Critiques pour l'événement Les Petites Reines
Quand trois jeunes adolescentes un peu rondes sont affublées du boudin d’or, d’agent et de bronze dans les réseaux sociaux par leurs camarades de lycée, plutôt que de déprimer elles décident de se révolter et se battre contre la bêtise humaine.
C’est vif, émouvant, rythmé, direct et même drôle malgré un sujet profond. L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais est parfaitement restitué sur scène. Tout y ait, l’intolérance, la persécution, l’exclusion, la discrimination et le harcèlement moral. La tonique et facétieuse Manon Combes mène la danse et entraine « les boudinettes » sur la route de la reconnaissance. Les cinq comédiens interprètent leurs rôles avec justesse et dérision.
C’est vif, émouvant, rythmé, direct et même drôle malgré un sujet profond. L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais est parfaitement restitué sur scène. Tout y ait, l’intolérance, la persécution, l’exclusion, la discrimination et le harcèlement moral. La tonique et facétieuse Manon Combes mène la danse et entraine « les boudinettes » sur la route de la reconnaissance. Les cinq comédiens interprètent leurs rôles avec justesse et dérision.
Voilà une pièce rafraichissante pour l’été qui commence.
France, Bourg en Bresse : C’est l’histoire de trois jeunes filles victimes de la méchanceté des autres via les réseaux sociaux, étant élues ‘boudins’ de leur lycée. Mais dans les trois il y a Mireille qui connait déjà le problème depuis 2 ans puisqu’elle était déjà au palmarès des éditions précédentes et qui a décidé de relever la tête pour affronter cette vindicte. Elle va rencontrer les deux autres et elles se découvrent un but commun : aller à Paris. Elles vont tout faire pour le réaliser et montrer de quoi elles sont capables au monde.
J’ai d’abord été frappée par le traitement du sujet qui est vraiment d’actualité : le harcèlement via les réseaux sociaux à l’école. C’est assez glaçant de voir la facilité avec laquelle on peut devenir un bourreau d’une cruauté sans nom ou une victime totalement sidérée en quelques clics de souris et aussi la rapidité de propagation de ce type d’information via ces réseaux. L’adolescence est un âge difficile et le sujet est difficile mais il est abordé avec humour et finesse.
Alors même si le but commun que les filles se découvrent n’est pas vraiment réaliste, on les suit avec bienveillance dans leur road trip vers Paris. Il y a un côté cinématographique pas désagréable avec la route défile sur un écran au fond quand les filles sont sur leur vélo. On alterne les passages émouvants avec les rires salvateurs ce qui fait que nous restons tenus en haleine par l’histoire.
L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais sur scène est donc une vraie réussite. Cela tient au choix du comédien et des comédiennes qui incarnent ces ados avec une belle fraicheur et une bonne dose d’énergie, mais aussi à la mise en scène dynamique de Justine Heynemann.
France, Bourg en Bresse : C’est l’histoire de trois jeunes filles victimes de la méchanceté des autres via les réseaux sociaux, étant élues ‘boudins’ de leur lycée. Mais dans les trois il y a Mireille qui connait déjà le problème depuis 2 ans puisqu’elle était déjà au palmarès des éditions précédentes et qui a décidé de relever la tête pour affronter cette vindicte. Elle va rencontrer les deux autres et elles se découvrent un but commun : aller à Paris. Elles vont tout faire pour le réaliser et montrer de quoi elles sont capables au monde.
J’ai d’abord été frappée par le traitement du sujet qui est vraiment d’actualité : le harcèlement via les réseaux sociaux à l’école. C’est assez glaçant de voir la facilité avec laquelle on peut devenir un bourreau d’une cruauté sans nom ou une victime totalement sidérée en quelques clics de souris et aussi la rapidité de propagation de ce type d’information via ces réseaux. L’adolescence est un âge difficile et le sujet est difficile mais il est abordé avec humour et finesse.
Alors même si le but commun que les filles se découvrent n’est pas vraiment réaliste, on les suit avec bienveillance dans leur road trip vers Paris. Il y a un côté cinématographique pas désagréable avec la route défile sur un écran au fond quand les filles sont sur leur vélo. On alterne les passages émouvants avec les rires salvateurs ce qui fait que nous restons tenus en haleine par l’histoire.
L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais sur scène est donc une vraie réussite. Cela tient au choix du comédien et des comédiennes qui incarnent ces ados avec une belle fraicheur et une bonne dose d’énergie, mais aussi à la mise en scène dynamique de Justine Heynemann.
Voilà une bien belle surprise !
Cette pièce traite d'un sujet difficile, avec une finesse extraordinaire.
Les comédiens sont formidables et plein d'énergie, l'histoire est rondement menée, et pour une fois, la modernité (usage intempestif du smartphone, omniprésence des réseaux sociaux, vacuité du journalisme d'info continue) est traité avec une justesse remarquable.
J'ai ri et été émue par l'histoire de ces trois jeunes filles, bien trop jolies, futées et touchantes pour être de simples "boudins".
Cette pièce traite d'un sujet difficile, avec une finesse extraordinaire.
Les comédiens sont formidables et plein d'énergie, l'histoire est rondement menée, et pour une fois, la modernité (usage intempestif du smartphone, omniprésence des réseaux sociaux, vacuité du journalisme d'info continue) est traité avec une justesse remarquable.
J'ai ri et été émue par l'histoire de ces trois jeunes filles, bien trop jolies, futées et touchantes pour être de simples "boudins".
Eux, moches, bêtes et méchants ...
Qu'il est douloureux d'être attaqué(e) sur son physique à un âge où on est justement en train de le construire. Surtout par des crétins cachés - quel courage! - derrière des pseudos.
Les trois victimes de cette humiliation, bien qu'affectées au plus profond d'elles mêmes, décident de relever la tête et de partir pour un voyage qui s'avèrera ... initiatique.
Hors de question pour elles de se "relooker", mais au contraire elles vont s'assumer telles qu'elles sont !
Leurs victoires? Elles font le buzz, construisent une vraie amitié et ...finissent dans le journal !
Tout en étant restées elles même !
La pièce est jouée par des comédiens plus vrais que vrais, et leurs maladresses passagères renforcent le côté extrêmement émouvant de l'histoire. Une fraîcheur et une innocence qu'on rencontre rarement sur les scènes de théâtre ...
Vive la différence, le courage et l'amitié !
Qu'il est douloureux d'être attaqué(e) sur son physique à un âge où on est justement en train de le construire. Surtout par des crétins cachés - quel courage! - derrière des pseudos.
Les trois victimes de cette humiliation, bien qu'affectées au plus profond d'elles mêmes, décident de relever la tête et de partir pour un voyage qui s'avèrera ... initiatique.
Hors de question pour elles de se "relooker", mais au contraire elles vont s'assumer telles qu'elles sont !
Leurs victoires? Elles font le buzz, construisent une vraie amitié et ...finissent dans le journal !
Tout en étant restées elles même !
La pièce est jouée par des comédiens plus vrais que vrais, et leurs maladresses passagères renforcent le côté extrêmement émouvant de l'histoire. Une fraîcheur et une innocence qu'on rencontre rarement sur les scènes de théâtre ...
Vive la différence, le courage et l'amitié !
Pièce très actuelle que j'ai eu beaucoup de plaisir à voir.
Ce spectacle porte un regard juste sur la société, la joie et l'émotion y sont réunies.
Ce spectacle porte un regard juste sur la société, la joie et l'émotion y sont réunies.
Quand trois jeunes adolescentes un peu rondes sont affublées du boudin d’or, d’agent et de bronze dans les réseaux sociaux par leurs camarades de lycée, plutôt que de déprimer elles décident de se révolter et se battre contre la bêtise humaine.
C’est vif, émouvant, rythmé, direct et même drôle malgré un sujet profond. L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais est parfaitement restitué sur scène. Tout y est, l’intolérance, la persécution, l’exclusion, la discrimination et le harcèlement moral. La tonique et facétieuse Manon Combes mène la danse et entraine « les boudinettes » sur la route de la reconnaissance.
Les cinq comédiens interprètent leurs rôles avec justesse et dérision.
C’est vif, émouvant, rythmé, direct et même drôle malgré un sujet profond. L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais est parfaitement restitué sur scène. Tout y est, l’intolérance, la persécution, l’exclusion, la discrimination et le harcèlement moral. La tonique et facétieuse Manon Combes mène la danse et entraine « les boudinettes » sur la route de la reconnaissance.
Les cinq comédiens interprètent leurs rôles avec justesse et dérision.
Voilà une pièce bien revigorante que ces « Petites reines ». Une pièce pour adolescent.e.s et ceux et celles qui le sont resté.e.s. Je suis un peu largué, pour ainsi dire, au niveau du langage de jeunes, mais ici je n’ai pas senti une volonté de faire jeune pour faire jeune. Peut-être parce que le langage actuel est fait pour vivre un temps et être remplacé par un autre.
Pourtant la pièce est bien ancrée dans son temps, grâce aux références aux réseaux sociaux que nous connaissons tous (je me souviens des débuts de Facebook où nous avions la possibilité de comparer nos amies par rapport à leur intelligence, leur beauté et autre) (je me souviens de mes années collège où nous notions les filles de notre classe, physique, mental…), même si elle se déroule dans un « monde parallèle » dans lequel notre pays a pour présidente une Barack Obamette.
La pièce est menée tambour battant par trois reines : une Manon Combes (découverte pour ma part chez Luc Bondy dans les Fausses Confidences) brute de décoffrage et sensible à la fois et secondée avec justesse et drôlerie par Justine Bachelet et Barbara Bolotner. Tiphaine Gentilleau et Mounir Margoum jouent tour à tour les parents, le frère, la journaliste et bien d’autres personnages. Le tout est mené à un rythme effréné, pas le temps de s’ennuyer.
Il y a une finesse et une intelligence dans le traitement des problèmes tels que le harcèlement moral, la quête d’identité, l’acceptation de soi qui n’est pas si évident à trouver dans une pièce étiquetée « jeune public », dit celui qui en a vu deux cette année.
Et ça fait du bien de voir une salle pleine et réceptive à ce joli moment de théâtre.
(et je regrette ne pas avoir été assez curieux l’été dernier, alors qu’il passait dans le off d’Avignon !)
Pourtant la pièce est bien ancrée dans son temps, grâce aux références aux réseaux sociaux que nous connaissons tous (je me souviens des débuts de Facebook où nous avions la possibilité de comparer nos amies par rapport à leur intelligence, leur beauté et autre) (je me souviens de mes années collège où nous notions les filles de notre classe, physique, mental…), même si elle se déroule dans un « monde parallèle » dans lequel notre pays a pour présidente une Barack Obamette.
La pièce est menée tambour battant par trois reines : une Manon Combes (découverte pour ma part chez Luc Bondy dans les Fausses Confidences) brute de décoffrage et sensible à la fois et secondée avec justesse et drôlerie par Justine Bachelet et Barbara Bolotner. Tiphaine Gentilleau et Mounir Margoum jouent tour à tour les parents, le frère, la journaliste et bien d’autres personnages. Le tout est mené à un rythme effréné, pas le temps de s’ennuyer.
Il y a une finesse et une intelligence dans le traitement des problèmes tels que le harcèlement moral, la quête d’identité, l’acceptation de soi qui n’est pas si évident à trouver dans une pièce étiquetée « jeune public », dit celui qui en a vu deux cette année.
Et ça fait du bien de voir une salle pleine et réceptive à ce joli moment de théâtre.
(et je regrette ne pas avoir été assez curieux l’été dernier, alors qu’il passait dans le off d’Avignon !)
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