu'on lui connaît.
Et on rit, et on rit ....on rit énormément.
Particulièrement lorsque Evelyne Buyle, véritable Maggie Smith, nous éblouit d'un feu d'artifice d'humour, de finesse et de mots d'esprit.
Olivier Sitruk est lui aussi très à son aise dans le rôle d'Algernon, le parfait dandy londonien qui résiste à tout - sauf à la tentation.
Arnaud Denis a réalisé une mise en scène inventive, tout en respectant l'esprit d'oscar Wilde.
Les décors offrent un bel écrin aux répliques savoureuses des comédiens.
Ne vous privez surtout pas de retourner au théâtre et d'aller applaudir cette comédie dans laquelle on badine beaucoup avec l'amour !!
Oscar Wilde a écrit cette comédie réjouissive autant pour faire rire que pour critiquer la Société victorienne de l'époque. Avec l'immense talent qu'on lui connaît.
Et on rit, et on rit ....on rit énormément.
Particulièrement lorsque Evelyne Buyle, véritable Maggie Smith, nous éblouit d'un feu d'artifice d'humour, de finesse et de mots d'esprit.
Olivier Sitruk est lui aussi très à son aise dans le rôle d'Algernon, le parfait dandy londonien qui résiste à tout - sauf à la tentation.
Arnaud Denis a réalisé une mise en scène inventive, tout en respectant l'esprit d'oscar Wilde.
Les décors offrent un bel écrin aux répliques savoureuses des comédiens.
Ne vous privez surtout pas de retourner au théâtre et d'aller applaudir cette comédie dans laquelle on badine beaucoup avec l'amour !!
Satirique, Drolatique, Pétillant.
Tout commence par un générique en noir et blanc projeté sur un écran. Nous sommes au début du siècle dernier, la musique charleston, les costumes élégants, un décor des années 20.
Dans un salon luxueux, Jack et Algernon deux dandys de la société londonienne conversent en attendant la visite de Lady Bracknelle, tante bourgeoise, pleine de principe, conservatrice mais pince sans rire d’Algernon.
Au gré de leurs confidences, Jack et Algernon se découvrent un extraordinaire point commun.
Tous deux on recourt au même stratagème pour s’octroyer un peu de libertinage et vivre librement dans ce monde conservateur.
Ils se sont inventés un alibi de taille ; un faux frère pour l’un, un ami malade pour le second ayant grand besoin de leur service….
Mais l’amour vient frapper à leur porte.
Malencontreusement, leurs prétendantes Gwendoline et Cecily sont séduites par un personnage inexistant Constant, d’autre part Lady Bracknell veille scrupuleusement sur l’avenir financier de sa famille.
Comment nos deux compères vont-ils se sortir de cet embrouillamini ?
Ce n’est pas un simple vaudeville. Avec une élégante insolence et un humour piquant Oscar Wilde chahute la société victorienne, son hypocrisie, ses principes ridicules, les mariages d’intérêts, les idées grotesques que peuvent avoir les jeunes filles du mariage, l’arrogance ridicule de certains …
« ALGERNON : Mon cher, il est bien plus intelligent de dire des sottises que d'en écouter, et c'est également beaucoup plus rare, en dépit de ce que peut dire tout un chacun. »
Les comédiens sont excellents, tous interprètent avec naturel et grand brio leur personnage et nous séduisent.
Evelyne Buyle (Lady Bracknell), nous enchante, nous amuse, elle est extraordinaire de par la justesse de son jeu.
C’est un excellent moment de théâtre, réjouissant, joyeux et plein d’humour.
Tout commence par un générique en noir et blanc projeté sur un écran. Nous sommes au début du siècle dernier, la musique charleston, les costumes élégants, un décor des années 20.
Dans un salon luxueux, Jack et Algernon deux dandys de la société londonienne conversent en attendant la visite de Lady Bracknelle, tante bourgeoise, pleine de principe, conservatrice mais pince sans rire d’Algernon.
Au gré de leurs confidences, Jack et Algernon se découvrent un extraordinaire point commun.
Tous deux on recourt au même stratagème pour s’octroyer un peu de libertinage et vivre librement dans ce monde conservateur.
Ils se sont inventés un alibi de taille ; un faux frère pour l’un, un ami malade pour le second ayant grand besoin de leur service….
Mais l’amour vient frapper à leur porte.
Malencontreusement, leurs prétendantes Gwendoline et Cecily sont séduites par un personnage inexistant Constant, d’autre part Lady Bracknell veille scrupuleusement sur l’avenir financier de sa famille.
Comment nos deux compères vont-ils se sortir de cet embrouillamini ?
Ce n’est pas un simple vaudeville. Avec une élégante insolence et un humour piquant Oscar Wilde chahute la société victorienne, son hypocrisie, ses principes ridicules, les mariages d’intérêts, les idées grotesques que peuvent avoir les jeunes filles du mariage, l’arrogance ridicule de certains …
« ALGERNON : Mon cher, il est bien plus intelligent de dire des sottises que d'en écouter, et c'est également beaucoup plus rare, en dépit de ce que peut dire tout un chacun. »
Les comédiens sont excellents, tous interprètent avec naturel et grand brio leur personnage et nous séduisent.
Evelyne Buyle (Lady Bracknell), nous enchante, nous amuse, elle est extraordinaire de par la justesse de son jeu.
C’est un excellent moment de théâtre, réjouissant, joyeux et plein d’humour.
... Du théâtre de plaisir à l'esthétique soignée mettant en valeur la beauté du texte par une mise à feu et en délire du plateau, et par des jeux brillants et complémentaires d’une troupe débridée. Un superbe spectacle, très agréable et très drôle...
Avais-tu vu la version avec Françoise Christophe, Bernard Alane et Patrick Chesnais ?
Samedi 2 octobre 2021
Jack et Algernon se découvrent un point commun : les deux dandys londoniens échappent à leur quotidien guindé en racontant qu’ils ont un proche souffrant et qu’ils doivent en prendre soin. Evidement différents grains de sable vont venir gripper ces rouages : il y a tante Augusta, la redoutable Lady Blacknell, qui veille sur la morale de ce petit monde mais il y a aussi l’amour qui s’invite dans le cœur de nos deux charmants dandys… Vont ils réussir à garder leur double vie ?
Le chef d’œuvre d’Oscar Wilde s’invite au théâtre Hébertot et c’est une réussite ! Arnaud Denis met en scène avec le talent qu’on lui connait, cette pièce phare de l’auteur anglais. C’est pétillant et soigné ! Plaisir des oreilles avec ce texte plein de finesse et d’humour. La verve de l’auteur est mordante sans être acide, il pourfend la bourgeoisie victorienne avec précision, pointant l’absurdité de certaines conventions avec beaucoup de justesse. Les péripéties de nos dandys vont provoquer de bien savoureux quiproquos. Plaisir des yeux avec des décors (Jean-Michel Adam) et costumes superbes (Pauline Yaoua Zurini). Notre bonheur est complet car l’ensemble des comédiens ont l’air de s’amuser autant que nous sur la scène.
C’est une distribution très réussie : Olivier Sitruk et Arnaud Denis sont nos dandys et ils excellent dans leur rôle respectif, ils nous font beaucoup rire. Evelyne Buyle est impériale en Lady Bracknell et nous fait pouffer de plaisir avec ses préoccupations, elle régente un univers où la morale et la naissance règnent en maitre hypocrite. Delphine Depardieu est Gwendoline et Marie Coutance est Cecily, ces deux là font souffler un vent de liberté en prenant en main leur destin. Leur présence est particulièrement rafraichissante. La pièce a un air résolument féministe. Fabrice Talon est un révérend bien particulier. Gaston Richard, Jean-Pierre Couturier et Nicole Dubois complètent cette distribution de choix.
L’importance d’être Constant est une sortie à conseiller toute la famille.
Le chef d’œuvre d’Oscar Wilde s’invite au théâtre Hébertot et c’est une réussite ! Arnaud Denis met en scène avec le talent qu’on lui connait, cette pièce phare de l’auteur anglais. C’est pétillant et soigné ! Plaisir des oreilles avec ce texte plein de finesse et d’humour. La verve de l’auteur est mordante sans être acide, il pourfend la bourgeoisie victorienne avec précision, pointant l’absurdité de certaines conventions avec beaucoup de justesse. Les péripéties de nos dandys vont provoquer de bien savoureux quiproquos. Plaisir des yeux avec des décors (Jean-Michel Adam) et costumes superbes (Pauline Yaoua Zurini). Notre bonheur est complet car l’ensemble des comédiens ont l’air de s’amuser autant que nous sur la scène.
C’est une distribution très réussie : Olivier Sitruk et Arnaud Denis sont nos dandys et ils excellent dans leur rôle respectif, ils nous font beaucoup rire. Evelyne Buyle est impériale en Lady Bracknell et nous fait pouffer de plaisir avec ses préoccupations, elle régente un univers où la morale et la naissance règnent en maitre hypocrite. Delphine Depardieu est Gwendoline et Marie Coutance est Cecily, ces deux là font souffler un vent de liberté en prenant en main leur destin. Leur présence est particulièrement rafraichissante. La pièce a un air résolument féministe. Fabrice Talon est un révérend bien particulier. Gaston Richard, Jean-Pierre Couturier et Nicole Dubois complètent cette distribution de choix.
L’importance d’être Constant est une sortie à conseiller toute la famille.
Dans le même genre
Les avis de la rédaction