Critiques pour l'événement Cyrano de Bergerac
Mise en scène plutôt réussie.
Texte incomplet mais présence non désirée d'un violon dissonant, Roxane en précieuse ridicule sotte, décor très minimaliste...
Passez votre chemin !
Passez votre chemin !
Le texte d'Edmond Rostand, magnifique, est très bien servi par les comédiens qui en donnent une interprétation magistrale : la justesse du jeu fait entrer le spectateur dans les scènes et les sentiments des personnages. Le rythme est tenu de bout en bout et je n'ai pas vu le temps passé.
Ce drame romantique en 5 actes et en vers, mélange les ingrédients des bonnes histoires de cape et d'épée et d'amour. L'envie d'être aimé pour soi, le respect des autres, la fraternité sont des messages universels qui rendent ce spectacle éternel.
Depuis sa création en 1897, jamais les mots de Cyrano n'ont cessé de raisonner. La tirade du nez et "à la fin de l'envoi je touche", la scène sous le balcon... ont encore de beaux jours devant eux. Jean-Philippe Daguerre l'a adapté dans un décor assez sommaire. Quelques chaises, un banc, une table, un pot... rien de plus pour suivre Cyrano dans ces combats. Tout se focalise sur ces comédiens qui changent de costumes et d'accents. N'oublions que se sont les Gascons de Gascogne. Mais tout tient grâce à Stéphane Dauch qui incarne Cyrano avec un masque noir pour le nez sur son visage grimé. Sa fougue est à l'égal de sa verve, toujours audacieuse et énergique. On ne se lasse jamais de le suivre dans ces aventures. Mais difficile de ne pas avoir en mémoire l'adaptation à la Comédie Française avec l'exceptionnel Michel Vuillermoz ou la mise en scène moderne et original de Lazare Herson-Macarel.
Le metteur en scène, après quelques découpes dans le texte, joue avec le format rectangulaire de la salle. Des comédiens sont présents dans les balcons aux abords de la scène : ils deviennent spectateurs de ce qui se passe sur scène et ils y participent. Dans la tirade du nez, on lui suggère des thématiques. Pour la scène du balcon, Roxanne monte au premier étage et se met à attendre la déclaration d'amour de Christian. Une façon ingénieuse d'utiliser le lieu. Edmond Rostand n'avait pas prévu de partition musicale à son spectacle. Mais pourquoi devoir s'interdire d’en créer une? Un violoniste, lui aussi avec un accessoire nez, accompagne Cyrano.
Une performance artistique qui se complète à merveille avec le reste. Les 2h00 de spectacle défilent assez vite car on se laisse porter par l'écriture brillante d'Edmond Rostand.
Depuis sa création en 1897, jamais les mots de Cyrano n'ont cessé de raisonner. La tirade du nez et "à la fin de l'envoi je touche", la scène sous le balcon... ont encore de beaux jours devant eux. Jean-Philippe Daguerre l'a adapté dans un décor assez sommaire. Quelques chaises, un banc, une table, un pot... rien de plus pour suivre Cyrano dans ces combats. Tout se focalise sur ces comédiens qui changent de costumes et d'accents. N'oublions que se sont les Gascons de Gascogne. Mais tout tient grâce à Stéphane Dauch qui incarne Cyrano avec un masque noir pour le nez sur son visage grimé. Sa fougue est à l'égal de sa verve, toujours audacieuse et énergique. On ne se lasse jamais de le suivre dans ces aventures. Mais difficile de ne pas avoir en mémoire l'adaptation à la Comédie Française avec l'exceptionnel Michel Vuillermoz ou la mise en scène moderne et original de Lazare Herson-Macarel.
Le metteur en scène, après quelques découpes dans le texte, joue avec le format rectangulaire de la salle. Des comédiens sont présents dans les balcons aux abords de la scène : ils deviennent spectateurs de ce qui se passe sur scène et ils y participent. Dans la tirade du nez, on lui suggère des thématiques. Pour la scène du balcon, Roxanne monte au premier étage et se met à attendre la déclaration d'amour de Christian. Une façon ingénieuse d'utiliser le lieu. Edmond Rostand n'avait pas prévu de partition musicale à son spectacle. Mais pourquoi devoir s'interdire d’en créer une? Un violoniste, lui aussi avec un accessoire nez, accompagne Cyrano.
Une performance artistique qui se complète à merveille avec le reste. Les 2h00 de spectacle défilent assez vite car on se laisse porter par l'écriture brillante d'Edmond Rostand.
Un Cyrano qui réussit le tour de force d’être à la fois classique et d’une modernité folle. Un plateau épuré où seuls les comédiens remplissent avec brio l’espace.
Remarquablement dirigée et mise en scène par Jean-Pierre Daguerre, cette troupe incarne avec plaisir le beau texte d’Edmond Rostand. Les comédiens semblent si heureux de jouer pour nous que leur énergie et leur joie sont communicatives et l'on en ressort enchanté !
D'ailleurs, l’interprétation est si juste et vibrante que la fois où nous avons vu la pièce, la fin (si triste il est vrai) a provoqué les pleurs bruyants et déchirants d’un petit spectateur. Une scène en effet particulièrement touchante qui, soyons tout à fait honnête, nous a fait tirer quelques larmes. L'on pourrait dire (est-ce un critère de réussite ? - pour nos enfants en tout cas sûrement !) que l’on a presque l’impression d’être au cinéma. En tout cas, on se laisse prendre par l’intrigue et par le suspense de cette pièce que l’on a pourtant vue plus d’une fois !
La mise en scène énergique et originale ne laisse aucun temps mort : chants, combats et joutes verbales s’enchaînent avec rythme et efficacité. Les comédiens sont généreux, justes et présents à 100 %.
Si vous avez des enfants (si vous n’en avez pas ce n’est pas grave, allez-y quand même) courez voir cette si belle adaptation de Cyrano.
Une réussite !!
Remarquablement dirigée et mise en scène par Jean-Pierre Daguerre, cette troupe incarne avec plaisir le beau texte d’Edmond Rostand. Les comédiens semblent si heureux de jouer pour nous que leur énergie et leur joie sont communicatives et l'on en ressort enchanté !
D'ailleurs, l’interprétation est si juste et vibrante que la fois où nous avons vu la pièce, la fin (si triste il est vrai) a provoqué les pleurs bruyants et déchirants d’un petit spectateur. Une scène en effet particulièrement touchante qui, soyons tout à fait honnête, nous a fait tirer quelques larmes. L'on pourrait dire (est-ce un critère de réussite ? - pour nos enfants en tout cas sûrement !) que l’on a presque l’impression d’être au cinéma. En tout cas, on se laisse prendre par l’intrigue et par le suspense de cette pièce que l’on a pourtant vue plus d’une fois !
La mise en scène énergique et originale ne laisse aucun temps mort : chants, combats et joutes verbales s’enchaînent avec rythme et efficacité. Les comédiens sont généreux, justes et présents à 100 %.
Si vous avez des enfants (si vous n’en avez pas ce n’est pas grave, allez-y quand même) courez voir cette si belle adaptation de Cyrano.
Une réussite !!
Je me faisais une joie de voir une autre mise en scène de Jean Philippe DAGUERRE dont j’avais adoré « adieu Mr Haffmann » et j’aime Cyrano de Bergerac que je n’avais jamais vu au théâtre. Mais déception non pas sur la mise en scène que j’ai trouvé très intéressante et originale avec le violon, mais sur le jeu inégal des acteurs.
Une Roxane qui surjoue, un Cyrano inégal entre les actes en bref une déception.
Une Roxane qui surjoue, un Cyrano inégal entre les actes en bref une déception.
Une mise en scène exceptionnelle pour mon premier spectacle d'une pièce renommée ! Quelle réussite. Le jeu d'acteur est très bon, quelques imperfections mais personne n'est parfait.
Tout a été excellent du début à la fin, j'ai déjà hâte de retourner voir cette pièce mais cette fois-ci au cinéma ! Je recommande très largement !
Tout a été excellent du début à la fin, j'ai déjà hâte de retourner voir cette pièce mais cette fois-ci au cinéma ! Je recommande très largement !
On ne change pas une équipe qui gagne !
Surtout lorsque cette équipe n'est autre que celle du Grenier de Babouchka, la compagnie théâtrale animée par Jean-Philippe Daguerre.
Cette saison, ses camarades et lui ont élu domicile au très joli théâtre du Ranelagh.
Ils vont y jouer deux pièces, Le Cid, dont j'avais déjà écrit le plus grand bien ici-même, et celle qui nous intéresse plus particulièrement aujourd'hui : Cyrano de Bergerac.
Fidèle à sa démarche, Jean-Philippe Daguerre nous en propose une version on ne peut plus alerte, enlevée et survitaminée.
Bien entendu, on connaît le texte de la pièce, sa force, sa profondeur, sa grandeur, son émotion, aussi.
Le metteur en scène a su exalter tout ceci, en proposant durant ces deux heures un rythme très soutenu, quasi endiablé !
Ici, les corps se touchent, s'attirent, se repoussent, les épées se croisent, les poings se lèvent !
Pas un seul instant de répit.
Le héros de cette passionnante version est incarné par Stéphane Dauch.
Que de présence, que de force, que de tension dramatique ce comédien nous propose.
Mais également que d'émotion : ses scènes finales sont bouleversantes !
Cependant, c'est également un Cyrano sonore, musical.
On entend le choc des épées, on écoute chanter les cadets de Gascogne, et surtout, on apprécie une trouvaille formidable : l'emploi assez particulier du merveilleux violoniste Petr Ruzicka.
Ce musicien, affublé de la même prothèse nasale que Cyrano, va le suivre en permanence, comme une sorte de double, l'accompagnant de son violon.
Le maître a l'épée au fourreau, le valet, lui, tel un Sganarelle gascon, tel une âme plus ou moins damnée, a l'archet qu'il porte lui aussi parfois au côté.
Le reste de la distribution est à l'unisson, à l'image de l'excellente Charlotte Matzneff, qui incarne une Roxane très juste, très crédible.
On mesure grandement à la toute fin le désarroi de son personnage. Elle a compris trop tard. Il est mort.
Mention spéciale à la costumière Corinne Rossi, qui, par son savoir-faire et son goût très sûr permet elle aussi à Daguerre de mettre en avant son théâtre.
C'est un théâtre de Compagnie, des copains qui se retrouvent tous les jours et qui jouent, c'est un théâtre de tréteaux, pas besoin de décors ou de grands effets.
Tout est dans les corps, les costumes et le talent des comédiens.
Une nouvelle fois, le metteur en scène gagne son pari.
Dans la salle, c'est un tonnerre d'applaudissements qui salue la prestation des comédiens.
Beaucoup d'enfants, captivés, subjugués, pour qui le charme du théâtre opère pleinement.
En entendrait parfois une mouche voler pendant les tirades.
C'est un signe qui ne trompe pas !
Au final, voilà un Cyrano enthousiasmant, généreux, plein de vie.
Un Cyrano accessible à tous, qui exalte et nous démontre de bien nobles sentiments, et qui nous rappelle parfaitement à quel point ce texte est un chef-d'oeuvre de la littérature française.
Merci, Jean-Philippe Daguerre.
-------
A l'issue de la représentation, j'ai rencontré le metteur en scène qui est revenu à mon micro sur la genèse de cette production, sur son parcours et ses projets.
Ce sera pour les jours qui viennent, sur mon site référencé un peu plus haut.
Surtout lorsque cette équipe n'est autre que celle du Grenier de Babouchka, la compagnie théâtrale animée par Jean-Philippe Daguerre.
Cette saison, ses camarades et lui ont élu domicile au très joli théâtre du Ranelagh.
Ils vont y jouer deux pièces, Le Cid, dont j'avais déjà écrit le plus grand bien ici-même, et celle qui nous intéresse plus particulièrement aujourd'hui : Cyrano de Bergerac.
Fidèle à sa démarche, Jean-Philippe Daguerre nous en propose une version on ne peut plus alerte, enlevée et survitaminée.
Bien entendu, on connaît le texte de la pièce, sa force, sa profondeur, sa grandeur, son émotion, aussi.
Le metteur en scène a su exalter tout ceci, en proposant durant ces deux heures un rythme très soutenu, quasi endiablé !
Ici, les corps se touchent, s'attirent, se repoussent, les épées se croisent, les poings se lèvent !
Pas un seul instant de répit.
Le héros de cette passionnante version est incarné par Stéphane Dauch.
Que de présence, que de force, que de tension dramatique ce comédien nous propose.
Mais également que d'émotion : ses scènes finales sont bouleversantes !
Cependant, c'est également un Cyrano sonore, musical.
On entend le choc des épées, on écoute chanter les cadets de Gascogne, et surtout, on apprécie une trouvaille formidable : l'emploi assez particulier du merveilleux violoniste Petr Ruzicka.
Ce musicien, affublé de la même prothèse nasale que Cyrano, va le suivre en permanence, comme une sorte de double, l'accompagnant de son violon.
Le maître a l'épée au fourreau, le valet, lui, tel un Sganarelle gascon, tel une âme plus ou moins damnée, a l'archet qu'il porte lui aussi parfois au côté.
Le reste de la distribution est à l'unisson, à l'image de l'excellente Charlotte Matzneff, qui incarne une Roxane très juste, très crédible.
On mesure grandement à la toute fin le désarroi de son personnage. Elle a compris trop tard. Il est mort.
Mention spéciale à la costumière Corinne Rossi, qui, par son savoir-faire et son goût très sûr permet elle aussi à Daguerre de mettre en avant son théâtre.
C'est un théâtre de Compagnie, des copains qui se retrouvent tous les jours et qui jouent, c'est un théâtre de tréteaux, pas besoin de décors ou de grands effets.
Tout est dans les corps, les costumes et le talent des comédiens.
Une nouvelle fois, le metteur en scène gagne son pari.
Dans la salle, c'est un tonnerre d'applaudissements qui salue la prestation des comédiens.
Beaucoup d'enfants, captivés, subjugués, pour qui le charme du théâtre opère pleinement.
En entendrait parfois une mouche voler pendant les tirades.
C'est un signe qui ne trompe pas !
Au final, voilà un Cyrano enthousiasmant, généreux, plein de vie.
Un Cyrano accessible à tous, qui exalte et nous démontre de bien nobles sentiments, et qui nous rappelle parfaitement à quel point ce texte est un chef-d'oeuvre de la littérature française.
Merci, Jean-Philippe Daguerre.
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A l'issue de la représentation, j'ai rencontré le metteur en scène qui est revenu à mon micro sur la genèse de cette production, sur son parcours et ses projets.
Ce sera pour les jours qui viennent, sur mon site référencé un peu plus haut.
Un très grand moment dans un théâtre superbe (tout en boiseries) : le texte est respecté, la mise en scène bien rythmée, les acteurs inspirés.
Moi qui ne pleure jamais devant un film censé être émouvant, là j'étais en larmes pour toute la fin, émouvante sans surjouer. Ces acteurs nous emmènent avec eux.
Un grand bravo, merci pour ce moment d'émotion !
Moi qui ne pleure jamais devant un film censé être émouvant, là j'étais en larmes pour toute la fin, émouvante sans surjouer. Ces acteurs nous emmènent avec eux.
Un grand bravo, merci pour ce moment d'émotion !
Peu de choses à dire quand on passe un pur moment de bonheur. On peut quand même souligner l'adéquation parfaite entre la magnifique salle boisée du Ranelagh et la pièce de Rostand. C'est d'ailleurs pourquoi on ne peut pas dire que le décor est minimaliste car la salle est en grande partie le décor.
De premier abord je n'étais pas convaincu par nos Cyrano et Roxane, puis la pièce et les acteurs m'ont totalement absorbé. Il s'est produit cette magie si rare quand on plonge totalement dans une histoire et que plus rien autour de nous n'existe. Rire et larmes étaient présents. Un très bon moment...
Les acteurs jouant les cadets de Gascogne sont parfaits dans leurs rôles.
De premier abord je n'étais pas convaincu par nos Cyrano et Roxane, puis la pièce et les acteurs m'ont totalement absorbé. Il s'est produit cette magie si rare quand on plonge totalement dans une histoire et que plus rien autour de nous n'existe. Rire et larmes étaient présents. Un très bon moment...
Les acteurs jouant les cadets de Gascogne sont parfaits dans leurs rôles.
Que le texte soit magnifique, ce n'est bien sur pas une surprise.
Mais ce qui rend cette interprétation de Cyrano de Bergerac exceptionnelle, c'est l'excellent jeu des acteurs et un accompagnement musical au violon tout simplement brillant.
Mais ce qui rend cette interprétation de Cyrano de Bergerac exceptionnelle, c'est l'excellent jeu des acteurs et un accompagnement musical au violon tout simplement brillant.
C’est la première fois que j’allais voir Cyrano, j’ai donc très peu de comparaison à faire avec d’autres mises en scène. Mes références sont assez limitées.
Je ne pourrais pas vous faire croire que le texte était mauvais, tout le monde le sait, il est magnifique ! La tirade du nez, est bien sûr l’un des meilleurs moments.
Cette pièce est portée par l’acteur principal, qui par son dynamisme la rend vivante et même parfois drôle. J’ai aimé les scènes de violon, j’ai trouvé ça très audacieux de compléter les scènes les plus touchantes, les plus émouvantes, les plus importantes avec cet instrument.
J’ai ri, quelques fois, et certaines fois au dépens de la pièce. Notamment quand l’actrice hurle à la mort le décès de son compagnon. C’était un peu surjoué pour moi.
J’ai aimé cette pièce qui selon moi est à voir en famille ou à faire découvrir à des jeunes (on en a vu beaucoup dans la salle).
Arrivez tôt car le placement est libre, il faut donc se ruer sur les meilleures places parce que être derrière un grand pendant deux heures c’est long.
Je ne pourrais pas vous faire croire que le texte était mauvais, tout le monde le sait, il est magnifique ! La tirade du nez, est bien sûr l’un des meilleurs moments.
Cette pièce est portée par l’acteur principal, qui par son dynamisme la rend vivante et même parfois drôle. J’ai aimé les scènes de violon, j’ai trouvé ça très audacieux de compléter les scènes les plus touchantes, les plus émouvantes, les plus importantes avec cet instrument.
J’ai ri, quelques fois, et certaines fois au dépens de la pièce. Notamment quand l’actrice hurle à la mort le décès de son compagnon. C’était un peu surjoué pour moi.
J’ai aimé cette pièce qui selon moi est à voir en famille ou à faire découvrir à des jeunes (on en a vu beaucoup dans la salle).
Arrivez tôt car le placement est libre, il faut donc se ruer sur les meilleures places parce que être derrière un grand pendant deux heures c’est long.
Tout le monde connait Cyrano, son nez, son cap, sa péninsule, son amour silencieux pour Roxane, le beau mais naïf Christian, les poèmes écrits par l’un et dits par l’autre, la scène du balcon, les cadets de Gascogne et leur courage, les tartelettes amandines de Ragueneau…, je ne raconterai donc pas l’histoire mais dirai juste un grand hourra pour cette adaptation très réussie, avec des coupures intelligentes qui ne desservent pas l’intrigue.
La mise en scène d’abord : énergique et virevoltante même pour les duels d’épée, parfaitement chorégraphiés et qui n’empêchent pas les comédiens de se battre tout en déclamant leurs alexandrins sans le moindre accroc. Les idées fusent et dans fameuse tirade du nez, ce sont les spectateurs (pas nous mais les comédiens venus dans la salle assister au spectacle) qui lancent à Cyrano comme des défis les « traits » de son monologue (gracieux, prévenant, tendre…). Cyrano s’exécute (parfois un mini-poil trop vite, ne prenant pas assez le temps d’intégrer les propositions), virevolte avec flamme en entrainant les spectateurs (nous) dans sa flamboyance gasconne.
Pas de décors ou à peine, un banc, un fût, un fauteuil, serviront à définir les lieux sans que jamais l’on se perde, même dans la scène de la bataille : bruits de canon et musique, chants des gascons en fond sonore suffisent à illustrer le combat : la meilleure façon à mon sens de monter cette pièce et de mettre le texte en exergue.
Quant aux comédiens, Stéphane Dauch est un parfait Cyrano, fougueux, amoureux, fier, tendre. Charlotte Matzneff et Simon Coutret (Roxane et Christian) paraissent un peu plus fade face à Stéphane Dauch, plus « bêtes » qu’amoureux transis, mais ils sont quand même très touchants et il est difficile, je crois, d’exister face à Cyrano. Tout le reste de l’équipe (au total 10 comédiens) joue dans une joie et une énergie communicatives à souhait.
Jean-Philippe Daguerre a choisi d’accompagner les comédiens par un violoniste, Petr Ruzicka, qui intervient pendant les tirades et quelques interludes : un bel accompagnement musical jamais envahissant. Choix judicieux : seuls Cyrano et le violoniste portent un masque de Comedia del Arte. Pour finir, les costumes sont très jolis et la scénographie magnifique, toute en obscurités et lumières, ombres voilés et feux éclatants selon les moments.
Bref, l’occasion de voir ou revoir Cyrano parce que Cyrano est et restera l’un des plus belles pièces !
La mise en scène d’abord : énergique et virevoltante même pour les duels d’épée, parfaitement chorégraphiés et qui n’empêchent pas les comédiens de se battre tout en déclamant leurs alexandrins sans le moindre accroc. Les idées fusent et dans fameuse tirade du nez, ce sont les spectateurs (pas nous mais les comédiens venus dans la salle assister au spectacle) qui lancent à Cyrano comme des défis les « traits » de son monologue (gracieux, prévenant, tendre…). Cyrano s’exécute (parfois un mini-poil trop vite, ne prenant pas assez le temps d’intégrer les propositions), virevolte avec flamme en entrainant les spectateurs (nous) dans sa flamboyance gasconne.
Pas de décors ou à peine, un banc, un fût, un fauteuil, serviront à définir les lieux sans que jamais l’on se perde, même dans la scène de la bataille : bruits de canon et musique, chants des gascons en fond sonore suffisent à illustrer le combat : la meilleure façon à mon sens de monter cette pièce et de mettre le texte en exergue.
Quant aux comédiens, Stéphane Dauch est un parfait Cyrano, fougueux, amoureux, fier, tendre. Charlotte Matzneff et Simon Coutret (Roxane et Christian) paraissent un peu plus fade face à Stéphane Dauch, plus « bêtes » qu’amoureux transis, mais ils sont quand même très touchants et il est difficile, je crois, d’exister face à Cyrano. Tout le reste de l’équipe (au total 10 comédiens) joue dans une joie et une énergie communicatives à souhait.
Jean-Philippe Daguerre a choisi d’accompagner les comédiens par un violoniste, Petr Ruzicka, qui intervient pendant les tirades et quelques interludes : un bel accompagnement musical jamais envahissant. Choix judicieux : seuls Cyrano et le violoniste portent un masque de Comedia del Arte. Pour finir, les costumes sont très jolis et la scénographie magnifique, toute en obscurités et lumières, ombres voilés et feux éclatants selon les moments.
Bref, l’occasion de voir ou revoir Cyrano parce que Cyrano est et restera l’un des plus belles pièces !
On n'oublie jamais Cyrano de Bergerac, c'est une évidence. Qui plus est grâce à la prestation remarquable de la compagnie du grenier de Babouchka ! Allez donc cueillir le baiser de la gloire.
Cyrano de Bergerac est un texte magnifique, excellemment interprété par de brillants comédiens. Des airs de violon les accompagnent en apportant fougue et dynamisme.
Les avis de la rédaction