Critiques pour l'événement Bajazet
Quelle belle pièce que cette tragédie !
Ce texte magnifique nous laisse ébahis,
Racontant la lutte pour gagner le pouvoir,
Et puis les passions, enfin le désespoir.
Bajazet prisonnier, Amurat guerroyant,
Roxane est au pouvoir, Acomat le briguant.
Se nouent alors complots et manipulations,
Entraînant tragédies, crimes et conspirations.
Ce texte méconnu offre un drame mythique,
Où se mêlent intrigues amoureuse et politique.
Nous plongeant, spectateurs, au cœur du pugilat,
Éric Ruf livre ici un spectacle de choix,
Une mise en scène au milieu du sérail,
Une scénographie, résultant d’un travail,
Assurément bien long, et très laborieux,
Quand on sait que l’équipe eut, de temps, vraiment peu !
Un jeu de lumières beau et angoissant,
Parachève cet ensemble sombre et sanglant.
Et puis évidemment ce spectacle serait
Bien moins fort sans ces sept comédiens parfaits.
Podalydès campe un inquiétant Acomat,
Qui complote contre le sultan Amurat ;
Clotilde de Bayser confirme son talent,
En tant que tragédienne, ce qui n’est pas courant !
Natrella est touchant, saisissant de justesse,
Forcé de cacher son amour pour la princesse ;
Rebecca Marder est elle aussi très poignante,
En triste Atalide, princesse apitoyante.
Et nous ne parlons pas des autres personnages,
Zaïre en confidente et Osmin en vieux sage.
Ces acteurs émouvants nous emmènent si loin,
Que de ce spectacle on ne sortirait pour rien !
Me risquer à écrire cette critique en vers,
Ne fut, je vous l’assure, pas une mince affaire !
Ce texte magnifique nous laisse ébahis,
Racontant la lutte pour gagner le pouvoir,
Et puis les passions, enfin le désespoir.
Bajazet prisonnier, Amurat guerroyant,
Roxane est au pouvoir, Acomat le briguant.
Se nouent alors complots et manipulations,
Entraînant tragédies, crimes et conspirations.
Ce texte méconnu offre un drame mythique,
Où se mêlent intrigues amoureuse et politique.
Nous plongeant, spectateurs, au cœur du pugilat,
Éric Ruf livre ici un spectacle de choix,
Une mise en scène au milieu du sérail,
Une scénographie, résultant d’un travail,
Assurément bien long, et très laborieux,
Quand on sait que l’équipe eut, de temps, vraiment peu !
Un jeu de lumières beau et angoissant,
Parachève cet ensemble sombre et sanglant.
Et puis évidemment ce spectacle serait
Bien moins fort sans ces sept comédiens parfaits.
Podalydès campe un inquiétant Acomat,
Qui complote contre le sultan Amurat ;
Clotilde de Bayser confirme son talent,
En tant que tragédienne, ce qui n’est pas courant !
Natrella est touchant, saisissant de justesse,
Forcé de cacher son amour pour la princesse ;
Rebecca Marder est elle aussi très poignante,
En triste Atalide, princesse apitoyante.
Et nous ne parlons pas des autres personnages,
Zaïre en confidente et Osmin en vieux sage.
Ces acteurs émouvants nous emmènent si loin,
Que de ce spectacle on ne sortirait pour rien !
Me risquer à écrire cette critique en vers,
Ne fut, je vous l’assure, pas une mince affaire !
« Bajazet, Bajazet, Bajazet » ! Racine joué au Français, c’est toujours pour moi un rendez-vous ! Suite à un changement de programmation, la tragédie de Racine a été montée et scénographiée par Eric Ruf en quelques semaines avec la distribution initialement prévue pour « La cruche cassée ».
L’argument : parti guerroyer à Babylone, le sultan Amurat laisse à sa favorite Roxane le soin de contrôler le sérail où il tient enfermé son propre frère Bajazet qu’il ordonne de faire tuer, soupçonnant son ambition. Mais Roxane aime Bajazet et, prête à désobéir à Amurat, offre la vie et le trône à Bajazet à condition que celui-ci l’épouse. Mais l’amour tient Bajazet lié à Atalide qui l’aime également depuis l’enfance. Choix de fidélité à Atalide, choix de pouvoir ou de mort s’entremêleront jusqu’au dénouement funeste.
Fut un temps où l’on entrait au Français pour jouer un type particulier de rôle : on était tragédien, comique, 1er ou second rôle… Cette scission n’existe plus et désormais de jeunes recrues comme Rebecca Marder héritent de grands rôles quand d’autres plus aguerris jouent au second plan (Alain Lenglet dans le rôle d’Osmin) et… Cela fonctionne !
Rebecca Marder apporte à son rôle d’Atalide beaucoup d’ingénuité, de fragilité mais aussi de noblesse et de force. Impitoyable, Clotilde de Bayser campe dans son rôle de courtisane avec brio, tout en orgueil et cruauté, laissant cependant percevoir dans ses apartés la vibration son amour pour Bajazet et le tourment qu’il lui cause. Denis Podalydès ensuite, comploteur perfide et calculateur dans le rôle d’Acomat paraît implacable et dangereux. Seul le jeu de Laurent Natrella m’inspire quelques réserves. Bajazet, socle de cette tragédie, au cœur de tout, est pourtant étrangement absent. Le personnage est bien là mais toujours tourné de trois quart dos au public, comme un fantôme, presque invisible et accessoire. Pas de grande tirade, peu d’émotions- les rôles de Roxane et d’Atalide sont beaucoup plus riches et mis en valeur par la mise en scène.
Un petit rappel également : contrairement à l’impétueux Shakespeare que l’on peut distendre, tordre, réinterpréter, on peut difficilement faire parler Racine car c’est lui qui nous parle à travers les interprètes. La construction des alexandrins appelle une diction, la diction un rythme, le rythme une posture de jeu. Chez Racine, le jeu est inscrit dans le texte : les personnages y sont nobles et fiers, on se tient droit et l’on doit par son jeu porter la puissance de la métrique classique et la beauté du verbe. C'est le texte qui crée l'émotion, ne s'ennuieront donc que ceux qui n'en perçoivent pas la beauté!
Aussi, la belle mise en scène d’Eric Ruf faite de suggestion et de sobriété sert bien Racine : les armoires campées de toutes parts, le costume de Bajazet rappelant une toge sans en être pourtant…. Tout vient faire appel à notre imaginaire pour respecter les codes classiques sans en prendre pourtant l’apparence stricte et parfois austère- il y a de la finesse dans cette scénographie !
Pour conclure, je suis véritablement ravie que le Français se soit ainsi diversifié en présentant tour à tour des spectacles étonnants (l’Interlope), ravissants (20 000 lieues sous les mers), engagés (les Damnés, la Résistible ascension d’Arturo Ui) mais je suis encore plus heureuse de voir que la maison ne rechigne pas (encore) à monter aussi des spectacles respectant la « tradition classique ». S’il n’y avait plus que du contemporain dans le répertoire et les mises en scène, c’est un pan de son histoire que la Comédie Française mettrait au ban. Tradition et innovation, savant mélange pour savoir être au présent. J’ai donc adoré voir un classique « classique » comme lorsque j’étais enfant !
L’argument : parti guerroyer à Babylone, le sultan Amurat laisse à sa favorite Roxane le soin de contrôler le sérail où il tient enfermé son propre frère Bajazet qu’il ordonne de faire tuer, soupçonnant son ambition. Mais Roxane aime Bajazet et, prête à désobéir à Amurat, offre la vie et le trône à Bajazet à condition que celui-ci l’épouse. Mais l’amour tient Bajazet lié à Atalide qui l’aime également depuis l’enfance. Choix de fidélité à Atalide, choix de pouvoir ou de mort s’entremêleront jusqu’au dénouement funeste.
Fut un temps où l’on entrait au Français pour jouer un type particulier de rôle : on était tragédien, comique, 1er ou second rôle… Cette scission n’existe plus et désormais de jeunes recrues comme Rebecca Marder héritent de grands rôles quand d’autres plus aguerris jouent au second plan (Alain Lenglet dans le rôle d’Osmin) et… Cela fonctionne !
Rebecca Marder apporte à son rôle d’Atalide beaucoup d’ingénuité, de fragilité mais aussi de noblesse et de force. Impitoyable, Clotilde de Bayser campe dans son rôle de courtisane avec brio, tout en orgueil et cruauté, laissant cependant percevoir dans ses apartés la vibration son amour pour Bajazet et le tourment qu’il lui cause. Denis Podalydès ensuite, comploteur perfide et calculateur dans le rôle d’Acomat paraît implacable et dangereux. Seul le jeu de Laurent Natrella m’inspire quelques réserves. Bajazet, socle de cette tragédie, au cœur de tout, est pourtant étrangement absent. Le personnage est bien là mais toujours tourné de trois quart dos au public, comme un fantôme, presque invisible et accessoire. Pas de grande tirade, peu d’émotions- les rôles de Roxane et d’Atalide sont beaucoup plus riches et mis en valeur par la mise en scène.
Un petit rappel également : contrairement à l’impétueux Shakespeare que l’on peut distendre, tordre, réinterpréter, on peut difficilement faire parler Racine car c’est lui qui nous parle à travers les interprètes. La construction des alexandrins appelle une diction, la diction un rythme, le rythme une posture de jeu. Chez Racine, le jeu est inscrit dans le texte : les personnages y sont nobles et fiers, on se tient droit et l’on doit par son jeu porter la puissance de la métrique classique et la beauté du verbe. C'est le texte qui crée l'émotion, ne s'ennuieront donc que ceux qui n'en perçoivent pas la beauté!
Aussi, la belle mise en scène d’Eric Ruf faite de suggestion et de sobriété sert bien Racine : les armoires campées de toutes parts, le costume de Bajazet rappelant une toge sans en être pourtant…. Tout vient faire appel à notre imaginaire pour respecter les codes classiques sans en prendre pourtant l’apparence stricte et parfois austère- il y a de la finesse dans cette scénographie !
Pour conclure, je suis véritablement ravie que le Français se soit ainsi diversifié en présentant tour à tour des spectacles étonnants (l’Interlope), ravissants (20 000 lieues sous les mers), engagés (les Damnés, la Résistible ascension d’Arturo Ui) mais je suis encore plus heureuse de voir que la maison ne rechigne pas (encore) à monter aussi des spectacles respectant la « tradition classique ». S’il n’y avait plus que du contemporain dans le répertoire et les mises en scène, c’est un pan de son histoire que la Comédie Française mettrait au ban. Tradition et innovation, savant mélange pour savoir être au présent. J’ai donc adoré voir un classique « classique » comme lorsque j’étais enfant !
Remplaçant pratiquement au pied levé Jacques Lassalle qui devait monter « La cruche cassée » de Kleist, le patron du Français Eric Ruf nous propose sa version de Bajazet, de Jean Racine.
Cette pièce, il la connaît bien, puisqu'en 1995, il en interprétait le rôle-titre, déjà au Vieux-Colombier, dans une mise en scène d'Eric Vigner.
Retour donc en pays ottoman, dans lequel on tue beaucoup, comme nous l'allons voir.`
Dans sa note d'intention, M. l'Administrateur rappelle les deux thèmes, (il parle même à juste titre de deux fantasmes), qui émergent de cette pièce très peu jouée : le Pouvoir et ses méandres, et surtout l'Amour et ses intrigues.
Pouvoir politique et amours domestiques : les deux vont s'entremêler, s'entrechoquer avec une force et une violence inouïes, au sein du lieu de l'intimité incarnée et feutrée : une chambre du gynécée, dans le palais du sultan Amurat.
Dans ce lieu unique, règle intangible du théâtre classique, dans ce lieu interdit en principe aux hommes et vecteur de tous les fantasmes, donc, règnent en maîtresses les courtisanes.
Eric Ruf a matérialisé cette chambre ô combien énigmatique pour la gent masculine par cinquante-quatre paires de chaussures féminines, qui attendent le public sur la scène du Vieux-Colombier.
A jardin, à cour, ainsi qu'au lointain, c'est une autre collection, de magnifiques armoires anciennes cette fois, qui nous est donnée à admirer.
Ces chaussures vides, et ces armoires évidemment remplies de lourds secrets confèrent au décor une puissance très mystérieuse, très étrange.
Dans cet espace très clos, les passions vont se déchaîner.
L'objet principal de ces passions, c'est évidemment Bajazet, le frère du sultan Amurat.
Ce ne sera pas pourtant le personnage qui parlera le plus.
Laurent Natrella confère à son personnage une sorte de fragilité, une espèce d'impuissance face aux événements, d'indécision vis-à-vis de la sultane Roxane et de la courtisane Atalide, envers qui il a du mal à exprimer ses véritables sentiments.
Il apparaît en grande chemise de nuit immaculée, pieds nus lui aussi, un peu comme un condamné à mort pour qui tout serait déjà joué d'avance.
Ce sont les deux rôles féminins principaux qui m'ont vraiment impressionné.
Clotilde de Bayser est une Roxane fière, altière. Elle va dire les sentiments de son personnage avec force et majesté, mais elle est également très émouvante en femme blessée n'hésitant pas à recourir à la violence pour se venger, délaissée qu'elle est au profit de sa rivale.
L'Atalide de Rebecca Marder est elle aussi bouleversante.
La jeune comédienne est réellement très à l'aise avec l'alexandrin racinien.
Une impression ambivalente de fragilité, de douceur, mais également de force intérieure se dégage de son interprétation. Elle est vraiment grandiose.
Elle rend la scène finale totalement crédible, utilisant pour se supprimer les lacets d'une paire de chaussures écarlates. Encore et toujours les chaussures... Fétichiste, M. Ruf ?
Denis Podalydes campe quant à lui le vizir Acomat, qui tire les ficelles. (Les lacets, devrais-je écrire... )
Il m'a fait peur, le comédien !
Il incarne ce fourbe comploteur politique avec parfois un ton très doucereux, très inquiétant. Un vrai et maléfique serpent, une vile araignée tissant sa toile.
Je dois mentionner également les excellentes Anna Cervinka, Cécile Bouillot (qui n'appartient pas à la troupe), et le toujours magnifique Alain Lenglet en serviteurs et confidents dévoués.
De ce Bajazet émane une impression de classicisme, de rigueur, voire d'austérité.
Ruf n'a pas fait dans la gaudriole, Racine est servi au mieux.
C'est une pièce assurément casse-gueule.
Il faut vraiment que tout soit millimétré et d'une grande justesse, si l'on ne veut pas se retrouver dans un grand-guignol de mauvais aloi. (Mme de Sévigné avait d'ailleurs qualifié la pièce de « grande-tuerie », les trois principaux personnages y trouvant la mort...)
Ici, il n'en est rien.
Tout concourt à ce sentiment d'inéluctabilité des sentiments et des passions humaines.
C'est très noir, c'est très désespéré, c'est très fort.
C'est très beau.
Cette pièce, il la connaît bien, puisqu'en 1995, il en interprétait le rôle-titre, déjà au Vieux-Colombier, dans une mise en scène d'Eric Vigner.
Retour donc en pays ottoman, dans lequel on tue beaucoup, comme nous l'allons voir.`
Dans sa note d'intention, M. l'Administrateur rappelle les deux thèmes, (il parle même à juste titre de deux fantasmes), qui émergent de cette pièce très peu jouée : le Pouvoir et ses méandres, et surtout l'Amour et ses intrigues.
Pouvoir politique et amours domestiques : les deux vont s'entremêler, s'entrechoquer avec une force et une violence inouïes, au sein du lieu de l'intimité incarnée et feutrée : une chambre du gynécée, dans le palais du sultan Amurat.
Dans ce lieu unique, règle intangible du théâtre classique, dans ce lieu interdit en principe aux hommes et vecteur de tous les fantasmes, donc, règnent en maîtresses les courtisanes.
Eric Ruf a matérialisé cette chambre ô combien énigmatique pour la gent masculine par cinquante-quatre paires de chaussures féminines, qui attendent le public sur la scène du Vieux-Colombier.
A jardin, à cour, ainsi qu'au lointain, c'est une autre collection, de magnifiques armoires anciennes cette fois, qui nous est donnée à admirer.
Ces chaussures vides, et ces armoires évidemment remplies de lourds secrets confèrent au décor une puissance très mystérieuse, très étrange.
Dans cet espace très clos, les passions vont se déchaîner.
L'objet principal de ces passions, c'est évidemment Bajazet, le frère du sultan Amurat.
Ce ne sera pas pourtant le personnage qui parlera le plus.
Laurent Natrella confère à son personnage une sorte de fragilité, une espèce d'impuissance face aux événements, d'indécision vis-à-vis de la sultane Roxane et de la courtisane Atalide, envers qui il a du mal à exprimer ses véritables sentiments.
Il apparaît en grande chemise de nuit immaculée, pieds nus lui aussi, un peu comme un condamné à mort pour qui tout serait déjà joué d'avance.
Ce sont les deux rôles féminins principaux qui m'ont vraiment impressionné.
Clotilde de Bayser est une Roxane fière, altière. Elle va dire les sentiments de son personnage avec force et majesté, mais elle est également très émouvante en femme blessée n'hésitant pas à recourir à la violence pour se venger, délaissée qu'elle est au profit de sa rivale.
L'Atalide de Rebecca Marder est elle aussi bouleversante.
La jeune comédienne est réellement très à l'aise avec l'alexandrin racinien.
Une impression ambivalente de fragilité, de douceur, mais également de force intérieure se dégage de son interprétation. Elle est vraiment grandiose.
Elle rend la scène finale totalement crédible, utilisant pour se supprimer les lacets d'une paire de chaussures écarlates. Encore et toujours les chaussures... Fétichiste, M. Ruf ?
Denis Podalydes campe quant à lui le vizir Acomat, qui tire les ficelles. (Les lacets, devrais-je écrire... )
Il m'a fait peur, le comédien !
Il incarne ce fourbe comploteur politique avec parfois un ton très doucereux, très inquiétant. Un vrai et maléfique serpent, une vile araignée tissant sa toile.
Je dois mentionner également les excellentes Anna Cervinka, Cécile Bouillot (qui n'appartient pas à la troupe), et le toujours magnifique Alain Lenglet en serviteurs et confidents dévoués.
De ce Bajazet émane une impression de classicisme, de rigueur, voire d'austérité.
Ruf n'a pas fait dans la gaudriole, Racine est servi au mieux.
C'est une pièce assurément casse-gueule.
Il faut vraiment que tout soit millimétré et d'une grande justesse, si l'on ne veut pas se retrouver dans un grand-guignol de mauvais aloi. (Mme de Sévigné avait d'ailleurs qualifié la pièce de « grande-tuerie », les trois principaux personnages y trouvant la mort...)
Ici, il n'en est rien.
Tout concourt à ce sentiment d'inéluctabilité des sentiments et des passions humaines.
C'est très noir, c'est très désespéré, c'est très fort.
C'est très beau.
Dans le même genre