Ses critiques
390 critiques
7/10
L'enthousiasme d'être au théâtre de la Gaité Montparnasse le soir semble être un sentiment partagé par l'ensemble des spectateurs.
D'ailleurs, il est bien difficile de trouver une place vacante. On peut s'imaginer le petit coup de pression aux comédiens qui se préparent en coulisse. Mais on se demande si vraiment Fred Radix est dans l'inquiétude.
Après tout, il a écrit, mis en scène et joue le personnage principal. C'est son spectacle qu'il a monté de A à Z avec une passion sincère et une belle d'audace.
Il en faut pour créer une pièce autour d'individus payés pour applaudir afin d'attirer les faveurs des critiques. Pas d'inquiétude, il ne nous demande pas seulement d'applaudir au bon moment pour évaluer notre aptitude. Le créateur est bien plus filou et inventif. Il va nous emmener dans la répétition accélérée d'une représentation qui doit bientôt débuter .... en 1895.
Auguste Levasseur, chef de claque, doit préparer l'ensemble des participants. Toutefois ni les comédiens, ni les musiciens ne sont là. Qu'importe, ceux qui sont présents feront l'affaire.
Le public se transformera en apprenti. Fauvette, musicienne et Dugommier, régisseur du théâtre feront tous les autres rôles nécessaires sur scène.
Le trio nous emporte dans leur folie douce aussitôt que le rideau s'ouvre.
Guillaume Collignon qui incarne l'homme à tout faire, légèrement cinglé propose une prestation haute en couleur. On ne doute pas un instant ni de sa rigueur de travail et de l'exploitation à bon escient de son potentiel comique naturel. Pour jouer sa soeur, Alice Noureux, musicienne, chanteuse, danseuse, comédienne, elle apporte de la candeur, de la fraîcheur et de la folie douce. Son air faussement naïve la rend attachante.
Les artistes offrent une magnifique collaboration pleine d'authenticité, de fougue et d'enthousiasme si communicative. Ils emportent tout le monde sans exception. Bien que personne ne sache vraiment à l'avance ce qui va l'attendre, chacun accepte le cadre posé et se laisse porter. Très rapidement les rires raisonnent de part en part du théâtre. Pas un rire préparé ou enregistré, non, mais quelque chose de sincère se partageant entre harmonie et plaisir. Le temps s'égrène si vite qu'on ne le voit pas passer.
Nous sommes dans une aventure frénétique dont nous sommes aussi des protagonistes avec notre rôle à jouer. On s'amuse sans cesse, surpris par l'absurdité et l'extravagance malgré l'économie de moyen. Pas besoin de décors chargés et de beaucoup d'accessoires pour faire vivre un récit.
L'enthousiasme des comédiens est indispensable pour la réussite d'un tel projet.
L'originalité et l'unicité de costumes apportent un plus non négligeable.
Un vrai travail collectif qui donne une pépite où l'on se divertie avec une réelle satisfaction !
D'ailleurs, il est bien difficile de trouver une place vacante. On peut s'imaginer le petit coup de pression aux comédiens qui se préparent en coulisse. Mais on se demande si vraiment Fred Radix est dans l'inquiétude.
Après tout, il a écrit, mis en scène et joue le personnage principal. C'est son spectacle qu'il a monté de A à Z avec une passion sincère et une belle d'audace.
Il en faut pour créer une pièce autour d'individus payés pour applaudir afin d'attirer les faveurs des critiques. Pas d'inquiétude, il ne nous demande pas seulement d'applaudir au bon moment pour évaluer notre aptitude. Le créateur est bien plus filou et inventif. Il va nous emmener dans la répétition accélérée d'une représentation qui doit bientôt débuter .... en 1895.
Auguste Levasseur, chef de claque, doit préparer l'ensemble des participants. Toutefois ni les comédiens, ni les musiciens ne sont là. Qu'importe, ceux qui sont présents feront l'affaire.
Le public se transformera en apprenti. Fauvette, musicienne et Dugommier, régisseur du théâtre feront tous les autres rôles nécessaires sur scène.
Le trio nous emporte dans leur folie douce aussitôt que le rideau s'ouvre.
Guillaume Collignon qui incarne l'homme à tout faire, légèrement cinglé propose une prestation haute en couleur. On ne doute pas un instant ni de sa rigueur de travail et de l'exploitation à bon escient de son potentiel comique naturel. Pour jouer sa soeur, Alice Noureux, musicienne, chanteuse, danseuse, comédienne, elle apporte de la candeur, de la fraîcheur et de la folie douce. Son air faussement naïve la rend attachante.
Les artistes offrent une magnifique collaboration pleine d'authenticité, de fougue et d'enthousiasme si communicative. Ils emportent tout le monde sans exception. Bien que personne ne sache vraiment à l'avance ce qui va l'attendre, chacun accepte le cadre posé et se laisse porter. Très rapidement les rires raisonnent de part en part du théâtre. Pas un rire préparé ou enregistré, non, mais quelque chose de sincère se partageant entre harmonie et plaisir. Le temps s'égrène si vite qu'on ne le voit pas passer.
Nous sommes dans une aventure frénétique dont nous sommes aussi des protagonistes avec notre rôle à jouer. On s'amuse sans cesse, surpris par l'absurdité et l'extravagance malgré l'économie de moyen. Pas besoin de décors chargés et de beaucoup d'accessoires pour faire vivre un récit.
L'enthousiasme des comédiens est indispensable pour la réussite d'un tel projet.
L'originalité et l'unicité de costumes apportent un plus non négligeable.
Un vrai travail collectif qui donne une pépite où l'on se divertie avec une réelle satisfaction !
7/10
A l'évocation de "Bérénice" certains en auront des frissons liés à un traumatisme scolaire. Sans oublier ceux qui voudront fuir rien qu'à lire le nom de l'auteur Jean Racine. Pourtant, ils auraient tort de passer à côté de ce texte du 17e siècle.
Pour résumer assez rapidement l'histoire, Titus va accéder au pouvoir suprême. Il a fait sonder les assemblées romaines concernant son mariage avec Bérénice, reine de Palestine. Elles s'y opposent fermement. Titus n'a pas le choix, même s'il aime passionnément Bérénice, il faut la chasser. Il charge son ami, Antiochus, roi de Commagène, de lui faire la commission. Mais l'homme est secrètement amoureux de la belle. Peut-être qu'elle pourrait alors se tourner vers lui? Bérénice est très contrarié de la situation. Elle refuse de rester proche de TItus qui ne veut plus l'épouser et même bilan pour l'autre. Ils iront se faire voir ailleurs si elle y est.
Rien de bien complexe dans cette tragédie. Alors se pose toujours la question quelle mise en scène faire, avec quel décor et quels costumes. Et rarement le choix se pose sur quelque chose se rapprochant des représentations d'époque. On sait que Muriel Mayette-Holtz aime la modernité comme elle l'a montré lorsqu'elle était à la tête de la Comédie Française. On ne s'étonne pas totalement avec cette chambre à la couleur pâle et ces deux grandes fenêtres. Très vite quand la représentation commence on reste stupéfait devant les jeux d'ombre et les variations de teintes. Les impressions de déjà vu se bouleversent comme si nous étions dans une innovation d'une autre époque, des références à des films policiers américains des années 60, les peintures de Turner voir même "Sin City" de Frank Miller ou des photos de Weegee. Cette fausse maîtrise de perfection se voit dans le détail de la moquette irrégulière avec les traces de pliage pour le rangement. Et surtout sur les tenues que portent Carole Bouquet. Pourquoi une telle actrice qui joue une reine porte une robe de secrétaire mal coupée? Et pourquoi doit-elle porter une nuisette en dentelle transparente où l'on voit son soutien gorge et une culotte gainante? Surtout que son pendant homme lui garde ses vêtements avec le détail de la cravate sur la lampe. Un choix esthétique surprenant par son inélégance.
Par chance, le talent des comédiens est là pour nous emporter de bout en bout. Carole Bouquet arrive avec beaucoup de pudeur et de sensibilité à incarner Bérénice. Une femme honnête et passionnée qui se fait rejeter car elle ne plaît pas au pouvoir. Elle insuffle une force incroyable car elle refuse d'être un vague objet de satisfaction pour ces messieurs. Une icône féministe avant l'heure avec son amour propre et la connaissance de sa valeur. Son rôle est mis en avant grâce à Titus incarné par Frédéric de Goldfiem. Droit, ferme et tendre à la fois, il est celui devant faire face au conflit entre pouvoir et passion. Celui qui sublime vraiment ce classique est Jacky Ido, Antiochus. On ne doute jamais de son exaltation, de son bouillonnement et de sa flamme. Son oeil brille de ce qui lui dévore le coeur jusqu'à en se jeter au sol. Il est rare de voir un amant éconduit aussi convaincant, vibrant et palpitant. Même si leur présence reste discrète Augustin Bouchacourt et Eve Perreur contribuent à ce moment de vie épique.
Une équipe mettant son énergie au service du théâtre.
Pour résumer assez rapidement l'histoire, Titus va accéder au pouvoir suprême. Il a fait sonder les assemblées romaines concernant son mariage avec Bérénice, reine de Palestine. Elles s'y opposent fermement. Titus n'a pas le choix, même s'il aime passionnément Bérénice, il faut la chasser. Il charge son ami, Antiochus, roi de Commagène, de lui faire la commission. Mais l'homme est secrètement amoureux de la belle. Peut-être qu'elle pourrait alors se tourner vers lui? Bérénice est très contrarié de la situation. Elle refuse de rester proche de TItus qui ne veut plus l'épouser et même bilan pour l'autre. Ils iront se faire voir ailleurs si elle y est.
Rien de bien complexe dans cette tragédie. Alors se pose toujours la question quelle mise en scène faire, avec quel décor et quels costumes. Et rarement le choix se pose sur quelque chose se rapprochant des représentations d'époque. On sait que Muriel Mayette-Holtz aime la modernité comme elle l'a montré lorsqu'elle était à la tête de la Comédie Française. On ne s'étonne pas totalement avec cette chambre à la couleur pâle et ces deux grandes fenêtres. Très vite quand la représentation commence on reste stupéfait devant les jeux d'ombre et les variations de teintes. Les impressions de déjà vu se bouleversent comme si nous étions dans une innovation d'une autre époque, des références à des films policiers américains des années 60, les peintures de Turner voir même "Sin City" de Frank Miller ou des photos de Weegee. Cette fausse maîtrise de perfection se voit dans le détail de la moquette irrégulière avec les traces de pliage pour le rangement. Et surtout sur les tenues que portent Carole Bouquet. Pourquoi une telle actrice qui joue une reine porte une robe de secrétaire mal coupée? Et pourquoi doit-elle porter une nuisette en dentelle transparente où l'on voit son soutien gorge et une culotte gainante? Surtout que son pendant homme lui garde ses vêtements avec le détail de la cravate sur la lampe. Un choix esthétique surprenant par son inélégance.
Par chance, le talent des comédiens est là pour nous emporter de bout en bout. Carole Bouquet arrive avec beaucoup de pudeur et de sensibilité à incarner Bérénice. Une femme honnête et passionnée qui se fait rejeter car elle ne plaît pas au pouvoir. Elle insuffle une force incroyable car elle refuse d'être un vague objet de satisfaction pour ces messieurs. Une icône féministe avant l'heure avec son amour propre et la connaissance de sa valeur. Son rôle est mis en avant grâce à Titus incarné par Frédéric de Goldfiem. Droit, ferme et tendre à la fois, il est celui devant faire face au conflit entre pouvoir et passion. Celui qui sublime vraiment ce classique est Jacky Ido, Antiochus. On ne doute jamais de son exaltation, de son bouillonnement et de sa flamme. Son oeil brille de ce qui lui dévore le coeur jusqu'à en se jeter au sol. Il est rare de voir un amant éconduit aussi convaincant, vibrant et palpitant. Même si leur présence reste discrète Augustin Bouchacourt et Eve Perreur contribuent à ce moment de vie épique.
Une équipe mettant son énergie au service du théâtre.
7/10
A l'évocation du titre "Pour le meilleur..." on s'attend forcément au pire.
Mais les points de suspension ne sont pas là par hasard, bien au contraire. Ils sont là pour interroger le spectateur et titiller sa curiosité.
Arnaud Gidoin et Gaëlle Gauthier s'aiment vraiment dans la vraie vie.
Comme ils partagent la même passion pour le spectacle vivant, ils se sont déjà lancés sur scène ensemble.
Le public était au rendez-vous.
Alors pourquoi ne pas remettre à nouveau ce qu'ils connaissent le mieux ?
On découvre que leur vie n'est pas un long fleuve tranquille, bien au contraire. C'est leur différence qui les a attirés l'un vers l'autre.
Très vite, amants aimantés, ils ont du mal à se séparer. Alors de concessions en disputes, en scènes d'amour, ils se passent la bague au doigt et fondent une famille avec deux bambins.
Quel raz-de-marée dans le quotidien où passion et tendresse pactisent avec fatigue et épuisement. Tout cela donne de bien belles histoires à raconter.
La mise en scène de Nicolas Nebot est très ingénieuse, simple et efficace.
Avec deux chaises basiques, les comédiens nous font voyager sur les routes d'Ile-de-France en moto, en voiture hybride, où le lieu de délimitation avec le père de la future mariée.
Un simple déplacement et c'est un tout autre espace qui se créé.
Cela est possible grâce à l'énergie débordante des artistes qui se donnent à 2 000%.
Qu'importe la situation familiale de la salle, les artistes partagent avec un enthousiasme sincère leur plaisir de faire rire à leur détriment.
Et parfois l'improvisation s'invite pour amuser encore plus, encore mieux.
Les spectateurs sont aussi mis à contribution. Le temps file très vite car on passe indéniablement un très bon moment.
Un spectacle qui redonne ses lettres de noblesse à la comédie amoureuse.
Quand le talent du jeu et de l'écriture sont là, on ne peut qu'être conquis.
Allez y !
Mais les points de suspension ne sont pas là par hasard, bien au contraire. Ils sont là pour interroger le spectateur et titiller sa curiosité.
Arnaud Gidoin et Gaëlle Gauthier s'aiment vraiment dans la vraie vie.
Comme ils partagent la même passion pour le spectacle vivant, ils se sont déjà lancés sur scène ensemble.
Le public était au rendez-vous.
Alors pourquoi ne pas remettre à nouveau ce qu'ils connaissent le mieux ?
On découvre que leur vie n'est pas un long fleuve tranquille, bien au contraire. C'est leur différence qui les a attirés l'un vers l'autre.
Très vite, amants aimantés, ils ont du mal à se séparer. Alors de concessions en disputes, en scènes d'amour, ils se passent la bague au doigt et fondent une famille avec deux bambins.
Quel raz-de-marée dans le quotidien où passion et tendresse pactisent avec fatigue et épuisement. Tout cela donne de bien belles histoires à raconter.
La mise en scène de Nicolas Nebot est très ingénieuse, simple et efficace.
Avec deux chaises basiques, les comédiens nous font voyager sur les routes d'Ile-de-France en moto, en voiture hybride, où le lieu de délimitation avec le père de la future mariée.
Un simple déplacement et c'est un tout autre espace qui se créé.
Cela est possible grâce à l'énergie débordante des artistes qui se donnent à 2 000%.
Qu'importe la situation familiale de la salle, les artistes partagent avec un enthousiasme sincère leur plaisir de faire rire à leur détriment.
Et parfois l'improvisation s'invite pour amuser encore plus, encore mieux.
Les spectateurs sont aussi mis à contribution. Le temps file très vite car on passe indéniablement un très bon moment.
Un spectacle qui redonne ses lettres de noblesse à la comédie amoureuse.
Quand le talent du jeu et de l'écriture sont là, on ne peut qu'être conquis.
Allez y !
8/10
Après son premier seule en scène, Prisca Demarez revient dans un tout nouveau one woman show musical sous le nom délicat de "Coquelicot".
C'est pour cela qu'elle porte une robe rouge flamboyante.
Rien de tel pour mettre en avant son regard pétillant et son sourire plein de malice.
A l'image de cette fleur sauvage, elle est forte et fragile à la fois.
L'envie d'être artiste sommeille en elle depuis son plus jeune âge. Mais la famille impose des choix pour un futur plus confortable et respectable. Un diplôme en poche, un petit ami sérieux et la voilà qui peut avoir une vie normale conforme aux attentes de normalisation. Par amour, elle suit sa moitié à la Réunion. Le manque d'opportunité professionnelle lui permet de réaliser enfin son rêve en allant chantant dans des bars. Progressivement, la confiance en elle gagne chaque cellule de son corps avec une certitude : maintenant qu'elle est grande, elle deviendra saltimbanque.
Avec une fougue et une énergie incroyable, Prisca nous dévoile sa vie.
Car la petite et timide Prisca est maintenant devenue un nom évocateur, c'est Prisca Demarez, la chanteuse. Elle a pu s'illustrer dans des comédies musicales comme "Cats", "Cabaret", "Titanic"...
Le spectateur écoute émerveillé le talent et la puissance de cette voix.
Chanter n'est pas la seule corde à son arc. Elle joue avec les mots pour faire rire, nous faire réfléchir et partager des moments cocasses. Avec beaucoup de délicatesse, elle se dévoile pour nous inciter à être plus fort, plus téméraire et plus curieux. "Il faut s'ouvrir aux autres, à l'imprévu pour semer des champs de coquelicots"
Son accompagnateur, le pianiste Shay Alon, est lui aussi heureux d'être là, car jamais il ne se départit de son sourire.
Pourrait-il en être autrement? On sent son plaisir d'être présente sur scène, d'être avec tous ces inconnus qui rient de bon coeur. Elle rayonne de plaisir car sa place est vraiment là, sur scène. Personne dans la salle comble n'en doute une seule seconde. La preuve s'entend à la fin du spectacle avec ces chaleureux applaudissements qui tardent à s'arrêter.
Il n'y a pas d'autre façon de lui dire merci et bravo !
C'est pour cela qu'elle porte une robe rouge flamboyante.
Rien de tel pour mettre en avant son regard pétillant et son sourire plein de malice.
A l'image de cette fleur sauvage, elle est forte et fragile à la fois.
L'envie d'être artiste sommeille en elle depuis son plus jeune âge. Mais la famille impose des choix pour un futur plus confortable et respectable. Un diplôme en poche, un petit ami sérieux et la voilà qui peut avoir une vie normale conforme aux attentes de normalisation. Par amour, elle suit sa moitié à la Réunion. Le manque d'opportunité professionnelle lui permet de réaliser enfin son rêve en allant chantant dans des bars. Progressivement, la confiance en elle gagne chaque cellule de son corps avec une certitude : maintenant qu'elle est grande, elle deviendra saltimbanque.
Avec une fougue et une énergie incroyable, Prisca nous dévoile sa vie.
Car la petite et timide Prisca est maintenant devenue un nom évocateur, c'est Prisca Demarez, la chanteuse. Elle a pu s'illustrer dans des comédies musicales comme "Cats", "Cabaret", "Titanic"...
Le spectateur écoute émerveillé le talent et la puissance de cette voix.
Chanter n'est pas la seule corde à son arc. Elle joue avec les mots pour faire rire, nous faire réfléchir et partager des moments cocasses. Avec beaucoup de délicatesse, elle se dévoile pour nous inciter à être plus fort, plus téméraire et plus curieux. "Il faut s'ouvrir aux autres, à l'imprévu pour semer des champs de coquelicots"
Son accompagnateur, le pianiste Shay Alon, est lui aussi heureux d'être là, car jamais il ne se départit de son sourire.
Pourrait-il en être autrement? On sent son plaisir d'être présente sur scène, d'être avec tous ces inconnus qui rient de bon coeur. Elle rayonne de plaisir car sa place est vraiment là, sur scène. Personne dans la salle comble n'en doute une seule seconde. La preuve s'entend à la fin du spectacle avec ces chaleureux applaudissements qui tardent à s'arrêter.
Il n'y a pas d'autre façon de lui dire merci et bravo !
7/10
Il y a des informations qu'il ne faut pas avoir avant d'aller au théâtre. "Ceux qui vont mieux" fait parti de ces spectacles où la présentation de quelques lignes doit être l'unique source de lecture.
Sébastien Barrier n'est pas un comédien, au sens classique du terme, seul en scène. Comme il le dit si bien lui-même, c'est un performer, un clown, un amuseur. Cela ne veut pas dire qu'il arrive sur scène les mains dans les poches et il verra ce qu'il va créer. Absolument pas. Il a tout construit, structuré. D'ailleurs, il ne pourrait en être autrement.
"Pourquoi? " me demandez-vous intrigué. Même s'il est seul, il occupe tout l'espace. On trouve d'un côté un pupitre avec un ordinateur ainsi qu'une console avec au-dessus un bras dont la main est cloutée. De l'autre côté, des poutres, un écran, un micro et une autre console. Sébastien Barrier ne peut pas rester en place. Il a des choses à nous raconter, à nous transmettre, à nous partager. Alors il faut ce qu'il faut pour laisser s'exprimer librement son dynamisme, son énergie, sa fougue... Sa vie n'est pas si ordinaire. Il nous livre des moments forts qui lui ont permis d'être l'homme fragile, sensible et fou.
Une personne peut faire toute la différence dans une vie. Dans "Ceux qui vont mieux", il rend hommage à quelques uns qui ont contribué à ce qu'il est. Ce n'est pas un hasard qu'il parle de ces parents. Ils ont toujours été là pour lui qu'importe ces choix, ces erreurs, ces bonheurs... Même s'ils ne sont plus tout jeune, ils écoutent du punk anglais pour faire plaisir à leur fils. L'âme d'un saltimbanque a toujours habité en lui. La poésie, les amis, les voyages, le hasard, son chat wee wee, sa moitié, son garçon, la photographie, la vidéo.... l'inspirent, le nourrissent pour faire de lui un être singulier, curieux, généreux, taquineur, comique, passionné... Allez voir Sébastien Barrier pour vivre une expérience atypique de théâtre qui fait du bien au moral.
Sébastien Barrier n'est pas un comédien, au sens classique du terme, seul en scène. Comme il le dit si bien lui-même, c'est un performer, un clown, un amuseur. Cela ne veut pas dire qu'il arrive sur scène les mains dans les poches et il verra ce qu'il va créer. Absolument pas. Il a tout construit, structuré. D'ailleurs, il ne pourrait en être autrement.
"Pourquoi? " me demandez-vous intrigué. Même s'il est seul, il occupe tout l'espace. On trouve d'un côté un pupitre avec un ordinateur ainsi qu'une console avec au-dessus un bras dont la main est cloutée. De l'autre côté, des poutres, un écran, un micro et une autre console. Sébastien Barrier ne peut pas rester en place. Il a des choses à nous raconter, à nous transmettre, à nous partager. Alors il faut ce qu'il faut pour laisser s'exprimer librement son dynamisme, son énergie, sa fougue... Sa vie n'est pas si ordinaire. Il nous livre des moments forts qui lui ont permis d'être l'homme fragile, sensible et fou.
Une personne peut faire toute la différence dans une vie. Dans "Ceux qui vont mieux", il rend hommage à quelques uns qui ont contribué à ce qu'il est. Ce n'est pas un hasard qu'il parle de ces parents. Ils ont toujours été là pour lui qu'importe ces choix, ces erreurs, ces bonheurs... Même s'ils ne sont plus tout jeune, ils écoutent du punk anglais pour faire plaisir à leur fils. L'âme d'un saltimbanque a toujours habité en lui. La poésie, les amis, les voyages, le hasard, son chat wee wee, sa moitié, son garçon, la photographie, la vidéo.... l'inspirent, le nourrissent pour faire de lui un être singulier, curieux, généreux, taquineur, comique, passionné... Allez voir Sébastien Barrier pour vivre une expérience atypique de théâtre qui fait du bien au moral.