Impossible de se passionner pour cette histoire.

Les acteurs ne déméritent pas, les décors et la mise en lumière sont agréables mais on s'ennuie ferme.
Les seuls vrais bons moments ont été les moments d'improvisation avec le public.

Une bonne soirée.

Il n'y a pas de surprise, on vient voir Michel Galabru et c'est ce que l'on reçoit.

On écoute avec attention ses anecdotes d'un autre temps et quand le rideau se baisse soudain on se dit que le temps a passé bien vite (un beau compliment).

Peut-être étais-je dans une mauvaise soirée ?

Mais j'ai été presque totalement hermétique à l'humour de cette pièce. Des gags lourds répétés encore et encore...

Néanmoins la salle riait...

J'ai passé un moment merveilleux, presque magique. Les deux comédiens étaient excellents :
Pierre Azéma est magnifique dans le rôle d'un cardinal. J'ai été époustouflé par son entrée sur scène : sa gestuelle et son port étaient parfaits.
Gaelle Billaut-Danno est à la fois belle et élégante mais aussi parfaitement juste lorsqu'il s'agit d'être une femme d'esprit un peu sarcastique.

Rien à dire sur le texte, enchanteur du début à la fin.

La mise en scène, les décors et le jeu des acteurs étaient vraiment très bons. J'ai particulièrement apprécié Urbain Cancelier, excellent dans le rôle du régent à la fois débonnaire et intelligent, ainsi que Stéphane Guillon, absolument parfait dans son rôle d’intrigant.

Je suis par contre beaucoup plus nuancé sur l'intrigue. L'idée initiale du "système Law" est originale, mais il est difficile sur un thème aussi complexe de faire à la fois quelque chose d'instructif sur le plan historico-économique et de "grand public". Et à mon sens, la pièce échoue sur les deux plans : l'intrigue manque de profondeur et la pièce ne fait qu'effleurer le problème historique.