Critiques pour l'événement C'est encore mieux l'après-midi
Ciel, mon mari !
Non, cette célèbre réplique ne figure pas dans le texte de C'est encore mieux l'après-midi, mais elle y aurait eu toute sa place tant nous sommes en présence d'un bel exemple de théâtre de boulevard.
Au programme : quiproquos, éclats de rire et (bien sûr) portes qui claquent.
Un temps, j'ai craint de me retrouver face à tous les poncifs habituellement utilisés pour parler de politique. Mais non, celle-ci ne sert, finalement, qu'à planter le décor. Bien vu ! Le spectateur rentre facilement dans l'histoire et se laisse mener, non sans plaisir, au gré des aventures vécues par les différents protagonistes de la pièce. D'accord, les ficelles sont parfois grosses, les situations vraiment rocambolesques, mais qu'importe tout ceci est plutôt bien joué et le résultat est convaincant. Après tout, on ne demande pas à un boulevard d'être réaliste.
A noter le beau décor qui se module et transporte le spectateur du lobby de l'hôtel aux chambres.
La pièce se déroule à un rythme effréné. Pas de temps mort pour le public. Pas de temps mort pour le rire non plus. On rit un peu, beaucoup, à la folie, passionnément.
Une pièce efficace et plaisante à voir.
Non, cette célèbre réplique ne figure pas dans le texte de C'est encore mieux l'après-midi, mais elle y aurait eu toute sa place tant nous sommes en présence d'un bel exemple de théâtre de boulevard.
Au programme : quiproquos, éclats de rire et (bien sûr) portes qui claquent.
Un temps, j'ai craint de me retrouver face à tous les poncifs habituellement utilisés pour parler de politique. Mais non, celle-ci ne sert, finalement, qu'à planter le décor. Bien vu ! Le spectateur rentre facilement dans l'histoire et se laisse mener, non sans plaisir, au gré des aventures vécues par les différents protagonistes de la pièce. D'accord, les ficelles sont parfois grosses, les situations vraiment rocambolesques, mais qu'importe tout ceci est plutôt bien joué et le résultat est convaincant. Après tout, on ne demande pas à un boulevard d'être réaliste.
A noter le beau décor qui se module et transporte le spectateur du lobby de l'hôtel aux chambres.
La pièce se déroule à un rythme effréné. Pas de temps mort pour le public. Pas de temps mort pour le rire non plus. On rit un peu, beaucoup, à la folie, passionnément.
Une pièce efficace et plaisante à voir.
J'ai A DO RÉ.
Voilà un vaudeville au rythme endiablé qui m'a fait rire du début à la fin.
On rentre très facilement dans le jeu qui nous entraîne dans une folie collective. Un grand bravo à Sébastien Castro pour son excellent jeu et ses mimiques remarquables. Un acteur que j'ai découvert et beaucoup apprécié.
Voilà un vaudeville au rythme endiablé qui m'a fait rire du début à la fin.
On rentre très facilement dans le jeu qui nous entraîne dans une folie collective. Un grand bravo à Sébastien Castro pour son excellent jeu et ses mimiques remarquables. Un acteur que j'ai découvert et beaucoup apprécié.
Avec « c’est encore mieux l’après-midi » de Ray Cooney adapté avec humour par Jean Poiret on se croirait revenu au bon vieux temps d’au théâtre ce soir. Le très beau décor de Jean-Michel Adam n’a rien à envier à Roger Harth et les costumes qui auraient pu être choisi par Donald Cardwell nous mettent dans l’ambiance.
Tous les ingrédients sont réunis pour une classique comédie de boulevard. L’amant Pierre Cassignard homme politique volage, Sa femme désœuvrée Lysiane Mies en quête d’aventure, l’attaché parlementaire maladroit et gaffeur en la personne de l’excellent Sébastien Castro plus vrai que nature, sans oublier La maitresse sexy, le rigide Directeur d’hôtel, l’opportuniste groom et la séduisante réceptionniste, ils sont tous là. On a même droit à un concert de claquement de portes réglé comme du papier à musique. Trente ans après, cette pièce a pris quelques rides, mais ce sont des rides d’expression causées par les éclats de rires des spectateurs.
Tous les ingrédients sont réunis pour une classique comédie de boulevard. L’amant Pierre Cassignard homme politique volage, Sa femme désœuvrée Lysiane Mies en quête d’aventure, l’attaché parlementaire maladroit et gaffeur en la personne de l’excellent Sébastien Castro plus vrai que nature, sans oublier La maitresse sexy, le rigide Directeur d’hôtel, l’opportuniste groom et la séduisante réceptionniste, ils sont tous là. On a même droit à un concert de claquement de portes réglé comme du papier à musique. Trente ans après, cette pièce a pris quelques rides, mais ce sont des rides d’expression causées par les éclats de rires des spectateurs.
Nous connaissons tous la mécanique du vaudeville, l'exercice est ici bien réalisé.
Le rythme est soutenu et nous entraîne dans la spirale de la bonne humeur et du rire.
Un moment de légèreté comme on aime.
Le rythme est soutenu et nous entraîne dans la spirale de la bonne humeur et du rire.
Un moment de légèreté comme on aime.
Jean Poiret avait du génie, c'est encore une fois l'occasion de s'en souvenir dans cette adaptation formidable de la pièce de Cooney.
Les acteurs sont parfaits, la mise en scène rythmée, et on rit beaucoup, beaucoup.
Merci à Hebertot pour ce choix !
Que l'on redécouvre le talent de Poiret est mon voeux le plus cher, allons fouiller dans ses premières pièces, avant la Cage aux Folles (Sacré Léonard, etc.), c'est de l'or !
Les acteurs sont parfaits, la mise en scène rythmée, et on rit beaucoup, beaucoup.
Merci à Hebertot pour ce choix !
Que l'on redécouvre le talent de Poiret est mon voeux le plus cher, allons fouiller dans ses premières pièces, avant la Cage aux Folles (Sacré Léonard, etc.), c'est de l'or !
Ah non encore la politique ! Oui mais là on rit de bon cœur.
La cause ? Richard, député fort séduisant a bien l’intention de passer du bon temps avec la secrétaire du Premier Ministre et d’expédier sa femme Christine à la Comédie Française... tout ceci aux frais du contribuable, car il devrait assister à un débat parlementaire, certes moins folichon on s’en doute, et lorsqu’on voit l’hémicycle quasiment vide, on pourra dorénavant se poser des questions !
Hélas pour lui, Georges, son assistant parlementaire (emploi non fictif) est Monsieur Catastrophe en personne, mais on ne peut lui en vouloir, c’est un pur, et les magouilles conjugales de son patron le désarment totalement. Il faut quand même dire qu’il a été un peu « pistonné ».
Ajoutez à cela que la charmante épouse du député, n’est pas insensible au charme de Georges, et compte bien en profiter. Georges est chargé de réserver une chambre pour son patron, l’hôtel est complet, la seule suite disponible se trouve à côté de la chambre occupée par Christine et son mari.
Quiproquos, maladresses en tout genre, équivoques, portes qui claquent, clés perdues, personnel de l’hôtel pas vraiment au top et un peu opportuniste sur les bords, tous les ingrédients sont là pour passer une soirée délirante en leur compagnie.
Sébastien Castro forme avec Pierre Cassignard un duo hilarant, leurs partenaires n’ont rien à leur envier, tout est parfaitement huilé dans la mise en scène et il en faut du dynamisme !
Cette pièce a été créée à Londres en 1984 et jouée à Paris en 1987, trente ans plus tard, José Paul a eu la bonne idée de reprendre cette comédie, interprétée avec brio par des comédiens exceptionnels.
La cause ? Richard, député fort séduisant a bien l’intention de passer du bon temps avec la secrétaire du Premier Ministre et d’expédier sa femme Christine à la Comédie Française... tout ceci aux frais du contribuable, car il devrait assister à un débat parlementaire, certes moins folichon on s’en doute, et lorsqu’on voit l’hémicycle quasiment vide, on pourra dorénavant se poser des questions !
Hélas pour lui, Georges, son assistant parlementaire (emploi non fictif) est Monsieur Catastrophe en personne, mais on ne peut lui en vouloir, c’est un pur, et les magouilles conjugales de son patron le désarment totalement. Il faut quand même dire qu’il a été un peu « pistonné ».
Ajoutez à cela que la charmante épouse du député, n’est pas insensible au charme de Georges, et compte bien en profiter. Georges est chargé de réserver une chambre pour son patron, l’hôtel est complet, la seule suite disponible se trouve à côté de la chambre occupée par Christine et son mari.
Quiproquos, maladresses en tout genre, équivoques, portes qui claquent, clés perdues, personnel de l’hôtel pas vraiment au top et un peu opportuniste sur les bords, tous les ingrédients sont là pour passer une soirée délirante en leur compagnie.
Sébastien Castro forme avec Pierre Cassignard un duo hilarant, leurs partenaires n’ont rien à leur envier, tout est parfaitement huilé dans la mise en scène et il en faut du dynamisme !
Cette pièce a été créée à Londres en 1984 et jouée à Paris en 1987, trente ans plus tard, José Paul a eu la bonne idée de reprendre cette comédie, interprétée avec brio par des comédiens exceptionnels.
Des portes qui claquent sans arrêt, des cocufiages en veux-tu en voilà, des situations abracadabrantesques… En réunissant tous les codes du boulevard, C’est encore mieux l’après-midi en fait exploser les cadres : menée sur un tempo diabolique par José Paul, habitué du genre, cette comédie explore avec malice les addictions sexuelles de nos politiques. On ne sait plus où donner de la tête en sortant du Théâtre Hébertot : une belle tranche de rire à consommer sans complexe.
La fameuse expression « de 5 à 7 » prend tout sens lorsque l’on suit la vie riche en cachotteries de Richard. Ce célèbre député trompe Madame avec la secrétaire du Premier Ministre dans une chambre d’hôtel à deux pas de l’Assemblée Nationale. Pratique ! Sauf lorsqu’un assistant gaffeur vient faire capoter cette histoire d’adultère bien huilée…
La pièce de Ray Cooney, adaptée avec doigté par Jean Poiret, ne s’embarrasse absolument pas du vraisemblable. Les quiproquos s’enchaînent à une vitesse vertigineuse (accrochez-vous !) et la mécanique implacable des malentendus carbure à plein régime. Attention à l’overdose mais ne boudons pas notre plaisir.
Bande d’obsédés !
En vieux loup de mer, José Paul a soigné une mise en scène aux petits oignons : les personnages sont assaisonnés comme il le faut mais le mérite en revient aux comédiens, tous très à l’aise dans leur rôle. Pierre Cassignard est odieux de lâcheté et de lourdeur en député cochon (mention spéciale à son boxer léopard) ; Lysiane Meis, potiche idéale qui s’accoquine avec des airs faussement effarouchés (dommage que les femmes soient cependant traitées de manière aussi caricaturale) et Rudy Milstein, filou en diable dans la peau du groom avide et complice.
La palme d’or revient toutefois à l’ineffable Sébastien Castro : le Droopy de la comédie fait des merveilles en Gaston Lagaffe embarqué dans des situations ubuesques. On se demande tout le temps comment il va bien pouvoir se sortir du pétrin : ses pirouettes génialement embarrassées déclenchent illico le fonctionnement des zygomatiques.
En outre, le décor élégant et très fonctionnel de Jean-Michel Adam dynamise la mise en scène et la synergie de la troupe : les entrées, sorties, confrontations entre les comédiens gagnent ainsi en piquant.
Finalement, cette bande d’énergumènes lubriques n’en finit pas de nous surprendre. On y court !
La fameuse expression « de 5 à 7 » prend tout sens lorsque l’on suit la vie riche en cachotteries de Richard. Ce célèbre député trompe Madame avec la secrétaire du Premier Ministre dans une chambre d’hôtel à deux pas de l’Assemblée Nationale. Pratique ! Sauf lorsqu’un assistant gaffeur vient faire capoter cette histoire d’adultère bien huilée…
La pièce de Ray Cooney, adaptée avec doigté par Jean Poiret, ne s’embarrasse absolument pas du vraisemblable. Les quiproquos s’enchaînent à une vitesse vertigineuse (accrochez-vous !) et la mécanique implacable des malentendus carbure à plein régime. Attention à l’overdose mais ne boudons pas notre plaisir.
Bande d’obsédés !
En vieux loup de mer, José Paul a soigné une mise en scène aux petits oignons : les personnages sont assaisonnés comme il le faut mais le mérite en revient aux comédiens, tous très à l’aise dans leur rôle. Pierre Cassignard est odieux de lâcheté et de lourdeur en député cochon (mention spéciale à son boxer léopard) ; Lysiane Meis, potiche idéale qui s’accoquine avec des airs faussement effarouchés (dommage que les femmes soient cependant traitées de manière aussi caricaturale) et Rudy Milstein, filou en diable dans la peau du groom avide et complice.
La palme d’or revient toutefois à l’ineffable Sébastien Castro : le Droopy de la comédie fait des merveilles en Gaston Lagaffe embarqué dans des situations ubuesques. On se demande tout le temps comment il va bien pouvoir se sortir du pétrin : ses pirouettes génialement embarrassées déclenchent illico le fonctionnement des zygomatiques.
En outre, le décor élégant et très fonctionnel de Jean-Michel Adam dynamise la mise en scène et la synergie de la troupe : les entrées, sorties, confrontations entre les comédiens gagnent ainsi en piquant.
Finalement, cette bande d’énergumènes lubriques n’en finit pas de nous surprendre. On y court !
On dira ce qu'on voudra, mais rire de bon cœur à un excellent vaudeville, porté par d'excellents comédiens dirigés par un excellent metteur en scène, ceci devrait être remboursé par la Sécurité Sociale !
Oui, Ray Cooney est un vaudevilliste.
Mais pas n'importe lequel. On le surnomme souvent le « Feydeau anglais ».
Il faut dire que la filiation littéraire est évidente.
Ici, tous les codes du genre, adaptés de l'Anglais par le tellement regretté Jean Poiret, tous ces codes-là sont sur scène.
Curieusement, l'histoire résonne de façon particulière, en raison de la plus brûlante des actualités.
Cette histoire, c'est celle d'un... attaché parlementaire.
Ce Georges Pigier est à Cooney ce que Bouzin est à Feydeau.
Un brave garçon, plein de bonne volonté, emprunté, maladroit, gaffeur à souhait, irrésistible dans son rôle de clown involontaire.
Pigier, au service de son député libéral Marchelier, va déclencher un tourbillon d'hilarante folie.
Je le disais plus haut, tous les codes du vaudeville sont là.
Et comme le précise José Paul, le metteur en scène, dans sa note d'intention, il s'agit « d'assumer pleinement ».
Et pour assumer, il va assumer.
En véritable virtuose.
En horloger de précision qui va ordonner cette mécanique à la fois implacable et délicate.
Le mot est lâché : précision.
Ici, tout est réglé au millimètre, tout coule, tout s'enchaîne à la perfection, le rythme est là, tout semble aller de soi.
Un vaudeville est réussi lorsque justement, tout semble aller de soi, lorsque la pièce ne semble pas poussive.
Ah ! Pour claquer, elles claquent, les portes.
Dans une séquence hallucinante, José Paul en fait claquer une douzaine d'affilée, sans interruption, comme un défi, comme un hommage.
Bien entendu, cette précision d'horlogerie de luxe ne serait rien sans ses rouages, ses barillets et ses guichets que sont les comédiens.
A commencer par celui qui va déchaîner les rires et les fou-rires : Sébastien Castro !
Il est purement et simplement excellent en attaché parlementaire-gynécologue-psychiatre. (Oui oui, vous avez bien lu, je vous laisse découvrir par vous-mêmes...)
C'est un vrai bonheur de le voir déployer tout une palette de techniques : double-takes, exagérations gestuelles, bafouillements, mots qui ne veulent pas sortir de sa bouche, etc, etc...
Pour envoyer, il envoie ! Il ne ménage pas sa peine... Du grand art !
Bien entendu, il n'est pas seul.
Le rôle du député est joué par un Pierre Cassignard à la fois en grande forme et en slip et peignoir léopard du meilleur effet.
Lui aussi donne sans compter.
Les filles sont également épatantes.
Lysiane Meis, en épouse plus ou moins nymphomane, ainsi que Pascale Louange en maîtresse avenante font parfaitement ce qu'elles ont à faire.
Les seconds rôles sont eux aussi impeccables, avec notamment Rudy Milstein, qui m'a impressionné de naturel et de drôlerie en garçon de room-service.
Ce fut une vraie bonne soirée au cours de laquelle je me suis vraiment régalé !
Et comme dirait José Paul : j'assume pleinement !
Oui, Ray Cooney est un vaudevilliste.
Mais pas n'importe lequel. On le surnomme souvent le « Feydeau anglais ».
Il faut dire que la filiation littéraire est évidente.
Ici, tous les codes du genre, adaptés de l'Anglais par le tellement regretté Jean Poiret, tous ces codes-là sont sur scène.
Curieusement, l'histoire résonne de façon particulière, en raison de la plus brûlante des actualités.
Cette histoire, c'est celle d'un... attaché parlementaire.
Ce Georges Pigier est à Cooney ce que Bouzin est à Feydeau.
Un brave garçon, plein de bonne volonté, emprunté, maladroit, gaffeur à souhait, irrésistible dans son rôle de clown involontaire.
Pigier, au service de son député libéral Marchelier, va déclencher un tourbillon d'hilarante folie.
Je le disais plus haut, tous les codes du vaudeville sont là.
Et comme le précise José Paul, le metteur en scène, dans sa note d'intention, il s'agit « d'assumer pleinement ».
Et pour assumer, il va assumer.
En véritable virtuose.
En horloger de précision qui va ordonner cette mécanique à la fois implacable et délicate.
Le mot est lâché : précision.
Ici, tout est réglé au millimètre, tout coule, tout s'enchaîne à la perfection, le rythme est là, tout semble aller de soi.
Un vaudeville est réussi lorsque justement, tout semble aller de soi, lorsque la pièce ne semble pas poussive.
Ah ! Pour claquer, elles claquent, les portes.
Dans une séquence hallucinante, José Paul en fait claquer une douzaine d'affilée, sans interruption, comme un défi, comme un hommage.
Bien entendu, cette précision d'horlogerie de luxe ne serait rien sans ses rouages, ses barillets et ses guichets que sont les comédiens.
A commencer par celui qui va déchaîner les rires et les fou-rires : Sébastien Castro !
Il est purement et simplement excellent en attaché parlementaire-gynécologue-psychiatre. (Oui oui, vous avez bien lu, je vous laisse découvrir par vous-mêmes...)
C'est un vrai bonheur de le voir déployer tout une palette de techniques : double-takes, exagérations gestuelles, bafouillements, mots qui ne veulent pas sortir de sa bouche, etc, etc...
Pour envoyer, il envoie ! Il ne ménage pas sa peine... Du grand art !
Bien entendu, il n'est pas seul.
Le rôle du député est joué par un Pierre Cassignard à la fois en grande forme et en slip et peignoir léopard du meilleur effet.
Lui aussi donne sans compter.
Les filles sont également épatantes.
Lysiane Meis, en épouse plus ou moins nymphomane, ainsi que Pascale Louange en maîtresse avenante font parfaitement ce qu'elles ont à faire.
Les seconds rôles sont eux aussi impeccables, avec notamment Rudy Milstein, qui m'a impressionné de naturel et de drôlerie en garçon de room-service.
Ce fut une vraie bonne soirée au cours de laquelle je me suis vraiment régalé !
Et comme dirait José Paul : j'assume pleinement !
Voici un vaudeville alerte et bigrement bien ficelé que ce spectacle. Le sourire est permanent, le rire fuse à tout-va et le fou-rire guette. Tous les ingrédients d'un vaudeville réussi semblent rassemblés ici.
L’intrigue de la pièce de Ray Conney, écrite en 1984, est une des plus représentatives du vaudeville et ne prête qu’à rire. Elle fonctionne sur le traditionnel adultère mais le complique comme il faut pour nous embrouiller de quiproquos, de malentendus, de lapsus et d’actes manqués aux accents foldingues appuyés. Conney est reconnu comme un des maitres du genre. On comprend !
L’adaptation française de Jean Poiret est un régal de courtoisie caustique, de répliques vachardes et cinglantes où l’ironie est branchée en continu et se manifeste jusqu’à des effets burlesques qui illuminent tout à coup la pièce de feux brillants et hilarants. C'est drôle et piquant !
La mise en scène de José Paul est d’une époustouflante efficacité. Le rythme, les effets, les silences, les postures, les astuces du décor… Tout y est pour ne pas penser à autre chose qu’à rire, surpris par ce que nous voyons et que nous ne pouvons pas croire. Nous sommes cueillis du début à la fin !
Les comédiens sont brillants. Ils n’en font ni trop ni pas assez, vivant à cent à l’heure les situations, donnant aux répliques saveurs et drôleries. Ils semblent s’amuser autant qu’ils nous amusent. Un régal !
Ah que cela fait du bien de venir aussi au théâtre pour rire... tout simplement ! Le vaudeville est une des formes de la comédie qui fait partie du théâtre de plaisir, où les situations et les jeux d’acteurs prédominent aux messages du texte.
Bien sûr, les comédies vaudevillesques ne cherchent rien d'autre que nous amuser, reprenant les portes qui claquent, les trios amoureux simples ou multiples, les répliques qui fusent et les situations qui trahissent.
Sans jamais tomber dans la facilité de la vulgarité ou de la raillerie crasse et méchante d'une catégorie ou l'autre de la gente humaine (car là, c’est courage fuyons !), elles nous amusent avant tout. Elles nous permettent de jouer de nos fantasmes, de nos désirs ou de nos frustrations. Elles se moquent pour nous des interdits en les faisant transgresser par les personnages. Elles rendent fort le faible, ridicule le fort et sublime l’innocent. De bons moments de régulation cathartique qu’il nous faut renouveler régulièrement pour garder le sourire aux yeux et l’oreille en coin.
Ce spectacle est un des bons plaisirs théâtraux du moment. Drôle, bien ficelé et très bien joué. Incontournable moment de rires.
L’intrigue de la pièce de Ray Conney, écrite en 1984, est une des plus représentatives du vaudeville et ne prête qu’à rire. Elle fonctionne sur le traditionnel adultère mais le complique comme il faut pour nous embrouiller de quiproquos, de malentendus, de lapsus et d’actes manqués aux accents foldingues appuyés. Conney est reconnu comme un des maitres du genre. On comprend !
L’adaptation française de Jean Poiret est un régal de courtoisie caustique, de répliques vachardes et cinglantes où l’ironie est branchée en continu et se manifeste jusqu’à des effets burlesques qui illuminent tout à coup la pièce de feux brillants et hilarants. C'est drôle et piquant !
La mise en scène de José Paul est d’une époustouflante efficacité. Le rythme, les effets, les silences, les postures, les astuces du décor… Tout y est pour ne pas penser à autre chose qu’à rire, surpris par ce que nous voyons et que nous ne pouvons pas croire. Nous sommes cueillis du début à la fin !
Les comédiens sont brillants. Ils n’en font ni trop ni pas assez, vivant à cent à l’heure les situations, donnant aux répliques saveurs et drôleries. Ils semblent s’amuser autant qu’ils nous amusent. Un régal !
Ah que cela fait du bien de venir aussi au théâtre pour rire... tout simplement ! Le vaudeville est une des formes de la comédie qui fait partie du théâtre de plaisir, où les situations et les jeux d’acteurs prédominent aux messages du texte.
Bien sûr, les comédies vaudevillesques ne cherchent rien d'autre que nous amuser, reprenant les portes qui claquent, les trios amoureux simples ou multiples, les répliques qui fusent et les situations qui trahissent.
Sans jamais tomber dans la facilité de la vulgarité ou de la raillerie crasse et méchante d'une catégorie ou l'autre de la gente humaine (car là, c’est courage fuyons !), elles nous amusent avant tout. Elles nous permettent de jouer de nos fantasmes, de nos désirs ou de nos frustrations. Elles se moquent pour nous des interdits en les faisant transgresser par les personnages. Elles rendent fort le faible, ridicule le fort et sublime l’innocent. De bons moments de régulation cathartique qu’il nous faut renouveler régulièrement pour garder le sourire aux yeux et l’oreille en coin.
Ce spectacle est un des bons plaisirs théâtraux du moment. Drôle, bien ficelé et très bien joué. Incontournable moment de rires.
Souvenir, souvenir... J'ai vu la pièce lors de son adaptation par Jean Poiret il y a... euh, je ne compte pas !
J'avais donc des attentes fortes mais je savais qu'on venait voir une pièce de boulevard, ambiance 'au théâtre ce soir' tout ce qu'il y a de plus classique donc pas de déception pour l'histoire. Et pas de déception non plus avec les comédiens et la mise en scène énergique de cette comédie où les portes claquent souvent et c'est réussi (D'ailleurs, il faudra que je révise ma technique de claquage de porte pour encadrer la tête du cousin Frédéric quand il me cherche des noises avec les boules coco de Mémé).
Energique, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je vois les cavalcades des comédiens dans cet hôtel à coté de l'Assemblée Nationale, il est impossible qu'un spectateur s'endorme. Drôle est le second mot : on rit beaucoup, les quiproquos sont réussis et les comédiens s'en donnent à cœur joie.
Sébastien Castro en assistant parlementaire est hilarant, j'adore son air benêt pendant toute la pièce et Pierre Cassignard est excellent, il est bien mieux dans ce rôle de député que dans Darius où il nous entrainait au bord de la somnolence. Les autres comédiens sont tous bons et dynamiques.
Bref une comédie classique fidèle au souvenir que j'en avais, je vous recommande d'y aller.
J'avais donc des attentes fortes mais je savais qu'on venait voir une pièce de boulevard, ambiance 'au théâtre ce soir' tout ce qu'il y a de plus classique donc pas de déception pour l'histoire. Et pas de déception non plus avec les comédiens et la mise en scène énergique de cette comédie où les portes claquent souvent et c'est réussi (D'ailleurs, il faudra que je révise ma technique de claquage de porte pour encadrer la tête du cousin Frédéric quand il me cherche des noises avec les boules coco de Mémé).
Energique, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je vois les cavalcades des comédiens dans cet hôtel à coté de l'Assemblée Nationale, il est impossible qu'un spectateur s'endorme. Drôle est le second mot : on rit beaucoup, les quiproquos sont réussis et les comédiens s'en donnent à cœur joie.
Sébastien Castro en assistant parlementaire est hilarant, j'adore son air benêt pendant toute la pièce et Pierre Cassignard est excellent, il est bien mieux dans ce rôle de député que dans Darius où il nous entrainait au bord de la somnolence. Les autres comédiens sont tous bons et dynamiques.
Bref une comédie classique fidèle au souvenir que j'en avais, je vous recommande d'y aller.
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