Critiques pour l'événement La Souricière
Ce n'est pas franchement une pièce à suspense, mais c'est une bonne énigme par la maîtresse du genre. On en sort heureux d'avoir passé une bonne soirée ! La distribution est excellente, le texte bien tourné, les scènes s'enchaînent sans heurts, on soupçonne peu de choses avant la toute fin, pourtant les indices sont là. Les chansons se paient le luxe de ne pas tomber gratuitement ou à plat. Bravo à la troupe qui a fait un travail formidable dans l'adaptation, la mise-en-scène et le jeu d'acteur !
Voilà l'occasion de passer un très bon moment !
Une vraie comédie avec des personnages haut en couleur, des chansons, du suspens, ...cette adaptation réussie de la pièce écrite par Agatha Christie mérite amplement le détour !
Si elle se joue depuis des décennies sur la scène londonienne ce n'est pas pour rien et le triomphe reçu par les acteurs sur la scène parisienne le soir de la représentation montre que la pièce fédère tous les publics.
Un vrai bon spectacle !
Une vraie comédie avec des personnages haut en couleur, des chansons, du suspens, ...cette adaptation réussie de la pièce écrite par Agatha Christie mérite amplement le détour !
Si elle se joue depuis des décennies sur la scène londonienne ce n'est pas pour rien et le triomphe reçu par les acteurs sur la scène parisienne le soir de la représentation montre que la pièce fédère tous les publics.
Un vrai bon spectacle !
« La souricière » d’Agatha Christie adaptée par Pierre-Alain Leleu, mise en scène par Ladislas Chollat à La Pépinière théâtre est une pièce policière qui n’a pas fini de faire parler d’elle, et ce depuis 1952 !
Qui dit pièce policière, dit inspecteur, enquête ; qui dit enquête dit trouver le coupable.
Eloignions tout de suite ce sujet, car vous vous en doutez bien, je ne vais vous révéler le nom de la personne qui a commis l’irréparable…quoique si comme moi vous êtes attentif au récit vous pourrez trouver la solution de l’énigme…
Agatha Christie a bercé ma première jeunesse quand je dévorais les dizaines de ses romans pendant mes pauses déjeuners, où Hercule Poirot et Miss Marple, entre autres, me tenaient en haleine. En revanche, je n’avais jamais vu sur scène une de ses histoires.
La Souricière créée en 1952 est jouée, jusqu’à ce jour, sans discontinuer à Londres.
Bienheureux son petit-fils Mathew, âgé à l’époque de 9 ans, à qui Agatha Christie fit cadeau pour son anniversaire de ses droits d’auteur…un petit-fils toujours vivant…
L’action se situe dans le manoir « Monkswell » dans la campagne londonienne, au bord de la mer, récemment reconverti en pension de famille à sept livres la semaine.
Nous sommes le jour de l’ouverture et pour ne rien arranger il neige, une tempête est annoncée.
Les hôtes, au nombre de quatre plus un, arrivent les uns après les autres et se retrouvent quelques heures après immobilisés, la neige bloquant tous les accès.
Entre-temps, on entend à la radio qu’une femme vient d’être étranglée. Les seuls éléments à la connaissance de la police sont le fait qu’une personne de taille moyenne, portant un imperméable et une écharpe aurait été aperçue non loin du lieu du crime.
C’est alors que la propriétaire reçoit un appel de la police l’informant de l’arrivée imminente d’un inspecteur dans son manoir pour mener son enquête : le coupable pourrait être présent dans le manoir. Et comme les routes sont bloquées, il arrive à ski…et vous n’en saurez pas plus !
L’adaptation de Pierre-Alain Leleu est très joyeuse, avec beaucoup d’humour dans ses trouvailles de jeu de mots, il dépoussière cette pièce qui a vu le jour il y a des décennies, où déjà l’humour anglais n’est pas le nôtre, alors son adaptation aux attentes de notre actualité est très bien réussie et très drôle. Ce qui ne manque pas de piquant pour une pièce policière.
De plus la mise en scène de Ladislas Chollat donne une énergie à cette enquête qui ne manque pas de souffle, de modernité, en donnant de la couleur à ses personnages.
Ladislas Chollat tout comme dans son « Heureux stratagème », toujours à l’affiche à Edouard VII, brise les codes et donne du mouvement, du rythme dans ses mises en scène qui sont plaisantes. Quoique j’aie pu lire, j’ai bien aimé l’insertion de ses chansons qui réveillent l’ensemble et sont interprétées façon comédie musicale avec une vision « désuète » tout à fait charmante…la scène d’ouverture en est le témoin…un esprit de troupe règne…
Pour réussir son entreprise, il s’est entouré d’Emmanuelle Roy pour les décors et de Jean-Daniel Vuillermoz pour les costumes : une ambiance années cinquante bien rendue.
Une Souricière qui n’aurait pas vu le jour sans ses comédiens, tous au diapason, qui nous embarquent dans leur aventure : une enquête qui vous tient jusqu’au dénouement.
Christelle Reboul, pour qui j’ai un faible avec son jeu pétillant, et que j’avais aimée dans « Un fil à la patte » et « La vie rêvée d’Helen Cox » tient le rôle de l’héritière, Mollie Ralston, de ce manoir légué par sa tante, qu’elle dirige avec son mari Giles Ralston joué par Pierre Samuel. Autant Christelle Reboul joue son rôle avec fragilité et beaucoup de charme, donnant un côté attachant à son personnage, autant Pierre Samuel joue avec naturel un mari jaloux à souhait de Christopher Wren, une jeune « sauterelle » interprétée jovialement par Brice Hillairet.
Un personnage joué tout en folie, bondissant à chaque seconde : un hyperactif à la limite de la schizophrénie : ses mimiques sont très amusantes.
Pour compléter cette distribution, nous avions la vieille acariâtre, la vieille fille Madame Boyle qui ne cesse de tout critiquer, jouée tout « en poésie » par Sylviane Goudal. Un rôle tête à claques qui lui va comme un gant, une belle composition.
Elle est accompagnée (sont arrivés ensemble en taxi) par le Major Metcalf joué par Dominique Daguier que j’avais apprécié, tout comme Pierre-Alain Leleu, dans « Voyage avec ma tante ». Un major portant le kilt avec une belle pointe d’humour : la sagesse personnifiée dans la peau d’un personnage mystérieux, digne d’un brouillard londonien.
Dans la série des personnages mystérieux, nous avons aussi Miss Casewell, aux mœurs portant à réflexion, jouée subtilement par Stéphanie Hédin, faisant fi de ses émotions, elle incarne une femme au passé marqué.
La cerise sur le gâteau, le fameux « plus un » est Monsieur Paravicini, un homme venu de nulle part, avec un accent très prononcé, qui vient semer son trouble dans cette enquête déjà compliquée. Il est interprété magnifiquement par Pierre-Alain Leleu, rappelons-nous l’adaptateur de cette pièce : il s’est fait plaisir !
Il ne manque plus pour clore ce casting que celui qui va nous aider à résoudre cette enquête en la personne de l’inspecteur Trotter joué tout en malice par Marc Maurille. Il aura bien maille à partir avec cette équipe de pieds nickelés prise au piège dans cette souricière.
N’hésitez pas à aller découvrir cette pièce policière, rarement jouée en France, où malgré le sujet angoissant la bonne humeur règne : mais surtout tenez votre langue à la sortie !
Qui dit pièce policière, dit inspecteur, enquête ; qui dit enquête dit trouver le coupable.
Eloignions tout de suite ce sujet, car vous vous en doutez bien, je ne vais vous révéler le nom de la personne qui a commis l’irréparable…quoique si comme moi vous êtes attentif au récit vous pourrez trouver la solution de l’énigme…
Agatha Christie a bercé ma première jeunesse quand je dévorais les dizaines de ses romans pendant mes pauses déjeuners, où Hercule Poirot et Miss Marple, entre autres, me tenaient en haleine. En revanche, je n’avais jamais vu sur scène une de ses histoires.
La Souricière créée en 1952 est jouée, jusqu’à ce jour, sans discontinuer à Londres.
Bienheureux son petit-fils Mathew, âgé à l’époque de 9 ans, à qui Agatha Christie fit cadeau pour son anniversaire de ses droits d’auteur…un petit-fils toujours vivant…
L’action se situe dans le manoir « Monkswell » dans la campagne londonienne, au bord de la mer, récemment reconverti en pension de famille à sept livres la semaine.
Nous sommes le jour de l’ouverture et pour ne rien arranger il neige, une tempête est annoncée.
Les hôtes, au nombre de quatre plus un, arrivent les uns après les autres et se retrouvent quelques heures après immobilisés, la neige bloquant tous les accès.
Entre-temps, on entend à la radio qu’une femme vient d’être étranglée. Les seuls éléments à la connaissance de la police sont le fait qu’une personne de taille moyenne, portant un imperméable et une écharpe aurait été aperçue non loin du lieu du crime.
C’est alors que la propriétaire reçoit un appel de la police l’informant de l’arrivée imminente d’un inspecteur dans son manoir pour mener son enquête : le coupable pourrait être présent dans le manoir. Et comme les routes sont bloquées, il arrive à ski…et vous n’en saurez pas plus !
L’adaptation de Pierre-Alain Leleu est très joyeuse, avec beaucoup d’humour dans ses trouvailles de jeu de mots, il dépoussière cette pièce qui a vu le jour il y a des décennies, où déjà l’humour anglais n’est pas le nôtre, alors son adaptation aux attentes de notre actualité est très bien réussie et très drôle. Ce qui ne manque pas de piquant pour une pièce policière.
De plus la mise en scène de Ladislas Chollat donne une énergie à cette enquête qui ne manque pas de souffle, de modernité, en donnant de la couleur à ses personnages.
Ladislas Chollat tout comme dans son « Heureux stratagème », toujours à l’affiche à Edouard VII, brise les codes et donne du mouvement, du rythme dans ses mises en scène qui sont plaisantes. Quoique j’aie pu lire, j’ai bien aimé l’insertion de ses chansons qui réveillent l’ensemble et sont interprétées façon comédie musicale avec une vision « désuète » tout à fait charmante…la scène d’ouverture en est le témoin…un esprit de troupe règne…
Pour réussir son entreprise, il s’est entouré d’Emmanuelle Roy pour les décors et de Jean-Daniel Vuillermoz pour les costumes : une ambiance années cinquante bien rendue.
Une Souricière qui n’aurait pas vu le jour sans ses comédiens, tous au diapason, qui nous embarquent dans leur aventure : une enquête qui vous tient jusqu’au dénouement.
Christelle Reboul, pour qui j’ai un faible avec son jeu pétillant, et que j’avais aimée dans « Un fil à la patte » et « La vie rêvée d’Helen Cox » tient le rôle de l’héritière, Mollie Ralston, de ce manoir légué par sa tante, qu’elle dirige avec son mari Giles Ralston joué par Pierre Samuel. Autant Christelle Reboul joue son rôle avec fragilité et beaucoup de charme, donnant un côté attachant à son personnage, autant Pierre Samuel joue avec naturel un mari jaloux à souhait de Christopher Wren, une jeune « sauterelle » interprétée jovialement par Brice Hillairet.
Un personnage joué tout en folie, bondissant à chaque seconde : un hyperactif à la limite de la schizophrénie : ses mimiques sont très amusantes.
Pour compléter cette distribution, nous avions la vieille acariâtre, la vieille fille Madame Boyle qui ne cesse de tout critiquer, jouée tout « en poésie » par Sylviane Goudal. Un rôle tête à claques qui lui va comme un gant, une belle composition.
Elle est accompagnée (sont arrivés ensemble en taxi) par le Major Metcalf joué par Dominique Daguier que j’avais apprécié, tout comme Pierre-Alain Leleu, dans « Voyage avec ma tante ». Un major portant le kilt avec une belle pointe d’humour : la sagesse personnifiée dans la peau d’un personnage mystérieux, digne d’un brouillard londonien.
Dans la série des personnages mystérieux, nous avons aussi Miss Casewell, aux mœurs portant à réflexion, jouée subtilement par Stéphanie Hédin, faisant fi de ses émotions, elle incarne une femme au passé marqué.
La cerise sur le gâteau, le fameux « plus un » est Monsieur Paravicini, un homme venu de nulle part, avec un accent très prononcé, qui vient semer son trouble dans cette enquête déjà compliquée. Il est interprété magnifiquement par Pierre-Alain Leleu, rappelons-nous l’adaptateur de cette pièce : il s’est fait plaisir !
Il ne manque plus pour clore ce casting que celui qui va nous aider à résoudre cette enquête en la personne de l’inspecteur Trotter joué tout en malice par Marc Maurille. Il aura bien maille à partir avec cette équipe de pieds nickelés prise au piège dans cette souricière.
N’hésitez pas à aller découvrir cette pièce policière, rarement jouée en France, où malgré le sujet angoissant la bonne humeur règne : mais surtout tenez votre langue à la sortie !
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Un peu déçue.
Alors voilà la pièce qui est jouée à Londres depuis tant d'années?...
Je suis fan des romans d'Agatha Christie, mais là, je n'ai pas du tout été captivée par l'intrigue, aucun suspens... Mais ce n'est pas la faute des acteurs (très bien) ni de la mise en scène (bien aussi) et les costumes et le décors sont british juste comme il faut...
Je me suis ennuyée dans l'ensemble. A mon avis, cette pièce ne vaut pas le succès qu'elle rencontre...
Une autre remarque sur le théâtre de la Pépinière: une fois que tout le monde est installé sur ses strapontins, on ne peut absolument plus se déplacer. Un peu stressant, nous étions installés au fond de la salle, à l'opposé exactement des deux seules portes de sorties. Il ne faut pas qu'il y ait le feu ou un problème... J'éviterai cette salle dorénavant...
Alors voilà la pièce qui est jouée à Londres depuis tant d'années?...
Je suis fan des romans d'Agatha Christie, mais là, je n'ai pas du tout été captivée par l'intrigue, aucun suspens... Mais ce n'est pas la faute des acteurs (très bien) ni de la mise en scène (bien aussi) et les costumes et le décors sont british juste comme il faut...
Je me suis ennuyée dans l'ensemble. A mon avis, cette pièce ne vaut pas le succès qu'elle rencontre...
Une autre remarque sur le théâtre de la Pépinière: une fois que tout le monde est installé sur ses strapontins, on ne peut absolument plus se déplacer. Un peu stressant, nous étions installés au fond de la salle, à l'opposé exactement des deux seules portes de sorties. Il ne faut pas qu'il y ait le feu ou un problème... J'éviterai cette salle dorénavant...
Eh bien ce soir nous avons eu pour la première fois de ma vie une alerte incendie dans un théâtre, ce théâtre, et l’évacuation s’est faite sans problème !
Jeudi 5 décembre 2019
Je me faisais une joie d’aller voir cette pièce à la Pépinière qui plus est qui a toujours une très bonne programmation mais beaucoup de déception.
La pièce traîne en longueur. Quelques moments sympathiques, un suspens sur le meurtrier mais ce sera tout de même une pièce qui ne restera pas dans mes souvenirs. Déçue...
La pièce traîne en longueur. Quelques moments sympathiques, un suspens sur le meurtrier mais ce sera tout de même une pièce qui ne restera pas dans mes souvenirs. Déçue...
Une pièce d'Agatha Christie, avec tout ce qu'il faut de suspense... Mais qui va mourir? Qui est l'assassin? Tous les personnages sont susceptibles d'être victimes ou coupable...
Et on se retrouve exactement face à l'intrigue attendue.
Le décor et les costumes sont très british, l'interprétation est excellente dans l'ensemble, en particulier Pierre-Alain Leleu, dans le rôle d'un Russe bien peu orthodoxe. Mais le rythme est un peu languissant, et les chansons ralentissent encore l'action.
Tout cela n'empêche pas de passer un bon moment... Personnellement, j'avais assez vite trouvé le coupable, qui est.... mais Chut! On nous demande à la fin de ne pas le révéler!
Et on se retrouve exactement face à l'intrigue attendue.
Le décor et les costumes sont très british, l'interprétation est excellente dans l'ensemble, en particulier Pierre-Alain Leleu, dans le rôle d'un Russe bien peu orthodoxe. Mais le rythme est un peu languissant, et les chansons ralentissent encore l'action.
Tout cela n'empêche pas de passer un bon moment... Personnellement, j'avais assez vite trouvé le coupable, qui est.... mais Chut! On nous demande à la fin de ne pas le révéler!
A la radio, on annonce un crime à Londres qui défraie la chronique, une femme a été tuée dans des circonstances mystérieuses, un autre crime va survenir dans la pension de famille, et par malheur, voilà les occupants coupés du monde, mais ils ont avec eux l’inspecteur Trotter qui vient à la rescousse et leur annonce la mauvaise nouvelle, l’assassin est parmi eux !
Avec Agatha Christie, on est rarement déçu, je me suis surprise à me demander si j’avais vu certaines scènes dans des “Hercule Poirot” ou “Miss Marple” !
Ladislas Chollat a fait une amusante mise en scène, j’ai moins aimé les intermèdes musicaux qui pour moi ralentissent l’action. Les comédiens sont excellents, chacun apporte sa touche personnelle à son personnage.
Avec Agatha Christie, on est rarement déçu, je me suis surprise à me demander si j’avais vu certaines scènes dans des “Hercule Poirot” ou “Miss Marple” !
Ladislas Chollat a fait une amusante mise en scène, j’ai moins aimé les intermèdes musicaux qui pour moi ralentissent l’action. Les comédiens sont excellents, chacun apporte sa touche personnelle à son personnage.
Une souricière sympathique et déjantée.
De la lenteur au début, un dépoussiérage avec une mise en scène pétillante et drôle.
De bons mots et références qui modernisent et francisent le texte.
Insensible totalement aux petits répertoire chantés qui se veulent drôle, mais qui n'apportent pas grand chose selon moi.
Le rôle de la soeur surjoué, mal joué, perruqué, emprunté. Dommage, les autres comédiens sont plutôt à propos.
On n'est pas gagné par le suspens, mais on passe un bon moment.
De la lenteur au début, un dépoussiérage avec une mise en scène pétillante et drôle.
De bons mots et références qui modernisent et francisent le texte.
Insensible totalement aux petits répertoire chantés qui se veulent drôle, mais qui n'apportent pas grand chose selon moi.
Le rôle de la soeur surjoué, mal joué, perruqué, emprunté. Dommage, les autres comédiens sont plutôt à propos.
On n'est pas gagné par le suspens, mais on passe un bon moment.
Succès depuis sa création à Londres en 1952, cette pièce de théâtre écrite par Agatha Christie pour son petit fils fait toujours salle comble à Londres au St Martin’s theatre comme j’ai pu m’en rendre compte deux fois par moi-même. J’attendais donc avec une impatience non dissimulée l’adaptation française.
L’histoire : Cinq invités arrivent dans la pension Monkswell tenue par le charmant couple Mollie et Giles Ralston juste avant une tempête de neige et de s’y retrouver pris au piège. Soudainement un policier les prévient qu’un tueur en série est en cavale. Un par un, les invités sont examinés jusqu’à ce qu’un piège soit dissimulé afin de trouver le tueur.
J’avais un peu peur d’être déçue par l’adaptation mais elle est très bien réalisée par Pierre-Alain Leleu avec des traductions d’anglicismes très réussis et drôles.
Le décor fleure bon l’ambiance de la campagne anglaise bien kitsch avec un soupçon de Miss Marpple en prime. Les costumes des protagonistes sont à la hauteur du décor : vintage à souhait !
L’intrigue met un peu de temps à se mettre en place, ne lâchez pas prise à ce moment qui peut paraître lent car il faut bien cerner les différents caractères des convives : les maitres de maisons joués par Christel Reboul et Pierre Samuel sont des hôtes si charmants, Pierre-Alain Leleu est M. Paravicini à l’accent hilarant, Dominique Daguier (fantastique dans Voyage avec ma tante) est l’élégant Major Metclaf, Brice Hillairet est le fantasque M. Wren,… je ne les cite pas tous mais ils sont excellents !
La scène de la Pépinière semble parfois petite pour toute cette maisonnée qui se marche un peu sur les pieds et rend certaines scènes moins lisibles. Les scènes chantées sont plutôt réussies et insuffle un rythme bienvenu.
Pour ne pas vous gâcher la surprise, mais aussi pour respecter la tradition qui consiste à ce que personne ne puisse révéler l’identité de l’assassin, les comédiens nous font jurer le silence. Vous n’aurez donc qu’un seul moyen de le savoir…
L’histoire : Cinq invités arrivent dans la pension Monkswell tenue par le charmant couple Mollie et Giles Ralston juste avant une tempête de neige et de s’y retrouver pris au piège. Soudainement un policier les prévient qu’un tueur en série est en cavale. Un par un, les invités sont examinés jusqu’à ce qu’un piège soit dissimulé afin de trouver le tueur.
J’avais un peu peur d’être déçue par l’adaptation mais elle est très bien réalisée par Pierre-Alain Leleu avec des traductions d’anglicismes très réussis et drôles.
Le décor fleure bon l’ambiance de la campagne anglaise bien kitsch avec un soupçon de Miss Marpple en prime. Les costumes des protagonistes sont à la hauteur du décor : vintage à souhait !
L’intrigue met un peu de temps à se mettre en place, ne lâchez pas prise à ce moment qui peut paraître lent car il faut bien cerner les différents caractères des convives : les maitres de maisons joués par Christel Reboul et Pierre Samuel sont des hôtes si charmants, Pierre-Alain Leleu est M. Paravicini à l’accent hilarant, Dominique Daguier (fantastique dans Voyage avec ma tante) est l’élégant Major Metclaf, Brice Hillairet est le fantasque M. Wren,… je ne les cite pas tous mais ils sont excellents !
La scène de la Pépinière semble parfois petite pour toute cette maisonnée qui se marche un peu sur les pieds et rend certaines scènes moins lisibles. Les scènes chantées sont plutôt réussies et insuffle un rythme bienvenu.
Pour ne pas vous gâcher la surprise, mais aussi pour respecter la tradition qui consiste à ce que personne ne puisse révéler l’identité de l’assassin, les comédiens nous font jurer le silence. Vous n’aurez donc qu’un seul moyen de le savoir…
L'intrigue, le jeu des acteurs, la mise en scène et cette "ambiance "british", les passages chantés, l'humour, le décor et les costumes, j'ai retrouvé dans la pièce l'ambiance "Poirot/Marple".
Je dirai même que ce rythme lent sur lequel flotte le spectacle, contribue à l'ambiance.
Découvrez-vous l'intrigue du manoir de Monkwell avant la fin ?
Je dirai même que ce rythme lent sur lequel flotte le spectacle, contribue à l'ambiance.
Découvrez-vous l'intrigue du manoir de Monkwell avant la fin ?
La Souricière ? Une institution théâtrale !
A l’origine prévue pour une diffusion radiophonique, La Sourcière est jouée pour la première fois, sur scène, en 1952, au New Ambassadors Theatre. Véritable succès, elle déménage, en mars 1974, au Saint’s Martin Theatre, lieu qui l’accueille encore à ce jour.
Une institution ! Aussi, lorsque j’ai appris que La Souricière traversait La Manche pour s’installer sur les planches de la Pépinière Théâtre à Paris, j’ai été impatient d’aller la découvrir. Née sous la plume de la Duchesse de la mort, Agatha Christie, La Souricière est un huis-clos au sein duquel les admirateurs de l’auteure ne seront pas dépaysés. L’intrigue est un jeu de (fausses) pistes …
Dès le lever de rideau, le spectateur est plongé dans une ambiance anglaise un peu kitch et délicieusement vintage. Un bon moment en perspective ?
Malheureusement, pas autant que je l’aurais espéré. En effet, la pièce souffre d’un rythme très lent, lequel ne sert pas au maintien d’un climat de suspense. Par ailleurs, j’ai trouvé que les chansons ne s’intégraient pas de manière fluide dans l’histoire.
Ceci est d’autant plus dommage que l’intrigue est sympathique et les comédiens très bons. A cet égard, chacun réalise là un très beau travail sur son personnage. Quelques touches d’humour viennent donner un petit coup de fouet. Mention spéciale à Pierre-Alain Leleu, irrésistible M. Paravicini.
En quittant mon fauteuil, je sors néanmoins un peu déçu de cette souricière.
A l’origine prévue pour une diffusion radiophonique, La Sourcière est jouée pour la première fois, sur scène, en 1952, au New Ambassadors Theatre. Véritable succès, elle déménage, en mars 1974, au Saint’s Martin Theatre, lieu qui l’accueille encore à ce jour.
Une institution ! Aussi, lorsque j’ai appris que La Souricière traversait La Manche pour s’installer sur les planches de la Pépinière Théâtre à Paris, j’ai été impatient d’aller la découvrir. Née sous la plume de la Duchesse de la mort, Agatha Christie, La Souricière est un huis-clos au sein duquel les admirateurs de l’auteure ne seront pas dépaysés. L’intrigue est un jeu de (fausses) pistes …
Dès le lever de rideau, le spectateur est plongé dans une ambiance anglaise un peu kitch et délicieusement vintage. Un bon moment en perspective ?
Malheureusement, pas autant que je l’aurais espéré. En effet, la pièce souffre d’un rythme très lent, lequel ne sert pas au maintien d’un climat de suspense. Par ailleurs, j’ai trouvé que les chansons ne s’intégraient pas de manière fluide dans l’histoire.
Ceci est d’autant plus dommage que l’intrigue est sympathique et les comédiens très bons. A cet égard, chacun réalise là un très beau travail sur son personnage. Quelques touches d’humour viennent donner un petit coup de fouet. Mention spéciale à Pierre-Alain Leleu, irrésistible M. Paravicini.
En quittant mon fauteuil, je sors néanmoins un peu déçu de cette souricière.
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