Connexion
Déconnexion
Déjà inscrit ?
Connectez-vous !
Pas de compte ? Créez le maintenant
Créez votre compte !
 
 
 
  • Accueil
  • La crème des critiques
  • Les pièces géniales
  • Les Expos
  • écrivez une critique
  • Visitez un balcon
Merci de sélectionner la pièce, l'expo que vous voulez critiquer dans la liste ci dessous.
Tapez une partie du nom du spectateur dont vous voulez visiter le balcon !
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Place Premium
Place Premium
Superstar
40 ans
17 espions
espionner Ne plus espionner
Amateur de sorties théâtrales et ex-blogueur de critiques théâtre du blog Face à la Scène. Compte Twitter : @PlacePremium.
  • Son Balcon
  • Son Top 5
  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions

Ses critiques

94 critiques
Elise, Pour que tu m'aimes encore

Elise, Pour que tu m'aimes encore

6/10
131
J‘ai compris tous les mots, j’ai bien compris merci… 1995. “Pour que tu m’aimes encore” de Céline DION est numéro un du Top 50 depuis des semaines.

C’est dans ce contexte qu’Élise, 13 ans et demi (attention le demi c’est important hein), se découvre des sentiments pour Tony et se prépare avec ses copines au spectacle de fin d’année du collège où elles rendront hommage, par une chorégraphie de leur cru, à l’interprète du tube. Ah les joies de l’adolescence… Si pressé d’en sortir quand on est en plein dedans et nostalgique de retrouver son côté insouciant quand on arrive à l’âge adulte… C’est ainsi devant un public composé à 82% de femmes (si si j’ai compté) et accessoirement de quelques spécimens masculins dont je fais parti qu’Elise NOIRAUD fait son entrée sur la scène de la Comédie de Paris pour 1h30 d’une prestation sympathique et énergique mais marquée par quelques longueurs.

Dans ce seul en scène boosté aux hormones adolescentes Élise interprète une galerie de personnages (de sa mère névrosée à sa prof de sport qui n’a pas sa langue dans sa poche) avec aplomb, énergie (et un peu d’excès aussi) et aborde le quotidien d’une adolescente insouciante : préparation de la fête de fin d’années, premiers émois, voyage à l’étranger avec sa classe ou l’inévitable boom du samedi… Le quotidien de l’ado de base quand la 4G, Twitter, Périscope ou les SMS n’existaient pas.. D’où un phénomène d’identification évident de la part des spectateurs ayant connu cette époque. La prestation d’Élise NOIRAUD est remarquable : elle ne ménage pas son énergie (débordante) et chante (fort), danse (bien), court (beaucoup) et passe d’un personnage à l’autre avec aisance (même si j’ai trouvé que les transitions étaient parfois abruptes). J’ai ainsi adoré le personnage de la prof de sport vulgaire, celui de la prof geek obnubilée par son répondeur musical (une idée digne de la Foire de Paris) ou l’anaphore (hilarante) sur le milieu rural énoncée par la Conseillère Régionale, une petite pépite !

Mais si la prestation est indéniable certaines longueurs dans le spectacle viennent casser un peu le rythme au milieu du show et sur la fin (la scène avec le chien méchant par exemple n’apporte pas grand chose au propos). Peut-être aurait-il fallu resserrer d’un bon quart d’heures pour conserver un rythme effréné mais aussi pour éviter de diluer les doses de comédie. Car si le texte est bien écrit (particulièrement les passages où elle se livre à son journal intime) au final le ratio rires/durée du spectacle est plutôt faible. Le show aurait sans doute gagné à avoir des chutes un peu plus travaillées et plus nombreuses (même si en matière d’humour chacun voit midi à sa porte). J’ai aussi beaucoup apprécié la mise en scène de Baptiste RIBRAULT, précise et poétique aussi et qui permet de mettre la prestation de la comédienne en valeur.

Elise NOIRAUD est une showgirl à l’énergie débordante. Si un grand soin a été apporté à l’écriture et la définition des personnages (excentriques) l’ensemble manquait un peu d’humour d’autant que le spectacle dure près de 1h30. Dommage aussi que l’on ait pas eu le droit d’assister à l’intégralité de la chorégraphie, il y avait là à mon avis matière à mêler l’humour (d’une prestation approximative) au poétique.

Une chose est sûre : Céline n’aurait probablement pas renié cette filiation adolescente. D’ailleurs pour m’avoir mis la chanson dans la tête pendant les 3 jours suivants je ne vous remercie pas Madame Noiraud ! Un spectacle à découvrir du mardi au samedi jusqu’au 25 juin à la Comédie de Paris.
Signaler
Antigone

Antigone

2/10
166
A l’affiche actuellement de La Comédie Saint-Michel cette nouvelle adaptation de ANTIGONE, proposée par la jeune Fulgurance Compagnie invite le spectateur à la modernité : “Vous allez faire face à une Antigone des temps modernes. Venez découvrir une adaptation moderne de cette célèbre tragédie grecque, venez vous confronter à une Antigone 2.0 ! “ Tout un programme ! Accompagné d’une connaisseuse en la matière c’est donc avec curiosité que nous nous sommes confortablement installés dans cette petite salle sombre pour découvrir cette version remasterisée de ce classique. Verdict ? A défaut de version 2.0 c’est plutôt à une version 0.2 à laquelle nous avons assisté !

C’est la variante d’ANTIGONE de Sophocle que propose la Fulgurance Compagnie, laquelle a fait le choix (probablement pour des questions financières que l’on comprendra aisément) de “resserrer” l’intrigue pour que la pièce tienne en moins d’une heure (55 minutes exactement). Petit rappel du contexte pour les néophytes : Antigone décide de braver l’interdiction de son oncle Créon pour donner à son frère Polynice, déclaré traître de la ville, les rites funéraires. Mais son acte de bravoure est (vite) découvert et le destin de chacun des protagonistes va s’en trouver bouleversé… Autant être franc je n’ai pas trouvé que l’adaptation soit réussie.

La promesse d’une Antigone moderne n’est pas tenue et passe principalement par l’absence de costumes (les comédiens semblent être dans leurs vêtements de ville), l’absence de décor et d’accessoires, de courts interludes musicaux (la plupart sans grand intérêt) et fort heureusement quelques (rares) répliques revisitées à la sauce 2016. Mais ces répliques sont noyées au milieu d’un texte conservé en prose, ce qui rend le tout un peu bancal. Quitte à moderniser la pièce, autant y aller à fond et adapter l’ensemble du texte en version 2016. Ici tout est mi-figue mi-raisin et probablement que les (trop) nombreuses coupes dans le texte n’ont pas permis de proposer une adaptation plus cohérente et pertinente.

D’autant que l’interprétation ne compense en rien puisqu’elle est très inégale. Pierre ARDENT qui interprète Créon est plutôt juste mais j’aurais aimé que le côté politicien soit plus accentué car l’image renvoyée ici se limite principalement à celle d’un parrain autoritaire. Dans l’ensemble il s’en sort avec les honneurs tout comme Adrien BALLET, dans le rôle du garde, le comédien le plus prometteur à mes yeux. En plus d’apporter une certaine dose d’humour et de fraîcheur il est d’un grand naturel et son jeu d’une grande fluidité. C’est à mon sens la vraie révélation de cette pièce. A l’inverse de l’interprète d’Antigone, Louise DE FLEURY, qui, en plus d’une diction approximative, ne parvient pas à retranscrire le côté impétueux et insolent du personnage, la faute, entre autres, à un jeu plein de tics qui m’a gêné de sa première réplique jusqu’au final de la pièce. Si l’Antigone des temps modernes existe c’est probablement sous les traits d’une autre interprète. Quant aux autres comédiens, ils ont si peu de matière qu’il n’est pas possible de les juger à leur juste valeur. Il faut dire qu’ils ne sont pas aidés par la mise en scène simpliste et approximative de Florent NEMMOUCHI qui donnait parfois l’impression de ne pas coller tout à fait au texte… J’ai même réussi à m’ennuyer et à trouver le temps long alors que la pièce ne dure que 55 minutes. Un comble.

Pour résumer, marquée par une interprétation inégale, une mise en scène malvenue et une adaptation qui me laisse encore perplexe aujourd’hui cette proposition de la Fulgurance Compagnie n’est pas, d’un point de vue purement subjectif, une réussite. A tel point qu’en sortant, et après confrontation de nos points de vue respectifs, nous avons ressenti mon accompagnatrice et moi-même ce même sentiment d’avoir assisté à un spectacle de fin d’année (j’avoue que la comparaison n’est pas flatteuse mais autant être honnête et encore une fois il ne s’agit ici que d’un point de vue personnel). L’interprétation perfectible de la comédienne principale, et son attitude cavalière lors des salutations, aurait réussi à nous gâcher totalement la soirée mais fort heureusement c’était sans compter sur la présence de certains comédiens prometteurs qui méritent d’être salués.
Signaler
Winston Carter, Acteur américain

Winston Carter, Acteur américain

5/10
156
Je ne connaissais pas Winston CARTER avant de me rendre dans cette petite salle intimiste du Théâtre des Feux de la Rampe.

J’ai tenté, vainement, d’avoir accès à quelques extraits de son spectacle précédent « Winston Thomas Lawrence Carter dans Second degré au delà du zéro absolu » pour me donner une idée mais mise à part quelques bandes-annonces sympathiques je suis resté bredouille. De fait je n’avais aucune idée de son type d’humour mais l’idée d’un seul en scène sur un acteur américain qui allait nous raconter son Amérique me parlait particulièrement (ayant eu la chance de passer plusieurs mois aux États-Unis il y a quelques années). Aussi c’est avec un oeil neuf et curieux que j’ai assisté à son second spectacle, WINSTON CARTER, ACTEUR AMÉRICAIN et je dois bien avouer que si le personnage est sympathique c’est plutôt perplexe que je suis reparti du théâtre.

Dès son entrée sur scène c’est une première petite déception : l’humoriste a un accent bien de chez nous. Winston précise qu’il est américain par son père et qu’il a été élevé en France mais de fait ça casse un peu le concept de l’acteur américain. Dommage. Passé ce moment de flottement Winston plonge le spectateur au coeur d’un petit show à l’américaine : (fausses) anecdotes de tournage, cascades sur scène et interprétation d’extraits de film sur scène ! Winston ne se ménage pas et mouille sa chemise, aidé par la mise en scène musclée de François MICHONNEAU. Alors certes c’est divertissant, saluons d’ailleurs l’originalité du concept qui a le mérité de nous proposer autre chose que le traditionnel stand-up au micro, mais les chutes sont souvent approximatives et on sourit beaucoup plus qu’on ne rit (c’est quand même embêtant). De plus j’ai trouvé que l’interprétation, un brin mécanique, laissait peu de place à l’interaction avec le public et surtout que tout sonnait à la fois un peu faux et un peu cliché. Heureusement que l’humour est grinçant, noir par moment, et que le bonhomme n’en reste pas moins fort sympathique.

Mais plus qu’une simple plongée dans le cinéma américain Winston propose aux spectateurs une plongée dans la culture américaine. Avec un point de vue à la fois lucide et dénonciateur Winston aborde des thématiques telles que, de mémoire, la drogue (c’est pas bien), les armes à feux (c’est pas bien mais c’est dans la constitution) ou les gros. Simple et efficace mais pas toujours très fin (ni très drôle d’ailleurs) et surtout un vrai sentiment de déjà-vu comme dirait les américains… Je regrette de ne pas avoir retrouvé ce côté intimiste, ce côté crédible et véridique de découverte de l’Amérique vu de l’intérieur. A vrai dire j’ai plutôt vu un type qui enfonce des portes ouvertes, bref j’y ai vu un regard de français sur la culture américaine… Du coup pendant tout le spectacle je me suis demandé si tout ça n’était pas qu’un show, si l’humoriste n’avait d’américain que le concept de son spectacle, si son accent américain, ni meilleur ni moins bon que le mien, et sa vision de base de l’Amérique ne dévoilait finalement pas le subterfuge. A chacun de se faire sa propre opinion !

Pour résumer j’ai beaucoup apprécié le concept d’amener le cinéma américain sur scène, les “extraits” de film et la haine farouche des chinois du personnage (des propos anti-politiquement correct mais tellement savoureux) ! Mais j’ai été déçu par la pauvreté de certains textes et le côté cliché des situations présentées. Si les amateurs de cinéma américain ne seront probablement pas déçus, les amoureux de la culture américaine ne trouveront rien de bien nouveau. Les autres pourront aller découvrir Winston CARTER tous les mardis à 18h45 au Théâtre Les Feux De La Rampe jusqu’à fin juin. A n’en pas douter à découvrir pour son originalité.
Signaler
Nationale 666

Nationale 666

7/10
73
Loin des grosses productions théâtrales souvent source de déception (voir l’excellent article de Aubalcon sur le syndrome de la tête d’affiche) on tombe parfois sur des petites comédies sans prétention et pleine de charme. C’était le cas dernièrement avec Soixante Degrés au Théâtre de la Contrescarpe qui nous avait séduit par sa crédibilité et le jeu de ses acteurs, c’est aussi le cas de NATIONALE 666, dans la même salle, un roadtrip féminin délicieux signé Lilian LLOYD qui ravira le plus grand nombre par son humour et sa profondeur. Car avant d’être une comédie, NATIONALE 666 est avant tout une fable moderne sur l’acceptation de soi et la recherche du bonheur personnel. Attachez votre ceinture et profitez du voyage.

Sophie est à une poignée de secondes de se marier avec Paul mais elle a des doutes. Heureusement ses “meilleures” amies sont là pour la conseiller : il y a Angélique la bonne copine droit dans ses bottes au look catho-coincé et Louise la copine destroy, indépendante, qui n’a pas besoin d’homme. L’une a le rôle de la bonne conscience, l’autre de la mauvaise. Sont-elles réellement ses amies ou un pur produit de son imagination ? Toujours est-il que Sophie se décide d’abandonner son mari devant l’autel et de fuir cette vie qu’elle n’assume plus, accompagnée de ses deux anges-gardien(ne)s. Un roadtrip sans destination durant lequel Sophie découvrira des plaisirs interdits et finira finalement par se trouver, s’aimer et s’accepter. Un vrai petit scénario de film !

Si l’humour est présent en filigrane tout au long de la pièce l’auteur Lilian LLOYD a préféré la réflexion à la comédie facile. Cassant les codes et les poncifs il traite de l’indépendance de la femme sans tomber dans le féminisme à outrance et de la volonté de Sophie de ne pas se résoudre à vivre une vie qui ne lui convient pas. Trouver sa place et se trouver soi-même voila l’enjeu principal de roadtrip endiablé ! Le tout avec l’aide d’anges-gardien(ne)s, un brin cliché au début du spectacle, mais qui très vite démontrent une facette plus profonde et moins manichéenne. Pour appuyer son propos l’auteur assure lui-même la mise en scène, simple et sans fioriture, ne laissant aucun temps mort et mise en valeur grâce à une bande son rock savoureuse et pleine de punch qui donne un vrai rythme à la pièce et accessoirement une bonne dose d’énergie aux spectateurs. Côté décor c’est le minimum syndical et on fait avec les moyens du bord. Car tout est fait pour que l’on se concentre sur le principal : le texte et le jeu des actrices. Dans le rôle de Sophie Sonia BHÉ nous livre une prestation juste et émouvante. D’une jeune femme en proie aux doutes au début du spectacle elle se transforme en une femme forte et résolue à la fin, le tout avec naturel et crédibilité. Virginie GEORGES (Louise) et Victoria GROSBOIS (Angélique) viennent compléter la distribution avec bonne humeur et brio. Le trio se complète d’ailleurs parfaitement et s’amuse sur scène pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Voilà donc encore une nouvelle belle proposition de la Contrescarpe. Certes côté comédie on sourit beaucoup plus qu’on ne rit mais ce voyage sur la route de découverte de soi-même n’en reste pas moins extrêmement exquis et pertinent. Il ne vous reste que quelques dates pour vous laisser tenter : le co-voiturage démarre tous les dimanches et lundi à 19h jusqu’à fin avril, un horaire idéal pour finir le week-end ou démarrer la semaine sur les chapeaux de roues. Pour les retardataires il y a deux séances de rattrapage début mai.
Signaler
Maxime Gasteuil, Plaisir de Vivre

Maxime Gasteuil, Plaisir de Vivre

7/10
85
Après avoir décalé la date à plusieurs reprises (pas toujours évident de jongler entre ses sorties théâtrales et sa vie professionnelle) j’ai (enfin) été applaudir Maxime GASTEUIL dans PLAISIR DE VIVRE son premier seul en scène actuellement au Sentier des Halles.

J’avais découvert GASTEUIL en première partie de la pièce Le Gai Mariage en septembre dernier et le type avait littéralement sauvé ma soirée (les spectateurs ayant eu la mauvaise fortune d’assister à cet ersatz de comédie comprendront ma désolation). Jeune, drôle et dynamique il avait su mettre l’ambiance et en quelques minutes m’avait totalement emporté dans son délire. Aussi c’est avec enthousiasme que j’ai assisté à son long, dans la lignée des quelques extraits proposés en première partie. Plaisir de vivre pour lui, plaisir de rire pour nous !

C‘est un Maxime surexcité et très à l’aise qui fait son entrée sur fond de musique tapageuse dans cette salle atypique (et agréable) du Sentier des Halles. Après quelques minutes un brin mécaniques l’humoriste prend son rythme de croisière, aidé par un visage très expressif et une gestuelle millimétrée parfaitement adaptée à son propos qui lui permet de bien occuper l’espace de cette petite scène (saluons la mise en scène de Jonathan DEMAYO). Les blagues, un brin potache avouons-le, se succèdent et si l’humour n’est jamais bien fin il fait mouche et est générateur de fous rires (la description de sa technique d’épilation ou son cours d’histoire sur la découverte des huîtres est un régal). Certes son type d’humour est plutôt destiné à un public jeune (la moyenne d’âge de la salle ne devait pas dépasser la fin de la vingtaine) mais je reste persuadé que les plus âgés pourraient tout à fait apprécier le naturel et la folie du jeune humoriste. A noter, au milieu de cette bonne humeur communicative, quelques moments moins réussis (certaines chutes n’ayant pas systématiquement l’effet escompté) qui génèrent un petit flottement côté spectateur et un léger problème de rythme côté spectacle. Heureusement le type a le capital sympathie, et le bagou(t) nécessaire pour se dépatouiller de toutes les situations et jouer avec le public quand il le faut (sa réaction face à l’absence de réponse du public est à pleurer de rire). L‘ensemble reste néanmoins de très bonne facture et on prend un vrai plaisir à assister à ses tribulations.

Les thématiques abordées ne sont pourtant pas nouvelles puisque beaucoup axées sur la confrontation entre la (fausse) caïllera de Saint-Emilion (population : 1 911 habitants) et la vie parisienne. Évidemment les parisiens en prennent pour leur grade mais c’est aussi un peu pour ça qu’ils se déplacent en masse voir ce genre de spectacles. Si le propos n’est pas nouveau l’ensemble est assez frais et joué avec une énergie débordante (un peu trop parfois, premier rangs gare à vos oreilles !). GASTEUIL évoque également quelques anecdotes croustillantes sur l’envers du décor du métier d’humoriste et sur sa formation de comédien. Un comédien qui a un vrai potentiel et, gageons-le, une belle carrière devant lui. Une écriture un peu plus fouillée et des thèmes un peu moins convenus feront sans doute la différence.

De ce spectacle duquel on ressort inévitablement de bonne humeur je retiendrais surtout la technique ancestrale d’ouverture des huîtres qu’il conviendra de tester, en comité réduit, au prochain repas de fête ! Et rien que pour ce passage d’anthologie je recommande Maxime GASTEUIL tous les vendredis et samedi à 20H15 jusqu’à fin avril (prolongation fort probable). En plus en fin de représentation il vous attend à la sortie pour vous serrer la main individuellement et vous souhaiter une bonne soirée. Sympathique qu’on vous dit !
Signaler
  • 4
  • 5
  • 6
  • Que pensez-vous du site ?
  • Plan du site
  • Écrire sur une pièce non référencée
  • Écrire sur une pièce plus jouée
  • Critiques de théâtre
  • Quel site de réservation choisir ?
  • Interviews et articles de la Rédaction
  • Comédie Française
  • Avis de spectateurs
  • Les Tomates AuBalcon 2015
  • Expositions Temporaires
  • Les meilleures pièces
  • AuBalcon.fr dans la presse
  • Qui sommes nous ?
  • Les Triomphes AuBalcon 2016
  • Contactez-nous
Design By Sistart - Intégré par iKadoc