Ses critiques
80 critiques
7/10
Tout a vraiment été dit dans les 2 commentaires précédents.
Le grenier de Babouchka fait vivre les classiques : leur Cyrano m'avait tellement fait vibrer...
Ce Cid est vivant, dynamique et plutôt bien interprété. Les combats à l'épée sont parfaits. De plus j'ai vraiment aimé l'accompagnement de la pièce par les 2 musiciens.
Les comédiennes et les comédiens sont beaux (je reconnais l'aspect subjectif :) et correspondent parfaitement à leur rôle. 2 coups de cœur chez les comédiens : Sophie Raynaud en Elvire est à tomber et Alexandre Bonstein en roi est époustouflant (parfait pour amuser les enfants comme les grands). Chimène (Manon Gilbert) était émouvante sur la première moitié de la pièce, son cri en découvrant son père mort est le seul vrai moment où l'émotion m'a parcouru ; je l'ai trouvé moins convaincante sur la suite.
Au final, une bonne interprétation mais comme le souligne Julie, il manque le petit plus pour nous faire frissonner et transformer une bonne soirée en soirée exceptionnelle.
Le grenier de Babouchka fait vivre les classiques : leur Cyrano m'avait tellement fait vibrer...
Ce Cid est vivant, dynamique et plutôt bien interprété. Les combats à l'épée sont parfaits. De plus j'ai vraiment aimé l'accompagnement de la pièce par les 2 musiciens.
Les comédiennes et les comédiens sont beaux (je reconnais l'aspect subjectif :) et correspondent parfaitement à leur rôle. 2 coups de cœur chez les comédiens : Sophie Raynaud en Elvire est à tomber et Alexandre Bonstein en roi est époustouflant (parfait pour amuser les enfants comme les grands). Chimène (Manon Gilbert) était émouvante sur la première moitié de la pièce, son cri en découvrant son père mort est le seul vrai moment où l'émotion m'a parcouru ; je l'ai trouvé moins convaincante sur la suite.
Au final, une bonne interprétation mais comme le souligne Julie, il manque le petit plus pour nous faire frissonner et transformer une bonne soirée en soirée exceptionnelle.
7/10
Une petite comédie de boulevard assez agréable. Chaque comédien interprétait son rôle de façon convaincante en faisant ressortir les défauts de son personnage mais sans surjouer.
Je lis et je comprends les critiques de Valérie Théâtrophile mais je pense que cette pièce est ce qu'un spectateur s'attend à trouver lorsqu'il va voir une pièce intitulée "divorce au scalpel" au grand point virgule.
Je lis et je comprends les critiques de Valérie Théâtrophile mais je pense que cette pièce est ce qu'un spectateur s'attend à trouver lorsqu'il va voir une pièce intitulée "divorce au scalpel" au grand point virgule.
7,5/10
Le jeu de l'amour et du hasard version années 60-70 que va en penser un "conservateur" comme moi ? J'ai tremblé lors du visionnage d'un premier petit film sur un drap tendu devant la scène (une version SM ?!?)... Heureusement non, le spectateur est rapidement captivé par cette version vivante et colorée de la pièce. Acteurs, mise en scène tout est maîtrisé.
A noter toutefois, si ce mélange fonctionne c'est tout d'abord par la modernité du texte et de l'intrigue de Marivaux. Qu'un texte du XVIIIème siècle soit tellement actuel est une véritable prouesse.
C'est la pièce idéale en semaine pour se changer les idée et passer une bonne soirée.
A noter toutefois, si ce mélange fonctionne c'est tout d'abord par la modernité du texte et de l'intrigue de Marivaux. Qu'un texte du XVIIIème siècle soit tellement actuel est une véritable prouesse.
C'est la pièce idéale en semaine pour se changer les idée et passer une bonne soirée.
8/10
Première rencontre avec Racine au théâtre, je n'ai donc pas de point de comparaison. J'ai beaucoup apprécié cette interprétation et cette mise en scène à la comédie française.
Une banalité, mais comment ne pas souligner la beauté de la langue racinienne. Le rythme de la phrase, le choix du mot juste permettent de transcender des monologues qui sans cela pourrait nous paraitre ennuyeux. J'ai parfois fermé les yeux pour me laisser porter par la puissance des paroles.
Pour cette première encore quelques bafouilles mais dans l'ensemble les comédiens ont tenus leur rang. Dominique Blanc est parfaite en Agrippine. Georgia Scalliet est une Junie convaincante, peut-être un poile trop effacée. Le choix de Laurent Stocker comme Néron m'a dérouté quelques secondes mais au final il incarne parfaitement les contradictions de son personnages, ses hésitations vers le tyran. Que du positif sur les autres acteurs...
La volonté au travers des costumes et du décor, d'inscrire cette pièce dans le présent est à nouveau de mise. Cela ne gène pas la compréhension de la pièce mais c'est clairement inutile et sans intérêt. Les jeux de transparence, de perspectives et de portes sont par contre particulièrement réussis. En particulier Britannicus gisant...
Une banalité, mais comment ne pas souligner la beauté de la langue racinienne. Le rythme de la phrase, le choix du mot juste permettent de transcender des monologues qui sans cela pourrait nous paraitre ennuyeux. J'ai parfois fermé les yeux pour me laisser porter par la puissance des paroles.
Pour cette première encore quelques bafouilles mais dans l'ensemble les comédiens ont tenus leur rang. Dominique Blanc est parfaite en Agrippine. Georgia Scalliet est une Junie convaincante, peut-être un poile trop effacée. Le choix de Laurent Stocker comme Néron m'a dérouté quelques secondes mais au final il incarne parfaitement les contradictions de son personnages, ses hésitations vers le tyran. Que du positif sur les autres acteurs...
La volonté au travers des costumes et du décor, d'inscrire cette pièce dans le présent est à nouveau de mise. Cela ne gène pas la compréhension de la pièce mais c'est clairement inutile et sans intérêt. Les jeux de transparence, de perspectives et de portes sont par contre particulièrement réussis. En particulier Britannicus gisant...