Une pièce dans la lignée des autres, vulgaire, grimaçante, lourde.
Un ennui profond durant toute la pièce.
Je suis hermétique à l'humour d'aujourd'hui je pense.

Une pièce d'une grande intelligence autant par sa mise en scène que par son écriture dont les acteurs font honneur. Les dialogues et confrontations entre ces partisans nous donnent à méditer autant sur notre trouble passé que notre présent tourmenté. La direction musicologique est juste et intégrée avec élégance pour nous immerger totalement en 1943 durant cette rencontre historique. Réservez il ne reste plus que quelques dates.

Une comédie qui ne perd pas son rythme du début à la fin et qui nous procure un réel moment de joie. Les acteurs sont au diapason.

Par contre, il faut apprécier les cris et les grimaces pour rire.

Un sujet prometteur par son titre vite devenu insupportable par ses personnages caricaturaux et ses clichés lourdingues.

L'ImpassE tenait sa première hier soir au théâtre Clavel et quelle réussite. Tout d'abord la salle de théâtre nous pose en tant que spectateurs romains devant l'arène de ses "gladiateurs" de la vie, écorchés par la violence des sentiments bafoués. Et c'est avec un sadisme et complaisance que nous assistons à l'horreur qui se passe devant nous, prêt à lever ou baisser notre pouce, comme l'ultime échappatoire devant ce choix de la violence qui s'impose comme une ImpassE à notre acteur principal, interprété avec force et faiblesse par Julien Romano. Le bouillant petit frère, laissé à l'abandon par une figure paternelle partie trop longtemps, est le reflet de cette violence ordinaire qui se passe chaque jour autour de nous et face à cette femme, seule, désœuvrée et incapable d'agir face à la peur qui la tiraille de faire le geste qui provoquera le basculement. Le propos est abrut, viril.